
Crète
Présentation
Géographie
Cinquième île de Méditerranée après la Sicile, la Sardaigne, la Corse et Chypre, la Crète est longue de 260 kilomètres d’ouest en est et possède 1 046 kilomètres de côtes pour une superficie de 8 336 kilomètres carrés. Les montagnes et les collines couvrent 80 % de sa surface avec un point culminant, le mont Ida, appelé également mont Psiloritis, à 2 456 mètres.
L’île est découpée administrativement d’ouest en est en cinq départements : Hania (La Canée), Réthymnon, Héraklion, Lassithi, Agios Nikolaos, pour une population d’environ 600 000 habitants, dont 145 000 vivent à Héraklion, la capitale.
Histoire
Habitée depuis au moins le Néolithique, la Crète est le berceau de la civilisation minoenne qui a dominé la Méditerranée orientale jusqu’au XIe siècle avant J.-C. Durant cette période ainsi que pendant l’occupation mycénienne qui a suivi, plusieurs systèmes d’écriture y ont été utilisés, et l’on dit que les mathématiques y sont nées. C’est également le théâtre de nombreux épisodes de la mythologie grecque à l’origine de notre culture occidentale. Zeus est né et a séduit Europe en Crète, entre autres...
L’histoire de l’île est aussi marquée par ses occupants successifs : Achéens, Doriens, Romains, Vénitiens et, plus récemment, Turcs, dont l’occupation sanglante a duré presque quatre siècles, et enfin Allemands et Italiens pendant la Seconde Guerre mondiale. Peuple de résistants, les Crétois ont payé un lourd tribut aux envahisseurs successifs.
C’est dans les montagnes, les grottes et les villages isolés, lieux de refuge, que se sont organisées les résistances et qu’ont perduré les traditions. Et c’est encore dans ces endroits (terrain de prédilection de nos randonnées...) que l’on retrouve aujourd’hui la Crète la plus émouvante et authentique. Les bergers du Psiloritis jurent toujours ma Za (au nom de Zeus) et de nombreux chants populaires content encore les amours de Minos.
Après le départ des Turcs en 1897, l’île a connu une courte période d’indépendance trouble. Elefthérios Venizélos, homme politique clairvoyant, sera l’instigateur du rattachement de la Crète à la Grèce en 1913.
En 1919, la Grèce, au côté des Alliés, obtient des Turcs la Thrace orientale. Mais ces velléités de reconstituer la Grande Grèce et de reconquérir les anciens territoires conduisent la Grèce à la Grande Catastrophe d’Asie Mineure qui fit près d’un million de victimes du côté grec, suivie de migrations dramatiques de populations entre Grèce et Turquie. En 1923, de nombreux Turcs quittent la Crète et sont remplacés par des Grecs chassés des côtes de la mer Noire ou de la région de Smyrne.
A la suite à ce traumatisme, la politique grecque a subi des soubresauts : proclamation de la république en 1924, retour de la monarchie en 1935, dictature Metaxás de 1936 à 1941.
En 1941 aux côtés des Alliés, l’essentiel des troupes grecques et des bataillons crétois est sur le front albanais contre les troupes de Mussolini. Hitler décide alors une grande offensive aéroportée sur la Crète, position stratégique de Méditerranée. Mais, grâce à des fuites, son plan est éventé et la résistance civile, avec l’appui de quelques bataillons anglais, australiens et néo-zélandais, sera exemplaire. C’est la fameuse bataille de Crète de mai 1941, dont les anciens sont si fiers.
Le débarquement allemand est sérieusement perturbé et les troupes d’élite parachutées subissent de lourdes pertes face aux pétoires et coutelas crétois. Les villes seront bombardées et l’île entièrement occupée par 40 000 militaires. Les occupants infligeront à la population de nombreuses et cruelles pertes, en représailles à cette résistance farouche qui durera jusqu’à la Libération en 1944.
La guerre civile qui sévit en Grèce de 1944 à 1948 n’affecte pas directement la Crète, ni l’obscure période de la dictature des colonels (1967 à 1974). Durant cette période d’après-guerre, les Etats-Unis et l’Otan, dont la présence est toujours contestée par la gauche, participent à la (re)construction des infrastructures de l’île.
Depuis la proclamation de la République en 1974, et surtout l’arrivée au pouvoir d’Andréas Papandréou en 1981 et l’adhésion de la Grèce à l’Europe, la Crète connaît une période de quiétude sociale et de développement économique. Les secteurs de l’agriculture, du tourisme, mais aussi de l’éducation, sont en plein essor.
Economie
En dépit d’un relief montagneux et d’un climat sec, la Crète est riche en cultures maraîchères et fruitières, en vignobles, en plantes aromatiques et mellifères. Elle exporte ses produits agricoles vers la Grèce continentale, les îles voisines et l'Europe.
L’élevage caprin et ovin est encore très répandu en montagne et fait subir à l’île une forte pression écologique.
Le tourisme représente environ 40 % du PIB. Les activités industrielles sont par contre très peu développées.
Climat
- De juin à septembre, régime anticyclonique très stable, le ciel bleu est quasiment garanti. La chaleur estivale est très supportable grâce à l’action rafraîchissante des vents étésiens (meltemi, bonendis, vorias) de dominante nord, mais la côte sud de la Crète, sur le versant méridional des montagnes Blanches, est plus chaude car les montagnes font barrière aux vents dominants.
- Plus tôt ou plus tard en saison, l’île est soumise à des influences maritimes changeantes, avec parfois des vents tournants et de petites perturbations qui s’évacuent en général rapidement. Le temps est souvent frais en montagne et la nuit sur les plateaux, tempéré et ombragé dans les gorges, plus chaud sur les versants sud et sous le vent.
- Durant la période hivernale, les conditions ressemblent à celles que l’on rencontre dans les Alpes du Sud à la même époque : de forts contrastes thermiques en fonction de l'altitude, des versants et des moments de la journée.
Environnement
Très bonne qualité de l’air, de l'eau et de la nourriture du fait de l’environnement et du climat crétois. Aucune précaution particulière n’est à prendre.
Cinquième île de Méditerranée après la Sicile, la Sardaigne, la Corse et Chypre, la Crète est longue de 260 kilomètres d’ouest en est et possède 1 046 kilomètres de côtes pour une superficie de 8 336 kilomètres carrés. Les montagnes et les collines couvrent 80 % de sa surface avec un point culminant, le mont Ida, appelé également mont Psiloritis, à 2 456 mètres.
L’île est découpée administrativement d’ouest en est en cinq départements : Hania (La Canée), Réthymnon, Héraklion, Lassithi, Agios Nikolaos, pour une population d’environ 600 000 habitants, dont 145 000 vivent à Héraklion, la capitale.
Histoire
Habitée depuis au moins le Néolithique, la Crète est le berceau de la civilisation minoenne qui a dominé la Méditerranée orientale jusqu’au XIe siècle avant J.-C. Durant cette période ainsi que pendant l’occupation mycénienne qui a suivi, plusieurs systèmes d’écriture y ont été utilisés, et l’on dit que les mathématiques y sont nées. C’est également le théâtre de nombreux épisodes de la mythologie grecque à l’origine de notre culture occidentale. Zeus est né et a séduit Europe en Crète, entre autres...
L’histoire de l’île est aussi marquée par ses occupants successifs : Achéens, Doriens, Romains, Vénitiens et, plus récemment, Turcs, dont l’occupation sanglante a duré presque quatre siècles, et enfin Allemands et Italiens pendant la Seconde Guerre mondiale. Peuple de résistants, les Crétois ont payé un lourd tribut aux envahisseurs successifs.
C’est dans les montagnes, les grottes et les villages isolés, lieux de refuge, que se sont organisées les résistances et qu’ont perduré les traditions. Et c’est encore dans ces endroits (terrain de prédilection de nos randonnées...) que l’on retrouve aujourd’hui la Crète la plus émouvante et authentique. Les bergers du Psiloritis jurent toujours ma Za (au nom de Zeus) et de nombreux chants populaires content encore les amours de Minos.
Après le départ des Turcs en 1897, l’île a connu une courte période d’indépendance trouble. Elefthérios Venizélos, homme politique clairvoyant, sera l’instigateur du rattachement de la Crète à la Grèce en 1913.
En 1919, la Grèce, au côté des Alliés, obtient des Turcs la Thrace orientale. Mais ces velléités de reconstituer la Grande Grèce et de reconquérir les anciens territoires conduisent la Grèce à la Grande Catastrophe d’Asie Mineure qui fit près d’un million de victimes du côté grec, suivie de migrations dramatiques de populations entre Grèce et Turquie. En 1923, de nombreux Turcs quittent la Crète et sont remplacés par des Grecs chassés des côtes de la mer Noire ou de la région de Smyrne.
A la suite à ce traumatisme, la politique grecque a subi des soubresauts : proclamation de la république en 1924, retour de la monarchie en 1935, dictature Metaxás de 1936 à 1941.
En 1941 aux côtés des Alliés, l’essentiel des troupes grecques et des bataillons crétois est sur le front albanais contre les troupes de Mussolini. Hitler décide alors une grande offensive aéroportée sur la Crète, position stratégique de Méditerranée. Mais, grâce à des fuites, son plan est éventé et la résistance civile, avec l’appui de quelques bataillons anglais, australiens et néo-zélandais, sera exemplaire. C’est la fameuse bataille de Crète de mai 1941, dont les anciens sont si fiers.
Le débarquement allemand est sérieusement perturbé et les troupes d’élite parachutées subissent de lourdes pertes face aux pétoires et coutelas crétois. Les villes seront bombardées et l’île entièrement occupée par 40 000 militaires. Les occupants infligeront à la population de nombreuses et cruelles pertes, en représailles à cette résistance farouche qui durera jusqu’à la Libération en 1944.
La guerre civile qui sévit en Grèce de 1944 à 1948 n’affecte pas directement la Crète, ni l’obscure période de la dictature des colonels (1967 à 1974). Durant cette période d’après-guerre, les Etats-Unis et l’Otan, dont la présence est toujours contestée par la gauche, participent à la (re)construction des infrastructures de l’île.
Depuis la proclamation de la République en 1974, et surtout l’arrivée au pouvoir d’Andréas Papandréou en 1981 et l’adhésion de la Grèce à l’Europe, la Crète connaît une période de quiétude sociale et de développement économique. Les secteurs de l’agriculture, du tourisme, mais aussi de l’éducation, sont en plein essor.
Economie
En dépit d’un relief montagneux et d’un climat sec, la Crète est riche en cultures maraîchères et fruitières, en vignobles, en plantes aromatiques et mellifères. Elle exporte ses produits agricoles vers la Grèce continentale, les îles voisines et l'Europe.
L’élevage caprin et ovin est encore très répandu en montagne et fait subir à l’île une forte pression écologique.
Le tourisme représente environ 40 % du PIB. Les activités industrielles sont par contre très peu développées.
Climat
- De juin à septembre, régime anticyclonique très stable, le ciel bleu est quasiment garanti. La chaleur estivale est très supportable grâce à l’action rafraîchissante des vents étésiens (meltemi, bonendis, vorias) de dominante nord, mais la côte sud de la Crète, sur le versant méridional des montagnes Blanches, est plus chaude car les montagnes font barrière aux vents dominants.
- Plus tôt ou plus tard en saison, l’île est soumise à des influences maritimes changeantes, avec parfois des vents tournants et de petites perturbations qui s’évacuent en général rapidement. Le temps est souvent frais en montagne et la nuit sur les plateaux, tempéré et ombragé dans les gorges, plus chaud sur les versants sud et sous le vent.
- Durant la période hivernale, les conditions ressemblent à celles que l’on rencontre dans les Alpes du Sud à la même époque : de forts contrastes thermiques en fonction de l'altitude, des versants et des moments de la journée.
Environnement
Très bonne qualité de l’air, de l'eau et de la nourriture du fait de l’environnement et du climat crétois. Aucune précaution particulière n’est à prendre.