Pakistan, vers les géants du Karakorum

En aval du camp d’Urdukas, les moraines démesurées du Baltoro, sous les flèches de granit des cathédrales de Trango.
La remontée du glacier du Baltoro demeure un livre ouvert, toujours au plus près des grands chapitres de l’himalayisme, des grandes heures d’exploration à la victoire italienne sur le K2, des premières expéditions françaises en Himalaya à Messner. Des mondes titanesques. Une progression sans difficulté technique. Une acclimatation très progressive : la remontée du Baltoro, depuis les derniers villages baltis d’Askole jusqu’à Concordia Place, droit en face de la pyramide du K2, n’est pas loin d’un absolu himalayen… |
Astre des lieux, la pyramide quasi parfaite de la face sud du K2 (8611 m), second plus haut sommet du globe, vue du campement de Concordia. La voie classique, l’arête des Abruzzes, emprunte l’éperon sur la droite.
Porteurs baltis à Ali Camp (5050 m), dernière étape avant le passage clé du col Gondogoro (5585 m), porte de sortie du trek vers la vallée de Hushe.
Fin de journée sur la tour d’Uli Biaho (6109 m).
Groupe souriant : à Concordia, malgré les conditions difficiles, les équipes de porteurs profitent elles aussi, avec les trekkeurs, de cet endroit… magique.
Face à la silhouette du sublime Gasherbrum IV (7925 m), les seuls habitats permanents sur l’immense Baltoro : les campements de l’armée pakistanaise…
Ambiance de nuit au campement, aussi célèbre qu’exigu, d’Urdukas (“les pierres tombées”), sur la rive gauche du Baltoro.
Plein ouest, depuis le havre d’Urdukas, les groupes d’Uli Biaho et de Trango, au couchant.