
Bénin
Des savanes et des montagnes de grès semi-arides dans les terres, le paysage devient plus vert et humide à l’approche de l’Océan, où la plaine côtière est ponctuée de marécages, lacs et lagunes. A travers ces terres à la fois si lointaines et si proches, des rues animées des villes aux villages traditionnels, des lieux préservés aux sites sacrés, l’approche pédestre de nos voyages permet une immersion et un dépaysement incomparables.

Repères
Population |
10,2 millions d’habitants. |
Superficie |
112 622 km2. |
Capitale |
Porto-Novo. |
Villes principales |
Cotonou, Djougou, Parakou, Abomey. |
Point culminant |
chaîne de l’Atacora, 658 m. |
Langue officielle |
français. |
Religions |
vaudou (61 %), catholicisme (19 %), islam (15 %), protestantisme (3 %), autres (2 %). |
Décalage horaire |
par rapport à la France, même
heure de novembre à mars, une heure de moins d’avril à octobre. UTC/GMT : + 1 h. |
Géographie
Bordé par l’océan Atlantique sur 125 km, le pays s’étire sur 670 km entre le fleuve Niger au nord et la plaine côtière au sud. Le nord — montagnes semi-arides — est principalement recouvert de savanes. Le sud se présente comme une plaine côtière basse ponctuée de marécages, lacs et lagunes, comme le lac Nokoué ou la lagune de Porto-Novo. La majeure partie du pays est
un grand plateau entre 200 et 400 mètres d’altitude qui se relève
progressivement vers le nord jusqu’au massif de l’Atakora, d’altitude modeste (800 m).
Climat
Le climat est équatorial, avec
deux saisons des pluies (mai-juillet et septembre-octobre) ; cependant,
l’effet de mousson est atténué par un courant frais qui longe la
côte d’est en ouest.
Le climat est directement influencée par la proximité du golfe de Guinée, au sud, ou du désert, au nord. L’harmattan, vent chaud du Sahara, souffle régulièrement en janvier.
Économie
Les productions sont assez
diversifiées ; le nord est
principalement voué à l’élevage, le centre au coton (qui fournit la
moitié des exportations officielles), le sud dédié aux cultures vivrières et à l’approvisionnement des villes (maïs, haricots, riz, arachides, anacardiers, ananas, manioc, ignames) ainsi qu’à la pêche (en lagune et en
mer). L’industrie, peu
développée, est essentiellement tournée vers la transformation des
produits agricoles (textiles et corps gras). Les ressources minières
sont, quant à elles, négligeables. Le Bénin produit un peu de pétrole offshore.
Le Bénin est une république multipartite à régime présidentiel, où le président est à la fois chef de l’Etat et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement, tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et le parlement. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers.
Société
Le Bénin est l’un des pays les plus urbanisés de l’Afrique
subsaharienne, 40 % de ses habitants vivent en milieu urbain. De ce
fait, on dénote une modification des comportements
démographiques, la fécondité commençant à décroître légèrement. La population est inégalement répartie, le sud est particulièrement peuplé, avec Porto-Novo et surtout Cotonou.
Les religions animistes africaines sont prédominantes. On ne peut parler du Bénin sans évoquer la part du vaudou (religion de l’ancien royaume du Dahomey). Cependant, une part significative de la population est chrétienne et/ou musulmane.
Le Bénin est un pays composé de plusieurs ethnies. La plupart d’entre elles ont leur propre langue, mais le français est parlé dans la plupart des villes.
— Les Baribas ont eu un royaume dont le dernier roi est Séro Kpéra, tué en 1831 lors d’un conflit avec les Peuls. Leur société est structurée en classes sociales strictes : nobles guerriers, griots, agriculteurs roturiers, artisans et esclaves. Les Baribas se retrouvent autour de la fête de la Gani, fête culturelle et identitaire célébrée chaque année.
— Les Yorubas (Yorùbá) sont un grand groupe ethnique d’Afrique surtout présent au Nigeria, mais également au Bénin, au Ghana et au Togo. Au Bénin, ils sont environ 1 million. C’est l’une des rares ethnies africaines ayant développé une civilisation urbaine avant l’arrivée du colonisateur.
— Les Sombas sont un ensemble de groupes socioculturels ou ethniques hétérogènes ; ils comprennent les Tamberma du Togo, auxquels il faut rattacher les Bètiabè, les Bètammaribè et Bèsorbè du Bénin, séparés de leurs cousins togolais par une frontière artificielle qui n’a pas tenu compte de leurs liens traditionnels. Les Sombas sont réputés pour leur génie architectural. La maison a une orientation sacrée : elle présente le dos au lever du soleil et l’entrée au coucher. L’est est considéré comme le mauvais côté d’où viennent tous les maux dont souffre la société. Tandis que le côté ouest, qui marque la progression de leur migration, ne procure que bonheur.
L'histoire du pays
Le royaume du Bénin, centré sur le Nigéria, fondé au milieu du XIIe, atteint son apogée au XVe siècle.
Au XVIIe, les Fons
dominent la région et fondent les royaumes de Porto Novo et de Dan Homé.
Le royaume de Porto Novo établit avec les négriers européens des
relations commerciales essentiellement fondées sur la traite, il mène
une politique d’ouverture aux Français dès la seconde moitié du XIXe siècle et devient protectorat en 1883.
Le royaume de Dan Homé contrôle les clans environnants. Sous Guézo,
l’administration est affermie, le territoire intérieur est contrôlé. La
poursuite de la traite devenant de plus en plus aléatoire, Guézo
développe des palmeraies, à une époque où l’Europe se met à rechercher
de l’huile de palme. En 1851, la France signe avec Guézo un traité d’amitié. Son successeur, Béhanzin, affronte une première expédition
militaire française en 1890 qui aboutit à un compromis, puis une
deuxième en 1892. Béhanzin se rend en 1894, mais la “pacification” du pays n’est totalement acquise qu’à la fin de la
Première Guerre mondiale.
Les Etablissements français du golfe du Bénin, créés
en 1883, deviennent la colonie du Dahomey en 1894, rattachée dix ans
plus tard à l’Afrique occidentale française (AOF). La France met fin aux royaumes et applique une
politique d’administration directe. Grâce aux
missions religieuses, le sud connaît un développement de
la scolarisation, les Dahoméens seront nombreux à tenir des
postes de cadres subalternes et moyens dans les administrations de
l’AOF et de l’Afrique équatoriale française (AEF), ainsi que dans l’armée coloniale.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, trois personnalités politiques émergent : Sourou Migan Apithy, premier député élu à
l’Assemblée constituante française en 1945 ; il est rejoint au
Palais-Bourbon en 1951 par Hubert Maga ; le troisième homme est Justin Ahomadegbé.
Avec la loi Defferre de 1956, les territoires d’outre-mer
accèdent à l’autonomie interne, puis sont appelés en 1958 à voter sur le
statut d’Etat membre de la Communauté. Le Dahomey vote “oui” à une écrasante majorité.
Lors de l’indépendance, le 1er août 1960,
Maga devient président de la république et Apithy
vice-président.
Mais Maga, ne parvenant pas à juguler le
chômage aggravé par le rapatriement des
fonctionnaires dahoméens contraints d’abandonner leur poste dans les
autres pays de l’ancienne Union française, est renversé en 1963. Apithy puis Ahomadegbé se succèdent à la
tête de l’Etat
jusqu’à ce que le général C. Soglo reprenne le pouvoir
en 1965. Un
nouveau régime civil est instauré en 1968,
auquel succède en 1970 une tentative de triumvirat — Apithy, Maga, Ahomadegbé —, qui s’achève par un
coup d’Etat en 1972, par le colonel Mathieu Kérékou.
Kérékou fait preuve d’une longévité politique exceptionnelle, due à son grand pragmatisme mais aussi à une certaine retenue dans son
comportement, qui lui évite de devenir dictateur. Il
suspend la Constitution, met en place un Conseil national de la
révolution et oriente le pays vers le
marxisme-léninisme : le Dahomey devient République populaire du Bénin le 30 novembre 1975 ; le parti de la Révolution
populaire du Bénin est créé, une constitution
organise le pouvoir du peuple. Mais, en réalité, l’idéologie de Kérékou n’est pas
dogmatique et les réformes ne prennent pas un tour excessif.
En 1989, un vent de contestation souffle, comme dans de nombreux pays africains, après la chute du mur de Berlin.
Les fonctionnaires, qui ne sont plus payés, se mettent en grève, ainsi
que les étudiants. Kérékou abandonne la voie de la
répression et annonce que le marxisme n’est plus la
doctrine officielle. En 1990, il réunit une conférence nationale qui constitue le point de départ d’un processus très rapide de
démocratisation. Le multipartisme est adopté, un premier ministre est nommé, des élections locales sont organisées et
une nouvelle Constitution est adoptée.
Kérékou est élu à la présidence de la République en 1996, puis en 2001 ; il gouverne avec des
personnalités connues pour leur opposition à l’ancien régime marxiste. Son retour a surpris la communauté internationale, mais les conditions dans
lesquelles il s’est réalisé ainsi que la stabilité qui règne depuis dans
le pays ont rassuré celle-ci.
Un an avant l’issue de son dernier mandat présidentiel — marqué par
un recul économique et par une détérioration du
niveau de vie —, Kérékou, atteint par la limite d’âge, assure
qu’il ne modifiera pas la Constitution à son avantage;
Thomas Boni Yayi,
sans appartenance politique, est élu à la présidence. Economiste de formation, Boni Yayi, secondé par un
gouvernement réduit de jeunes technocrates, lance une politique de
relance économique et de moralisation de la vie politique. L’image positive dont bénéficie le Bénin auprès de la
communauté internationale lui permet de mobiliser les bailleurs de
fonds (France, Union européenne, États-Unis, Chine) pour lutter contre
la pauvreté, moderniser les infrastructures et engager une série de
réformes (police, justice).
En 2011, malgré la dénonciation des irrégularités par l’opposition, l’élection, jugée
libre et transparente par l’Union africaine et saluée par le secrétaire général des Nations unies, est validée par la Cour constitutionnelle.
Thomas Boni Yayi est réélu.
Aux élections législatives de 2015, le Parlement
bascule dans l’opposition. Critiqué
pour son maigre bilan et abandonné par plusieurs de ses proches, Boni Yayi, qui effectue son deuxième et dernier mandat, nomme
à la tête du nouveau gouvernement celui qu’il présente comme son
dauphin, Lionel
Zinsou.
Mais c’est Patrice talon qui est élu président de la République en 2016.
Le climat est directement influencée par la proximité du golfe de Guinée, au sud, ou du désert, au nord. L’harmattan, vent chaud du Sahara, souffle régulièrement en janvier.
Économie
Les productions sont assez
diversifiées ; le nord est
principalement voué à l’élevage, le centre au coton (qui fournit la
moitié des exportations officielles), le sud dédié aux cultures vivrières et à l’approvisionnement des villes (maïs, haricots, riz, arachides, anacardiers, ananas, manioc, ignames) ainsi qu’à la pêche (en lagune et en
mer). L’industrie, peu
développée, est essentiellement tournée vers la transformation des
produits agricoles (textiles et corps gras). Les ressources minières
sont, quant à elles, négligeables. Le Bénin produit un peu de pétrole offshore.
Le Bénin est une république multipartite à régime présidentiel, où le président est à la fois chef de l’Etat et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement, tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et le parlement. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers.
Société
Le Bénin est l’un des pays les plus urbanisés de l’Afrique
subsaharienne, 40 % de ses habitants vivent en milieu urbain. De ce
fait, on dénote une modification des comportements
démographiques, la fécondité commençant à décroître légèrement. La population est inégalement répartie, le sud est particulièrement peuplé, avec Porto-Novo et surtout Cotonou.
Les religions animistes africaines sont prédominantes. On ne peut parler du Bénin sans évoquer la part du vaudou (religion de l’ancien royaume du Dahomey). Cependant, une part significative de la population est chrétienne et/ou musulmane.
Le Bénin est un pays composé de plusieurs ethnies. La plupart d’entre elles ont leur propre langue, mais le français est parlé dans la plupart des villes.
— Les Baribas ont eu un royaume dont le dernier roi est Séro Kpéra, tué en 1831 lors d’un conflit avec les Peuls. Leur société est structurée en classes sociales strictes : nobles guerriers, griots, agriculteurs roturiers, artisans et esclaves. Les Baribas se retrouvent autour de la fête de la Gani, fête culturelle et identitaire célébrée chaque année.
— Les Yorubas (Yorùbá) sont un grand groupe ethnique d’Afrique surtout présent au Nigeria, mais également au Bénin, au Ghana et au Togo. Au Bénin, ils sont environ 1 million. C’est l’une des rares ethnies africaines ayant développé une civilisation urbaine avant l’arrivée du colonisateur.
— Les Sombas sont un ensemble de groupes socioculturels ou ethniques hétérogènes ; ils comprennent les Tamberma du Togo, auxquels il faut rattacher les Bètiabè, les Bètammaribè et Bèsorbè du Bénin, séparés de leurs cousins togolais par une frontière artificielle qui n’a pas tenu compte de leurs liens traditionnels. Les Sombas sont réputés pour leur génie architectural. La maison a une orientation sacrée : elle présente le dos au lever du soleil et l’entrée au coucher. L’est est considéré comme le mauvais côté d’où viennent tous les maux dont souffre la société. Tandis que le côté ouest, qui marque la progression de leur migration, ne procure que bonheur.
L'histoire du pays
Le royaume du Bénin, centré sur le Nigéria, fondé au milieu du XIIe, atteint son apogée au XVe siècle.
Au XVIIe, les Fons
dominent la région et fondent les royaumes de Porto Novo et de Dan Homé.
Le royaume de Porto Novo établit avec les négriers européens des
relations commerciales essentiellement fondées sur la traite, il mène
une politique d’ouverture aux Français dès la seconde moitié du XIXe siècle et devient protectorat en 1883.
Le royaume de Dan Homé contrôle les clans environnants. Sous Guézo,
l’administration est affermie, le territoire intérieur est contrôlé. La
poursuite de la traite devenant de plus en plus aléatoire, Guézo
développe des palmeraies, à une époque où l’Europe se met à rechercher
de l’huile de palme. En 1851, la France signe avec Guézo un traité d’amitié. Son successeur, Béhanzin, affronte une première expédition
militaire française en 1890 qui aboutit à un compromis, puis une
deuxième en 1892. Béhanzin se rend en 1894, mais la “pacification” du pays n’est totalement acquise qu’à la fin de la
Première Guerre mondiale.
Les Etablissements français du golfe du Bénin, créés
en 1883, deviennent la colonie du Dahomey en 1894, rattachée dix ans
plus tard à l’Afrique occidentale française (AOF). La France met fin aux royaumes et applique une
politique d’administration directe. Grâce aux
missions religieuses, le sud connaît un développement de
la scolarisation, les Dahoméens seront nombreux à tenir des
postes de cadres subalternes et moyens dans les administrations de
l’AOF et de l’Afrique équatoriale française (AEF), ainsi que dans l’armée coloniale.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, trois personnalités politiques émergent : Sourou Migan Apithy, premier député élu à
l’Assemblée constituante française en 1945 ; il est rejoint au
Palais-Bourbon en 1951 par Hubert Maga ; le troisième homme est Justin Ahomadegbé.
Avec la loi Defferre de 1956, les territoires d’outre-mer
accèdent à l’autonomie interne, puis sont appelés en 1958 à voter sur le
statut d’Etat membre de la Communauté. Le Dahomey vote “oui” à une écrasante majorité.
Lors de l’indépendance, le 1er août 1960,
Maga devient président de la république et Apithy
vice-président.
Mais Maga, ne parvenant pas à juguler le
chômage aggravé par le rapatriement des
fonctionnaires dahoméens contraints d’abandonner leur poste dans les
autres pays de l’ancienne Union française, est renversé en 1963. Apithy puis Ahomadegbé se succèdent à la
tête de l’Etat
jusqu’à ce que le général C. Soglo reprenne le pouvoir
en 1965. Un
nouveau régime civil est instauré en 1968,
auquel succède en 1970 une tentative de triumvirat — Apithy, Maga, Ahomadegbé —, qui s’achève par un
coup d’Etat en 1972, par le colonel Mathieu Kérékou.
Kérékou fait preuve d’une longévité politique exceptionnelle, due à son grand pragmatisme mais aussi à une certaine retenue dans son
comportement, qui lui évite de devenir dictateur. Il
suspend la Constitution, met en place un Conseil national de la
révolution et oriente le pays vers le
marxisme-léninisme : le Dahomey devient République populaire du Bénin le 30 novembre 1975 ; le parti de la Révolution
populaire du Bénin est créé, une constitution
organise le pouvoir du peuple. Mais, en réalité, l’idéologie de Kérékou n’est pas
dogmatique et les réformes ne prennent pas un tour excessif.
En 1989, un vent de contestation souffle, comme dans de nombreux pays africains, après la chute du mur de Berlin.
Les fonctionnaires, qui ne sont plus payés, se mettent en grève, ainsi
que les étudiants. Kérékou abandonne la voie de la
répression et annonce que le marxisme n’est plus la
doctrine officielle. En 1990, il réunit une conférence nationale qui constitue le point de départ d’un processus très rapide de
démocratisation. Le multipartisme est adopté, un premier ministre est nommé, des élections locales sont organisées et
une nouvelle Constitution est adoptée.
Kérékou est élu à la présidence de la République en 1996, puis en 2001 ; il gouverne avec des
personnalités connues pour leur opposition à l’ancien régime marxiste. Son retour a surpris la communauté internationale, mais les conditions dans
lesquelles il s’est réalisé ainsi que la stabilité qui règne depuis dans
le pays ont rassuré celle-ci.
Un an avant l’issue de son dernier mandat présidentiel — marqué par
un recul économique et par une détérioration du
niveau de vie —, Kérékou, atteint par la limite d’âge, assure
qu’il ne modifiera pas la Constitution à son avantage;
Thomas Boni Yayi,
sans appartenance politique, est élu à la présidence. Economiste de formation, Boni Yayi, secondé par un
gouvernement réduit de jeunes technocrates, lance une politique de
relance économique et de moralisation de la vie politique. L’image positive dont bénéficie le Bénin auprès de la
communauté internationale lui permet de mobiliser les bailleurs de
fonds (France, Union européenne, États-Unis, Chine) pour lutter contre
la pauvreté, moderniser les infrastructures et engager une série de
réformes (police, justice).
En 2011, malgré la dénonciation des irrégularités par l’opposition, l’élection, jugée
libre et transparente par l’Union africaine et saluée par le secrétaire général des Nations unies, est validée par la Cour constitutionnelle.
Thomas Boni Yayi est réélu.
Aux élections législatives de 2015, le Parlement
bascule dans l’opposition. Critiqué
pour son maigre bilan et abandonné par plusieurs de ses proches, Boni Yayi, qui effectue son deuxième et dernier mandat, nomme
à la tête du nouveau gouvernement celui qu’il présente comme son
dauphin, Lionel
Zinsou.
Mais c’est Patrice talon qui est élu président de la République en 2016.
Le Bénin est une république multipartite à régime présidentiel, où le président est à la fois chef de l’Etat et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement, tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et le parlement. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers.
Le Bénin est un pays composé de plusieurs ethnies. La plupart d’entre elles ont leur propre langue, mais le français est parlé dans la plupart des villes.
— Les Baribas ont eu un royaume dont le dernier roi est Séro Kpéra, tué en 1831 lors d’un conflit avec les Peuls. Leur société est structurée en classes sociales strictes : nobles guerriers, griots, agriculteurs roturiers, artisans et esclaves. Les Baribas se retrouvent autour de la fête de la Gani, fête culturelle et identitaire célébrée chaque année.
— Les Yorubas (Yorùbá) sont un grand groupe ethnique d’Afrique surtout présent au Nigeria, mais également au Bénin, au Ghana et au Togo. Au Bénin, ils sont environ 1 million. C’est l’une des rares ethnies africaines ayant développé une civilisation urbaine avant l’arrivée du colonisateur.
L'histoire du pays
Le royaume du Bénin, centré sur le Nigéria, fondé au milieu du XIIe, atteint son apogée au XVe siècle.
Au XVIIe, les Fons
dominent la région et fondent les royaumes de Porto Novo et de Dan Homé.
Le royaume de Porto Novo établit avec les négriers européens des
relations commerciales essentiellement fondées sur la traite, il mène
une politique d’ouverture aux Français dès la seconde moitié du XIXe siècle et devient protectorat en 1883.
Le royaume de Dan Homé contrôle les clans environnants. Sous Guézo,
l’administration est affermie, le territoire intérieur est contrôlé. La
poursuite de la traite devenant de plus en plus aléatoire, Guézo
développe des palmeraies, à une époque où l’Europe se met à rechercher
de l’huile de palme. En 1851, la France signe avec Guézo un traité d’amitié. Son successeur, Béhanzin, affronte une première expédition
militaire française en 1890 qui aboutit à un compromis, puis une
deuxième en 1892. Béhanzin se rend en 1894, mais la “pacification” du pays n’est totalement acquise qu’à la fin de la
Première Guerre mondiale.
Les Etablissements français du golfe du Bénin, créés
en 1883, deviennent la colonie du Dahomey en 1894, rattachée dix ans
plus tard à l’Afrique occidentale française (AOF). La France met fin aux royaumes et applique une
politique d’administration directe. Grâce aux
missions religieuses, le sud connaît un développement de
la scolarisation, les Dahoméens seront nombreux à tenir des
postes de cadres subalternes et moyens dans les administrations de
l’AOF et de l’Afrique équatoriale française (AEF), ainsi que dans l’armée coloniale.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, trois personnalités politiques émergent : Sourou Migan Apithy, premier député élu à
l’Assemblée constituante française en 1945 ; il est rejoint au
Palais-Bourbon en 1951 par Hubert Maga ; le troisième homme est Justin Ahomadegbé.
Avec la loi Defferre de 1956, les territoires d’outre-mer
accèdent à l’autonomie interne, puis sont appelés en 1958 à voter sur le
statut d’Etat membre de la Communauté. Le Dahomey vote “oui” à une écrasante majorité.
Lors de l’indépendance, le 1er août 1960,
Maga devient président de la république et Apithy
vice-président.
Mais Maga, ne parvenant pas à juguler le
chômage aggravé par le rapatriement des
fonctionnaires dahoméens contraints d’abandonner leur poste dans les
autres pays de l’ancienne Union française, est renversé en 1963. Apithy puis Ahomadegbé se succèdent à la
tête de l’Etat
jusqu’à ce que le général C. Soglo reprenne le pouvoir
en 1965. Un
nouveau régime civil est instauré en 1968,
auquel succède en 1970 une tentative de triumvirat — Apithy, Maga, Ahomadegbé —, qui s’achève par un
coup d’Etat en 1972, par le colonel Mathieu Kérékou.
Kérékou fait preuve d’une longévité politique exceptionnelle, due à son grand pragmatisme mais aussi à une certaine retenue dans son
comportement, qui lui évite de devenir dictateur. Il
suspend la Constitution, met en place un Conseil national de la
révolution et oriente le pays vers le
marxisme-léninisme : le Dahomey devient République populaire du Bénin le 30 novembre 1975 ; le parti de la Révolution
populaire du Bénin est créé, une constitution
organise le pouvoir du peuple. Mais, en réalité, l’idéologie de Kérékou n’est pas
dogmatique et les réformes ne prennent pas un tour excessif.
En 1989, un vent de contestation souffle, comme dans de nombreux pays africains, après la chute du mur de Berlin.
Les fonctionnaires, qui ne sont plus payés, se mettent en grève, ainsi
que les étudiants. Kérékou abandonne la voie de la
répression et annonce que le marxisme n’est plus la
doctrine officielle. En 1990, il réunit une conférence nationale qui constitue le point de départ d’un processus très rapide de
démocratisation. Le multipartisme est adopté, un premier ministre est nommé, des élections locales sont organisées et
une nouvelle Constitution est adoptée.
Kérékou est élu à la présidence de la République en 1996, puis en 2001 ; il gouverne avec des
personnalités connues pour leur opposition à l’ancien régime marxiste. Son retour a surpris la communauté internationale, mais les conditions dans
lesquelles il s’est réalisé ainsi que la stabilité qui règne depuis dans
le pays ont rassuré celle-ci.
Un an avant l’issue de son dernier mandat présidentiel — marqué par
un recul économique et par une détérioration du
niveau de vie —, Kérékou, atteint par la limite d’âge, assure
qu’il ne modifiera pas la Constitution à son avantage;
Thomas Boni Yayi,
sans appartenance politique, est élu à la présidence. Economiste de formation, Boni Yayi, secondé par un
gouvernement réduit de jeunes technocrates, lance une politique de
relance économique et de moralisation de la vie politique. L’image positive dont bénéficie le Bénin auprès de la
communauté internationale lui permet de mobiliser les bailleurs de
fonds (France, Union européenne, États-Unis, Chine) pour lutter contre
la pauvreté, moderniser les infrastructures et engager une série de
réformes (police, justice).
En 2011, malgré la dénonciation des irrégularités par l’opposition, l’élection, jugée
libre et transparente par l’Union africaine et saluée par le secrétaire général des Nations unies, est validée par la Cour constitutionnelle.
Thomas Boni Yayi est réélu.
Aux élections législatives de 2015, le Parlement
bascule dans l’opposition. Critiqué
pour son maigre bilan et abandonné par plusieurs de ses proches, Boni Yayi, qui effectue son deuxième et dernier mandat, nomme
à la tête du nouveau gouvernement celui qu’il présente comme son
dauphin, Lionel
Zinsou.
Mais c’est Patrice talon qui est élu président de la République en 2016.
Le royaume de Porto Novo établit avec les négriers européens des relations commerciales essentiellement fondées sur la traite, il mène une politique d’ouverture aux Français dès la seconde moitié du XIXe siècle et devient protectorat en 1883.
Le royaume de Dan Homé contrôle les clans environnants. Sous Guézo, l’administration est affermie, le territoire intérieur est contrôlé. La poursuite de la traite devenant de plus en plus aléatoire, Guézo développe des palmeraies, à une époque où l’Europe se met à rechercher de l’huile de palme. En 1851, la France signe avec Guézo un traité d’amitié. Son successeur, Béhanzin, affronte une première expédition militaire française en 1890 qui aboutit à un compromis, puis une deuxième en 1892. Béhanzin se rend en 1894, mais la “pacification” du pays n’est totalement acquise qu’à la fin de la Première Guerre mondiale.
Thomas Boni Yayi, sans appartenance politique, est élu à la présidence. Economiste de formation, Boni Yayi, secondé par un gouvernement réduit de jeunes technocrates, lance une politique de relance économique et de moralisation de la vie politique. L’image positive dont bénéficie le Bénin auprès de la communauté internationale lui permet de mobiliser les bailleurs de fonds (France, Union européenne, États-Unis, Chine) pour lutter contre la pauvreté, moderniser les infrastructures et engager une série de réformes (police, justice). En 2011, malgré la dénonciation des irrégularités par l’opposition, l’élection, jugée libre et transparente par l’Union africaine et saluée par le secrétaire général des Nations unies, est validée par la Cour constitutionnelle. Thomas Boni Yayi est réélu.
Aux élections législatives de 2015, le Parlement bascule dans l’opposition. Critiqué pour son maigre bilan et abandonné par plusieurs de ses proches, Boni Yayi, qui effectue son deuxième et dernier mandat, nomme à la tête du nouveau gouvernement celui qu’il présente comme son dauphin, Lionel Zinsou.
Mais c’est Patrice talon qui est élu président de la République en 2016.
Bon à savoirInformations pratiques
La musique béninoise
La musique béninoise est à l’origine de grands courants musicaux ; par
exemple différents types de salsa, encore très présents aux Antilles (Cuba, Haïti, Porto Rico,
Jamaïque) et en Amérique du Sud (Brésil), trouvent leurs racines dans les
rythmes animistes et de cérémonies vaudoues et orishas du Bénin.
La presse au Bénin
Bien qu’étant l’un des plus pauvres pays du monde avec environ 50 % de
la population adulte alphabétisée, le Bénin a une presse assez
développée et se trouve à la 23e place du classement mondial sur la
liberté de la presse.
La fête du Vodoun
Le 10 janvier, la fête du Vodoun (Vaudou) est une célébration des religions traditionnelles.
A découvrir
- Le parc national de la Pendjari, grand comme la Belgique, compte parmi les plus beaux parcs d’Afrique de l’Ouest : babouins, lions, éléphants et hippopotames composent la faune de ce site.
- La culture otammari : également connus sous l’appellation de Tata-Sombas, les Bètammaribè (Otammari au singulier) vous invitent à visiter leurs maisons remarquables et à découvrir leur culture.
- L’histoire de l’esclavage : très présente dans de nombreux sites ou musées qui retracent la colonisation et le commerce triangulaire.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
Le fons, langue de l’ethnie éponyme, est la plus usitée au Bénin. Apprendre quelques mots-clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec les tribus rencontrées. N’hésitez pas à utiliser les expressions ci-dessous.
Bonjour : afon gandi a.
Bonsoir : kudo gbada.
Au revoir : odabo.
Pardon : mikéklin.
Merci beaucoup : awanou ka ka.
Oui : een.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Site Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bénin - Religions.
Essais et guides
Victor Schoelcher et l’abolition de l’esclavage, Aimé Césaire, éditions Le Capucin.
Une histoire de l’esclavage, Christian Delacampagne, éditions LGF.
Le Grand Livre du vaudou, Claude Planson, Librairie de l’Inconnu.
Guide du parc national de la Pendjari, J.-C. Heymans et W. Delvingt, publication du laboratoire d’écologie appliquée, CEE.
La musique béninoise est à l’origine de grands courants musicaux ; par exemple différents types de salsa, encore très présents aux Antilles (Cuba, Haïti, Porto Rico, Jamaïque) et en Amérique du Sud (Brésil), trouvent leurs racines dans les rythmes animistes et de cérémonies vaudoues et orishas du Bénin.
La presse au Bénin
Bien qu’étant l’un des plus pauvres pays du monde avec environ 50 % de la population adulte alphabétisée, le Bénin a une presse assez développée et se trouve à la 23e place du classement mondial sur la liberté de la presse.
La fête du Vodoun
Le 10 janvier, la fête du Vodoun (Vaudou) est une célébration des religions traditionnelles.
- Le parc national de la Pendjari, grand comme la Belgique, compte parmi les plus beaux parcs d’Afrique de l’Ouest : babouins, lions, éléphants et hippopotames composent la faune de ce site.
- La culture otammari : également connus sous l’appellation de Tata-Sombas, les Bètammaribè (Otammari au singulier) vous invitent à visiter leurs maisons remarquables et à découvrir leur culture.
- L’histoire de l’esclavage : très présente dans de nombreux sites ou musées qui retracent la colonisation et le commerce triangulaire.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
Le fons, langue de l’ethnie éponyme, est la plus usitée au Bénin. Apprendre quelques mots-clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec les tribus rencontrées. N’hésitez pas à utiliser les expressions ci-dessous. Bonjour : afon gandi a.
Bonsoir : kudo gbada.
Au revoir : odabo.
Pardon : mikéklin.
Merci beaucoup : awanou ka ka.
Oui : een.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Site Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bénin - Religions.
Essais et guides
Victor Schoelcher et l’abolition de l’esclavage, Aimé Césaire, éditions Le Capucin.
Une histoire de l’esclavage, Christian Delacampagne, éditions LGF.
Le Grand Livre du vaudou, Claude Planson, Librairie de l’Inconnu.
Guide du parc national de la Pendjari, J.-C. Heymans et W. Delvingt, publication du laboratoire d’écologie appliquée, CEE.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bénin - Religions.
Essais et guides
Victor Schoelcher et l’abolition de l’esclavage, Aimé Césaire, éditions Le Capucin.
Une histoire de l’esclavage, Christian Delacampagne, éditions LGF.
Le Grand Livre du vaudou, Claude Planson, Librairie de l’Inconnu.
Guide du parc national de la Pendjari, J.-C. Heymans et W. Delvingt, publication du laboratoire d’écologie appliquée, CEE.
Tourisme responsable Une histoire de passion
Laurent était enseignant en France, habitué à voyager seul hors des chemins tracés, quand une mission de formation le conduit au Bénin. Après deux courts séjours de deux semaines, il se décide à prendre un congé sans solde d’un an pour mieux connaître ce pays. Deux ans plus tard, il prépare définitivement son sac et s’installe complètement dans le pays. La suite, c’est un bon contact entre nous, une vie familiale construite là-bas avec une épouse béninoise, des enfants et l’envie de faire partager son amour de ce pays…
Le respect des us et coutumes
Le Bénin est le berceau du vodum, culte voué à
un ensemble de divinités présentes partout. C'est un panthéon de plus de 250 divinités qui ont leur
territoire, il existe des îlots de forêt
dense, vierge, non détruite : ce sont des forêts sacrées car un
fétiche y habite.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Laurent, notre partenaire au Bénin
— Dans les cases, ne marchez pas sur une natte avec vos chaussures.
— Chez
certaines ethnies, ne photographiez jamais, les photos “volent les âmes”.
La préservation de l'environnement
Le Bénin est un précurseur en matière d’environnement. Une loi, issue de la Constitution, précise “10 commandements” :
— L’environnement béninois est ton patrimoine ; tu dois le protéger contre toute atteinte.
— Tu ne dois émettre, jeter ou permettre l’émission d’un contaminant au-delà de la quantité prévue par les lois et règlements.
— Tu as le devoir de contribuer à la gestion durable de nos ressources que sont l’eau, l’air, le sol, le sous-sol, les plantes et les animaux.
— Tu ne construiras, ne mettras ou ne feras mettre en usage un immeuble où les conditions de salubrité, d’hygiène et de sécurité sont contraires aux normes fixées par la loi.
— Tu ne déposeras des déchets que dans les endroits autorisés et tu n’émettras pas de bruits au-delà de la norme fixée par la loi.
— Tu as le devoir d’élaborer ton plan, ton programme ou la réalisation de tes projets conformément à la procédure d’évaluation environnementale telle que prévue par la loi.
— Tu as l’obligation d’élaborer, en qualité de promoteur d’installation classée, un plan d’urgence que tu mettras en œuvre en cas de catastrophe.
— Tu aviseras les autorités compétentes en cas de présence de contaminants dans ton environnement.
— Tu seras responsable si tu pollues ton environnement et tu répareras les conséquences sous peine de sanctions.
— Tu ne dois ni importer ni commercialiser ou faire circuler les produits chimiques nocifs, dangereux, prohibés.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100% carbone neutre
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Le respect des us et coutumes
Le Bénin est le berceau du vodum, culte voué à
un ensemble de divinités présentes partout. C'est un panthéon de plus de 250 divinités qui ont leur
territoire, il existe des îlots de forêt
dense, vierge, non détruite : ce sont des forêts sacrées car un
fétiche y habite.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Laurent, notre partenaire au Bénin
— Dans les cases, ne marchez pas sur une natte avec vos chaussures.
— Chez
certaines ethnies, ne photographiez jamais, les photos “volent les âmes”.
La préservation de l'environnement
Le Bénin est un précurseur en matière d’environnement. Une loi, issue de la Constitution, précise “10 commandements” :
— L’environnement béninois est ton patrimoine ; tu dois le protéger contre toute atteinte.
— Tu ne dois émettre, jeter ou permettre l’émission d’un contaminant au-delà de la quantité prévue par les lois et règlements.
— Tu as le devoir de contribuer à la gestion durable de nos ressources que sont l’eau, l’air, le sol, le sous-sol, les plantes et les animaux.
— Tu ne construiras, ne mettras ou ne feras mettre en usage un immeuble où les conditions de salubrité, d’hygiène et de sécurité sont contraires aux normes fixées par la loi.
— Tu ne déposeras des déchets que dans les endroits autorisés et tu n’émettras pas de bruits au-delà de la norme fixée par la loi.
— Tu as le devoir d’élaborer ton plan, ton programme ou la réalisation de tes projets conformément à la procédure d’évaluation environnementale telle que prévue par la loi.
— Tu as l’obligation d’élaborer, en qualité de promoteur d’installation classée, un plan d’urgence que tu mettras en œuvre en cas de catastrophe.
— Tu aviseras les autorités compétentes en cas de présence de contaminants dans ton environnement.
— Tu seras responsable si tu pollues ton environnement et tu répareras les conséquences sous peine de sanctions.
— Tu ne dois ni importer ni commercialiser ou faire circuler les produits chimiques nocifs, dangereux, prohibés.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100% carbone neutre
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Laurent, notre partenaire au Bénin
— Dans les cases, ne marchez pas sur une natte avec vos chaussures.
— Chez certaines ethnies, ne photographiez jamais, les photos “volent les âmes”.
— L’environnement béninois est ton patrimoine ; tu dois le protéger contre toute atteinte.
— Tu ne dois émettre, jeter ou permettre l’émission d’un contaminant au-delà de la quantité prévue par les lois et règlements.
— Tu as le devoir de contribuer à la gestion durable de nos ressources que sont l’eau, l’air, le sol, le sous-sol, les plantes et les animaux.
— Tu ne construiras, ne mettras ou ne feras mettre en usage un immeuble où les conditions de salubrité, d’hygiène et de sécurité sont contraires aux normes fixées par la loi.
— Tu ne déposeras des déchets que dans les endroits autorisés et tu n’émettras pas de bruits au-delà de la norme fixée par la loi.
— Tu as le devoir d’élaborer ton plan, ton programme ou la réalisation de tes projets conformément à la procédure d’évaluation environnementale telle que prévue par la loi.
— Tu as l’obligation d’élaborer, en qualité de promoteur d’installation classée, un plan d’urgence que tu mettras en œuvre en cas de catastrophe.
— Tu aviseras les autorités compétentes en cas de présence de contaminants dans ton environnement.
— Tu seras responsable si tu pollues ton environnement et tu répareras les conséquences sous peine de sanctions.
— Tu ne dois ni importer ni commercialiser ou faire circuler les produits chimiques nocifs, dangereux, prohibés.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100% carbone neutre
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
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