
Croatie
Sa merveilleuse côte, protégée, a échappé par miracle au béton et égrène des petits ports, encore à l’abri des promoteurs. A l’intérieur, Zagreb ravira aussi par son éclectisme architectural, la richesse de ses musées et de sa vie culturelle, de même que la perle de l’Adriatique, Dubrovnik, classée par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité. Quant aux amoureux de la nature, ils seront comblés par les parcs naturels intacts qui abritent une faune surprenante : plus de quatre cents ours dans les forêts montagneuses, nombreux chamois, mouflons, chats sauvages, loups et lynx, jusqu’aux mangoustes africaines qui paressent sur les côtes de l’île de Mljet. Sans oublier les lacs de Plitvice et leurs 92 chutes...

Repères
Population |
4,6 millions d'habitants. |
|
Superficie |
56 542 klm2. |
|
Capitale |
Zagreb. |
|
Villes principales |
Split, Rijka, Osijek, Zadar, Dubrovnik. |
|
Point culminant |
pic Dinara (1831 m). |
|
Langue officielle |
croate. |
|
Religion |
catholicisme. |
|
Décalage horaire |
par rapport à la France, aucun décalage horaire. UTC/GMT : + 1 h ou + 2 h. |
Géographie
Baignée à l’ouest par la mer Adriatique, la Croatie est limitée à l’est par le Monténégro, au sud par la Bosnie-Herzégovine, au nord par la Hongrie, et au nord-ouest par la Slovénie.
Au nord, la région pannonienne de la Slavonie se compose des vastes
plaines de la Drave et de la Save ; d’argile et de lœss, ce sont des
régions très fertiles.
La Croatie centrale est une région de collines et de plaines qui regroupe autour de la capitale, Zagreb, les régions du Hrvatsko Zagorje et du Medjimurje. La barrière montagneuse et rurale des Alpes dinariques – au nord les
Gorski Kotar et au sud le plateau de la Lika avec de vastes poljés,
affaissements qui forment de petits plateaux – culmine à 1 700 mètres dans la chaîne du Velebit.
La Croatie est bordée d’une côte majoritairement rocheuse de 1 778 kilomètres sur la mer Adriatique. En ajoutant les 4 012 kilomètres de côtes sur les îles, on arrive à un
total de 5 790 kilomètres de littoral ; l’eau est cristalline,
même aux abords des grandes villes. Les îles croates sont tout aussi
belles que leurs cousines grecques. On en dénombre 1 244, dont une soixantaine habitées.
Les plus grandes sont les îles de Krk, Cres, Bra, Hvar et Korcula.
Le pays accueille huit parcs nationaux : trois en zone montagneuse (Paklenica, Plitvice, Risnjak) et cinq en zone côtière (Brijuni Brioni, Mljet, Kornati, Krka, Velebit) représentant une superficie de 79 320 hectares, soit 7,5 % du pays.
Climat
Deux climats très différents prédominent :
- continental dans les terres, étés chauds, avec souvent de gros orages en soirée, et hivers froids, chutes de neiges et températures négatives ;
- méditerranéen sur le littoral, étés secs avec de fortes chaleurs, grande douceur en hiver. Baignade possible jusqu’au mois de novembre, avec une température de la mer approchant les 26 °C en été.
A ces caractéristiques générales s’ajoutent les vents, qui viennent modifier l’ambiance d’une journée.
- La bora vient du nord-est. Vent froid avec des bourrasques violentes, il naît dans le bassin de la Lika et s’engouffre ensuite à travers les cols du Velebit vers le littoral. Il rafraîchit l’air et chasse les nuages.
- Le jugo est un vent du sud. Il apporte un air lourd et humide, ainsi que des orages le soir.
Les températures varient de 15 °C (en février) à 26 °C (en juillet et août). La température annuelle moyenne est de l’ordre de 17 °C. Les précipitations oscillent entre 15 mm (juillet) et 135 mm (décembre).
Températures moyennes
janvier
juillet
octobre
Split
13
°C
29
°C
22 °C
Dubrovnik
12
°C
30
°C
20
°C
Économie
Le territoire croate comprend trois régions agricoles : les plaines de la Slavonie (céréales, bovins), la
Croatie proprement dite, pays de polyculture (céréales, tabac, vigne),
de forêts ou d’élevage ovin, et, à l’ouest, l’Istrie, les îles et les
chaînons dinariques (cultures méditerranéennes en terrasses).
L’industrialisation récente a su utiliser les ressources naturelles
locales : charbon, pétrole et gaz
naturel, minerais de fer et
bauxite. Des industries (métallurgiques, mécaniques, textiles, chimiques, alimentaires, etc.) se
sont développées dans les villes principales : Karlovac, Osijek, Pula,
Rijeka, Sisak, Slavonski Brod, Split et Zagreb. Autrefois très mal relié à l’intérieur du
pays, le littoral, aujourd’hui désenclavé, connaît une croissance
économique rapide, fondée sur l’activité portuaire.
Le tourisme est devenu une
activité prédominante dont le succès repose sur la variété des paysages,
l’ensoleillement généreux et la richesse du patrimoine culturel.
Société
La Croatie est peuplée majoritairement de Croates (89,6 %) et d’une vingtaine de minorités, dont la plus importante est serbe (4,5 %), tandis que les autres représentent moins de 0,5 % chacune.
Le taux de croissance de la population est négatif (- 1 ‰ depuis 1995). Les principales explications de ce phénomène se trouvent dans l’histoire récente du pays marquée par la guerre civile et un indice de fécondité de 1,41 enfant par femme. L’espérance de vie moyenne est d’environ 76 ans, et le taux d’alphabétisation est de 99 %.
La langue officielle est le croate, mais l’italien est également langue officielle en Istrie, notamment dans les villes de Pula (Pola), Rovinj (Rovigno), Umag (Umago). La Croatie est un pays fortement catholique.
Depuis la chute du système communiste qui l’avait bannie, la religion a
repris une place très importante dans les sphères tant privée que
publique. 87,8 % de la
population se définissent comme catholiques, alors que seulement 4,4 %
se déclarent orthodoxes et 1,3 % musulmans, le reste de la population se
déclarant sans confession ou d’une autre religion. L’Eglise jouit d’une position respectée
et influente dans la vie culturelle et politique du pays.
Les arts revêtent une importance majeure pour les Croates, des formes
les plus classiques – musique, théâtre, danse et beaux-arts – aux
styles modernes comme la pop, le rock et la musique électronique, le
théâtre et la danse d’avant-garde. La musique folklorique et l’artisanat restent très
populaires.
L'histoire du pays
Au début de notre ère, les régions croates, peuplées d’Illyriens, sont incluses dans les provinces romaines. Lors des grandes invasions, elles entrent dans un Etat ostrogoth, puis lombard, enfin avar au VIIe siècle ; à cette époque, les Croates s’y implantent. En 1097, le dernier roi croate est tué en combattant les Hongrois, et le roi de Hongrie est couronné roi de Croatie. Liée désormais à la Hongrie, la Croatie, pendant huit siècles, formera sous la couronne de saint Etienne un royaume particulier. En 1526, le roi de Hongrie battu par les Turcs, une partie de la Croatie passe sous domination ottomane, tandis que les nobles croates élisent pour roi Ferdinand Ier de Habsbourg. En 1671, un complot aboutit à leur exécution et à la confiscation de leurs biens. Napoléon Ier crée en 1805, avec des territoires croates et slovènes, les Provinces illyriennes qu’il perd en 1813. En 1822, la Croatie retrouve ses anciennes
frontières, et ses liens avec la Hongrie sont restaurés. Quand les Hongrois s’insurgent en 1848, les Croates combattent en faveur des Habsbourg. Cette politique s’explique à la fois par leur
attitude religieuse, qui les rapproche des Autrichiens (catholicisme) et
les oppose aux Serbes (orthodoxie), et par leur volonté d’indépendance
par rapport aux Hongrois. En
1848, le servage est aboli, mais le statut politique de la Croatie change
peu, des tensions perdurent entre Croates et Serbes ; cependant, en 1905, un
accord intervient entre les politiciens croates et serbes qui espèrent,
en appuyant la lutte de l’opposition libérale en Hongrie, améliorer le
sort de la Croatie : c’est la résolution de Fiume.
Mais la Hongrie poursuit la lutte anti-croate.
A la fin de la Première Guerre mondiale, le pays, qui a proclamé son indépendance, est rattaché au nouveau royaume des
Serbes, Croates et Slovènes. Mais la Croatie, au sein du nouvel Etat yougoslave n’obtient pas d’autonomie ; les Croates fédéralistes s’opposent aux Serbes centralistes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Yougoslavie est occupée par les Allemands et ses
alliés, la Croatie démantelée devient un Etat indépendant sous
contrôle allemand et italien. Presque entièrement libérée en mai 1945, elle devient une
république fédérée de la Yougoslavie.
Le mouvement national croate qui se développe dès
1971 dénonce le système de redistribution des richesses au sein de la
Fédération yougoslave ; d’importantes manifestations
étudiantes, soutenues par la direction communiste croate, font renaître l’idée d’une éventuelle
indépendance. La Croatie gagne néanmoins en autonomie avec la
Constitution de 1974. Durant les années 1980, deux forces politiques s’affrontent, d’un côté, les
communistes réformateurs, et, de l’autre, une coalition
regroupant des anticommunistes et des nationalistes, dont l’Union
démocratique croate (HDZ). Lors des premières élections
libres de 1990, la HDZ remporte une large
majorité. Les tensions s’intensifient avec les dirigeants serbes
de Belgrade sur la question de l’avenir de la fédération, la HDZ
souhaitant obtenir une large indépendance économique, politique et
militaire pour la Croatie. L’intransigeance des autorités de la République serbe rend impossible toute négociation sur la souveraineté croate. En 1991, 94 % des Croates se prononcent en faveur de l’indépendance lors d’un référendum organisé par la HDZ et boycotté par la
minorité serbe de Croatie, qui représente 11,5 % de la population. L’indépendance de la Croatie, proclamée le 25 juin 1991, est rejetée par le gouvernement fédéral.
Refusant de reconnaître
l’indépendance de la Croatie, les Serbes prennent les armes et obtiennent le soutien de l’armée fédérale qui prend le contrôle de 30 % du territoire croate. L’Union européenne refuse dans un premier temps de reconnaître l’indépendance de la
Croatie et préfère accorder son soutien au gouvernement fédéral. De fait, la complexité de la question nationale dans
les Balkans et le risque d’extension du mouvement aux autres républiques,
susceptible de provoquer de nouveaux conflits,
inquiètent la communauté internationale. De janvier à
avril 1992, une trentaine de pays, dont la plupart des Etats de l’Union européenne,
reconnaissent l’indépendance de la Croatie. La poursuite des combats entre l’armée
fédérale et les milices croates soutenues par la défense territoriale
pousse l’ONU à intervenir : une force internationale d’interposition
(Forpronu) se déploie en Croatie dès mars 1992, sans toutefois apporter
de solution militaire, ni politique, au conflit.
En août 1995, une importante offensive croate est lancée contre les Serbes de Krajina, provoquant un gigantesque exode de population. Plus de 300 000 réfugiés rejoignent la
Serbie. Ces victoires
militaires contre les Serbes assurent à la HDZ une large majorité lors
des élections législatives anticipées d’octobre 1995, mais
l’autoritarisme du régime est dénoncé par une opposition de plus en plus
active.
En marge des accords de Dayton sur la paix en Bosnie-Herzégovine
(décembre 1995), cosignés par la Croatie, les accords d’Erdut sur la
Slavonie orientale, occupée jusque-là par les forces serbes, permettent
au pays de reconstituer progressivement ses frontières de 1991. En 1998, pour la première fois depuis la proclamation de
l’indépendance, Zagreb exerce sa souveraineté sur
l’ensemble du territoire de l’ancienne république socialiste de Croatie.
A partir des années 2000, le pays s’engage sur la voie d’une démocratie
libérale, le gouvernement en place souhaite briser
l’isolement de la Croatie grâce à une intégration à terme dans l’UE et dans
l’OTAN. Sur le plan régional, la Croatie aspire à normaliser
ses relations avec ses voisins issus de la Yougoslavie, même si
plusieurs contentieux demeurent sans solution. En 2008, après
plusieurs mois de négociation, une coalition gouvernementale entre la
HDZ et les partis des minorités, notamment les Serbes, est constituée. Pour la première fois,
un représentant de la minorité serbe devient Vice-Premier ministre, une manière pour le nouveau chef du
gouvernement de prouver aux Européens que les communautés minoritaires
sont intégrées à la vie politique croate et que Zagreb entend au plus
vite mener les réformes qui lui permettront de rejoindre les structures
européennes.
Le pays porté par une croissance économique
dynamique, une inflation basse et une stabilité macroéconomique engage des réformes à un rythme soutenu. Le traité d’adhésion à l’UE signé en décembre 2011 est approuvé par plus de 66 % des électeurs à l’issue d’un référendum. Toutefois, l’enthousiasme des Croates pour l'Europe s’est
estompé au fil des négociations en raison notamment des conditions
imposées par Bruxelles, puis de la crise de la zone euro. Après ratification de cette adhésion par l’ensemble
des pays membres de l’UE, la Croatie devient le 28e Etat de l’Union européenne le 1er juillet 2013.
La politique de rigueur budgétaire impopulaire n’est pas de nature à renforcer le sentiment proeuropéen. Si le
déficit budgétaire élevé tend à se réduire, la croissance n’est
pas au rendez-vous, le chômage est important. L'élection présidentielle en
janvier 2015 confirme la relative faveur
regagnée par la HDZ avec la victoire étroite (50,7 % des voix) de sa
candidate Kolinda Grabar-Kitarovi, première femme élue à ce poste.
Au nord, la région pannonienne de la Slavonie se compose des vastes plaines de la Drave et de la Save ; d’argile et de lœss, ce sont des régions très fertiles. La Croatie centrale est une région de collines et de plaines qui regroupe autour de la capitale, Zagreb, les régions du Hrvatsko Zagorje et du Medjimurje. La barrière montagneuse et rurale des Alpes dinariques – au nord les Gorski Kotar et au sud le plateau de la Lika avec de vastes poljés, affaissements qui forment de petits plateaux – culmine à 1 700 mètres dans la chaîne du Velebit.
La Croatie est bordée d’une côte majoritairement rocheuse de 1 778 kilomètres sur la mer Adriatique. En ajoutant les 4 012 kilomètres de côtes sur les îles, on arrive à un total de 5 790 kilomètres de littoral ; l’eau est cristalline, même aux abords des grandes villes. Les îles croates sont tout aussi belles que leurs cousines grecques. On en dénombre 1 244, dont une soixantaine habitées. Les plus grandes sont les îles de Krk, Cres, Bra, Hvar et Korcula.
Le pays accueille huit parcs nationaux : trois en zone montagneuse (Paklenica, Plitvice, Risnjak) et cinq en zone côtière (Brijuni Brioni, Mljet, Kornati, Krka, Velebit) représentant une superficie de 79 320 hectares, soit 7,5 % du pays.
- continental dans les terres, étés chauds, avec souvent de gros orages en soirée, et hivers froids, chutes de neiges et températures négatives ;
- méditerranéen sur le littoral, étés secs avec de fortes chaleurs, grande douceur en hiver. Baignade possible jusqu’au mois de novembre, avec une température de la mer approchant les 26 °C en été.
A ces caractéristiques générales s’ajoutent les vents, qui viennent modifier l’ambiance d’une journée.
- La bora vient du nord-est. Vent froid avec des bourrasques violentes, il naît dans le bassin de la Lika et s’engouffre ensuite à travers les cols du Velebit vers le littoral. Il rafraîchit l’air et chasse les nuages.
- Le jugo est un vent du sud. Il apporte un air lourd et humide, ainsi que des orages le soir.
Les températures varient de 15 °C (en février) à 26 °C (en juillet et août). La température annuelle moyenne est de l’ordre de 17 °C. Les précipitations oscillent entre 15 mm (juillet) et 135 mm (décembre).
Températures moyennes |
janvier |
juillet |
octobre |
Split |
13 °C |
29 °C |
22 °C |
Dubrovnik |
12 °C |
30
°C |
20 °C |
Économie
Le territoire croate comprend trois régions agricoles : les plaines de la Slavonie (céréales, bovins), la
Croatie proprement dite, pays de polyculture (céréales, tabac, vigne),
de forêts ou d’élevage ovin, et, à l’ouest, l’Istrie, les îles et les
chaînons dinariques (cultures méditerranéennes en terrasses).
L’industrialisation récente a su utiliser les ressources naturelles
locales : charbon, pétrole et gaz
naturel, minerais de fer et
bauxite. Des industries (métallurgiques, mécaniques, textiles, chimiques, alimentaires, etc.) se
sont développées dans les villes principales : Karlovac, Osijek, Pula,
Rijeka, Sisak, Slavonski Brod, Split et Zagreb. Autrefois très mal relié à l’intérieur du
pays, le littoral, aujourd’hui désenclavé, connaît une croissance
économique rapide, fondée sur l’activité portuaire.
Le tourisme est devenu une
activité prédominante dont le succès repose sur la variété des paysages,
l’ensoleillement généreux et la richesse du patrimoine culturel.
Société
La Croatie est peuplée majoritairement de Croates (89,6 %) et d’une vingtaine de minorités, dont la plus importante est serbe (4,5 %), tandis que les autres représentent moins de 0,5 % chacune.
Le taux de croissance de la population est négatif (- 1 ‰ depuis 1995). Les principales explications de ce phénomène se trouvent dans l’histoire récente du pays marquée par la guerre civile et un indice de fécondité de 1,41 enfant par femme. L’espérance de vie moyenne est d’environ 76 ans, et le taux d’alphabétisation est de 99 %.
La langue officielle est le croate, mais l’italien est également langue officielle en Istrie, notamment dans les villes de Pula (Pola), Rovinj (Rovigno), Umag (Umago). La Croatie est un pays fortement catholique.
Depuis la chute du système communiste qui l’avait bannie, la religion a
repris une place très importante dans les sphères tant privée que
publique. 87,8 % de la
population se définissent comme catholiques, alors que seulement 4,4 %
se déclarent orthodoxes et 1,3 % musulmans, le reste de la population se
déclarant sans confession ou d’une autre religion. L’Eglise jouit d’une position respectée
et influente dans la vie culturelle et politique du pays.
Les arts revêtent une importance majeure pour les Croates, des formes
les plus classiques – musique, théâtre, danse et beaux-arts – aux
styles modernes comme la pop, le rock et la musique électronique, le
théâtre et la danse d’avant-garde. La musique folklorique et l’artisanat restent très
populaires.
L'histoire du pays
Au début de notre ère, les régions croates, peuplées d’Illyriens, sont incluses dans les provinces romaines. Lors des grandes invasions, elles entrent dans un Etat ostrogoth, puis lombard, enfin avar au VIIe siècle ; à cette époque, les Croates s’y implantent. En 1097, le dernier roi croate est tué en combattant les Hongrois, et le roi de Hongrie est couronné roi de Croatie. Liée désormais à la Hongrie, la Croatie, pendant huit siècles, formera sous la couronne de saint Etienne un royaume particulier. En 1526, le roi de Hongrie battu par les Turcs, une partie de la Croatie passe sous domination ottomane, tandis que les nobles croates élisent pour roi Ferdinand Ier de Habsbourg. En 1671, un complot aboutit à leur exécution et à la confiscation de leurs biens. Napoléon Ier crée en 1805, avec des territoires croates et slovènes, les Provinces illyriennes qu’il perd en 1813. En 1822, la Croatie retrouve ses anciennes
frontières, et ses liens avec la Hongrie sont restaurés. Quand les Hongrois s’insurgent en 1848, les Croates combattent en faveur des Habsbourg. Cette politique s’explique à la fois par leur
attitude religieuse, qui les rapproche des Autrichiens (catholicisme) et
les oppose aux Serbes (orthodoxie), et par leur volonté d’indépendance
par rapport aux Hongrois. En
1848, le servage est aboli, mais le statut politique de la Croatie change
peu, des tensions perdurent entre Croates et Serbes ; cependant, en 1905, un
accord intervient entre les politiciens croates et serbes qui espèrent,
en appuyant la lutte de l’opposition libérale en Hongrie, améliorer le
sort de la Croatie : c’est la résolution de Fiume.
Mais la Hongrie poursuit la lutte anti-croate.
A la fin de la Première Guerre mondiale, le pays, qui a proclamé son indépendance, est rattaché au nouveau royaume des
Serbes, Croates et Slovènes. Mais la Croatie, au sein du nouvel Etat yougoslave n’obtient pas d’autonomie ; les Croates fédéralistes s’opposent aux Serbes centralistes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Yougoslavie est occupée par les Allemands et ses
alliés, la Croatie démantelée devient un Etat indépendant sous
contrôle allemand et italien. Presque entièrement libérée en mai 1945, elle devient une
république fédérée de la Yougoslavie.
Le mouvement national croate qui se développe dès
1971 dénonce le système de redistribution des richesses au sein de la
Fédération yougoslave ; d’importantes manifestations
étudiantes, soutenues par la direction communiste croate, font renaître l’idée d’une éventuelle
indépendance. La Croatie gagne néanmoins en autonomie avec la
Constitution de 1974. Durant les années 1980, deux forces politiques s’affrontent, d’un côté, les
communistes réformateurs, et, de l’autre, une coalition
regroupant des anticommunistes et des nationalistes, dont l’Union
démocratique croate (HDZ). Lors des premières élections
libres de 1990, la HDZ remporte une large
majorité. Les tensions s’intensifient avec les dirigeants serbes
de Belgrade sur la question de l’avenir de la fédération, la HDZ
souhaitant obtenir une large indépendance économique, politique et
militaire pour la Croatie. L’intransigeance des autorités de la République serbe rend impossible toute négociation sur la souveraineté croate. En 1991, 94 % des Croates se prononcent en faveur de l’indépendance lors d’un référendum organisé par la HDZ et boycotté par la
minorité serbe de Croatie, qui représente 11,5 % de la population. L’indépendance de la Croatie, proclamée le 25 juin 1991, est rejetée par le gouvernement fédéral.
Refusant de reconnaître
l’indépendance de la Croatie, les Serbes prennent les armes et obtiennent le soutien de l’armée fédérale qui prend le contrôle de 30 % du territoire croate. L’Union européenne refuse dans un premier temps de reconnaître l’indépendance de la
Croatie et préfère accorder son soutien au gouvernement fédéral. De fait, la complexité de la question nationale dans
les Balkans et le risque d’extension du mouvement aux autres républiques,
susceptible de provoquer de nouveaux conflits,
inquiètent la communauté internationale. De janvier à
avril 1992, une trentaine de pays, dont la plupart des Etats de l’Union européenne,
reconnaissent l’indépendance de la Croatie. La poursuite des combats entre l’armée
fédérale et les milices croates soutenues par la défense territoriale
pousse l’ONU à intervenir : une force internationale d’interposition
(Forpronu) se déploie en Croatie dès mars 1992, sans toutefois apporter
de solution militaire, ni politique, au conflit.
En août 1995, une importante offensive croate est lancée contre les Serbes de Krajina, provoquant un gigantesque exode de population. Plus de 300 000 réfugiés rejoignent la
Serbie. Ces victoires
militaires contre les Serbes assurent à la HDZ une large majorité lors
des élections législatives anticipées d’octobre 1995, mais
l’autoritarisme du régime est dénoncé par une opposition de plus en plus
active.
En marge des accords de Dayton sur la paix en Bosnie-Herzégovine
(décembre 1995), cosignés par la Croatie, les accords d’Erdut sur la
Slavonie orientale, occupée jusque-là par les forces serbes, permettent
au pays de reconstituer progressivement ses frontières de 1991. En 1998, pour la première fois depuis la proclamation de
l’indépendance, Zagreb exerce sa souveraineté sur
l’ensemble du territoire de l’ancienne république socialiste de Croatie.
A partir des années 2000, le pays s’engage sur la voie d’une démocratie
libérale, le gouvernement en place souhaite briser
l’isolement de la Croatie grâce à une intégration à terme dans l’UE et dans
l’OTAN. Sur le plan régional, la Croatie aspire à normaliser
ses relations avec ses voisins issus de la Yougoslavie, même si
plusieurs contentieux demeurent sans solution. En 2008, après
plusieurs mois de négociation, une coalition gouvernementale entre la
HDZ et les partis des minorités, notamment les Serbes, est constituée. Pour la première fois,
un représentant de la minorité serbe devient Vice-Premier ministre, une manière pour le nouveau chef du
gouvernement de prouver aux Européens que les communautés minoritaires
sont intégrées à la vie politique croate et que Zagreb entend au plus
vite mener les réformes qui lui permettront de rejoindre les structures
européennes.
Le pays porté par une croissance économique
dynamique, une inflation basse et une stabilité macroéconomique engage des réformes à un rythme soutenu. Le traité d’adhésion à l’UE signé en décembre 2011 est approuvé par plus de 66 % des électeurs à l’issue d’un référendum. Toutefois, l’enthousiasme des Croates pour l'Europe s’est
estompé au fil des négociations en raison notamment des conditions
imposées par Bruxelles, puis de la crise de la zone euro. Après ratification de cette adhésion par l’ensemble
des pays membres de l’UE, la Croatie devient le 28e Etat de l’Union européenne le 1er juillet 2013.
La politique de rigueur budgétaire impopulaire n’est pas de nature à renforcer le sentiment proeuropéen. Si le
déficit budgétaire élevé tend à se réduire, la croissance n’est
pas au rendez-vous, le chômage est important. L'élection présidentielle en
janvier 2015 confirme la relative faveur
regagnée par la HDZ avec la victoire étroite (50,7 % des voix) de sa
candidate Kolinda Grabar-Kitarovi, première femme élue à ce poste.
L’industrialisation récente a su utiliser les ressources naturelles locales : charbon, pétrole et gaz naturel, minerais de fer et bauxite. Des industries (métallurgiques, mécaniques, textiles, chimiques, alimentaires, etc.) se sont développées dans les villes principales : Karlovac, Osijek, Pula, Rijeka, Sisak, Slavonski Brod, Split et Zagreb. Autrefois très mal relié à l’intérieur du pays, le littoral, aujourd’hui désenclavé, connaît une croissance économique rapide, fondée sur l’activité portuaire.
Le tourisme est devenu une activité prédominante dont le succès repose sur la variété des paysages, l’ensoleillement généreux et la richesse du patrimoine culturel.
La langue officielle est le croate, mais l’italien est également langue officielle en Istrie, notamment dans les villes de Pula (Pola), Rovinj (Rovigno), Umag (Umago). La Croatie est un pays fortement catholique. Depuis la chute du système communiste qui l’avait bannie, la religion a repris une place très importante dans les sphères tant privée que publique. 87,8 % de la population se définissent comme catholiques, alors que seulement 4,4 % se déclarent orthodoxes et 1,3 % musulmans, le reste de la population se déclarant sans confession ou d’une autre religion. L’Eglise jouit d’une position respectée et influente dans la vie culturelle et politique du pays.
Les arts revêtent une importance majeure pour les Croates, des formes les plus classiques – musique, théâtre, danse et beaux-arts – aux styles modernes comme la pop, le rock et la musique électronique, le théâtre et la danse d’avant-garde. La musique folklorique et l’artisanat restent très populaires.
L'histoire du pays
Au début de notre ère, les régions croates, peuplées d’Illyriens, sont incluses dans les provinces romaines. Lors des grandes invasions, elles entrent dans un Etat ostrogoth, puis lombard, enfin avar au VIIe siècle ; à cette époque, les Croates s’y implantent. En 1097, le dernier roi croate est tué en combattant les Hongrois, et le roi de Hongrie est couronné roi de Croatie. Liée désormais à la Hongrie, la Croatie, pendant huit siècles, formera sous la couronne de saint Etienne un royaume particulier. En 1526, le roi de Hongrie battu par les Turcs, une partie de la Croatie passe sous domination ottomane, tandis que les nobles croates élisent pour roi Ferdinand Ier de Habsbourg. En 1671, un complot aboutit à leur exécution et à la confiscation de leurs biens. Napoléon Ier crée en 1805, avec des territoires croates et slovènes, les Provinces illyriennes qu’il perd en 1813. En 1822, la Croatie retrouve ses anciennes
frontières, et ses liens avec la Hongrie sont restaurés. Quand les Hongrois s’insurgent en 1848, les Croates combattent en faveur des Habsbourg. Cette politique s’explique à la fois par leur
attitude religieuse, qui les rapproche des Autrichiens (catholicisme) et
les oppose aux Serbes (orthodoxie), et par leur volonté d’indépendance
par rapport aux Hongrois. En
1848, le servage est aboli, mais le statut politique de la Croatie change
peu, des tensions perdurent entre Croates et Serbes ; cependant, en 1905, un
accord intervient entre les politiciens croates et serbes qui espèrent,
en appuyant la lutte de l’opposition libérale en Hongrie, améliorer le
sort de la Croatie : c’est la résolution de Fiume.
Mais la Hongrie poursuit la lutte anti-croate.
A la fin de la Première Guerre mondiale, le pays, qui a proclamé son indépendance, est rattaché au nouveau royaume des
Serbes, Croates et Slovènes. Mais la Croatie, au sein du nouvel Etat yougoslave n’obtient pas d’autonomie ; les Croates fédéralistes s’opposent aux Serbes centralistes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Yougoslavie est occupée par les Allemands et ses
alliés, la Croatie démantelée devient un Etat indépendant sous
contrôle allemand et italien. Presque entièrement libérée en mai 1945, elle devient une
république fédérée de la Yougoslavie.
Le mouvement national croate qui se développe dès
1971 dénonce le système de redistribution des richesses au sein de la
Fédération yougoslave ; d’importantes manifestations
étudiantes, soutenues par la direction communiste croate, font renaître l’idée d’une éventuelle
indépendance. La Croatie gagne néanmoins en autonomie avec la
Constitution de 1974. Durant les années 1980, deux forces politiques s’affrontent, d’un côté, les
communistes réformateurs, et, de l’autre, une coalition
regroupant des anticommunistes et des nationalistes, dont l’Union
démocratique croate (HDZ). Lors des premières élections
libres de 1990, la HDZ remporte une large
majorité. Les tensions s’intensifient avec les dirigeants serbes
de Belgrade sur la question de l’avenir de la fédération, la HDZ
souhaitant obtenir une large indépendance économique, politique et
militaire pour la Croatie. L’intransigeance des autorités de la République serbe rend impossible toute négociation sur la souveraineté croate. En 1991, 94 % des Croates se prononcent en faveur de l’indépendance lors d’un référendum organisé par la HDZ et boycotté par la
minorité serbe de Croatie, qui représente 11,5 % de la population. L’indépendance de la Croatie, proclamée le 25 juin 1991, est rejetée par le gouvernement fédéral.
Refusant de reconnaître
l’indépendance de la Croatie, les Serbes prennent les armes et obtiennent le soutien de l’armée fédérale qui prend le contrôle de 30 % du territoire croate. L’Union européenne refuse dans un premier temps de reconnaître l’indépendance de la
Croatie et préfère accorder son soutien au gouvernement fédéral. De fait, la complexité de la question nationale dans
les Balkans et le risque d’extension du mouvement aux autres républiques,
susceptible de provoquer de nouveaux conflits,
inquiètent la communauté internationale. De janvier à
avril 1992, une trentaine de pays, dont la plupart des Etats de l’Union européenne,
reconnaissent l’indépendance de la Croatie. La poursuite des combats entre l’armée
fédérale et les milices croates soutenues par la défense territoriale
pousse l’ONU à intervenir : une force internationale d’interposition
(Forpronu) se déploie en Croatie dès mars 1992, sans toutefois apporter
de solution militaire, ni politique, au conflit.
En août 1995, une importante offensive croate est lancée contre les Serbes de Krajina, provoquant un gigantesque exode de population. Plus de 300 000 réfugiés rejoignent la
Serbie. Ces victoires
militaires contre les Serbes assurent à la HDZ une large majorité lors
des élections législatives anticipées d’octobre 1995, mais
l’autoritarisme du régime est dénoncé par une opposition de plus en plus
active.
En marge des accords de Dayton sur la paix en Bosnie-Herzégovine
(décembre 1995), cosignés par la Croatie, les accords d’Erdut sur la
Slavonie orientale, occupée jusque-là par les forces serbes, permettent
au pays de reconstituer progressivement ses frontières de 1991. En 1998, pour la première fois depuis la proclamation de
l’indépendance, Zagreb exerce sa souveraineté sur
l’ensemble du territoire de l’ancienne république socialiste de Croatie.
A partir des années 2000, le pays s’engage sur la voie d’une démocratie
libérale, le gouvernement en place souhaite briser
l’isolement de la Croatie grâce à une intégration à terme dans l’UE et dans
l’OTAN. Sur le plan régional, la Croatie aspire à normaliser
ses relations avec ses voisins issus de la Yougoslavie, même si
plusieurs contentieux demeurent sans solution. En 2008, après
plusieurs mois de négociation, une coalition gouvernementale entre la
HDZ et les partis des minorités, notamment les Serbes, est constituée. Pour la première fois,
un représentant de la minorité serbe devient Vice-Premier ministre, une manière pour le nouveau chef du
gouvernement de prouver aux Européens que les communautés minoritaires
sont intégrées à la vie politique croate et que Zagreb entend au plus
vite mener les réformes qui lui permettront de rejoindre les structures
européennes.
Le pays porté par une croissance économique
dynamique, une inflation basse et une stabilité macroéconomique engage des réformes à un rythme soutenu. Le traité d’adhésion à l’UE signé en décembre 2011 est approuvé par plus de 66 % des électeurs à l’issue d’un référendum. Toutefois, l’enthousiasme des Croates pour l'Europe s’est
estompé au fil des négociations en raison notamment des conditions
imposées par Bruxelles, puis de la crise de la zone euro. Après ratification de cette adhésion par l’ensemble
des pays membres de l’UE, la Croatie devient le 28e Etat de l’Union européenne le 1er juillet 2013.
La politique de rigueur budgétaire impopulaire n’est pas de nature à renforcer le sentiment proeuropéen. Si le
déficit budgétaire élevé tend à se réduire, la croissance n’est
pas au rendez-vous, le chômage est important. L'élection présidentielle en
janvier 2015 confirme la relative faveur
regagnée par la HDZ avec la victoire étroite (50,7 % des voix) de sa
candidate Kolinda Grabar-Kitarovi, première femme élue à ce poste.
Le mouvement national croate qui se développe dès 1971 dénonce le système de redistribution des richesses au sein de la Fédération yougoslave ; d’importantes manifestations étudiantes, soutenues par la direction communiste croate, font renaître l’idée d’une éventuelle indépendance. La Croatie gagne néanmoins en autonomie avec la Constitution de 1974. Durant les années 1980, deux forces politiques s’affrontent, d’un côté, les communistes réformateurs, et, de l’autre, une coalition regroupant des anticommunistes et des nationalistes, dont l’Union démocratique croate (HDZ). Lors des premières élections libres de 1990, la HDZ remporte une large majorité. Les tensions s’intensifient avec les dirigeants serbes de Belgrade sur la question de l’avenir de la fédération, la HDZ souhaitant obtenir une large indépendance économique, politique et militaire pour la Croatie. L’intransigeance des autorités de la République serbe rend impossible toute négociation sur la souveraineté croate. En 1991, 94 % des Croates se prononcent en faveur de l’indépendance lors d’un référendum organisé par la HDZ et boycotté par la minorité serbe de Croatie, qui représente 11,5 % de la population. L’indépendance de la Croatie, proclamée le 25 juin 1991, est rejetée par le gouvernement fédéral.
Bon à savoirInformations pratiques
La baignade ?
En général, vous pourrez vous baigner du mois de mai jusqu’à fin octobre, presque tous les jours au cours des randonnées, mais aussi après les balades car les hébergements se situent tous à proximité de la mer. L’eau peut atteindre 23 à 25 °C.
Le kava
Le café rythme la journée ; pris en fin de repas, il offre aussi l'occasion de petites pauses tout au long de la journée. Les terrasses ont leur importance et elles sont souvent bondées ! Le café est espresso, capuccino ou macchiato dans les bars mais chez l'habitant, vous aurez plus de chance de déguster un café turc !
En général, vous pourrez vous baigner du mois de mai jusqu’à fin octobre, presque tous les jours au cours des randonnées, mais aussi après les balades car les hébergements se situent tous à proximité de la mer. L’eau peut atteindre 23 à 25 °C.
Le kava
Le café rythme la journée ; pris en fin de repas, il offre aussi l'occasion de petites pauses tout au long de la journée. Les terrasses ont leur importance et elles sont souvent bondées ! Le café est espresso, capuccino ou macchiato dans les bars mais chez l'habitant, vous aurez plus de chance de déguster un café turc !
Le rakija
Aromatisée à la prune, au raisin, au miel ou aux herbes médicinales, cette eau-de-vie traditionnelle est généralement consommée en pousse-café.
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Les prises électriques sont de type français.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
En Croatie, si la langue officielle est le croate, écrit en caractères latins, il existe également trois dialectes, nommés selon la manière de formuler la question “quoi ?” (ca, kaj ou sto) :
- le cakavien, parlé en Istrie, dans les îles au nord de Korcula et quelques régions du littoral ;
- le kajkavien, dans la région de Zagreb ;
- le stokavien, dans les autres régions de Croatie.
La plupart des Croates parlent couramment au moins une langue étrangère. L’allemand est plutôt pratiqué dans les régions intérieures, et l’italien de l’Istrie au sud de la Dalmatie. L’anglais permet de se faire comprendre presque partout en Croatie.
Apprendre quelques mots clés en croate vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec eux. Alors n’hésitez pas à utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : dobardan.
Bonsoir : dobra vecer.
Bonne nuit : laku noc.
Au revoir : dovidenja.
Salut : bok.
S’il vous plaît : molim.
Merci : hvala.
De rien : nema na cemu.
Pardon : oprostite.
Oui : da.
Non : ne.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Sites Internet
http://www.routard.com/guide/croatie/.
http://www.voyagesphotosmanu.com/faune_flore_croatie.html.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croatie.
Guides
Croatie, guide Voir Hachette.
Croatie, Encyclopédie du voyage, Gallimard.
Croatie : Istrie et Dalmatie, éditions Nelles.
Croatie, Lonely Planet.
Croatie, guide du Routard, Hachette.
Croatie, Le Petit Futé.
Croatie, guide Vert, Michelin.
Essais
Histoire des Balkans, George Castellan, éditions Fayard.
Balkans-Transit, François Maspero, Points Seuil.
http://www.routard.com/guide/croatie/.
http://www.voyagesphotosmanu.com/faune_flore_croatie.html.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croatie.
Guides
Croatie, guide Voir Hachette.
Croatie, Encyclopédie du voyage, Gallimard.
Croatie : Istrie et Dalmatie, éditions Nelles.
Croatie, Lonely Planet.
Croatie, guide du Routard, Hachette.
Croatie, Le Petit Futé.
Croatie, guide Vert, Michelin.
Essais
Histoire des Balkans, George Castellan, éditions Fayard.
Balkans-Transit, François Maspero, Points Seuil.
Tourisme responsableLe respect des us et coutumes
Les Croates se sentent occidentaux avant tout et partagent des valeurs de démocratie et de tolérance. La Croatie est un pays fortement catholique, et depuis la chute du système communiste, la religion a repris une place très importante tant dans la sphère privée que publique. De nombreuses influences, conséquences d’une histoire mouvementée, marquent la culture : des influences ottomanes se mêlent à d’autres, autrichiennes, italiennes et hongroises.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux la population et sa culture :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes,
adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez
une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela
est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la
tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les blessures laissées par la guerre, les bombardements et les purifications ethniques ne sont bien évidemment pas cicatrisées. Evitez d’aborder ces sujets, bien trop douloureux, et évitez toute forme de provocation si les habitants abordent eux-mêmes le sujet.
Ces précautions favorisent
les échanges.
La préservation de l'environnement
Entre mer et montagne, la Croatie présente des paysages particulièrement variés pour un si petit pays. Au nord, le Gorski Kotar est la région la plus boisée du pays. Le parc national de Risnjak, situé dans cette zone et protégé depuis 1953, regorge de hêtres, sapins, épicéas et sycomores. Il doit son nom aux lynx qui peuplaient la région au siècle dernier. Cerfs, chevreuils et daims y vivent nombreux. Le parc abrite également des ours bruns, des chats sauvages, des loups et des sangliers. La chaîne du Velebit renferme le parc national de Paklenica depuis 1949. Au sommet des falaises qui surplombent la mer, vautours et faucons pèlerins viennent se poser. La côte croate regorge aussi de merveilles naturelles protégées dans cette multitude d’îles, souvent inhabitées, qui abritent des parcs nationaux, comme celui de Mljet qui englobe, depuis 1960, un tiers de l’île du même nom au sud de la Dalmatie. Les eaux transparentes de l’Adriatique sont aussi riches de concombres de mer, oursins, sars, rougets, etc.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de
rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever
des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune
de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités
dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez
l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde
personnelle que vous pourrez remplir.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Voici quelques conseils pour respecter au mieux la population et sa culture :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les blessures laissées par la guerre, les bombardements et les purifications ethniques ne sont bien évidemment pas cicatrisées. Evitez d’aborder ces sujets, bien trop douloureux, et évitez toute forme de provocation si les habitants abordent eux-mêmes le sujet.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
Entre mer et montagne, la Croatie présente des paysages particulièrement variés pour un si petit pays. Au nord, le Gorski Kotar est la région la plus boisée du pays. Le parc national de Risnjak, situé dans cette zone et protégé depuis 1953, regorge de hêtres, sapins, épicéas et sycomores. Il doit son nom aux lynx qui peuplaient la région au siècle dernier. Cerfs, chevreuils et daims y vivent nombreux. Le parc abrite également des ours bruns, des chats sauvages, des loups et des sangliers. La chaîne du Velebit renferme le parc national de Paklenica depuis 1949. Au sommet des falaises qui surplombent la mer, vautours et faucons pèlerins viennent se poser. La côte croate regorge aussi de merveilles naturelles protégées dans cette multitude d’îles, souvent inhabitées, qui abritent des parcs nationaux, comme celui de Mljet qui englobe, depuis 1960, un tiers de l’île du même nom au sud de la Dalmatie. Les eaux transparentes de l’Adriatique sont aussi riches de concombres de mer, oursins, sars, rougets, etc.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de
rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever
des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune
de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités
dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez
l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde
personnelle que vous pourrez remplir.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde personnelle que vous pourrez remplir.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.