Kirghizstan, le pays sans limites

“Refaire le monde dans un monde sans fin” pourrait être le mot d’ordre de ce voyage qui se décrit avant tout par des “hors” : hors limites, hors du temps, et un peu hors champ… “Au sein de l’Asie centrale, commente Marie, c’est le pays le plus préservé et le plus authentique. La plupart des Kirghizes ignorent encore la notion de tourisme, ils ne sont ni habitués, ni véritablement “organisés” pour cela. Pour eux, les étrangers ne sont pas des touristes, mais des voyageurs à qui ils offrent l’hospitalité...” Jean-Michel ajoute : “C’est sûr, on ne passe pas devant une yourte sans boire un yaourt. Ça ne se fait pas !”Au gré de leurs souvenirs, resurgissent des moments inattendus qui impriment des sourires sur leurs visages : “l’escapade à cheval, sur le mâle pourtant pas dominant que j’avais un peu de mal à dominer” ; “les échoppes de bouées et l’ambiance balnéaire autour du lac Issyk Kul : là-bas, 1 600 mètres, c’est le niveau de la mer…” ; “les vêtements et les peaux de bêtes dont on s’est emparés dans une sorte de petit musée, pour se déguiser sous l’œil réprobateur de Lénine !”
“Les seules limites de ce territoire sont les imposants sommets et les glaciers enneigés”
Lorsqu’on leur demande de résumer leurs impressions en quelques mots, la réponse est simple et spontanée : “C’est beau !”, “C’est parfaitement sauvage, les paysages sont variés, et tous ont un aspect démesuré. Des steppes à perte de vue, des lacs immenses, de grandes vallées incroyablement fleuries en été, au fond desquelles s’étalent parfois de larges torrents… Les seules limites de ce territoire sont les imposants sommets et les glaciers enneigés du Pamir et des “monts célestes”, qui délimitent l’horizon. En fait, le pays semble sans barrières, ni géographique, ni culturelle d’ailleurs : les échanges que nous avons eus avec les Kirghizes ont tous été riches et très ouverts. Y compris avec les femmes, qui s’avèrent libres, affirmées et respectées, à commencer par nos guides, Elvira et Aïda.”
Autant de raisons qui expliquent que s’ils devaient y retourner, ce serait peut-être “avec des enfants, ni trop petits ni trop grands : à huit, dix ou douze ans, ça doit être incroyable de découvrir ça…”
NB : texte conçu suite à un voyage de reconnaissance effectué par notre responsable de la destination.