
Philippines

Repères
Population |
99 millions d’habitants. |
Superficie |
300 780 km2, répartis sur plus de 7 000 îles. |
Capitale |
Manille. |
Villes principales |
Quezon City, Cebu, Davao. |
Point culminant |
mont Apo (2 954 m). |
Volcans |
nombreux volcans actifs comme le Pinatubo. |
Langues |
filipino et anglais (langues off.), 83 langues régionales (tagalog, bisaya, ilokano…). |
Religions |
catholiques (84 %), musulmans (7 %), protestants (4 %), bouddhistes (1,5 %). |
Décalage horaire |
par rapport à la France, six heures de plus d’avril à octobre, sept heures de plus de novembre à mars. UTC/GMT : + 10 h. |
Géographie
L’archipel montagneux philippin se situe à plus d’un millier de kilomètres à l’est des côtes du Viêtnam, entre Taiwan au nord et la Malaisie et l’Indonésie au sud, et s’étend sur 1 840 kilomètres du nord au sud et 1 100 kilomètres d’est en ouest avec 35 000 kilomètres de littoral ! Sur les 7 000 îles qui le composent, entre océan Pacifique et mer de Chine méridionale, Mindanao (au sud) et Luçon (au nord) représentent 70 % de la superficie totale (300 000 km²). Entre les deux se trouve le groupe des Visayas (Samar, Negros, Palawan, Panay, Mindoro, Leyte, Cebu, Bohol et Masbate). Sur les nombreuses chaînes montagneuses de l’archipel subsistent plusieurs volcans en activité (Pinatubo, Taal, Mayon), dominés par l’Apo sur l’île de Mindanao.
Le relief se caractérise d’une part par des chaînes montagneuses aux plaines étroites et peu nombreuses, et d’autre part par la proximité de fosses marines parmi les plus profondes du monde. Toutes les îles possèdent des plages.
Climat
Le climat est typique des pays tropicaux, c’est-à-dire chaud et humide tout au long de l’année ; la proximité de la mer atténuant les amplitudes thermiques, la température s’écarte peu de la moyenne de 25-27 °C. La saison des pluies, de juin à octobre, s’apparente à une mousson ponctuée de typhons. La température annuelle moyenne est de 25 °C et le taux moyen d’humidité est de 77 %. Nos voyages se déroulent durant la période la plus favorable, avec un risque de pluie quasiment nul et des températures agréables.
Économie
L’agriculture occupe 70 % de la population, pour 13,8 % du PIB et 40 % des terres. La
structure foncière, héritée des dominations espagnole et américaine, est
très inégalitaire. De grandes propriétés, les haciendas, sont
exploitées par métayage et 40 % des paysans ne possèdent pas de terre.
La moitié des fermiers, métayers ou petits propriétaires, exploitent des
superficies de moins de 2 hectares, insuffisantes pour faire vivre une
famille. Riz et maïs sont les principales cultures
vivrières. Les cultures commerciales sont le tabac, le cocotier (premier exportateur mondial), l’ananas, la banane, le chanvre de Manille, la canne à sucre, le café et les bois tropicaux.
Les mers sont intensivement exploitées.
Le chrome, l’or, le cuivre et le minerai de fer sont les principales ressources naturelles des Philippines.
Le secteur des services représente plus de la moitié du PIB (54,5 %) et bénéficie du mouvement des délocalisations d’entreprises occidentales comme les centres d’appel.
Société
Les Philippines ont connu une grande explosion démographique. Plus de la
moitié des Philippins ont moins de 18 ans. La répartition de la
population est très inégale : moins de 150 îles sur 7 000 sont
habitées ; l’île de Luçon (35 % du territoire) concentre 50 % de la
population. La majorité de la population (62 %) est urbaine. Sur
Luçon, Metromanila, c’est-à-dire Manille et son agglomération, regroupe
11 % de la population totale.
D’origine malaise dans sa
quasi-totalité, la population est néanmoins diversifiée : 87 langues
malayo-polynésiennes sont en usage dans l’archipel. Les plus pratiquées
sont le cebuano (qui concerne 24 % de la population) et le tagal ou pilipino,
parlé par 30 % de la population, principalement dans la région de
Manille, base du filipino, langue officielle avec l’anglais. De nombreux groupes ethniques composent la société philippine, les Tagalogs (“Ceux qui vivent près des rivières”) représentent la majorité avec 28,1 %, les Cebuanos, 13,1 %, les Ilokanos, 9 %, les Bisayas, 7,6 %, les Hiligaynons, 7,5 %, les Bikols, 6 %, les Waray, 3,4%. Bien que les sociétés philippines aient des racines communes, l’unité culturelle n’est ni cimentée ni consolidée, car chaque région a sa langue et ses coutumes, même si les deux colonisateurs (Espagnols et Nord-Américains) ont laissé une empreinte profonde.
L'histoire du pays
L’archipel a été peuplé, par vagues successives, par des Indonésiens (VIIIe-IIIe millénaire avant J.C.), et enfin par des Malais (IIe avant J.C.-XIIIe siècle après J.C.), venus par la mer. Vers 1450 s’organise le sultanat de
Sulu, les raja musulmans gouvernent la région
de Manille, mais l’islam n’est solidement implanté que dans le Sud. Les îles sont découvertes par Magellan en 1521, les Espagnols en poursuivent la conquête, seuls les Moros, musulmans du Sud, leur résisteront jusqu’au XIXe siècle. Sous la supervision, théorique, du vice-roi de Mexico, un gouverneur exerce le pouvoir, assisté de l’audiencia (cour suprême). Le rôle du clergé espagnol est considérable, il assure l’administration civile, les moines deviennent les principaux propriétaires
fonciers. En 1898, les Américains déclarent la guerre à l’Espagne et s’emparent de Manille avec l’aide des
nationalistes. Le traité de Paris, qui attribue l’archipel aux Etats-Unis, est suivi d’un soulèvement général meurtrier, la résistance durera jusqu’à la
fin de 1902.
Les Etats-Unis instaurent un gouvernement civil, l’instruction (en
anglais, langue officielle) est développée, une partie des terres du
clergé sont rachetées pour être revendues à la population. En 1916, le Philippine Autonomy Act dote l’archipel
d’un système bicaméral inspiré de celui des Etats-Unis, le gouverneur
conservant le contrôle de l’exécutif. Mais les
structures agraires et sociales changent peu, le mécontentement rural
s’exprime par le mouvement sakdaliste, réprimé en 1935, ou par la
création (1931) d’un parti communiste, vite interdit. En 1934, la loi Tydings-McDuffie pose les bases pour
l’accession de l’archipel à l’indépendance ; la nouvelle constitution est adoptée en 1935.
L’indépendance est officiellement proclamée en juillet 1946. Les Etats-Unis
imposent le Philippine Trade Relations Act, qui
prévoit la poursuite d’un libre-échange relatif jusqu’en 1954 et sa
disparition progressive jusqu’en 1973, et le Parity Act, qui
octroie aux citoyens américains l’égalité de traitement avec les
Philippins. Manille obtient aussi une aide militaire américaine et
accorde aux Etats-Unis 23 bases militaires pour 99 ans (1947).
La situation est difficile, le chômage élevé, la violence politique
rampante, l’économie minée par la corruption et la contrebande. Très
populaire, Marcos est réélu président en 1969. Mais, en dépit d’une
augmentation de la production industrielle et agricole, les étudiants et
la gauche manifestent contre sa diplomatie pro-américaine et son
engagement au Viêtnam. Suite à une scission qui se produit au sein de son
parti et à un attentat, Marcos proclame la loi martiale en septembre 1972 et arrête
les opposants. L’économie bénéficie du calme politique, ainsi que de
l’ouverture aux marchés des pays communistes. En 1981, Marcos lève la loi martiale, mais conserve pratiquement
tous ses pouvoirs et est réélu président. La situation économique
empire, la paysannerie et les couches moyennes des villes
s’appauvrissent. De nombreux cas de disparition, d’assassinat,
d’emprisonnement arbitraire, de torture sont dénoncés. Le mouvement d’opposition populaire, qui se développe
dans l’ensemble du pays, s’amplifie.
En 1986, Marcos, contraint d’abandonner le pouvoir, s’exile. Cory Aquino devient présidente de la République avec
l’appui de l’Eglise et d’une partie de l’armée. C. Aquino
rétablit les libertés démocratiques et tente de mettre fin à la rébellion
communiste par la négociation, sans y parvenir. Le
Front moro islamique de libération (FMIL) reprend le flambeau de la lutte à outrance. En 1992, C. Aquino cède la
place à celui qu’elle a choisi comme dauphin, le général Fidel Ramos. Il entame des pourparlers de paix avec les
communistes, les indépendantistes musulmans et les jeunes officiers. Il
s’efforce également de réduire la criminalité, notamment les nombreux
enlèvements contre rançon, ainsi que le nombre des milices privées. Une amnistie générale à l’égard des rebelles militaires et indépendantistes musulmans est
prononcée en 1994. Avec les communistes, un accord sur le “respect des
droits de l’homme” est signé en mars 1998. Sur le plan économique, F. Ramos lance le
programme Philippines 2000, dont l’objectif est l’industrialisation
du pays. Malgré de fortes
résistances, il procède à des déréglementations et des privatisations,
améliore le secteur de l’énergie, défaillant, et redonne confiance aux
investisseurs étrangers.
Avec le soutien de l’Eglise et de l’armée, la nouvelle présidente Gloria Macapagal-Arroyo s’engage à
poursuivre la libéralisation économique initiée par son prédécesseur et
à lutter contre la pauvreté. L’urgence est de restaurer l’ordre public. Un cessez-le-feu est signé en juin 2001
avec le FMIL. En 2003, la spirale de violence reprend à Mindanao, la NAP (Armée du Peuple, communiste) reprend les
armes. Malgré une croissance positive, la lutte contre la
pauvreté est un échec, la paupérisation s’accroît, le chômage augmente. La
lutte contre la corruption est peu convaincante. Les réformes attendues piétinent. L’armée commence à montrer des signes de mécontentement. En 2004, à
peine réélue, G. Macapagal-Arroyo voit renaître la contestation. Elle est
accusée de fraude électorale. Pour aggraver les choses, les Philippines sont
frappées par plusieurs catastrophes naturelles (tempête tropicale, typhon, glissement de terrain font de nombreuses victimes). Au plan international, la
présidente s’est rangée résolument au côté des Etats-Unis, premier
partenaire économique et commercial, dans la lutte contre le terrorisme
international.
Soutenu par le parti libéral, Benigno S.
Aquino remporte l’élection présidentielle en 2010 et fait de la lutte contre la corruption et la pauvreté,
toujours endémiques dans le pays, les deux priorités de son
gouvernement. La lutte contre la corruption semble faire
quelques progrès. Les discussions avec la guérilla communiste débouchent
sur un nouvel accord de principe en 2011 et 2012. Parallèlement, le
15 octobre 2012, le gouvernement
parvient à un accord préliminaire de paix avec la rébellion moro
menée par le FMIL. Conforté par le renforcement
de la coalition pro-gouvernementale qui remporte une majorité au Sénat,
ainsi que par la reprise économique avec une croissance de 6 %, le président Aquino conserve le soutien d’une
grande partie de la population malgré une forte baisse de sa popularité.
En 1986, Marcos, contraint d’abandonner le pouvoir, s’exile. Cory Aquino devient présidente de la République avec l’appui de l’Eglise et d’une partie de l’armée. C. Aquino rétablit les libertés démocratiques et tente de mettre fin à la rébellion communiste par la négociation, sans y parvenir. Le Front moro islamique de libération (FMIL) reprend le flambeau de la lutte à outrance. En 1992, C. Aquino cède la place à celui qu’elle a choisi comme dauphin, le général Fidel Ramos. Il entame des pourparlers de paix avec les communistes, les indépendantistes musulmans et les jeunes officiers. Il s’efforce également de réduire la criminalité, notamment les nombreux enlèvements contre rançon, ainsi que le nombre des milices privées. Une amnistie générale à l’égard des rebelles militaires et indépendantistes musulmans est prononcée en 1994. Avec les communistes, un accord sur le “respect des droits de l’homme” est signé en mars 1998. Sur le plan économique, F. Ramos lance le programme Philippines 2000, dont l’objectif est l’industrialisation du pays. Malgré de fortes résistances, il procède à des déréglementations et des privatisations, améliore le secteur de l’énergie, défaillant, et redonne confiance aux investisseurs étrangers.
Soutenu par le parti libéral, Benigno S. Aquino remporte l’élection présidentielle en 2010 et fait de la lutte contre la corruption et la pauvreté, toujours endémiques dans le pays, les deux priorités de son gouvernement. La lutte contre la corruption semble faire quelques progrès. Les discussions avec la guérilla communiste débouchent sur un nouvel accord de principe en 2011 et 2012. Parallèlement, le 15 octobre 2012, le gouvernement parvient à un accord préliminaire de paix avec la rébellion moro menée par le FMIL. Conforté par le renforcement de la coalition pro-gouvernementale qui remporte une majorité au Sénat, ainsi que par la reprise économique avec une croissance de 6 %, le président Aquino conserve le soutien d’une grande partie de la population malgré une forte baisse de sa popularité.
Bon à savoirInformations pratiques
Les fêtes, ou fiestas
sont des cérémonies très colorées qui mélangent rites chrétiens et une exubérance toute païenne. Elles sont particulièrement intenses entre avril et mai (Pâques, la semaine sainte et les fêtes des récoltes). Bien que les Philippins aient adopté une tenue occidentale, ils continuent de vêtir leur costume national à l'occasion de ces événements. Les femmes portent le terno, robe longue à jupe évasée et à manches papillon, et les hommes, le barong tagalog, chemise fine à manches longues ou courtes fabriquée à partir de pulpe d'ananas. Le cochon de lait mariné dans le vinaigre et le soja, rôti à la broche est le plat incontournable de toute fiesta. Le cuisinier l'enduit régulièrement d'un mélange de lait et d'huile et surveille la cuisson jusqu'à ce que la peau soit dorée. Il est servi avec une sauce épicée ou douce amère.
Les jeepneys
Les villes philippines ne seraient pas ce qu'elles sont sans les milliers de jeepneys qui sillonnent leurs rues. Ces véhicules bricolés à partir de Jeeps de l'armée américaine, de pick-up ou de minibus, sont les transports en commun des Philippins. Elles sont ouvertes, allongées, le plus souvent très bariolées et décorées selon les goûts et l'imagination de leurs conducteurs. Leurs klaxons rivalisent également d'originalité pour ne pas passer inaperçus. Ils transportent des passagers sur des lignes régulières. Le maître mot étant de conduire un maximum de personnes en un minimum de trajets, les jeepneys sont la plupart du temps bondés. Quand il n'y a plus moyen d'ajouter des passagers sur les deux banquettes latérales, quand tous les enfants sont déjà sur les genoux d'adultes, on ajoute de petits bancs dans l'allée centrale, qui se remplit rapidement. D'autres s'accrochent à l'arrière du véhicule, plantés sur les marchepieds extérieurs... Et en saison sèche, parfois, les gens s'entassent sur le toit du véhicule. Un homme se tient debout à l'arrière pour collecter l'argent du transport et signaler au chauffeur quand il doit s'arrêter afin de permettre aux passagers de monter ou de descendre.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 60 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante car il n’est pas possible de recharger les batteries.
L'anglais est compris par presque tous les Philippins, apprendre quelques mots clés en tagalog vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec la population rencontrée Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Oui : Opô
Non : Indî pô
Merci beaucoup : Salamat pô
Bienvenue ! : Mabuhay !
Bonjour (matin) : Magandang umaga pô
Bonjour (midi) : Magandang tanghali pô
Bonjour (après-midi) : Magandang hapon pô
Bonsoir : Magandang gabi pô
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts...
Bibliographie
Sites Internet
http://www.voyagesphotosmanu.com/faune_flore_philippines.html.
http://www.petitfute.com/voyage/Philippines.
http://www.routard.com/guide/philippines/.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippines.
Tourisme responsableLe respect des us et coutumes
L’archipel des Philippines a été confronté à la culture occidentale
pendant 400 ans avec les colonisations espagnole et américaine. Les
Philippins sont donc bien habitués à notre mode de vie.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
Près de 37 % des Philippines sont recouverts de forêts. Parmi les principaux arbres du pays figurent le banian, de nombreuses espèces d’arbres à palme et des essences à bois dur. Le bambou, la cannelle, le giroflier, des plantes à épices et de nombreuses espèces d’orchidées poussent en abondance. L’une des plantes locales les plus précieuses est l’abaca ou chanvre de Manille, dont la fibre est utilisée pour fabriquer des cordages et des textiles. La mangrove occupe de vastes zones marécageuses côtières.
A l’exception des rongeurs, l’archipel compte relativement peu d’espèces
animales. Les plus importantes sont les buffles domestiques, appelés carabao,
différentes espèces de cerfs, les porcs, sauvages ou domestiqués, les
mangoustes ainsi qu’un large éventail d’animaux à bosse. L’île compte
quelque 760 espèces d’oiseaux, et notamment toute une variété de
perroquets. Les eaux côtières sont extrêmement riches et les huîtres
perlières abondent à proximité de l’archipel de Sulu, dans l’extrême
sud.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.