
Kenya
Le mont Kenya, dont le nom signifie “montagne de l'autruche” (Kiinyaa) chez les Wakamba, population vivant à son pied, est le point culminant du pays et le deuxième plus haut sommet d'Afrique (5 199 m à la pointe Batian, 5 188 m à la pointe Nelion et 4 985 m à la pointe Lenana). Le mont Kenya, né il y a environ 3 millions d'années de l'ouverture du rift africain, a été recouvert pendant des millénaires par une immense calotte glaciaire qui a fortement sculpté ses pentes, d’où les nombreuses vallées qui descendent du sommet.
Au cœur de la grande savane, le Kilimandjaro et le mont Kenya, auréolés de blanc et reliés par la vallée du Rift, se dressent au milieu des parcs nationaux où éléphants, lions, girafes, rhinocéros, buffles, élans, antilopes, évoluent en toute liberté.
Découvrir le Kenya, c’est profiter de ses paysages superbes, de la forêt équatoriale aux hauts sommets volcaniques, en passant par les immenses plaines et les plages paradisiaques de l’océan Indien, c’est découvrir la grande faune africaine, dont les fameux big five, sans oublier les rencontres avec les Masais, les Kikuyus ou les Samburus, dernières tribus semi-nomades...

Repères
Population
44,3 millions d'habitants.
Superficie
582 650 km2.
Capitale
Nairobi.
Villes principales
Mombasa, Kisumu, Nakuru.
Point culminant
mont Kenya, 4 985 m.
Langues officielles
swahili et anglais.
Religion
christianisme (70%), islam (30%).
Décalage horaire
par rapport à la France, + 2h de novembre à mars, + 1h d'avril à octobre.
UTC/GMT : + 3 h.
Géographie
Bordé par l’océan Indien, le Kenya a pour voisins la Somalie, l’Ethiopie, le Soudan, l’Ouganda et la Tanzanie.
Quatre zones définissent le pays :
— la montagne : l’altitude s’élève d’est en ouest ; la vallée du Rift a donné naissance à des montagnes et des lacs ; le mont Kenya, plus haut sommet du pays, est un volcan éteint au sommet enneigé toute l’année ; le mont Longonot culmine à 2 700 mètres environ. Les flancs de ces montagnes abritent des forêts dites primitives et équatoriales.
— les plaines se trouvent dans la partie est du pays et sont occupées principalement par les savanes.
— les lacs et les littoraux : de nombreux lacs se sont formés le long de la vallée du Rift, dépression de 40 à 80 km de largeur, comme le lac Turkana au nord du pays, les lacs Hannington, Baringo, Navasha, Nakurau et Natron vers le sud. L’océan Indien borde plus de 500 km de côtes kenyanes, constituées de plages de sable fin protégées par des barrières coralliennes. Les îles Funzi s’étendent au large. La ville de Mombasa est en réalité une île reliée à la terre ferme par une digue à l’ouest, un pont au nord et un ferry au sud. Toutes les terres légèrement en retrait sur le littoral sont des terres arables.
— Les réserves et les parcs naturels : Meru, Tsavo et Amboseli, où chacun se doit de commencer son safari aux aurores pour voir les animaux sur fond de Kilimandjaro rosissant, et surtout le Masai Mara Park.
Climat
Le climat équatorial est influencé par la mousson asiatique et par les zones montagneuses du pays.
Les deux saisons sèches sont idéales pour voyager au Kenya :
— la grande saison sèche, de juin à fin septembre ;
— la petite saison sèche, de décembre à mars.
Les parcs nationaux sont situés pour la plupart en altitude sur les
hauts plateaux (plus de 1000 m) et sont préservés des fortes chaleurs. Le climat est chaud et humide toute l’année sur la côte de l’océan Indien. Il fait très froid pendant l’ascension du sommet du mont Kenya.
Températures fraîches également dans les parcs au cœur de l’hiver austral (juillet-août).
De gros orages sont possibles en toute saison.
Économie
L’agriculture occupe encore 70 % de la population active et assure près de 25 % du PIB. De grandes
propriétés et plantations cohabitent aux côtés des petites exploitations. Les principales cultures vivrières
sont le maïs, le millet, le sorgho, la manioc, la patate douce ; les
cultures de café et de thé sont les principaux produits d’exportation ; les plantations de canne à sucre, fruits tropicaux, sisal et coton sont importantes ; une industrie de fleurs coupées (production, transformation et vente)
s’est développée, elle fait vivre 500 000 Kenyans et représente 15 % des exportations, le Kenya devenant ainsi le premier fournisseur de roses de l’Union européenne. L’élevage (bovins, ovins, caprins)
est important, mais revêt souvent une plus grande valeur sociale
qu’économique.
Le pays n’est pas riche en ressources naturelles et minières, excepté la
géothermie et le carbonate de soude du lac Magadi. L’industrie s’est développée
dans les secteurs de l’agroalimentaire, la métallurgie, le textile
et la chimie.
Le tourisme s’appuie sur
l’exceptionnel patrimoine des grands parcs naturels
(Amboseli, Masaï-Mara, Samburu, Tsavo).
Société
La population faiblement urbanisée (30 %) se concentre sur les hautes
terres du Sud-Ouest, sur la côte et dans la région du lac Victoria.
On distingue trois groupes appartenant à des familles linguistiques différentes. La majorité des Kenyans — les Luhyas, les Kambas et les Kikuyus — sont de langue bantoue. Les Masais, les Turkanas, les Suks (pasteurs), les Kalenjins, les Samburus, les Nandis et les Luos font partie du groupe nilo-saharien (nilotique). Dans le Nord-Est, les nomades somalis, boranas et ormas appartiennent au groupe chamito-sémitique (couchitique). Le pays compte aussi des minorités indiennes, européennes, arabes et somalies. Aux langues officielles s’ajoutent plus de 40 dialectes.
Chaque individu reconnaît au premier coup d’œil le
groupe d’une autre personne, à partir de ses traits, de sa tenue
vestimentaire, de ses scarifications, etc.
— Les Kikuyus sont la plus importante tribu en
nombre au Kenya. Habitant les hautes terres, entre
Nairobi et le mont Kenya, ils sont principalement agriculteurs et
détiennent le pouvoir politique.
— Les Luos vivent dans la région de Kisumu, au bord du lac
Victoria. Ils excellent dans la pêche en eau douce. Ils
revendiquent le pouvoir et représentent l’opposition politique.
— Les Masais forment la tribu la plus curieuse de l’Afrique orientale.
Ce peuple très fier, qui tient à ses traditions, habite une
grande partie du sud du Kenya et du nord de la Tanzanie. Guerriers et éleveurs nomades, ils construisent de petites maisons circulaires temporaires en utilisant des
branchages entrecroisés recouverts de bouse de vache et de boue ; ce
mélange sèche rapidement au soleil et devient aussi dur que du ciment.
Les femmes construisent les maisons et s’occupent de la vie du village
(entretien des maisons, repas, vêtements…) ; les hommes veillent à la
sécurité du campement et s’occupent du bétail.
— Les Luhyas sont un regroupement de différentes tribus réunies sous le
même nom par les colons anglais. Leurs langues sont très proches. Ils
vivent dans l’ouest du Kenya, entre Nakuru et la frontière ougandaise.
— Sont réunis sous l’appellation de Swahilis, les Turkanas, au nord du
pays, le groupe kalenjin à l’ouest, les Merus à l’est du mont Kenya
(tribu proche des Kikuyus), les Taitas au sud de Tsavo et les tribus
côtières (en particulier Digo).
L'histoire du pays
Des
vagues d’immigration successives ont
progressivement remplacé les populations originelles
proches des Pygmées et des Bochimans,
vivant de chasse et de cueillette : peuples couchitiques venus
du nord-est de l’Afrique et des hauts plateaux éthiopiens, Bantous partis du sud-ouest de l’Afrique et peuples nilotiques arrivés du Soudan. Les Kalenjins, pasteurs et agriculteurs, occupent
les hautes terres de l’ouest du Kenya. Les Luos, peuple hamite, arrivant
sur la côte orientale du lac Victoria au début du XVIe siècle, s’établissent parmi les Bantous.
Les navigateurs arabes achetant or, ivoire et esclaves, un commerce très florissant se développe au XVe sur le littoral ; le métissage avec les populations bantoues
donne naissance à une brillante civilisation et à une langue, le swahili, mélange de bantou et d’arabe. Les Portugais, débarqués en 1497, s’emparent en 1593 de Mombasa, puis occupent les autres ports. En 1698, Mombasa est conquise par des Arabes d’Oman, qui contrôlent le littoral durant tout le XVIIIe.
La présence arabe entraîne une islamisation partielle de la population
côtière.
En 1886, le Premier ministre britannique lord Salisbury et le Chancelier allemand Bismarck
signent un accord délimitant les zones d’influence en Afrique de l’Est. Le pays, placé sous protectorat britannique en 1895, devient une colonie en 1920. Dès 1896, les premiers colons britanniques
arrivent et emploient une main-d’œuvre nombreuse sur d’immenses plantations. En 1925, Joseph Kangethe et Jomo Kenyatta créent la Kikuyu Central Association (KCA), qui réclame la restitution des terres à son peuple. De 1952 à 1956, la révolte des Kikuyus, bien que durement réprimée, ébranlant le système colonial, le Royaume-Uni accorde une place aux
Indiens et aux Africains dans le Conseil législatif local. Deux partis politiques
africains se forment — la Kenya African National Union (KANU), se
réclamant de J. Kenyatta, et la Kenya African Democratic Union
(KADU), plus modérée et fédéraliste, ayant pour chef Ronald Ngala —, créant une coupure entre
Kikuyus et Luos d’une part, Kalenjins et populations bantoues de la côte
d’autre part.
L’indépendance est proclamée en décembre 1963. Un an plus tard, la République est
proclamée, et J. Kenyatta devient le premier président du Kenya.
En juillet 1969, le jeune
ministre luo Tom Mboya, pro-occidental et considéré comme le dauphin
de J. Kenyatta, est assassiné. Kenyatta est réélu à la présidence et, aux législatives de décembre, seule la KANU est autorisée à
présenter des candidats. En 1974, J. Kenyatta, qui vient de décréter
le swahili langue nationale, est réélu pour cinq ans. A sa mort, en 1978, le vice-président, Daniel Arap Moi,
un Kalenjin, lui succède. Le régime se durcit et le monopartisme est
officiellement instauré en 1982. L’apparition en 1986 du mouvement de gauche
révolutionnaire Mwakenya inquiète le gouvernement, qui fait procéder à de
nombreuses arrestations. L’intolérance du régime pousse les Etats-Unis à lier
désormais leur aide au respect des droits de l’homme, et le gouvernement
rétablit le multipartisme. Mais, aux élections 1992,
l’opposition divisée est battue par le président Moi, qui est reconduit
dans ses fonctions, et la KANU obtient la majorité au parlement. Dans la Rift Valley, les Kikuyus faisant l’objet
de brimades de la part des Kalenjins et des Masais, qui veulent
s’approprier leurs terres, provoquent des troubles graves. L’opposition crée de
nouveaux partis, dont le Forum for the Restoration of Democracy (FORD) ; un parti islamique
fondé par Cheikh Balala s’implante à Mombasa. Mais les divisions de l’opposition permettent au
président Moi de remporter les élections présidentielle et législatives
de 1997. Avec l’attentat d’août 1998 contre l’ambassade
américaine à Nairobi, le Kenya se rapproche des Etats-Unis
face au terrorisme, confirmé par la visite du secrétaire d’état C. Powell, en 2001 et 2005.
La Constitution
interdisant au président Moi de solliciter un nouveau mandat, il impose à la KANU la candidature du
jeune Uhuru Kenyatta, fils de J. Kenyatta. L’opposition, rassemblée au sein de la National
Rainbow Coalition (NARC), remporte les élections générales de 2002. Son candidat kikuyu, Mwai Kibaki, devient président. M. Kibaki échoue à mettre en œuvre la plupart de
réformes promises. En novembre 2005, les Kenyans rejetant le projet de réforme constitutionnelle soumis à référendum, le président Kibaki entreprend un remaniement
ministériel. Le PLD s’allie à la KANU pour former l’Orange Democratic Movement (ODM-Kenya), qui remporte les législatives devant le camp présidentiel restructuré autour du Party
of National Unity (PNU) ; M. Kibaki est réélu à la présidence. L’opposition dénonçant une
fraude massive dans le décompte des votes, s’ouvre un
cycle de violences, prenant parfois, notamment dans la vallée du Rift,
l’allure de conflits interethniques. En 2010, une nouvelle constitution est
adoptée par référendum ; elle prévoit un plus grand équilibre entre les pouvoirs et
d’importantes limitations des prérogatives présidentielles — institution
d’un sénat représentant les comtés et d’une cour suprême, procédure de
destitution par les deux assemblées du président qui ne
peut plus dissoudre le parlement, garantie des libertés civiles dans
une déclaration des droits, décentralisation… Par
ailleurs, une politique foncière visant une répartition plus équitable
des terres y est explicitement inscrite.
Présent dans de nombreuses opérations de maintien de
la paix, le Kenya s’implique dans la coopération contre le terrorisme. Sur le plan
régional, il mène une intense politique de médiation. En 2013, Uhuru Kenyatta, candidat de l’alliance nationale (issue du PNU), est élu de justesse à la présidence de la République. Le nouveau président annonce un programme axé sur
une redistribution des richesses et un juste accès à la terre, le
développement économique, la lutte contre l’insécurité et la
préservation de l’unité nationale au-delà des clivages ethniques.
Population |
44,3 millions d'habitants. |
Superficie |
582 650 km2. |
Capitale |
Nairobi. |
Villes principales |
Mombasa, Kisumu, Nakuru. |
Point culminant |
mont Kenya, 4 985 m. |
Langues officielles |
swahili et anglais. |
Religion |
christianisme (70%), islam (30%). |
Décalage horaire |
par rapport à la France, + 2h de novembre à mars, + 1h d'avril à octobre.
|
Quatre zones définissent le pays :
— la montagne : l’altitude s’élève d’est en ouest ; la vallée du Rift a donné naissance à des montagnes et des lacs ; le mont Kenya, plus haut sommet du pays, est un volcan éteint au sommet enneigé toute l’année ; le mont Longonot culmine à 2 700 mètres environ. Les flancs de ces montagnes abritent des forêts dites primitives et équatoriales.
— les plaines se trouvent dans la partie est du pays et sont occupées principalement par les savanes.
— les lacs et les littoraux : de nombreux lacs se sont formés le long de la vallée du Rift, dépression de 40 à 80 km de largeur, comme le lac Turkana au nord du pays, les lacs Hannington, Baringo, Navasha, Nakurau et Natron vers le sud. L’océan Indien borde plus de 500 km de côtes kenyanes, constituées de plages de sable fin protégées par des barrières coralliennes. Les îles Funzi s’étendent au large. La ville de Mombasa est en réalité une île reliée à la terre ferme par une digue à l’ouest, un pont au nord et un ferry au sud. Toutes les terres légèrement en retrait sur le littoral sont des terres arables.
Climat
Le climat équatorial est influencé par la mousson asiatique et par les zones montagneuses du pays.
Les deux saisons sèches sont idéales pour voyager au Kenya :
— la grande saison sèche, de juin à fin septembre ;
— la petite saison sèche, de décembre à mars.
Les parcs nationaux sont situés pour la plupart en altitude sur les
hauts plateaux (plus de 1000 m) et sont préservés des fortes chaleurs. Le climat est chaud et humide toute l’année sur la côte de l’océan Indien. Il fait très froid pendant l’ascension du sommet du mont Kenya.
Températures fraîches également dans les parcs au cœur de l’hiver austral (juillet-août).
De gros orages sont possibles en toute saison.
Économie
L’agriculture occupe encore 70 % de la population active et assure près de 25 % du PIB. De grandes
propriétés et plantations cohabitent aux côtés des petites exploitations. Les principales cultures vivrières
sont le maïs, le millet, le sorgho, la manioc, la patate douce ; les
cultures de café et de thé sont les principaux produits d’exportation ; les plantations de canne à sucre, fruits tropicaux, sisal et coton sont importantes ; une industrie de fleurs coupées (production, transformation et vente)
s’est développée, elle fait vivre 500 000 Kenyans et représente 15 % des exportations, le Kenya devenant ainsi le premier fournisseur de roses de l’Union européenne. L’élevage (bovins, ovins, caprins)
est important, mais revêt souvent une plus grande valeur sociale
qu’économique.
Le pays n’est pas riche en ressources naturelles et minières, excepté la
géothermie et le carbonate de soude du lac Magadi. L’industrie s’est développée
dans les secteurs de l’agroalimentaire, la métallurgie, le textile
et la chimie.
Le tourisme s’appuie sur
l’exceptionnel patrimoine des grands parcs naturels
(Amboseli, Masaï-Mara, Samburu, Tsavo).
Société
La population faiblement urbanisée (30 %) se concentre sur les hautes
terres du Sud-Ouest, sur la côte et dans la région du lac Victoria.
On distingue trois groupes appartenant à des familles linguistiques différentes. La majorité des Kenyans — les Luhyas, les Kambas et les Kikuyus — sont de langue bantoue. Les Masais, les Turkanas, les Suks (pasteurs), les Kalenjins, les Samburus, les Nandis et les Luos font partie du groupe nilo-saharien (nilotique). Dans le Nord-Est, les nomades somalis, boranas et ormas appartiennent au groupe chamito-sémitique (couchitique). Le pays compte aussi des minorités indiennes, européennes, arabes et somalies. Aux langues officielles s’ajoutent plus de 40 dialectes.
Chaque individu reconnaît au premier coup d’œil le
groupe d’une autre personne, à partir de ses traits, de sa tenue
vestimentaire, de ses scarifications, etc.
— Les Kikuyus sont la plus importante tribu en
nombre au Kenya. Habitant les hautes terres, entre
Nairobi et le mont Kenya, ils sont principalement agriculteurs et
détiennent le pouvoir politique.
— Les Luos vivent dans la région de Kisumu, au bord du lac
Victoria. Ils excellent dans la pêche en eau douce. Ils
revendiquent le pouvoir et représentent l’opposition politique.
— Les Masais forment la tribu la plus curieuse de l’Afrique orientale.
Ce peuple très fier, qui tient à ses traditions, habite une
grande partie du sud du Kenya et du nord de la Tanzanie. Guerriers et éleveurs nomades, ils construisent de petites maisons circulaires temporaires en utilisant des
branchages entrecroisés recouverts de bouse de vache et de boue ; ce
mélange sèche rapidement au soleil et devient aussi dur que du ciment.
Les femmes construisent les maisons et s’occupent de la vie du village
(entretien des maisons, repas, vêtements…) ; les hommes veillent à la
sécurité du campement et s’occupent du bétail.
— Les Luhyas sont un regroupement de différentes tribus réunies sous le
même nom par les colons anglais. Leurs langues sont très proches. Ils
vivent dans l’ouest du Kenya, entre Nakuru et la frontière ougandaise.
— Sont réunis sous l’appellation de Swahilis, les Turkanas, au nord du
pays, le groupe kalenjin à l’ouest, les Merus à l’est du mont Kenya
(tribu proche des Kikuyus), les Taitas au sud de Tsavo et les tribus
côtières (en particulier Digo).
L'histoire du pays
Des
vagues d’immigration successives ont
progressivement remplacé les populations originelles
proches des Pygmées et des Bochimans,
vivant de chasse et de cueillette : peuples couchitiques venus
du nord-est de l’Afrique et des hauts plateaux éthiopiens, Bantous partis du sud-ouest de l’Afrique et peuples nilotiques arrivés du Soudan. Les Kalenjins, pasteurs et agriculteurs, occupent
les hautes terres de l’ouest du Kenya. Les Luos, peuple hamite, arrivant
sur la côte orientale du lac Victoria au début du XVIe siècle, s’établissent parmi les Bantous.
Les navigateurs arabes achetant or, ivoire et esclaves, un commerce très florissant se développe au XVe sur le littoral ; le métissage avec les populations bantoues
donne naissance à une brillante civilisation et à une langue, le swahili, mélange de bantou et d’arabe. Les Portugais, débarqués en 1497, s’emparent en 1593 de Mombasa, puis occupent les autres ports. En 1698, Mombasa est conquise par des Arabes d’Oman, qui contrôlent le littoral durant tout le XVIIIe.
La présence arabe entraîne une islamisation partielle de la population
côtière.
En 1886, le Premier ministre britannique lord Salisbury et le Chancelier allemand Bismarck
signent un accord délimitant les zones d’influence en Afrique de l’Est. Le pays, placé sous protectorat britannique en 1895, devient une colonie en 1920. Dès 1896, les premiers colons britanniques
arrivent et emploient une main-d’œuvre nombreuse sur d’immenses plantations. En 1925, Joseph Kangethe et Jomo Kenyatta créent la Kikuyu Central Association (KCA), qui réclame la restitution des terres à son peuple. De 1952 à 1956, la révolte des Kikuyus, bien que durement réprimée, ébranlant le système colonial, le Royaume-Uni accorde une place aux
Indiens et aux Africains dans le Conseil législatif local. Deux partis politiques
africains se forment — la Kenya African National Union (KANU), se
réclamant de J. Kenyatta, et la Kenya African Democratic Union
(KADU), plus modérée et fédéraliste, ayant pour chef Ronald Ngala —, créant une coupure entre
Kikuyus et Luos d’une part, Kalenjins et populations bantoues de la côte
d’autre part.
L’indépendance est proclamée en décembre 1963. Un an plus tard, la République est
proclamée, et J. Kenyatta devient le premier président du Kenya.
En juillet 1969, le jeune
ministre luo Tom Mboya, pro-occidental et considéré comme le dauphin
de J. Kenyatta, est assassiné. Kenyatta est réélu à la présidence et, aux législatives de décembre, seule la KANU est autorisée à
présenter des candidats. En 1974, J. Kenyatta, qui vient de décréter
le swahili langue nationale, est réélu pour cinq ans. A sa mort, en 1978, le vice-président, Daniel Arap Moi,
un Kalenjin, lui succède. Le régime se durcit et le monopartisme est
officiellement instauré en 1982. L’apparition en 1986 du mouvement de gauche
révolutionnaire Mwakenya inquiète le gouvernement, qui fait procéder à de
nombreuses arrestations. L’intolérance du régime pousse les Etats-Unis à lier
désormais leur aide au respect des droits de l’homme, et le gouvernement
rétablit le multipartisme. Mais, aux élections 1992,
l’opposition divisée est battue par le président Moi, qui est reconduit
dans ses fonctions, et la KANU obtient la majorité au parlement. Dans la Rift Valley, les Kikuyus faisant l’objet
de brimades de la part des Kalenjins et des Masais, qui veulent
s’approprier leurs terres, provoquent des troubles graves. L’opposition crée de
nouveaux partis, dont le Forum for the Restoration of Democracy (FORD) ; un parti islamique
fondé par Cheikh Balala s’implante à Mombasa. Mais les divisions de l’opposition permettent au
président Moi de remporter les élections présidentielle et législatives
de 1997. Avec l’attentat d’août 1998 contre l’ambassade
américaine à Nairobi, le Kenya se rapproche des Etats-Unis
face au terrorisme, confirmé par la visite du secrétaire d’état C. Powell, en 2001 et 2005.
La Constitution
interdisant au président Moi de solliciter un nouveau mandat, il impose à la KANU la candidature du
jeune Uhuru Kenyatta, fils de J. Kenyatta. L’opposition, rassemblée au sein de la National
Rainbow Coalition (NARC), remporte les élections générales de 2002. Son candidat kikuyu, Mwai Kibaki, devient président. M. Kibaki échoue à mettre en œuvre la plupart de
réformes promises. En novembre 2005, les Kenyans rejetant le projet de réforme constitutionnelle soumis à référendum, le président Kibaki entreprend un remaniement
ministériel. Le PLD s’allie à la KANU pour former l’Orange Democratic Movement (ODM-Kenya), qui remporte les législatives devant le camp présidentiel restructuré autour du Party
of National Unity (PNU) ; M. Kibaki est réélu à la présidence. L’opposition dénonçant une
fraude massive dans le décompte des votes, s’ouvre un
cycle de violences, prenant parfois, notamment dans la vallée du Rift,
l’allure de conflits interethniques. En 2010, une nouvelle constitution est
adoptée par référendum ; elle prévoit un plus grand équilibre entre les pouvoirs et
d’importantes limitations des prérogatives présidentielles — institution
d’un sénat représentant les comtés et d’une cour suprême, procédure de
destitution par les deux assemblées du président qui ne
peut plus dissoudre le parlement, garantie des libertés civiles dans
une déclaration des droits, décentralisation… Par
ailleurs, une politique foncière visant une répartition plus équitable
des terres y est explicitement inscrite.
Présent dans de nombreuses opérations de maintien de
la paix, le Kenya s’implique dans la coopération contre le terrorisme. Sur le plan
régional, il mène une intense politique de médiation. En 2013, Uhuru Kenyatta, candidat de l’alliance nationale (issue du PNU), est élu de justesse à la présidence de la République. Le nouveau président annonce un programme axé sur
une redistribution des richesses et un juste accès à la terre, le
développement économique, la lutte contre l’insécurité et la
préservation de l’unité nationale au-delà des clivages ethniques.
Les deux saisons sèches sont idéales pour voyager au Kenya :
— la grande saison sèche, de juin à fin septembre ;
— la petite saison sèche, de décembre à mars.
Les parcs nationaux sont situés pour la plupart en altitude sur les hauts plateaux (plus de 1000 m) et sont préservés des fortes chaleurs. Le climat est chaud et humide toute l’année sur la côte de l’océan Indien. Il fait très froid pendant l’ascension du sommet du mont Kenya. Températures fraîches également dans les parcs au cœur de l’hiver austral (juillet-août). De gros orages sont possibles en toute saison.
Le tourisme s’appuie sur l’exceptionnel patrimoine des grands parcs naturels (Amboseli, Masaï-Mara, Samburu, Tsavo).
Société
La population faiblement urbanisée (30 %) se concentre sur les hautes
terres du Sud-Ouest, sur la côte et dans la région du lac Victoria.
On distingue trois groupes appartenant à des familles linguistiques différentes. La majorité des Kenyans — les Luhyas, les Kambas et les Kikuyus — sont de langue bantoue. Les Masais, les Turkanas, les Suks (pasteurs), les Kalenjins, les Samburus, les Nandis et les Luos font partie du groupe nilo-saharien (nilotique). Dans le Nord-Est, les nomades somalis, boranas et ormas appartiennent au groupe chamito-sémitique (couchitique). Le pays compte aussi des minorités indiennes, européennes, arabes et somalies. Aux langues officielles s’ajoutent plus de 40 dialectes.
Chaque individu reconnaît au premier coup d’œil le
groupe d’une autre personne, à partir de ses traits, de sa tenue
vestimentaire, de ses scarifications, etc.
— Les Kikuyus sont la plus importante tribu en
nombre au Kenya. Habitant les hautes terres, entre
Nairobi et le mont Kenya, ils sont principalement agriculteurs et
détiennent le pouvoir politique.
— Les Luos vivent dans la région de Kisumu, au bord du lac
Victoria. Ils excellent dans la pêche en eau douce. Ils
revendiquent le pouvoir et représentent l’opposition politique.
— Les Masais forment la tribu la plus curieuse de l’Afrique orientale.
Ce peuple très fier, qui tient à ses traditions, habite une
grande partie du sud du Kenya et du nord de la Tanzanie. Guerriers et éleveurs nomades, ils construisent de petites maisons circulaires temporaires en utilisant des
branchages entrecroisés recouverts de bouse de vache et de boue ; ce
mélange sèche rapidement au soleil et devient aussi dur que du ciment.
Les femmes construisent les maisons et s’occupent de la vie du village
(entretien des maisons, repas, vêtements…) ; les hommes veillent à la
sécurité du campement et s’occupent du bétail.
— Les Luhyas sont un regroupement de différentes tribus réunies sous le
même nom par les colons anglais. Leurs langues sont très proches. Ils
vivent dans l’ouest du Kenya, entre Nakuru et la frontière ougandaise.
— Sont réunis sous l’appellation de Swahilis, les Turkanas, au nord du
pays, le groupe kalenjin à l’ouest, les Merus à l’est du mont Kenya
(tribu proche des Kikuyus), les Taitas au sud de Tsavo et les tribus
côtières (en particulier Digo).
L'histoire du pays
Des
vagues d’immigration successives ont
progressivement remplacé les populations originelles
proches des Pygmées et des Bochimans,
vivant de chasse et de cueillette : peuples couchitiques venus
du nord-est de l’Afrique et des hauts plateaux éthiopiens, Bantous partis du sud-ouest de l’Afrique et peuples nilotiques arrivés du Soudan. Les Kalenjins, pasteurs et agriculteurs, occupent
les hautes terres de l’ouest du Kenya. Les Luos, peuple hamite, arrivant
sur la côte orientale du lac Victoria au début du XVIe siècle, s’établissent parmi les Bantous.
Les navigateurs arabes achetant or, ivoire et esclaves, un commerce très florissant se développe au XVe sur le littoral ; le métissage avec les populations bantoues
donne naissance à une brillante civilisation et à une langue, le swahili, mélange de bantou et d’arabe. Les Portugais, débarqués en 1497, s’emparent en 1593 de Mombasa, puis occupent les autres ports. En 1698, Mombasa est conquise par des Arabes d’Oman, qui contrôlent le littoral durant tout le XVIIIe.
La présence arabe entraîne une islamisation partielle de la population
côtière.
En 1886, le Premier ministre britannique lord Salisbury et le Chancelier allemand Bismarck
signent un accord délimitant les zones d’influence en Afrique de l’Est. Le pays, placé sous protectorat britannique en 1895, devient une colonie en 1920. Dès 1896, les premiers colons britanniques
arrivent et emploient une main-d’œuvre nombreuse sur d’immenses plantations. En 1925, Joseph Kangethe et Jomo Kenyatta créent la Kikuyu Central Association (KCA), qui réclame la restitution des terres à son peuple. De 1952 à 1956, la révolte des Kikuyus, bien que durement réprimée, ébranlant le système colonial, le Royaume-Uni accorde une place aux
Indiens et aux Africains dans le Conseil législatif local. Deux partis politiques
africains se forment — la Kenya African National Union (KANU), se
réclamant de J. Kenyatta, et la Kenya African Democratic Union
(KADU), plus modérée et fédéraliste, ayant pour chef Ronald Ngala —, créant une coupure entre
Kikuyus et Luos d’une part, Kalenjins et populations bantoues de la côte
d’autre part.
L’indépendance est proclamée en décembre 1963. Un an plus tard, la République est
proclamée, et J. Kenyatta devient le premier président du Kenya.
En juillet 1969, le jeune
ministre luo Tom Mboya, pro-occidental et considéré comme le dauphin
de J. Kenyatta, est assassiné. Kenyatta est réélu à la présidence et, aux législatives de décembre, seule la KANU est autorisée à
présenter des candidats. En 1974, J. Kenyatta, qui vient de décréter
le swahili langue nationale, est réélu pour cinq ans. A sa mort, en 1978, le vice-président, Daniel Arap Moi,
un Kalenjin, lui succède. Le régime se durcit et le monopartisme est
officiellement instauré en 1982. L’apparition en 1986 du mouvement de gauche
révolutionnaire Mwakenya inquiète le gouvernement, qui fait procéder à de
nombreuses arrestations. L’intolérance du régime pousse les Etats-Unis à lier
désormais leur aide au respect des droits de l’homme, et le gouvernement
rétablit le multipartisme. Mais, aux élections 1992,
l’opposition divisée est battue par le président Moi, qui est reconduit
dans ses fonctions, et la KANU obtient la majorité au parlement. Dans la Rift Valley, les Kikuyus faisant l’objet
de brimades de la part des Kalenjins et des Masais, qui veulent
s’approprier leurs terres, provoquent des troubles graves. L’opposition crée de
nouveaux partis, dont le Forum for the Restoration of Democracy (FORD) ; un parti islamique
fondé par Cheikh Balala s’implante à Mombasa. Mais les divisions de l’opposition permettent au
président Moi de remporter les élections présidentielle et législatives
de 1997. Avec l’attentat d’août 1998 contre l’ambassade
américaine à Nairobi, le Kenya se rapproche des Etats-Unis
face au terrorisme, confirmé par la visite du secrétaire d’état C. Powell, en 2001 et 2005.
La Constitution
interdisant au président Moi de solliciter un nouveau mandat, il impose à la KANU la candidature du
jeune Uhuru Kenyatta, fils de J. Kenyatta. L’opposition, rassemblée au sein de la National
Rainbow Coalition (NARC), remporte les élections générales de 2002. Son candidat kikuyu, Mwai Kibaki, devient président. M. Kibaki échoue à mettre en œuvre la plupart de
réformes promises. En novembre 2005, les Kenyans rejetant le projet de réforme constitutionnelle soumis à référendum, le président Kibaki entreprend un remaniement
ministériel. Le PLD s’allie à la KANU pour former l’Orange Democratic Movement (ODM-Kenya), qui remporte les législatives devant le camp présidentiel restructuré autour du Party
of National Unity (PNU) ; M. Kibaki est réélu à la présidence. L’opposition dénonçant une
fraude massive dans le décompte des votes, s’ouvre un
cycle de violences, prenant parfois, notamment dans la vallée du Rift,
l’allure de conflits interethniques. En 2010, une nouvelle constitution est
adoptée par référendum ; elle prévoit un plus grand équilibre entre les pouvoirs et
d’importantes limitations des prérogatives présidentielles — institution
d’un sénat représentant les comtés et d’une cour suprême, procédure de
destitution par les deux assemblées du président qui ne
peut plus dissoudre le parlement, garantie des libertés civiles dans
une déclaration des droits, décentralisation… Par
ailleurs, une politique foncière visant une répartition plus équitable
des terres y est explicitement inscrite.
Présent dans de nombreuses opérations de maintien de
la paix, le Kenya s’implique dans la coopération contre le terrorisme. Sur le plan
régional, il mène une intense politique de médiation. En 2013, Uhuru Kenyatta, candidat de l’alliance nationale (issue du PNU), est élu de justesse à la présidence de la République. Le nouveau président annonce un programme axé sur
une redistribution des richesses et un juste accès à la terre, le
développement économique, la lutte contre l’insécurité et la
préservation de l’unité nationale au-delà des clivages ethniques.
On distingue trois groupes appartenant à des familles linguistiques différentes. La majorité des Kenyans — les Luhyas, les Kambas et les Kikuyus — sont de langue bantoue. Les Masais, les Turkanas, les Suks (pasteurs), les Kalenjins, les Samburus, les Nandis et les Luos font partie du groupe nilo-saharien (nilotique). Dans le Nord-Est, les nomades somalis, boranas et ormas appartiennent au groupe chamito-sémitique (couchitique). Le pays compte aussi des minorités indiennes, européennes, arabes et somalies. Aux langues officielles s’ajoutent plus de 40 dialectes. Chaque individu reconnaît au premier coup d’œil le groupe d’une autre personne, à partir de ses traits, de sa tenue vestimentaire, de ses scarifications, etc.
— Les Kikuyus sont la plus importante tribu en nombre au Kenya. Habitant les hautes terres, entre Nairobi et le mont Kenya, ils sont principalement agriculteurs et détiennent le pouvoir politique.
— Les Luos vivent dans la région de Kisumu, au bord du lac Victoria. Ils excellent dans la pêche en eau douce. Ils revendiquent le pouvoir et représentent l’opposition politique.
— Les Masais forment la tribu la plus curieuse de l’Afrique orientale. Ce peuple très fier, qui tient à ses traditions, habite une grande partie du sud du Kenya et du nord de la Tanzanie. Guerriers et éleveurs nomades, ils construisent de petites maisons circulaires temporaires en utilisant des branchages entrecroisés recouverts de bouse de vache et de boue ; ce mélange sèche rapidement au soleil et devient aussi dur que du ciment. Les femmes construisent les maisons et s’occupent de la vie du village (entretien des maisons, repas, vêtements…) ; les hommes veillent à la sécurité du campement et s’occupent du bétail.
— Les Luhyas sont un regroupement de différentes tribus réunies sous le même nom par les colons anglais. Leurs langues sont très proches. Ils vivent dans l’ouest du Kenya, entre Nakuru et la frontière ougandaise.
— Sont réunis sous l’appellation de Swahilis, les Turkanas, au nord du pays, le groupe kalenjin à l’ouest, les Merus à l’est du mont Kenya (tribu proche des Kikuyus), les Taitas au sud de Tsavo et les tribus côtières (en particulier Digo).
L’indépendance est proclamée en décembre 1963. Un an plus tard, la République est proclamée, et J. Kenyatta devient le premier président du Kenya. En juillet 1969, le jeune ministre luo Tom Mboya, pro-occidental et considéré comme le dauphin de J. Kenyatta, est assassiné. Kenyatta est réélu à la présidence et, aux législatives de décembre, seule la KANU est autorisée à présenter des candidats. En 1974, J. Kenyatta, qui vient de décréter le swahili langue nationale, est réélu pour cinq ans. A sa mort, en 1978, le vice-président, Daniel Arap Moi, un Kalenjin, lui succède. Le régime se durcit et le monopartisme est officiellement instauré en 1982. L’apparition en 1986 du mouvement de gauche révolutionnaire Mwakenya inquiète le gouvernement, qui fait procéder à de nombreuses arrestations. L’intolérance du régime pousse les Etats-Unis à lier désormais leur aide au respect des droits de l’homme, et le gouvernement rétablit le multipartisme. Mais, aux élections 1992, l’opposition divisée est battue par le président Moi, qui est reconduit dans ses fonctions, et la KANU obtient la majorité au parlement. Dans la Rift Valley, les Kikuyus faisant l’objet de brimades de la part des Kalenjins et des Masais, qui veulent s’approprier leurs terres, provoquent des troubles graves. L’opposition crée de nouveaux partis, dont le Forum for the Restoration of Democracy (FORD) ; un parti islamique fondé par Cheikh Balala s’implante à Mombasa. Mais les divisions de l’opposition permettent au président Moi de remporter les élections présidentielle et législatives de 1997. Avec l’attentat d’août 1998 contre l’ambassade américaine à Nairobi, le Kenya se rapproche des Etats-Unis face au terrorisme, confirmé par la visite du secrétaire d’état C. Powell, en 2001 et 2005.
La Constitution interdisant au président Moi de solliciter un nouveau mandat, il impose à la KANU la candidature du jeune Uhuru Kenyatta, fils de J. Kenyatta. L’opposition, rassemblée au sein de la National Rainbow Coalition (NARC), remporte les élections générales de 2002. Son candidat kikuyu, Mwai Kibaki, devient président. M. Kibaki échoue à mettre en œuvre la plupart de réformes promises. En novembre 2005, les Kenyans rejetant le projet de réforme constitutionnelle soumis à référendum, le président Kibaki entreprend un remaniement ministériel. Le PLD s’allie à la KANU pour former l’Orange Democratic Movement (ODM-Kenya), qui remporte les législatives devant le camp présidentiel restructuré autour du Party of National Unity (PNU) ; M. Kibaki est réélu à la présidence. L’opposition dénonçant une fraude massive dans le décompte des votes, s’ouvre un cycle de violences, prenant parfois, notamment dans la vallée du Rift, l’allure de conflits interethniques. En 2010, une nouvelle constitution est adoptée par référendum ; elle prévoit un plus grand équilibre entre les pouvoirs et d’importantes limitations des prérogatives présidentielles — institution d’un sénat représentant les comtés et d’une cour suprême, procédure de destitution par les deux assemblées du président qui ne peut plus dissoudre le parlement, garantie des libertés civiles dans une déclaration des droits, décentralisation… Par ailleurs, une politique foncière visant une répartition plus équitable des terres y est explicitement inscrite.
Présent dans de nombreuses opérations de maintien de la paix, le Kenya s’implique dans la coopération contre le terrorisme. Sur le plan régional, il mène une intense politique de médiation. En 2013, Uhuru Kenyatta, candidat de l’alliance nationale (issue du PNU), est élu de justesse à la présidence de la République. Le nouveau président annonce un programme axé sur une redistribution des richesses et un juste accès à la terre, le développement économique, la lutte contre l’insécurité et la préservation de l’unité nationale au-delà des clivages ethniques.
Bon à savoirInformations pratiques
Le Big Five
En Afrique, on désigne par ce terme les cinq grands mammifères craints et respectés par les chasseurs de fauves d'autrefois : l'éléphant (le plus gros), le rhinocéros (le plus braconné), le lion, le léopard et le buffle.
La différence entre un parc et une réserve animalière
Les parcs ont été vidés de leur population et réservés exclusivement aux animaux. Les réserves peuvent encore être occupées par différents villages habités. Ni les parcs, ni les réserves ne sont clos, ce sont des lieux privilégiés où les animaux se sont concentrés naturellement pour diverses raisons : points d'eau, microclimat, nature du sol... et qui sont aujourd'hui protégés par l'homme.
Electricité
Tension électrique : 240 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Nous vous conseillons d'emporter des jumelles d'approche pour
admirer la faune dans les parcs, ainsi qu'un téléobjectif si vous en
possédez un.
Comment communiquer en Afrique de l'Est ?
L'anglais est compris et parlé par toutes les personnes en contact avec
le tourisme. Nos guides sont tous francophones et nos chauffeurs également pour la grande majorité.
Quelques mots utiles
Parmi les quatre principaux groupes de population, il existe des centaines de sous-groupes avec leur propre dialecte (kikuyu, luo, masai, etc.). Cependant, le langage commun utilisé pour communiquer est le swahili (ou kiswahili). Apprendre quelques mots-clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec les tribus rencontrées. N'hésitez pas à utiliser les expressions ci-dessous.
Bonjour : djambo.
Bienvenue : karibu.
Comment ça va ? : habari ?
Très bien : msuri sana.
Merci : asante sana.
Au revoir : kwaheri.
Pas de problème : hakuna matata.
Doucement : polé polé.
Rhinocéros : kifaru.
Eléphant : tembo.
Lion : simba.
Léopard : chui.
Buffle : mbogo.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n'en sera que plus riche ! Et puis souriez, c'est souvent le meilleur moyen d'avoir de bons contacts !
Bibliographie
Guides
Kenya Tanzanie Zanzibar, Footprint Gallimard.
Kenya, Lonely Planet.
Le Grand Guide du Kenya, Bibliothèque du Voyageur Gallimard.
Kenya Tanzanie, Marcus.
Récits-littérature
Hiver africain, Evelyn Waugh, Payot Voyageurs.
La Ferme africaine, Karen Blixen, Folio Gallimard.
Aux sources du Nil, Richard-Francis Burton, John-Hanning Speke, Phébus.
Petite Musique de chambre sur le mont Kenya, Vivienne de Watteville, Payot Voyageurs.
Le Dernier Eléphant, Histoire d'un chasseur kenyan, Jean-Luc Ville, Abajila Guyo, Autrement.
Les Neiges du Kilimandjaro et autres nouvelles, Ernest Hemingway, Folio Gallimard.
Ouvrages illustrés
Kenya, Bertrand Martel, Laurent Renaud, Cacimbo.
Le Kenya, Jean Larivière, Christine et Michel Denis-Huot, Le Chêne.
Massaï - Les Guerriers de la pluie, Jacques Langevin, Cécile Berger, Hoëbeke.
Maasaï, l'étoffe rouge, Etienne Van Den Driessche, Larivière.
En Afrique, on désigne par ce terme les cinq grands mammifères craints et respectés par les chasseurs de fauves d'autrefois : l'éléphant (le plus gros), le rhinocéros (le plus braconné), le lion, le léopard et le buffle.
La différence entre un parc et une réserve animalière
Les parcs ont été vidés de leur population et réservés exclusivement aux animaux. Les réserves peuvent encore être occupées par différents villages habités. Ni les parcs, ni les réserves ne sont clos, ce sont des lieux privilégiés où les animaux se sont concentrés naturellement pour diverses raisons : points d'eau, microclimat, nature du sol... et qui sont aujourd'hui protégés par l'homme.
Electricité
Tension électrique : 240 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Nous vous conseillons d'emporter des jumelles d'approche pour admirer la faune dans les parcs, ainsi qu'un téléobjectif si vous en possédez un.
Comment communiquer en Afrique de l'Est ?
L'anglais est compris et parlé par toutes les personnes en contact avec le tourisme. Nos guides sont tous francophones et nos chauffeurs également pour la grande majorité.
Quelques mots utiles
Parmi les quatre principaux groupes de population, il existe des centaines de sous-groupes avec leur propre dialecte (kikuyu, luo, masai, etc.). Cependant, le langage commun utilisé pour communiquer est le swahili (ou kiswahili). Apprendre quelques mots-clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec les tribus rencontrées. N'hésitez pas à utiliser les expressions ci-dessous.
Bonjour : djambo.
Bienvenue : karibu.
Comment ça va ? : habari ?
Très bien : msuri sana.
Merci : asante sana.
Au revoir : kwaheri.
Pas de problème : hakuna matata.
Doucement : polé polé.
Rhinocéros : kifaru.
Eléphant : tembo.
Lion : simba.
Léopard : chui.
Buffle : mbogo.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n'en sera que plus riche ! Et puis souriez, c'est souvent le meilleur moyen d'avoir de bons contacts !
Bibliographie
Guides
Kenya Tanzanie Zanzibar, Footprint Gallimard.
Kenya, Lonely Planet.
Le Grand Guide du Kenya, Bibliothèque du Voyageur Gallimard.
Kenya Tanzanie, Marcus.
Récits-littérature
Hiver africain, Evelyn Waugh, Payot Voyageurs.
La Ferme africaine, Karen Blixen, Folio Gallimard.
Aux sources du Nil, Richard-Francis Burton, John-Hanning Speke, Phébus.
Petite Musique de chambre sur le mont Kenya, Vivienne de Watteville, Payot Voyageurs.
Le Dernier Eléphant, Histoire d'un chasseur kenyan, Jean-Luc Ville, Abajila Guyo, Autrement.
Les Neiges du Kilimandjaro et autres nouvelles, Ernest Hemingway, Folio Gallimard.
Ouvrages illustrés
Kenya, Bertrand Martel, Laurent Renaud, Cacimbo.
Le Kenya, Jean Larivière, Christine et Michel Denis-Huot, Le Chêne.
Massaï - Les Guerriers de la pluie, Jacques Langevin, Cécile Berger, Hoëbeke.
Maasaï, l'étoffe rouge, Etienne Van Den Driessche, Larivière.
Kenya Tanzanie Zanzibar, Footprint Gallimard.
Kenya, Lonely Planet.
Le Grand Guide du Kenya, Bibliothèque du Voyageur Gallimard.
Kenya Tanzanie, Marcus.
Récits-littérature
Hiver africain, Evelyn Waugh, Payot Voyageurs.
La Ferme africaine, Karen Blixen, Folio Gallimard.
Aux sources du Nil, Richard-Francis Burton, John-Hanning Speke, Phébus.
Petite Musique de chambre sur le mont Kenya, Vivienne de Watteville, Payot Voyageurs.
Le Dernier Eléphant, Histoire d'un chasseur kenyan, Jean-Luc Ville, Abajila Guyo, Autrement.
Les Neiges du Kilimandjaro et autres nouvelles, Ernest Hemingway, Folio Gallimard.
Ouvrages illustrés
Kenya, Bertrand Martel, Laurent Renaud, Cacimbo.
Le Kenya, Jean Larivière, Christine et Michel Denis-Huot, Le Chêne.
Massaï - Les Guerriers de la pluie, Jacques Langevin, Cécile Berger, Hoëbeke.
Maasaï, l'étoffe rouge, Etienne Van Den Driessche, Larivière.
Tourisme responsable Une histoire de passion
Pour vous
offrir le meilleur de l'Afrique de l'Est, nous nous investissons jour
après jour avec les populations locales, le but étant de suivre et de
regrouper une équipe de guides formés aux techniques de la haute altitude et des
chauffeurs-guides passionnés par la faune qui vous feront observer les
animaux des parcs et des réserves animalières.
Nous avons mis en place une agence au Kenya pour gérer de façon resserrée nos différents groupes. Ainsi Gary et Jonathan Bourguoin, deux alpins
pure souche, ont-ils quitté les pentes du mont Blanc pour les latitudes
africaines. Quand vous en voyez un au bureau, c'est que l'autre est sur
un sentier. Ou l'inverse !
Nos actions de tourisme responsable
Nos actions de tourisme responsable
Afin de favoriser les échanges avec les trekkeurs et d'améliorer les débouchés professionnels des guides, nous participons financièrement à leur formation au français.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site : www.allibert-trekking.com/84-tourisme-responsable-equitable.htm
Le respect des us et coutumes
Les Kenyans sont pour la plupart des gens réservés, et sont prévenants vis-à-vis des
étrangers. Ils aiment inviter les voyageurs à prendre part à leur vie
quotidienne et à découvrir leurs us et coutumes. Que vous visitiez un
village nomade Samburu dans le Nord, que vous observiez le
travail d’un pêcheur sur le Lac Victoria ou que vos vous promeniez dans
les vieilles villes de Lamu et Mombasa, l’hospitalité kenyane est la
même partout !
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
La préservation de l'environnement
— La flore
Steppes, savanes et forêts denses humides (rain forests) se succèdent en
fonction de l'altitude et des précipitations. Le bush (ensemble de
broussailles) à base de commiphora et d'acacias couvre 70 % du
territoire. La savane arborée forme une large ceinture autour des hautes
terres entre 900 et 2 000 m d'altitude et occupe une assez large bande
côtière. C'est un milieu fragile très menacé par le feu.
En altitude, forêts et prairies alternent de 2 000 à 2 700 m. Mais les
forêts dévastées par l'homme ne couvrent plus qu'une faible superficie.
Au-dessus de 2 800 m, croît une flore afro-alpine d'hagenias et
d'hypericums (millepertuis), remplacée au-delà de 3 000 m par des
bruyères géantes et des fougères arborescentes. L'étage alpin apparaît
vers 3 700 m sous forme de lande marécageuse, domaine des lobelias
géants et des séneçons. A partir de 4 000 m, c'est l'univers des
lichens, des mousses et des glaciers.
La côte, quant à elle, est bordée d'une épaisse mangrove et possède quelques lambeaux de forêts sèches ou humides selon le lieu.
— La faune
La faune est particulièrement riche, variée et abondante. Les
déplacements des herbivores sauvages sur de vastes territoires, associés
à ceux des carnivores, permettent le renouvellement des herbages. Les
eaux chaudes de la mer favorisent le foisonnement d'une importante faune
marine. Les lacs, également chauds et riches en carbonate, attirent des
myriades d'oiseaux aquatiques. Les poissons adaptés au milieu très
alcalin de ces lacs pullulent. L'action de l'homme a failli détruire
l'équilibre écologique naturel qui existait entre la végétation et les
animaux, mais la création de zones protégées et l'interdiction de la
chasse depuis 1977 ont permis de sauver certaines espèces.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Nous avons mis en place une agence au Kenya pour gérer de façon resserrée nos différents groupes. Ainsi Gary et Jonathan Bourguoin, deux alpins pure souche, ont-ils quitté les pentes du mont Blanc pour les latitudes africaines. Quand vous en voyez un au bureau, c'est que l'autre est sur un sentier. Ou l'inverse !
Nos actions de tourisme responsable
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Le respect des us et coutumes
Les Kenyans sont pour la plupart des gens réservés, et sont prévenants vis-à-vis des
étrangers. Ils aiment inviter les voyageurs à prendre part à leur vie
quotidienne et à découvrir leurs us et coutumes. Que vous visitiez un
village nomade Samburu dans le Nord, que vous observiez le
travail d’un pêcheur sur le Lac Victoria ou que vos vous promeniez dans
les vieilles villes de Lamu et Mombasa, l’hospitalité kenyane est la
même partout !
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
La préservation de l'environnement
— La flore
Steppes, savanes et forêts denses humides (rain forests) se succèdent en
fonction de l'altitude et des précipitations. Le bush (ensemble de
broussailles) à base de commiphora et d'acacias couvre 70 % du
territoire. La savane arborée forme une large ceinture autour des hautes
terres entre 900 et 2 000 m d'altitude et occupe une assez large bande
côtière. C'est un milieu fragile très menacé par le feu.
En altitude, forêts et prairies alternent de 2 000 à 2 700 m. Mais les
forêts dévastées par l'homme ne couvrent plus qu'une faible superficie.
Au-dessus de 2 800 m, croît une flore afro-alpine d'hagenias et
d'hypericums (millepertuis), remplacée au-delà de 3 000 m par des
bruyères géantes et des fougères arborescentes. L'étage alpin apparaît
vers 3 700 m sous forme de lande marécageuse, domaine des lobelias
géants et des séneçons. A partir de 4 000 m, c'est l'univers des
lichens, des mousses et des glaciers.
La côte, quant à elle, est bordée d'une épaisse mangrove et possède quelques lambeaux de forêts sèches ou humides selon le lieu.
— La faune
La faune est particulièrement riche, variée et abondante. Les
déplacements des herbivores sauvages sur de vastes territoires, associés
à ceux des carnivores, permettent le renouvellement des herbages. Les
eaux chaudes de la mer favorisent le foisonnement d'une importante faune
marine. Les lacs, également chauds et riches en carbonate, attirent des
myriades d'oiseaux aquatiques. Les poissons adaptés au milieu très
alcalin de ces lacs pullulent. L'action de l'homme a failli détruire
l'équilibre écologique naturel qui existait entre la végétation et les
animaux, mais la création de zones protégées et l'interdiction de la
chasse depuis 1977 ont permis de sauver certaines espèces.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Afin de favoriser les échanges avec les trekkeurs et d'améliorer les débouchés professionnels des guides, nous participons financièrement à leur formation au français.
Les Kenyans sont pour la plupart des gens réservés, et sont prévenants vis-à-vis des étrangers. Ils aiment inviter les voyageurs à prendre part à leur vie quotidienne et à découvrir leurs us et coutumes. Que vous visitiez un village nomade Samburu dans le Nord, que vous observiez le travail d’un pêcheur sur le Lac Victoria ou que vos vous promeniez dans les vieilles villes de Lamu et Mombasa, l’hospitalité kenyane est la même partout !
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
La préservation de l'environnement
— La flore
Steppes, savanes et forêts denses humides (rain forests) se succèdent en
fonction de l'altitude et des précipitations. Le bush (ensemble de
broussailles) à base de commiphora et d'acacias couvre 70 % du
territoire. La savane arborée forme une large ceinture autour des hautes
terres entre 900 et 2 000 m d'altitude et occupe une assez large bande
côtière. C'est un milieu fragile très menacé par le feu.
En altitude, forêts et prairies alternent de 2 000 à 2 700 m. Mais les
forêts dévastées par l'homme ne couvrent plus qu'une faible superficie.
Au-dessus de 2 800 m, croît une flore afro-alpine d'hagenias et
d'hypericums (millepertuis), remplacée au-delà de 3 000 m par des
bruyères géantes et des fougères arborescentes. L'étage alpin apparaît
vers 3 700 m sous forme de lande marécageuse, domaine des lobelias
géants et des séneçons. A partir de 4 000 m, c'est l'univers des
lichens, des mousses et des glaciers.
La côte, quant à elle, est bordée d'une épaisse mangrove et possède quelques lambeaux de forêts sèches ou humides selon le lieu.
— La faune
La faune est particulièrement riche, variée et abondante. Les
déplacements des herbivores sauvages sur de vastes territoires, associés
à ceux des carnivores, permettent le renouvellement des herbages. Les
eaux chaudes de la mer favorisent le foisonnement d'une importante faune
marine. Les lacs, également chauds et riches en carbonate, attirent des
myriades d'oiseaux aquatiques. Les poissons adaptés au milieu très
alcalin de ces lacs pullulent. L'action de l'homme a failli détruire
l'équilibre écologique naturel qui existait entre la végétation et les
animaux, mais la création de zones protégées et l'interdiction de la
chasse depuis 1977 ont permis de sauver certaines espèces.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
— La flore
Steppes, savanes et forêts denses humides (rain forests) se succèdent en fonction de l'altitude et des précipitations. Le bush (ensemble de broussailles) à base de commiphora et d'acacias couvre 70 % du territoire. La savane arborée forme une large ceinture autour des hautes terres entre 900 et 2 000 m d'altitude et occupe une assez large bande côtière. C'est un milieu fragile très menacé par le feu.
En altitude, forêts et prairies alternent de 2 000 à 2 700 m. Mais les forêts dévastées par l'homme ne couvrent plus qu'une faible superficie. Au-dessus de 2 800 m, croît une flore afro-alpine d'hagenias et d'hypericums (millepertuis), remplacée au-delà de 3 000 m par des bruyères géantes et des fougères arborescentes. L'étage alpin apparaît vers 3 700 m sous forme de lande marécageuse, domaine des lobelias géants et des séneçons. A partir de 4 000 m, c'est l'univers des lichens, des mousses et des glaciers. La côte, quant à elle, est bordée d'une épaisse mangrove et possède quelques lambeaux de forêts sèches ou humides selon le lieu.
— La faune
La faune est particulièrement riche, variée et abondante. Les déplacements des herbivores sauvages sur de vastes territoires, associés à ceux des carnivores, permettent le renouvellement des herbages. Les eaux chaudes de la mer favorisent le foisonnement d'une importante faune marine. Les lacs, également chauds et riches en carbonate, attirent des myriades d'oiseaux aquatiques. Les poissons adaptés au milieu très alcalin de ces lacs pullulent. L'action de l'homme a failli détruire l'équilibre écologique naturel qui existait entre la végétation et les animaux, mais la création de zones protégées et l'interdiction de la chasse depuis 1977 ont permis de sauver certaines espèces.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.