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Comment voyager responsable

“Le tourisme a souvent des retombées positives dans les pays et auprès des populations, mais il peut aussi avoir des effets pervers sur les équilibres locaux selon la manière de l’aborder. Adopter un comportement plus responsable est pourtant à la portée de tous, sans nuire au plaisir de la découverte... au contraire !” C’est la conviction de Simone Allibert, qui milite depuis la création de l’agence en 1975 pour une approche respectueuse de l’autre et de l’ailleurs.

Entretien réalisé en 2011.

Qu’est-ce que le tourisme responsable exactement ?

Le tourisme responsable est une manière respectueuse d’envisager le voyage et, pour le tour-opérateur que nous sommes, de privilégier des pratiques professionnelles fondées sur la solidarité avec nos partenaires locaux. L’enjeu est de respecter l’environnement et les traditions des pays qui nous accueillent tout en répartissant plus équitablement les ressources générées par notre activité.

Quels sont vos conseils pour devenir un “voyageur responsable” ?

Pour moi, “écovoyager” revient surtout à respecter ses hôtes et ne pas porter de jugement sur leur mode de vie. A partir de là, l’essentiel devient assez naturel : faire attention à ses déchets, éviter de dégrader les sites culturels, respecter les codes vestimentaires, etc. Les maladresses sont toujours possibles, bien sûr, quand différentes cultures se rencontrent... raison de plus pour être encore plus attentif aux gens, à la nature et aux choses et tenter de réduire l’impact de nos voyages.

Comment l’agence Allibert s’engage-t-elle ?

Les fondateurs d’Allibert sont des montagnards, profondément sensibles au respect des populations et des écosystèmes. La notion de tourisme responsable est en quelque sorte inscrite dans le code génétique de l’agence ! Chaque action de l’entreprise est pensée autour cette logique : nous soutenons financièrement des projets durables dans les pays qui nous accueillent ; nous avons opté pour la construction d’un éco-bâtiment lorsque nous avons agrandi nos locaux à Chapareillan et participé à l’élaboration de la certification ATR (Agir pour un tourisme responsable) ; nous compensons les émissions de C02 des voyages de nos salariés, et, à court terme, nous le ferons pour nos voyageurs*... Mais nous sommes avant tout un tour-opérateur attaché à la sensibilisation et l’adhésion de nos clients à ce principe.

Et comment aidez-vous vos clients à s’impliquer ?

Avant le départ, nous leur envoyons des fiches techniques contenant des informations spécifiques sur leur destination, accompagnée de la Charte éthique du voyageur édictée par ATR (cf. encadré ci-dessous) . Une fois sur place, les randonneurs profitent de l’expérience de nos guides et de nos partenaires locaux, qui non seulement connaissent parfaitement les lieux et les populations, mais sont également formés aux enjeux du tourisme responsable. Et puis nous incitons nos clients à opter pour la compensation carbone, qui peut se faire en toute transparence, notamment via l’association Globetrekkeurs**, créée en 2005 pour soutenir nos actions... Bref, nous essayons d’être cohérents et de tenir une certaine ligne de conduite, ici comme ailleurs.

* Allibert Trekking absorbe l’intégralité des émissions de C02 de ses voyageurs depuis 2018.
** En 2016, Allibert Trekking a rejoint la fondation Insolite Bâtisseur Philippe Romero, qui réunit les tour-opérateurs d’aventure engagés dans un tourisme responsable.

ATR, vers un tourisme responsable

Le tourisme, qui est la première industrie et le premier secteur générateur d’emplois de la planète, peut avoir des effets pervers sur les équilibres locaux. Créée par plusieurs tour-opérateurs en 2004, la certification ATR est une véritable charte de qualité et de progrès tournée vers la mise en œuvre d’un tourisme moins invasif et plus responsable. Allibert est le premier tour-opérateur à avoir obtenu la certification dès 2008.

Agir pour un tourisme responsable >> ATR

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