Madagascar, la “Grande Ile” sauvage

L’île de Madagascar évoque immédiatement les baobabs, les lémuriens, une population chaleureuse… On en oublierait presque son caractère éminemment sauvage. Pour Claire, responsable de la destination, “l’île Rouge” est un véritable coup de cœur.
Madagascar - baobab - tête

 

Le wilderness à la malgache

“Quand j’ai découvert Madagascar, j’ai été surprise par l’immensité des paysages, par leur côté très sauvage. Lorsqu’on s’imagine le wilderness, on pense immédiatement, et à juste titre, aux Etats-Unis, à la Mongolie, au Népal, mais pas forcément à Mada… A tort, parce qu’on y éprouve une véritable sensation de grands espaces inhabités, d’isolement. D’ailleurs, tous nos chauffeurs sur place sont avant tout mécaniciens : en cas de panne, personne ne viendrait à leur aide, il faut donc qu’ils soient capables de parer à toute éventualité avant de s’aventurer “au milieu de nulle part”.
D’autres choses attestent que l’on se trouve dans une contrée reculée. Par exemple, j’y ai croisé cette année des voleurs de zébus ! J’ai aussi traversé des lieux qui avaient un vrai petit air de Far West. Comme Ilakaka, une ville construite autour d’une mine de saphirs, où j’ai pu voir aux coins des rues des personnes échanger des pierres, les examiner et marchander : une atmosphère très particulière… Ce côté Far West et ces scènes inattendues ont provoqué chez moi un véritable coup de cœur !”

 

Des rencontres passionnantes

“L’un des intérêts majeurs d’un voyage à Madagascar reste la rencontre avec les populations. Pouvoir échanger quelques mots en français avec les Malgaches crée toujours un moment de partage sincère. L’île étant relativement peu touristique, les habitants croisent peu d’étrangers et se montrent donc curieux et bavards.
Quant aux échanges avec l’équipe locale Allibert, ils sont souvent très appréciés par les randonneurs. Au cours d’un trekking, une traversée du Makay, par exemple, le groupe passe plusieurs jours en autonomie avec l’ensemble de l’équipe. C’est l’occasion de faire connaissance avec les guides, les porteurs, les cuisiniers, et d’en apprendre d’avantage sur leur culture. Parfois, des habitants des environs se joignent au groupe en fin de journée sur le campement, pour chanter, faire de la musique, danser. Ces moments gais et chaleureux sont des temps forts d’un voyage à Madagascar !”
 

 

Tsingy et îles sauvages

“Outre qu’ils sont impressionnants, les paysages de Madagascar sont vraiment magnifiques, et cela n’échappe pas aux amateurs de photographie ! Les grandes falaises très lisses du Tsaranoro, appréciées des grimpeurs, l’emblématique allée des Baobabs ou les tsingy de Bemaraha, ces hautes lames de calcaire effilées ressemblant à des forêts pétrifiées, sont autant de sites singuliers et propres à cette île. Il faut aussi mentionner une faune et une flore endémiques étonnantes. Les rencontres avec des lémuriens ou autres sont d’ailleurs fréquentes et toujours fascinantes.
Dans l’ensemble, Madagascar offre des visages très contrastés, et si le sud et le centre du pays sont relativement “ouverts” et abordables en randonnée, je tenais à proposer un itinéraire dans le nord un peu plus sportif, et immersif. Ainsi, le voyage “Dédale des tsingy et côte sauvage” invite à s’aventurer à pied (seul accès possible) jusqu’au cœur des tsingy de l’Ankarana, d’y séjourner sous tente puis de rejoindre Nosy Be et l’île paradisiaque de Nosy Iranja : de quoi se faire plaisir quand on aime comme moi le trekking et les îles sauvages !”

 

En vidéo

 

NB : Ce texte a été réalisé suite à un voyage de reconnaissance du responsable de la destination.