
La Réunion

Repères
Population |
820 000 habitants. |
Superficie |
2 512 km2. |
Villes principales |
Saint-Denis, Saint-Benoît, Saint-Paul, Saint-Pierre, Hell-Bourg, Le Port, Cilaos. |
Points culminants |
piton des Neiges (3 069 m), piton de la Fournaise (2 632 m). |
Langue |
français. |
Décalage horaire |
par rapport à la métropole, trois heures de plus de
novembre à mars, |
Géographie
La Réunion, située dans le sud-ouest de l’océan Indien à environ 700 kilomètres à l’est de Madagascar est
entièrement d'origine volcanique. Plus jeune île de l’archipel des Mascareignes, elle en est aussi le point culminant avec le piton des Neiges. L’érosion a creusé trois cirques naturels au pied de ce volcan éteint : Mafate, Cilaos et Salazie, dont certains villages sont uniquement
accessibles par hélicoptère ou à pied. Le relief de La Réunion est très
escarpé dès que l'on s’éloigne du littoral et spécialement dans "les
Hauts" : on y retrouve de nombreuses rivières et des cascades qui
creusent des ravines profondes, abritant une végétation luxuriante. Le parc national de la Réunion couvre 40 % de la superficie de l'île.
Climat
Deux saisons caractéristiques se distinguent à La Réunion :
— La période la plus sèche, entre octobre et novembre, est la plus favorable pour la découverte de l’île, les températures sont très agréables.
— L’hiver austral, d’avril à novembre, est moins chaud et sec. De juin à septembre, les conditions sont bonnes, gel possible en montagne notamment au piton des Neiges et plus rarement, au piton de la Fournaise.
— L’été austral, la saison des pluies, est de janvier à mars, avec risques de cyclones. Il existe aussi de nombreux microclimats sur l’île.
— Température de la mer autour de 23/24 °C.
janv.
fév.
mars
avril
mai
juin
juillet
août
sept.
oct.
nov.
déc.
saison cyclonique
automne austral
hiver austral
printemps austral
Côté oriental, au vent de l'alizé, la pluviosité
moyenne annuelle atteint 4 m de pluies à Saint-Benoît, 9 m à la station de
Takamaka. La façade occidentale sous le vent est beaucoup plus sèche,
avec seulement 700 mm à Saint-Paul.
Économie
Depuis le début du XIXe siècle, période à laquelle la culture de la canne à sucre a supplanté celle du café, l’économie n’a été basée que sur la filière de la canne à sucre (sucreries et distilleries). Elle est à l’origine du développement des grands groupes industriels comme Bourbon ou Quartier Français. Parmi les autres cultures relativement développées sur l’île, on citera celles de l’ananas, du géranium, du vétiver ou de la vanille. Il y a aussi les plantations de litchis.
La pêche est un secteur en plein développement, du fait de l’exploitation par les armements réunionnais des ressources halieutiques des Terres australes et antarctiques françaises, loin au sud de l’île.
Enfin, le tourisme, l’informatique et plus généralement l’ensemble du secteur tertiaire dominent le tissu économique local et fournissent le plus grand nombre d’emplois. Le tourisme, dont le potentiel est important étant donné
la beauté et la variété des paysages réunionnais, est
essentiellement le fait de visiteurs métropolitains venus pour visiter la famille ou des amis résidant sur place.
La Réunion est à la fois une région administrative française et un département unique, comme les autres régions d’outre-mer. Le conseil général, le conseil régional et le préfet siègent au chef-lieu Saint Denis.
Société
Plusieurs siècles d’histoire ont transformé l’île de La Réunion. Six groupes ethniques se distinguent. La population est d’origine :
— africaine et malgache, appelée communément cafre, pour l’essentiel issue de la période esclavagiste. Elle trouve ses origines au Mozambique, en Guinée et au Sénégal. Fortement métissée avec la souche européenne, elle représente 35 % des habitants ;
— européenne (25 %). Il convient d’y ajouter environ 5 % de métropolitains (les “Zoreils”) vivant sur l’île ;
— indienne, les “Malabars” (25 %) ;
— chinoise, estimée aujourd’hui à 4 % du total des Réunionnais ;
— indo-musulmane du Gujarat (au nord de Bombay). Ils sont venus plus tardivement et ont également fait souche. Leurs descendants, les “Zarabs”, constituent environ 3 % de la population ;
— de Mayotte et des Comores.
Les descendants des engagés d’autres pays du pourtour de l’océan Indien, que l’on est allé chercher au siècle dernier, complètent cette palette humaine.
La langue officielle est le français, même si la langue vernaculaire est le créole réunionnais, langue structurée sur le français dominant et née des concessions de langage faites par les divers peuples migrants pour se comprendre.
Autre conséquence de la diversité des origines de la population réunionnaise, on pratique sur l’île de nombreuses religions : christianisme (essentiellement catholique romain, mais aussi protestant), bahaïsme (foi bahá’ie), présent depuis 1953, hindouisme (tamouls), islam, majoritairement sunnite, et judaïsme, la communauté chinoise vénérant pour sa part le héros guerrier devenu dieu, Guan Di.
L'histoire du pays
Les trois îles des Mascareignes — Réunion, Maurice et Rodrigues — sont découvertes au début du XVIe siècle par le Portugais Pedro de
Mascarenhas, qui leur donne le nom de Mascareignes. Les Français prennent
possession de La Réunion en 1638, débute alors son peuplement. En 1649, l’île prend le nom d’île Bourbon. Au début du XVIIIe siècle, la Compagnie française des Indes orientales organise une sorte de division du travail : à l’île
Bourbon, qui ne possède pas de sites portuaires favorables, est dévolue
la production, à l’île de France (actuelle Maurice), le commerce international. Les colons
français de Bourbon introduisent le caféier ; la traite des esclaves noirs depuis les côtes africaines et Madagascar démarre. En 1761, La Réunion compte 22 500 habitants, à 80 % noirs, contre un millier au début du siècle. Les besoins
alimentaires de la population
entraînent le développement des cultures vivrières (blé, maïs) et de
l’élevage. La
production de café stagne, comme celles de girofle ou de poivre. Entre 1789 et 1848, l’île change plusieurs
fois de nom, devient La Réunion en 1793,
puis l’île Bonaparte jusqu’à son occupation par les Anglais en 1810.
Rendue à la France en 1815, elle redevient l’île Bourbon, ne
reprenant son nom actuel qu’en 1848.
Ses liens traditionnels étant
rompus avec l’île Maurice (possession par les Anglais en 1815), et les besoins en sucre
de la métropole s’étant accrus du fait de la perte de Saint-Domingue,
son économie est reconvertie dans la culture de la canne. La population
croît rapidement : 180 000 habitants en 1860. Avec l’abolition de
l’esclavage en 1848, une politique d’immigration de travailleurs à
faible coût (Indiens tamouls notamment) est menée activement. Mais les
petits propriétaires blancs, qui n’ont pas les moyens de recruter des
salariés, abandonnent leurs plantations et se consacrent à de
pauvres cultures vivrières ou à celle de plantes à parfum dans
l’arrière-pays montagneux (les terres des Hauts).
L’âge d’or du
commerce et du développement de l’île dure jusqu’à 1870. Puis,
la concurrence de la canne à sucre des Caraïbes, de la betterave et
l’ouverture du canal de Suez (qui court-circuite La Réunion sur les
routes maritimes) portent un coup fatal à son économie.
Cyclones, épidémies aggravent la
situation.
En 1946, l’île
compte 225 000 habitants. Le passage du statut de colonie à celui
de département d’outre-mer (DOM) vient au secours de l’économie. La Réunion gagne une quasi-égalité avec la métropole en termes
politiques et sociaux et se libère de la dynamique selon laquelle une
colonie doit rapporter davantage à la métropole qu’elle ne lui coûte.
La jeunesse de la population
constitue une donnée importante de la vie politique locale. Comme dans tout
l’outre-mer, le débat politique porte sur le statut de l’île et son autonomie.
— La période la plus sèche, entre octobre et novembre, est la plus favorable pour la découverte de l’île, les températures sont très agréables.
— L’hiver austral, d’avril à novembre, est moins chaud et sec. De juin à septembre, les conditions sont bonnes, gel possible en montagne notamment au piton des Neiges et plus rarement, au piton de la Fournaise.
— L’été austral, la saison des pluies, est de janvier à mars, avec risques de cyclones. Il existe aussi de nombreux microclimats sur l’île.
— Température de la mer autour de 23/24 °C.
janv. |
fév. |
mars |
avril |
mai |
juin |
juillet |
août |
sept. |
oct. |
nov. |
déc. |
saison cyclonique |
automne austral |
hiver austral |
printemps austral |
Côté oriental, au vent de l'alizé, la pluviosité moyenne annuelle atteint 4 m de pluies à Saint-Benoît, 9 m à la station de Takamaka. La façade occidentale sous le vent est beaucoup plus sèche, avec seulement 700 mm à Saint-Paul.
Économie
Depuis le début du XIXe siècle, période à laquelle la culture de la canne à sucre a supplanté celle du café, l’économie n’a été basée que sur la filière de la canne à sucre (sucreries et distilleries). Elle est à l’origine du développement des grands groupes industriels comme Bourbon ou Quartier Français. Parmi les autres cultures relativement développées sur l’île, on citera celles de l’ananas, du géranium, du vétiver ou de la vanille. Il y a aussi les plantations de litchis.
La pêche est un secteur en plein développement, du fait de l’exploitation par les armements réunionnais des ressources halieutiques des Terres australes et antarctiques françaises, loin au sud de l’île.
Enfin, le tourisme, l’informatique et plus généralement l’ensemble du secteur tertiaire dominent le tissu économique local et fournissent le plus grand nombre d’emplois. Le tourisme, dont le potentiel est important étant donné
la beauté et la variété des paysages réunionnais, est
essentiellement le fait de visiteurs métropolitains venus pour visiter la famille ou des amis résidant sur place.
La Réunion est à la fois une région administrative française et un département unique, comme les autres régions d’outre-mer. Le conseil général, le conseil régional et le préfet siègent au chef-lieu Saint Denis.
Société
Plusieurs siècles d’histoire ont transformé l’île de La Réunion. Six groupes ethniques se distinguent. La population est d’origine :
— africaine et malgache, appelée communément cafre, pour l’essentiel issue de la période esclavagiste. Elle trouve ses origines au Mozambique, en Guinée et au Sénégal. Fortement métissée avec la souche européenne, elle représente 35 % des habitants ;
— européenne (25 %). Il convient d’y ajouter environ 5 % de métropolitains (les “Zoreils”) vivant sur l’île ;
— indienne, les “Malabars” (25 %) ;
— chinoise, estimée aujourd’hui à 4 % du total des Réunionnais ;
— indo-musulmane du Gujarat (au nord de Bombay). Ils sont venus plus tardivement et ont également fait souche. Leurs descendants, les “Zarabs”, constituent environ 3 % de la population ;
— de Mayotte et des Comores.
Les descendants des engagés d’autres pays du pourtour de l’océan Indien, que l’on est allé chercher au siècle dernier, complètent cette palette humaine.
La langue officielle est le français, même si la langue vernaculaire est le créole réunionnais, langue structurée sur le français dominant et née des concessions de langage faites par les divers peuples migrants pour se comprendre.
Autre conséquence de la diversité des origines de la population réunionnaise, on pratique sur l’île de nombreuses religions : christianisme (essentiellement catholique romain, mais aussi protestant), bahaïsme (foi bahá’ie), présent depuis 1953, hindouisme (tamouls), islam, majoritairement sunnite, et judaïsme, la communauté chinoise vénérant pour sa part le héros guerrier devenu dieu, Guan Di.
L'histoire du pays
Les trois îles des Mascareignes — Réunion, Maurice et Rodrigues — sont découvertes au début du XVIe siècle par le Portugais Pedro de
Mascarenhas, qui leur donne le nom de Mascareignes. Les Français prennent
possession de La Réunion en 1638, débute alors son peuplement. En 1649, l’île prend le nom d’île Bourbon. Au début du XVIIIe siècle, la Compagnie française des Indes orientales organise une sorte de division du travail : à l’île
Bourbon, qui ne possède pas de sites portuaires favorables, est dévolue
la production, à l’île de France (actuelle Maurice), le commerce international. Les colons
français de Bourbon introduisent le caféier ; la traite des esclaves noirs depuis les côtes africaines et Madagascar démarre. En 1761, La Réunion compte 22 500 habitants, à 80 % noirs, contre un millier au début du siècle. Les besoins
alimentaires de la population
entraînent le développement des cultures vivrières (blé, maïs) et de
l’élevage. La
production de café stagne, comme celles de girofle ou de poivre. Entre 1789 et 1848, l’île change plusieurs
fois de nom, devient La Réunion en 1793,
puis l’île Bonaparte jusqu’à son occupation par les Anglais en 1810.
Rendue à la France en 1815, elle redevient l’île Bourbon, ne
reprenant son nom actuel qu’en 1848.
Ses liens traditionnels étant
rompus avec l’île Maurice (possession par les Anglais en 1815), et les besoins en sucre
de la métropole s’étant accrus du fait de la perte de Saint-Domingue,
son économie est reconvertie dans la culture de la canne. La population
croît rapidement : 180 000 habitants en 1860. Avec l’abolition de
l’esclavage en 1848, une politique d’immigration de travailleurs à
faible coût (Indiens tamouls notamment) est menée activement. Mais les
petits propriétaires blancs, qui n’ont pas les moyens de recruter des
salariés, abandonnent leurs plantations et se consacrent à de
pauvres cultures vivrières ou à celle de plantes à parfum dans
l’arrière-pays montagneux (les terres des Hauts).
L’âge d’or du
commerce et du développement de l’île dure jusqu’à 1870. Puis,
la concurrence de la canne à sucre des Caraïbes, de la betterave et
l’ouverture du canal de Suez (qui court-circuite La Réunion sur les
routes maritimes) portent un coup fatal à son économie.
Cyclones, épidémies aggravent la
situation.
En 1946, l’île
compte 225 000 habitants. Le passage du statut de colonie à celui
de département d’outre-mer (DOM) vient au secours de l’économie. La Réunion gagne une quasi-égalité avec la métropole en termes
politiques et sociaux et se libère de la dynamique selon laquelle une
colonie doit rapporter davantage à la métropole qu’elle ne lui coûte.
La jeunesse de la population
constitue une donnée importante de la vie politique locale. Comme dans tout
l’outre-mer, le débat politique porte sur le statut de l’île et son autonomie.
La Réunion est à la fois une région administrative française et un département unique, comme les autres régions d’outre-mer. Le conseil général, le conseil régional et le préfet siègent au chef-lieu Saint Denis.
— africaine et malgache, appelée communément cafre, pour l’essentiel issue de la période esclavagiste. Elle trouve ses origines au Mozambique, en Guinée et au Sénégal. Fortement métissée avec la souche européenne, elle représente 35 % des habitants ;
— européenne (25 %). Il convient d’y ajouter environ 5 % de métropolitains (les “Zoreils”) vivant sur l’île ;
— indienne, les “Malabars” (25 %) ;
— chinoise, estimée aujourd’hui à 4 % du total des Réunionnais ;
— indo-musulmane du Gujarat (au nord de Bombay). Ils sont venus plus tardivement et ont également fait souche. Leurs descendants, les “Zarabs”, constituent environ 3 % de la population ;
— de Mayotte et des Comores.
Les descendants des engagés d’autres pays du pourtour de l’océan Indien, que l’on est allé chercher au siècle dernier, complètent cette palette humaine.
La langue officielle est le français, même si la langue vernaculaire est le créole réunionnais, langue structurée sur le français dominant et née des concessions de langage faites par les divers peuples migrants pour se comprendre.
Autre conséquence de la diversité des origines de la population réunionnaise, on pratique sur l’île de nombreuses religions : christianisme (essentiellement catholique romain, mais aussi protestant), bahaïsme (foi bahá’ie), présent depuis 1953, hindouisme (tamouls), islam, majoritairement sunnite, et judaïsme, la communauté chinoise vénérant pour sa part le héros guerrier devenu dieu, Guan Di.
L'histoire du pays
Les trois îles des Mascareignes — Réunion, Maurice et Rodrigues — sont découvertes au début du XVIe siècle par le Portugais Pedro de
Mascarenhas, qui leur donne le nom de Mascareignes. Les Français prennent
possession de La Réunion en 1638, débute alors son peuplement. En 1649, l’île prend le nom d’île Bourbon. Au début du XVIIIe siècle, la Compagnie française des Indes orientales organise une sorte de division du travail : à l’île
Bourbon, qui ne possède pas de sites portuaires favorables, est dévolue
la production, à l’île de France (actuelle Maurice), le commerce international. Les colons
français de Bourbon introduisent le caféier ; la traite des esclaves noirs depuis les côtes africaines et Madagascar démarre. En 1761, La Réunion compte 22 500 habitants, à 80 % noirs, contre un millier au début du siècle. Les besoins
alimentaires de la population
entraînent le développement des cultures vivrières (blé, maïs) et de
l’élevage. La
production de café stagne, comme celles de girofle ou de poivre. Entre 1789 et 1848, l’île change plusieurs
fois de nom, devient La Réunion en 1793,
puis l’île Bonaparte jusqu’à son occupation par les Anglais en 1810.
Rendue à la France en 1815, elle redevient l’île Bourbon, ne
reprenant son nom actuel qu’en 1848.
Ses liens traditionnels étant
rompus avec l’île Maurice (possession par les Anglais en 1815), et les besoins en sucre
de la métropole s’étant accrus du fait de la perte de Saint-Domingue,
son économie est reconvertie dans la culture de la canne. La population
croît rapidement : 180 000 habitants en 1860. Avec l’abolition de
l’esclavage en 1848, une politique d’immigration de travailleurs à
faible coût (Indiens tamouls notamment) est menée activement. Mais les
petits propriétaires blancs, qui n’ont pas les moyens de recruter des
salariés, abandonnent leurs plantations et se consacrent à de
pauvres cultures vivrières ou à celle de plantes à parfum dans
l’arrière-pays montagneux (les terres des Hauts).
L’âge d’or du
commerce et du développement de l’île dure jusqu’à 1870. Puis,
la concurrence de la canne à sucre des Caraïbes, de la betterave et
l’ouverture du canal de Suez (qui court-circuite La Réunion sur les
routes maritimes) portent un coup fatal à son économie.
Cyclones, épidémies aggravent la
situation.
En 1946, l’île
compte 225 000 habitants. Le passage du statut de colonie à celui
de département d’outre-mer (DOM) vient au secours de l’économie. La Réunion gagne une quasi-égalité avec la métropole en termes
politiques et sociaux et se libère de la dynamique selon laquelle une
colonie doit rapporter davantage à la métropole qu’elle ne lui coûte.
La jeunesse de la population
constitue une donnée importante de la vie politique locale. Comme dans tout
l’outre-mer, le débat politique porte sur le statut de l’île et son autonomie.
Bon à savoirInformations pratiques
Le maloya et le séga
Ce sont des musiques traditionnelles de La Réunion, qui remontent à l’époque
du "marronnage" (fuite des esclaves dans les montagnes). Initialement,
le séga (anciennement chéga ou tchega) se dansait sur un rythme lent,
aux sons des tams-tams et des tambours typiquement africains. On le
danse en dandinant des hanches et en tournant sur soi-même et autour de
sa partenaire.
Le maloya était avant tout un chant d’espoir pour les esclaves, pratiqué
en cachette au fond des exploitations sucrières et adopté ensuite,
notamment par les Malbars. Le maloya est inscrit au patrimoine culturel
immatériel de l’Unesco depuis 2009. Très populaire, il est joué et
écouté au quotidien dans les kabars (bars) ou au fond des cases créoles.
Les croyances
Les Réunionnais croient beaucoup aux âmes errantes, celles qui ne sont pas montées au paradis ("zom lé pa ramassé" en créole). Sur l’île, les croyances existent sous différentes formes. Ce sont les poules noires, la plupart du temps, qui en font les frais !
Les cases créoles
Les cases créoles évoquent, bien sûr, les maisons antillaises, mais aussi certaines demeures de la Nouvelle-Orléans (Louisiane). Néanmoins, les matériaux diffèrent. A La Réunion, les maisons sont appelées "cases", ou "changement d’air" pour les maisons secondaires.
Le cari, au cœur de la gastronomie réunionnaise
Un repas traditionnel sans cari est presque impensable. Tous les restaurants créoles en proposent et certaines tables d’hôtes ne servent que ça ! Il y a le cari-poulet, le cari-poisson, le cari-langouste, etc. L’accompagnement est tout aussi important : du riz et des petits bols remplis l’un de "grains" (légumes secs, généralement lentilles ou pois), l’autre de brèdes (feuilles de légumes), sans oublier les différents types de rougails (très pimentés).
Quels souvenirs rapporter ?
Le métissage de La réunion se retrouve également dans la richesse de l’artisanat indien, malgache et chinois, et dans les produits locaux comme les épices, la vanille, les huiles essentielles...
Bibliographie
Bibliographie
Guide
Réunion, Maurice, guide Jeune Afrique.
Ouvrages illustrés
L’Ile de La Réunion aujourd’hui, éditions Jeune Afrique.
Carte
La Réunion, carte IGN 1/100 000.
Réunion, Maurice, guide Jeune Afrique.
Ouvrages illustrés
L’Ile de La Réunion aujourd’hui, éditions Jeune Afrique.
Carte
La Réunion, carte IGN 1/100 000.
Tourisme responsable Une histoire de passion
Eric, notre partenaire local, est d’origine réunionnaise. En
1997, il a ouvert une agence réceptive exclusive Allibert. Unis par
une passion commune, la découverte des secrets de cette île
enchanteresse, il crée avec nous tous nos voyages à La Réunion. Depuis
toujours, il sillonne avec passion les chemins de son île et connaît par
cœur ses moindres recoins. Très impliqué dans la vie locale, il est
reconnu de longue date dans le milieu de la randonnée et du trekking.
Inlassablement, il parcoure l'île en tout sens pour apporter une touche
d’équilibre et de perfection à nos itinéraires.
Il encadre parfois nos voyages, pour le plus grand bonheur des
randonneurs : sa douceur extraordinaire et sa connaissance
encyclopédique de la flore et de la
géologie de l’île de La Réunion, distillée autour d’un verre de
ti-punch, en font un compagnon de trek des plus appréciés !
Le respect des us et coutumes
L’île de La Réunion abrite un mélange de peuples très différents : Indiens, Malgaches, Africains, Chinois et "métro". La tradition religieuse est préservée : les rites hindouistes et catholiques hauts en couleur sont très présents. A l’instar de ces peuples, les cultures cohabitent : temples tamouls, mosquées et églises se partagent le territoire.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
Ce territoire reconnu pour l’originalité et la beauté de ses paysages,
dont les forêts abritent une biodiversité exceptionnelle, méritait
d’être protégé. La zone au cœur du parc national de La Réunion (créé en 2007) englobe 42
% de la surface de l’île, dont le cirque de Mafate et les deux massifs
volcaniques : le piton des Neiges et le piton de la Fournaise, l’un des
volcans les plus actifs de la planète.
Toute la zone centrale de l’île, ainsi que les sites de la Grande
Chaloupe, la forêt de Mare-Longue, le piton d’Anchain (Salazie) et le
piton de Sucre et la Chapelle (Cilaos), sont inscrits au patrimoine
mondial de l’Unesco depuis 2010.
L’intérêt de la faune réunionnaise réside principalement dans les oiseaux et les poissons tropicaux.
Plus d’un tiers de l’île est encore recouvert de forêts ou de formations végétales primaires. La Réunion compte pas moins de 120 microclimats, de quoi développer une flore aussi diverse que surprenante ! Certains coins de l’île sont de véritables jardins botaniques.
Il n’y a pas d’animaux dangereux, mais il vaut mieux éviter une rencontre avec les poissons-pierres, les scolopendres et les requins, et utiliser les zones de baignades prévues à cet effet.
Le respect des us et coutumes
L’île de La Réunion abrite un mélange de peuples très différents : Indiens, Malgaches, Africains, Chinois et "métro". La tradition religieuse est préservée : les rites hindouistes et catholiques hauts en couleur sont très présents. A l’instar de ces peuples, les cultures cohabitent : temples tamouls, mosquées et églises se partagent le territoire.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
Ce territoire reconnu pour l’originalité et la beauté de ses paysages,
dont les forêts abritent une biodiversité exceptionnelle, méritait
d’être protégé. La zone au cœur du parc national de La Réunion (créé en 2007) englobe 42
% de la surface de l’île, dont le cirque de Mafate et les deux massifs
volcaniques : le piton des Neiges et le piton de la Fournaise, l’un des
volcans les plus actifs de la planète.
Toute la zone centrale de l’île, ainsi que les sites de la Grande
Chaloupe, la forêt de Mare-Longue, le piton d’Anchain (Salazie) et le
piton de Sucre et la Chapelle (Cilaos), sont inscrits au patrimoine
mondial de l’Unesco depuis 2010.
L’intérêt de la faune réunionnaise réside principalement dans les oiseaux et les poissons tropicaux.
Plus d’un tiers de l’île est encore recouvert de forêts ou de formations végétales primaires. La Réunion compte pas moins de 120 microclimats, de quoi développer une flore aussi diverse que surprenante ! Certains coins de l’île sont de véritables jardins botaniques.
Il n’y a pas d’animaux dangereux, mais il vaut mieux éviter une rencontre avec les poissons-pierres, les scolopendres et les requins, et utiliser les zones de baignades prévues à cet effet.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans le parc national.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N’approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités sur son territoire.
— En randonnée, pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
Evitez de laisser les déchets difficiles à recycler (tels piles, lingettes, plastique) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez-les avec vous.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d’une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l’arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Vous pouvez participer activement à la préservation des lieux que vous traversez. Un geste tout simple : ramener vos déchets aux hébergements ! A titre d’exemple, le temps de décomposition de certains détritus :
— Cigarettes sans filtre 3 mois.
— Filtres de cigarettes 1 à 2 ans.
— Mouchoirs en papier 3 mois.
— Epluchures 3 à 6 mois.
— Journaux 3 à 12 mois.
— Allumettes 6 mois.
— Chewing-gum 5 ans.
— Boîtes en aluminium 10 à 100 ans.
— Briquets en plastique 100 ans.
— Bouteilles en plastique 100 à 1 000 ans.
— Sacs en plastique 1 000 ans.
— Cartes de téléphone 1 000 ans.
— Verres 4 000 ans.
Vous voulez participer à notre démarche ?
Bien évidemment, n’oubliez pas vos détritus. Mais vous pouvez faire plus ! Chaque jour, emmenez avec vous un petit sac-poubelle et, tout au long de votre parcours ramassez les déchets abandonnés ou perdus par mégarde. Il y en a malheureusement beaucoup, papiers d’emballage de barres énergétiques, canettes, bouteilles... Sans pour autant réaliser une opération de nettoyage, vous trouvez à vos pieds en une journée de marche de quoi remplir un sac de commissions.