cordillere blanche et huayhuash

Hotel à Lima bien sauf le petit déjeuner catastrophique avec un personnel déplaisant et lent ... Les repas durant le trek sont pas mal sauf les petits déjeuners pas tops.
Des trajets parasites et de l'incompréhension de tlm: Cordillère noire, cordillère blanche, huayhuash, cordillère blanche .. pk pas l'huayhuash et ensuite la cordillère blanche ? on peut très bien trouver une rando d’acclimatation dans l'huayhuash non ?
La laguna69 pourrait être visitée, ce qui ferait perdre une journée qui pourrait être rattrappée car à l'étape de la veille de la montée du st-antonio, un chemin y mène et cela éviterait la montée fastidieuse le matin de celui çi, on ne ferait que la descente.
Beaucoup de temps passé à huaraz, une autre ville pourrait être choisit sur le retour pour varier les visites.

"Des paysages d'une beauté à couper le souffle, des chemins de randonnée faciles - la seule ""difficulté"" est l'altitude qui n'a posé aucun souci aux 5 participants que nous étions, amis randonneurs, la Cordillère Huayhuash classée deuxième plus beau trek au monde mérite amplement sa réputation, la Cordillère Blanche plus bucolique réserve également de très belles surprises, l'émerveillement est permanent tant la diversité des paysages est grande et le sentiment de communion avec la nature omniprésent
L'équipe d'encadrement est aux petits soins: pas besoin de monter sa tente, elle est montée et aspirée quand vous arrivez au campement (sic), toute demande est rencontrée dans les 5 minutes, les repas sont des festins, ... Ceci témoigne d'une caractéristique de la population péruvienne: gentillesse et bienveillance !
Le niveau 4 pourrait paraitre exagéré et dépendra beaucoup de la composition du groupe."

2 magnifiques treks de niveau soutenu correspondant aux 4 chaussures indiquées, paysage sublime variant à chaque jour,organisation,guide,cuisinier au top
beaucoup de longs déplacements en minibus ou bus (de qualité) qui pourraient être optimisés
josé laurent 64 ans juin 2018

bonjour,

Nous avons failli le faire complètement mais...déjà le trajet de Lima vers Huaraz s'est fait l'après-midi en grande partie ce qui a impliqué une arrivée tardive. Dans le car conduit par le frère de Sébastien Loeb en moins bon, un plateau repas et un verre d'eau. Passage du col à 4100m, fatigués nous dormons tous, descente ultra rapide sur Huaraz, arrivée à l'hôtel rapide installation et douche pour partir dîner vers 21h.....Le lendemain matin , adaptation à l'altitude (600 m de dénivelé) le guide Carlos a changé le programme, cela se passe bien pour le groupe, retour à l'hôtel et dîner en ville.

En route pour le point de départ du trek vers 9h00.....arrêt photos, visite d'un superbe marché traditionnel au pas de course (mais était-ce utile dans le timing prévu et compte-tenu de la chaleur), direction le village où se trouvent nos muletiers. Préparation du convoi, déjà là nous nous protégeons du soleil de midi en nous mettant à l'ombre. Distribution d'une petite bouteille d'eau par personne, nos gourdes sont déjà entamées par le trajet du matin. Départ pour la première étape, 6h de marche, 900m de dénivelé plein soleil..... L'après-midi sera rude, peu d'ombre, pas assez d'eau cependant le paysage est déjà superbe. Petit signe en cours de route un âne ne veut pas avancer nous le doublerons sur le chemin ; nous apprendrons plus tard qu'il a souffert de la chaleur et de la soif.... Arrivée au premier camp très tardive beaucoup sont fatigués, maux de tête et de ventre dans la nuit pour certains et moi-même, cela ressemble à un gros coup de chaleur qui sera déterminant pour la suite. Nuit très difficile le froid de la nuit remplace la chaleur de la journée, peu de sommeil.

Deuxième jour montée au camp de base, le soleil est toujours présent mais nous sommes le matin. L'adjoint de Carlos, Catalino (très attentif à tout) qui nous suit avec le cheval ambulance prend le sac de Brigitte et de J pour les soulager, J-M ( spécialiste de trek d'altitude) se débarrasse aussi du sien, il dit qu'il est fatigué, pas récupéré de la veille. Arrêt pique-nique vers midi. Montée au camp de base par un sentier ardu en plein soleil de nouveau puis descente pour certains dont nous vers le campement à 4250m. Arrivée tardive pas le temps de se détendre, repas bien agréable puis coucher. Nouvelle mauvaise nuit pour T, B, ma femme et moi-même, la récupération ne se fait pas et ce sera dommageable pour la suite.

Troisième jour en route pour le passage du col à 4750m, dès le départ Carlos a demandé un deuxième cheval au cas où....Catalino inquiet surveille l'arrière du groupe. Au tiers du parcours T titube et s'écroule à nos pieds, vomit, à mal à la tête, un médecin américain de passage le prend en charge, hésite à le faire redescendre sur Huaraz. Après une demi heure et un cachet d'aspirine il repartira sur le cheval ambulance, l'autre monture servira pour les sacs à dos. J., ma femme et moi-même gravissons le col au bout du courage. J.M. nous fait un aveu ; «  nous avons pris un coup de chaleur la journée d'hier en plein soleil, c'est la première fois depuis que je fais du trek que je suis aussi fatigué, d'ailleurs je pense que nous sommes plus sur un niveau 5 qu'un niveau 4 » je lui réponds » c'est cela aussi le souci, ma femme n'aurait pas participé à un niveau 5.... » Le col est atteint, le spectacle est grandiose et inoubliable. Je tombe dans les bras de ma femme qui a montré un courage énorme malgré la fatigue pour monter à pied. Descente pour pique-niquer plus bas. Sur proposition du guide nous décidons de descendre à un campement situé à 3600m au lieu des 3800m de celui prévu ce qui permettra pour le lendemain soit une journée de repos complète pour certains soit une ballade pour les autres. L'imprévu est que ce campement est beaucoup plus loin et nous mettons un temps fou à l'atteindre, T. sera obligé de monter de nouveau sur le cheval ambulance ; «  je suis vidé de mes forces nous dira t-il. Pour la deuxième journée consécutive nous parcourons plus de 20 kilomètres...Peu de temps pour la détente une nouvelle fois, à table les discussions vont bon train sur le déroulement du trek, B. rencontre toujours des problèmes intestinaux gênants.

Quatrième jour, après une nuit de nouveau très agitée pour ma femme (problème de gêne respiratoire nocturne, plusieurs levées) et moi problèmes de froid dû à la fatigue accumulée. Le matin nous décidons de parler au guide. Concernant la nuit il nous dit que nous aurions dû le prévenir pour utiliser le caisson. Pour la deuxième partie du trek il nous dit clairement qu'à partir du 2ème jour il n'y aura aucune possibilité de secours autre que le cheval.. Nous prenons à ce moment la décision d'arrêter le séjour pour la santé de ma femme et aussi pour ne pas mettre l'ensemble du groupe en difficulté au milieu de nulle part. Pour ne pas gêner l'organisation nous attendrons le lendemain pour descendre en altitude avec l'ensemble du groupe Le soir nous en parlons aux autres participants qui approuvent notre décision, B. dira même «  nous sommes en vacances pour nous faire plaisir pas pour souffrir et avoir des problèmes de santé ». Nous restons au camp pour nous reposer et nous détendre enfin. La journée nous seront en contact directe avec la population locale. Nous assisterons même à un tournoi de football. Repas du soir un peu triste. La nuit sera de nouveau difficile certainement les conséquences du coup de chaleur.

Cinquième jour, départ prévu tout en descente mais après une demi heure de marche Carlos nous dit que le car est stationné plus haut, finalement 400m de dénivelé positif... Montée dans le car pour un long trajet qui nous fait reprendre un col à 4700m mais le paysage est splendide. Petite anecdote dans la descente vertigineuse le chauffeur s'endort au volant et essaie tous les moyens pour rester éveiller, vue de l'intérieur cela fout la trouille. Arrivée à l'hôtel prise de possession des chambres, nous rencontrons avec ma femme le responsable local pou aller consulter un médecin. Le responsable local explique au médecin que l'acclimatation a été trop rapide, inadaptée et en plus dans des conditions de chaleur difficiles. Le médecin a confirmé la nécessité d'un rapatriement de ma femme par Europ assistance en raison de ses difficultés respiratoires nocturnes.

Le soir, le groupe s'est retrouvé autour d'un repas sympathique en ville. Nos partenaires de trek nous précisent qu'ils feront les remontées nécessaires à Allibert concernant le début du trek. Nouvelle nuit difficile pour ma femme, problème de respiration engendré pour le coup de chaleur.

Sixième jour, l'équipe se prépare à partir et nous attendons l'ambulance envoyée par Europ Assistance pour que ma femme soit rapatriée sur Lima sous assistance respiratoire, en raison du passage d'un col à 4000m. Pour info B. qui souffre de diarrhées depuis 4 jours (à noter que c'est aussi la 1ère fois que cela lui arrive depuis 15 ans) demande à Carlos s'il sera possible pour lui de redescendre au cas ou son état ne s'arrangerait pas le lendemain. Réponse de Carlos «  ce soir nous te ferons une petite préparation locale et tout ira mieux ». Pour nous c'est le début de longues péripéties de quasiment 6 jours. Beaucoup de dépenses dans tous les sens du termes pour rentrer sur notre Ardèche.

Nous sommes évidemment très très déçus car nous avions bien préparé physiquement notre voyage, ma femme avait même fait un test d'effort et une visite chez le pneumologue par prévention. La somme investie est importante pour un séjour tronqué de 12 jours. Nous attendons maintenant le retour du reste du groupe qui devrait nous aider dans notre démarche auprès d'Allibert.

Néanmoins nous garderons un magnifique souvenir du Pérou, avec sa population toute en gentillesse et en délicatesse. Un grand merci à Catalino pour son attention permanente. Les paysages étaient sublimes. Merci aussi à l'ensemble du groupe pour toutes les aides portées pendant les difficultés.

En conclusion pour être constructif je ferais plusieurs remarques :

Le niveau 4 est semble t-il sous estimé, un niveau 5 serait plus propice pour décider de participer ou non à ce trek.
La précision de l'absence de secours sur la 2ème partie me semble être une indication essentielle.
Dans les principes de la randonnée, que nous pratiquons depuis très longtemps, il est inconcevable de commencer à marcher l'après-midi surtout lorsqu'il fait très chaud.