Irlande

Qui croirait qu’à seulement une heure de vol de Paris une terre sauvage et mystérieuse puisse offrir un tel dépaysement ? Et pourtant... Cette île calme, imprégnée de légendes et qui chante d’étranges ballades, entre lumières folles et coups de vent, donne une impression de bout du monde. Dans les lumières magiques d’un ciel sans cesse en mouvement, l’eau, toujours proche, et aussi les montagnes jouent un spectacle saisissant. En suivant les grands itinéraires du Burren, du Connemara ou du Donegal, nous vous convions sur des chemins peu parcourus, fruits de nos découvertes amoureuses et patientes. Ici, l’horizon du marcheur porte des saveurs et des couleurs d’un autre monde... Beauté, ambiance sauvage, douceur de vivre, mais aussi hospitalité et convivialité des beds and breakfasts et des pubs irlandais... tous les ingrédients sont réunis pour séduire les randonneurs les plus exigeants !
Randonnées en Irlande

Repères

Population

4,5 millions en république d’Irlande et 1,75 million en Irlande du Nord.

Superficie

république d’Irlande, 70 273 km2 ; Irlande du Nord, 14 121 km2.

Capitales

Dublin (république d’Irlande) et Belfast (Irlande du Nord).

Villes principales

Cork, Galway, Limerick, Waterford (république d’Irlande).

Lacs

nombreux lacs dans le Connemara (république d’Irlande) ; lough Neagh (Irlande du Nord).

Point culminant

Carrantuohill (1 041 m).

Langues officielles

anglais et irlandais (langue gaélique).

Religions

catholique très majoritairement en république d’Irlande et protestante en Irlande du Nord.

Décalage horaire

par rapport à la France, une heure de moins toute l’année. UTC/GMT : + 0 h.

Géographie

Située à l’ouest de la Grande-Bretagne, dont elle est séparée par le Canal du Nord (nord-est), la mer d’Irlande (est) et le canal Saint-Georges (sud-est), l’Irlande est une grande île dont les quatre cinquièmes constituent l’Irlande ou Eire. Six comtés de la province historique de l’Ulster font politiquement partie du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord (483 km de frontières).
L’île se présente sous la forme d’une grande plaine centrale entourée par une couronne de montagnes côtières et parsemée de nombreux lacs comme le lough Neagh (396 km2), le plus grand lac des îles britanniques. La vaste plaine centrale de basse altitude est entourée par de petites chaînes de montagne côtières.
 
On trouve également des montagnes à l’intérieur des terres dans le sud de l’île comme les Galtee Mountains. Les montagnes ne sont pas très élevées : seuls trois sommets dépassent les 1 000 m d’altitude et 457 les 500 m d’altitude.

Climat

Le climat en Irlande est doux et tempéré. La saison la plus propice à la découverte de l’Irlande court d’avril à septembre. Mai et juin sont les mois les plus ensoleillés et les plus fleuris, avec les fleurs sauvages et les buissons de fuchsias au pied des maisons. Juillet et août sont les mois les plus chauds. Septembre est doux et agréable, les lumières sont magnifiques. Quant à la pluie, elle donne à l’Irlande son vert éclatant ! Les averses, aussi soudaines que brèves, sont aussitôt suivies d’un soleil qui s’empresse de tout faire miroiter. Cet enchaînement de pluies et d’éclaircies, de soleil et de brumes, de nuages et d’arcs-en-ciel confère au ciel irlandais ces lumières magiques très changeantes.

Économie

— Irlande du Nord
Avec la séparation de l’île, l’économie d’Irlande du Nord a connu une croissance constante minime chaque année. Simultanément, le gouvernement poursuivait une politique de discrimination économique contre la communauté catholique. L’accès au travail était facilité pour les protestants et rendu plus complexe pour les catholiques. Cela a entraîné un taux de chômage plus important dans cette dernière communauté. Les industries majeures étaient la construction navale, l’industrie textile et la fabrication de cordages. Aujourd’hui, après la signature de l’accord du Vendredi saint et la fin du conflit, l’économie s’est très bien reprise. L’investissement est revenu, la vie économique est revenue à la normale. Un transfert économique de l’industrie lourde a eu lieu vers les services.
L’Irlande du Nord appartient au Royaume-Uni ; son gouvernement siège au palais de Stormont (Belfast) qui accueille également l’Assemblée nord-irlandaise.
 
— République d’Irlande
Membre de l’Union européenne et faisant partie de la zone euro, l’Irlande est un pays libéral où les taux de prélèvements obligatoires sont parmi les plus faibles  et  le salaire minimum l’un des plus élevés de l’UE. L’Irlande a bénéficié d’investissements étrangers, notamment américains, et de nombreuses sociétés informatiques y ont délocalisé une partie de leurs activités. L’industrie financière (en particulier celle des fonds communs de placement) s’y est développée. Mais la crise économique et financière est beaucoup plus forte en Irlande que dans la plupart des pays de l’UE. L’Irlande a subi de plein fouet le choc de la crise américaine et du ralentissement des économies européennes. Les banques ont été confrontées à une crise des liquidités. Une garantie illimitée de l’Etat sur les dépôts bancaires dans les banques irlandaises (en Irlande et à l’étranger) ainsi que sur les dépôts, en Irlande, auprès de banques étrangères très actives dans le pays a été mise en place dès septembre 2008.
La république d’Irlande est un régime parlementaire. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement dont le chef est le Taoiseach. Le pouvoir législatif est exercé par le gouvernement et le Parlement composé de deux chambres, le Dáil Eireann et le Seanad Eireann. Le pouvoir judiciaire est indépendant des pouvoirs exécutif et législatif. Le chef de l’Etat est le président de la République, mais ses pouvoirs sont restreints.

Après une très forte croissance dans les années 1996-2006, fondée en grande partie sur les investissements étrangers et les services financiers, le pays a subi de plein fouet la crise de 2008, avec une récession précoce. Un plan drastique de restrictions budgétaires (baisse des salaires et des retraites dans le service public, hausse de l’impôt sur le revenu, diminution du salaire minimum et réduction des prestations sociales) a été ainsi adopté en 2010, et l’aide de l’Union européenne et du Fonds monétaire international a été sollicitée. En 2011, la croissance est revenue, l’économie s’est stabilisée.

Société

— Irlande du Nord
La quasi totalité de la population est d’origine européenne, bien qu’il existe de petites communautés d’immigrés. La très grande majorité de la population d’Irlande du Nord se déclare chrétienne (85,9 %), protestante pour 45,6 % (20,7 % de presbytériens, 15,3 % appartenant à l’Eglise d’Irlande anglicane), catholique pour 40,3 %. 13,9 % se déclarent sans religion et 0,3 % appartiennent à d’autres cultes. La religion est souvent vue comme une manière d’afficher son appartenance à l’une ou l’autre des communautés, nationalistes ou unionistes. La majorité des nationalistes est catholique et les unionistes sont essentiellement protestants ; 85 % des protestants préfèreraient que l’Irlande du Nord demeure britannique, alors que 50 % des catholiques souhaiteraient la réunification de l’île. Mais les identités vont en se complexifiant maintenant, du fait de la tendance globale au recul des religions. 

— République d’Irlande
Avec un peu plus de 60 habitants au kilomètre carré, la densité de population est presque deux fois moindre que la moyenne de l’Union européenne, dont l’Irlande représente moins de 1 % de la population.
La culture de la population irlandaise est loin d’être monolithique en raison de son histoire troublée. Des différences notables existent entre ruraux et citadins, entre catholiques et protestants, entre anglophones et irlandophones, entre sédentaires et travellers, entre la population indigène et les nouveaux immigrants.

L’émigration
L’Irlande connaît durant plusieurs siècles une très forte émigration. La persécution religieuse des autorités anglaises contre la population indigène restée en majorité fidèle au catholicisme, l’ostracisme politique, l’exploitation des paysans irlandais par les propriétaires absentéistes anglais et écossais, rendent compte de cette émigration, au moins autant que la misère, elle-même conséquence de la pauvreté naturelle de l’île et d'une structure foncière injuste. De la Grande Famine aux années 1920, les Etats-Unis sont la destination préférée des émigrants. L’indépendance de la République en 1921 n’a pas fait cesser l’émigration, mais ses causes changent : ce sont le manque d’emplois sur place, l’austérité de la vie à la campagne, la multiplicité des contacts avec les parents émigrés qui entretiennent le désir d’émigrer ; pourtant, le nombre de départs diminue progressivement à mesure que s’amenuise le réservoir humain. L’émigration irlandaise a été sans commune mesure avec ce qu'on peut observer ailleurs en Europe : 2 millions de départs environ de 1780 à la Grande Famine, 2 millions de 1845 à 1860 et encore 4 500 000 de 1860 à 1975. Il y a dans le monde beaucoup plus de descendants d’Irlandais qu’en Irlande même.
L’entrée dans l’Union européenne, en 1973, marque, pour la république d’Irlande le début d’importants changements. Le développement économique ayant accompagné l’installation des firmes multinationales, à partir de 1996, les flux migratoires se sont inversés et la population s’est accrue par l’arrivée de jeunes actifs. Phénomène qui s’est renforcé en 2004, quand l’Irlande a ouvert sans restriction son marché du travail aux nouveaux membres de l’Union européenne ; en 2007, près de 10 % de la population active était d’origine étrangère. Avec la récession, la situation s’est retournée, et une partie des travailleurs étrangers est déjà repartie.

L'histoire du pays

L'histoire
Vers 300 avant J.-C., les Celtes, venus d’Europe de l’Est, atteignent les rives de l’Irlande. Ils vont contrôler le pays pendant un millénaire et lui laisser de nombreux traits spécifiques, comme la langue et la culture, encore vivaces aujourd’hui, notamment dans les régions de Galway, Cork, Kerry et Waterford. Au IXe siècle, les Vikings envahissent l’île, formant des alliances avec les chefs locaux et leurs familles. Ils fondent Dublin. En 1169, les Anglais arrivent avec les Normands, le roi anglais Henry II est reconnu par le pape Lord of Ireland. Le pouvoir anglais va se consolider au cours des siècles. Au début du XVIIe siècle, la fuite de 90 chefs irlandais laisse place à la colonisation anglaise, connue sous le nom de Plantation.
Au milieu du même siècle, les Irlandais se rebellent contre l’occupant, le conflit sera sanglant ; Oliver Cromwell y met un terme, ne laissant derrière lui que mort et destruction. A la fin du XVIIe siècle,  le Popery Code interdit aux catholiques d’acheter de la terre, d’élever leurs enfants dans la foi catholique, de rejoindre les forces de l’ordre... Toute la culture irlandaise – musique, éducation – est prohibée.
En 1800, l’Act of Union unit politiquement l’Irlande au Royaume-Uni. Pendant les années 1845-1851, la tragédie de la Grande Famine met un terme temporaire à la résistance anti-anglaise et débouche sur une émigration qui perdurera jusqu’au XXe siècle. Le soulèvement sanglant de Pâques 1916 donne un nouvel élan au mouvement indépendantiste ; aux élections législatives, les républicains irlandais gagnent une grande majorité des sièges. Menés par Eamon de Valera, ils déclarent l’indépendance du pays, ce qui provoque la guerre anglo-irlandaise (où l’IRA jouera un grand rôle). En 1921, le traité anglo-irlandais accorde l’indépendance à 26 comtés, permettant à 6 autres, majoritairement protestants, de choisir de rester liés au Royaume-Uni : c’est la création du Parlement d’Irlande du Nord. La politique des dirigeants du Nord va se diviser de manière croissante sur des bases religieuses au cours des décennies qui suivront.  En 1948, le sud du pays se déclare officiellement république d’Irlande ; il quitte le Commonwealth l’année suivante.
Les années 1960-1970 sont marquées par les troubles en Irlande du Nord. Il faut attendre 1994 pour un cessez-le-feu. Enfin en 1998, les deux parties conviennent d’un plan de paix (accord du Vendredi saint) offrant un large degré d’autonomie pour l’Irlande du Nord et l’instauration d’un Conseil Nord-Sud à même de mettre en œuvre des mesures affectant l’ensemble du pays, décidées conjointement par Dublin et Belfast. Le Sud met fin à sa revendication territoriale sur le Nord. En 2001, la branche politique, l’IRA annonce son désarmement.
La république d’Irlande connait, en 2009, une importante récession, subissant de plein fouet la crise économique ; elle reçoit le soutien financier de l’Union européenne et du FMI. Grâce à des mesures pour consolider son budget et restructurer le secteur bancaire, le pays voit son PIB croître à nouveau. En 2014, Michael D. Higgins est le premier Président irlandais à se rendre à Londres en visite d’Etat depuis l’Indépendance.

— République d’Irlande
Le terme de république d’Irlande (en irlandais : Poblacht na hÉireann) est plutôt la description officielle de l’Etat, dans son sens juridique et politique. Il est généralement utilisé, quel que soit le contexte, quand il est nécessaire de marquer une différence entre l’Etat et l’île d’Irlande. Des raccourcis, comme The Republic, the State, le Sud, sont aussi utilisés pour le même usage.
Le nom officiel, tel qu’il est inscrit dans la Constitution de l’Irlande, est Ireland, en anglais, et Éire, en irlandais.
L’Etat révolutionnaire créé par les nationalistes irlandais en 1919 était connu sous le nom de République irlandaise. Quand la partie sud de l’Irlande devient, de facto, indépendante en 1922, son titre est Etat libre d’Irlande (Irish Free State ou Saorstát Éireann). En 1937, l’Etat est renommé simplement “Irlande”, mais nombreux sont les Anglais qui s’y référent en utilisant sa forme irlandaise “Éire”. La notion de république d’Irlande n’intervient qu’en 1949, lorsque l’Etat se déclare une république.

Bon à savoir

Informations pratiques

Qu’est-ce que l’ambiance des pubs irlandais a de si particulier ?
Si vous n’aimez pas les troquets bruyants, oubliez vos a priori et n’hésitez pas à franchir le seuil des pubs irlandais ! Ces pubs sont incontournables lors d’un voyage en Irlande pour vous immerger dans l’atmosphère du pays. Ils sont aujourd’hui tous non-fumeurs, la bière est délicieuse et vous y mangerez très bien. Et c’est certainement le meilleur endroit pour avoir des contacts privilégiés avec la population : dans un esprit bon enfant, chacun s’adresse la parole, et les conversations fusent de table en table ! Notre meilleur conseil est : entrez et profitez de l’ambiance, vous ne serez pas déçu !
 
La mythologie
La mythologie irlandaise tient une place de choix dans les mythes européens. C’est la plus ancienne qui soit écrite dans la langue du peuple (vernaculaire), et non dans une langue classique comprise seulement des lettrés. Les plus anciens textes datent du VIIe siècle de notre ère, mais la tradition orale semble remonter à la nuit des temps.
Un poème épique est désigné par le mot gaélique táin (prononcer “tôïne”). Le plus fameux d’entre eux est le táin Bó Cuailnge (prononcer “tôïne bo cou-aln-yeh”), en français “Le Vol de bétail de Cooley”. C’est le poème fondateur de la mythologie irlandaise, à tel point qu’on l’appelle simplement The Táin. On y trouve, sous le nom de guerriers de la Branche rouge, l’équivalent des chevaliers de la Table ronde.

Anglais et gaélique
Si l’anglais est devenu la langue principale, le gaélique reste néanmoins présent : documents officiels, affiches culturelles, panneaux indicateurs sont rédigés dans les deux langues. Une radio et une chaîne de télé Gaeltacht diffusent des programmes entièrement en langue irlandaise. Encore parlée par l’immense majorité des Irlandais jusqu’au milieu du XIXe siècle, la langue gaélique a rapidement décliné à l’époque de la famine et des émigrations massives qui ont suivi. De nos jours, elle n’est plus pratiquée que dans les îles et les coins les plus reculées de l’ouest du pays, comme les îles d’Aran ou le comté de Donegal, par exemple.
Quant à vous apprendre à dire quelques mots de gaélique, fichtre ! Voilà une tâche qui requiert beaucoup de science et de talent, une des particularité de cette langue étant de ne pas se prononcer comme elle s’écrit ! Un bon conseil si vous tenez vraiment à essayer : asseyez-vous au bar d’un petit pub de l’ouest, et, entre deux pintes, cuisinez votre voisin, il se prêtera volontiers à l’exercice de vous apprendre quelques mots. En voici un premier pour vous aider : slente ! (à la vôtre).

Quels sont les souvenirs intéressants à rapporter ?

L’artisanat irlandais est riche : tweed du Donegal, tricots en laine des îles d’Aran, orfèvrerie, bijoux, dentelles, poteries, etc. Et pour les gourmets et gourmands, le saumon fumé typiquement local, les bières nombreuses et variées, et au moins treize sortes de whiskeys sauront vous séduire.

Electricité

Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Le voltage et la fréquence en Irlande sont les mêmes qu’en France (230 V, 50 Hz). Vous pouvez donc utiliser tous vos appareils.
Les prises de courant sont de type G, et sont constituées de 2 fiches horizontales et d’une prise de terre verticale. Prévoir un adaptateur.

Que doivent prévoir les amateurs de photos ?

Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries. 
 
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots-clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges. Alors n’hésitez pas à utiliser les expressions suivantes :
Bonjour (le matin) : good morning.
Bonjour (l'après-midi) : good afternoon.
Comment allez-vous ? : how are you?
Bonsoir (bonne nuit) : good evening.
Très bien, merci : very well, thank you.
S'il vous plaît : please.
Excusez-moi : excuse me.
Comment va-t-on à... ? : how do I get to...?
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !

Bibliographie

Sites Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Irland.
http://www.routard.com/guide/irlande.
 
Guides
Irlande
, guide Voir Hachette.
Irlande, Christopher Somerville, National Geographic Society.
Irlande, Encyclopédies du voyage Gallimard.

Récits
L’Irlande dans un verre, Pete McCarthy, Hoëbeke.
Journal d’Aran et d’autres lieux, Nicolas Bouvier, Payot.
Les Iles Aran, John-Millington Synge, Payot.
Irlandes parallèles, Collectif, Autrement.
Le Guide du touriste en Irlande, Liam O’Flaherty, Anatolia.

Littérature
Sang impur, Hugo Hamilton, Points Seuil.
Une saison en Irlande, Bernard Berrou, Terre de Brume.
Gens de Dublin, James Joyce, Pocket.
Les Cendres d’Angela, Frank McCourt, J’ai Lu.

Ouvrages illustrés
Irlande terre des Celtes, Pierre Joannon, Seamas Daly, Ouest-France.
Une rhapsodie irlandaise, Erwan Mordelet, Marc Nagels et Marcel Riot, Hoëbeke.
Irlande voyage intimiste..., Bernard Berrou et Jean Hervoche, Terre de Brume.
Irlande, Philip Plisson et Patrick  Mahé, éditions du Chêne.
Irlande de légende et séductions, Jean-Louis Mathon, éditions Anako.

Cartes
Ireland Touring Map, 1/450 000, Ordnance Survey.
Ireland, 1/350 000, Rough Guide Map.

Tourisme responsable

Une histoire de passion

Pionniers du trekking en Irlande, c’est d’abord avec Patrice que nous avons créé nos premiers voyages il y a vingt ans. Aujourd’hui, Sébastien a pris le relais. Guide-accompagnateur, Sébastien a été responsable de destination à l’agence iséroise d’Allibert Trekking pendant plus de dix ans, avant de se consacrer au terrain. Sur place, il se charge de la logistique de nos voyages et de la formation de nos équipes : une dizaine de guides français en Irlande, devenus au fil des années et des accompagnements de véritables spécialistes de cette île.
Les chauffeurs, pilotes de bateau, et bien sûr les hôtes, sont Irlandais, originaires des régions traversées, ce qui permet une véritable immersion pour mieux profiter de l’ambiance conviviale de ce pays hospitalier.

Le respect des us et coutumes

L’Irlande est un pays aux traditions religieuses bien ancrées, qui remontent aux plus lointaines origines de la spiritualité celtique, puis à la naissance du christianisme au temps de saint Patrick. Les signes religieux abondent, sous forme d’anciens dolmens, tombes néolithiques, croix celtiques, abbayes et chapelles en ruine, et petites églises de village qui datent le plus souvent d’après l’indépendance. Nombreuses sont les statues de la Vierge au détour du chemin, et sur la radio nationale la cloche tinte encore à l’heure de l’angélus.
Le temps reste – dans les îles britanniques comme en Irlande – un sujet d’importance.

Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Le temps qu’il fait. C’est LE sujet qui démarre toute conversation, quels que soient le lieu, l’heure ou la personne rencontrée. Lovely day, isn’it ? Que le soleil brille de tous ses feux ou que la pluie arrose l’herbe et la lande, c’est beau temps en Irlande.
— Le temps qui passe. Are you enjoying yourself ? C’est la question clé, l’unique souci de vos hôtes : êtes vous bien à votre aise, appréciez vous ce repas, cette musique, ce voyage, notre compagnie, jouissez vous du présent ?
— Le temps qu’il faut : No panic, Take it easy, and relax ! Cette autre expression clé incite plutôt à se détendre, à aimer la vie comme elle vient, à prendre les gens comme ils sont. Ce bateau a du retard? allons boire un thé au premier pub!
 
Ces précautions favorisent les échanges. 
 
Les conseils de Patrice, accompagnateur en montagne
Enfin, il y a un temps pour tout ! Escalader les collines, parcourir falaises, côtes et tourbières, visiter des musées, voilà qui est bel et bon en Irlande. Mais il y a un temps pour tout, et le soir, c’est celui de la fête et de la bière (ou du cidre) entre amis ou convives d’un même pub ! C’est aussi ça, la magie de l’Irlande...

La préservation de l'environnement

Les verdoyants paysages irlandais accueillent principalement des renards et des blaireaux, même si vous avez relativement peu de chance d’en apercevoir. En revanche, vous verrez peut-être des lièvres, des hérissons, des écureuils ou même des cerfs…
De nombreux oiseaux migrateurs trouvent refuge en Irlande, l’humidité de l’île favorisant la faune ornithologique. Les côtes sont peuplées par les mouettes, les fous de Bassan, les cormorans et autres oiseaux marins, notamment les falaises. On voit parfois aussi des craves à bec rouge – espèce rare de corbeau, dotés de becs et de pattes rouge vif – dans les dunes qui bordent la côte ouest.
Dans les monts du Connemara, des petits oiseaux comme le traquet se réfugient dans les rocailles et, dans les monts Wicklow, à proximité de Dublin, on aperçoit de nombreux corbeaux.
Enfin, des populations de cygnes et de hérons sont visibles dans les terres. L’Irlande possède plus de cinquante observatoires d’oiseaux.
On trouve peu de forêts en Irlande, mais les pâturages sont nombreux, et surtout très verts en raison des conditions climatiques. L’omniprésence des prairies n’empêche pas de voir pousser des landes d’ajoncs et de bruyères sur les montagnes.
 
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde personnelle que vous pourrez remplir.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.

Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.

Des voyages 100 % carbone absorbé

Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...