Chili

Le Chili rassemble sur son territoire tout en longueur la diversité naturelle au sens propre. Ce pays de l’Amérique latine réunit le désert d’Atacama, au nord du Chili, l’un des plus arides au monde, les lacs, forêts et volcans aux cimes enneigées de la région centre, les vastes steppes, fjords et glaciers de ces terres du bout du monde que sont la Patagonie et la Terre de Feu.
On trouve dans ce pays les biotopes les plus différents qui soient avec l’une des zones les plus sèches au monde – le désert d’Atacama – et l’une des plus humides – l’île de Chiloé.
Nous vous invitons à découvrir la beauté incomparable de ce pays hispanique.

Voyages au Chili

Repères

Population

17 millions d’habitants.

Superficie

756 945 km2.

Capitale

Santiago du Chili.

Villes principales

Valparaiso, Concepción, Antofagasta.

Point culminant

Ojos del Salado (6 893 m).

Langues

espagnol (off.), quechua.

Religions

catholicisme romain 88 %, églises protestantes 11 %.

Décalage horaire

par rapport à la France, six heures de moins d’avril à octobre, quatre heures de moins de novembre à mars. UTC/GMT : - 3.

Géographie

Situé sur la côte pacifique de l’Amérique du Sud, le Chili s’étire sur 4 300 kilomètres du Pérou au cap Horn, avec une largeur moyenne de 190 kilomètres. Des frontières naturelles isolent le Chili de ses voisins : il est séparé de l’Argentine par la cordillère des Andes, de la Bolivie et du Pérou par le désert d’Atacama. Le pays se situe dans une zone fortement sismique et volcanique, activité qui découle de la poussée de la plaque tectonique de Nazca sous la plaque sud-américaine supportant le continent. Le Chili appartient à la ceinture de feu du Pacifique.
Le Chili est composé d’une zone de plaines encadrée par deux chaînes de montagnes :
- la cordillère des Andes, à l’est, qui culmine à l’Ojos del Salado, 6 893 mètres, volcan actif le plus élevé au monde ;
- la cordillère de la Côte, à l’ouest, qui culmine à environ 2 000 mètres ;
- entre la cordillère de la Côte et le Pacifique se trouve une série de plaines littorales, d’étendue variable, où se sont construits les grands ports.
Certaines zones du pays sont des plateaux, comme l’Altiplano, la Puna de Atacama et les pampas de Patagonie.

L'Atacama
Le désert d’Atacama est situé dans ce que l’on appelle “le Grand Nord”. Connu pour être le désert le plus sec au monde, c’est un vaste territoire d’une grande richesse naturelle, archéologique et culturelle. L’Atacama possède la beauté de l’extrême : cimes vertigineuses des volcans, lagunes, salars, vallées de sable, de sel, de roches volcaniques façonnées par l’érosion, le gel et le vent.

Climat

La géographie très particulière du pays entraîne une grande diversité de climats. Ainsi, le Nord (Atacama) est chaud, aride et désertique ; la zone centrale bénéficie d’un climat méditerranéen et possède des vallées fertiles. Le courant de Humboldt modère les températures tout le long du pays, ce qui favorise le développement humain. Le Sud connaît un climat de type océanique, froid et humide. L’île de Pâques bénéficie d’un climat maritime à caractéristiques subtropicales. Quand les températures du Pacifique augmentent sous l’effet d’El Niño, les précipitations sont plus fortes, pouvant causer de graves inondations dans le pays.
Au Chili, les saisons sont inversées par rapport à l’Europe ; l’été débute fin décembre et s’achève fin mars, l’hiver, peu rigoureux, dure de juin à août.
 
- Températures (maximales/minimales) et précipitations, en °C et en mm :

 

janv.

fév.

mars

avr.

mai

juin

juill.

août

sept.

oct.

nov.

déc.

Santiago du Chili

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

°C

29/12

28/11

26/9

22/7

17/5

14/3

13/2

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18/5

21/7

25/8

27/10

mm

-

-

-

10

50

70

70

50

20

10

-

-

Punta Arenas (Patagonie)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

°C

13/7

13/7

12/5

9/3

6/1

3/0

3/0

5/0

7/1

10/3

11/4

13/6

mm

30

20

40

40

40

30

30

30

20

20

20

30

Arica (côte Pacifique Atacama).
                       
 °C  26/18  27/18  26/17  24/16  22/14  20/14  19/13  19/13  20/13  21/14  23/15  25/17
 mm  0,5  0  0  0  0  0  0  0  0  0  0  0

— Dans le sud du pays (Patagonie), la meilleure période pour voyager va de novembre à février : bien que les précipitations ne soient pas significativement moindres qu’à d’autres périodes, la température y est plus clémente. En toutes saisons, les vents peuvent être violents.
— Dans le nord du pays, le désert d’Atacama connaît des précipitations insignifiantes quelle que soit la saison, nous y voyageons toute l’année.  A noter :
• lorsque vous partez de France en été, entre mai et septembre, vous arrivez en hiver en Atacama. Il peut faire extrêmement froid, en particulier en juin et juillet, cœur de l’hiver austral, même si vous voyagez dans le désert, car l’altitude est très élevée. La nuit, les températures peuvent descendre à – 15 °C (à 4 000 m) voire plus bas, bien que largement positives pendant la journée.
• durant l’été austral, d’octobre à mars, les températures dans la journée sont agréables, mais les nuits peuvent être encore fraiches (proches de 0 °C). De décembre à mars, lorsqu’on se rapproche du nord de la chaîne frontalière avec la Bolivie, le climat peut être soumis à l’influence de “l’hiver bolivien” (saison des pluies qui affecte le nord de la Bolivie) et les risques de précipitations ne sont pas nuls, pouvant (exceptionnellement) conduire à des  modifications d’itinéraire.

Économie

La principale richesse du Chili reste l’extraction minière et, surtout, le cuivre. Avec 20 % des réserves connues et ses énormes gisements du Norte Grande, le pays est le premier producteur et exportateur mondial de cuivre. Il dispose aussi de réserves de nitrates, plomb, zinc, or, charbon, pétrole et gaz naturel. Le secteur des mines fournit ainsi environ 22 % du PIB et plus de 60 % de la valeur de ses exportations. L’industrie chilienne, localisée surtout dans les cinq plus grandes villes du pays  représente 26 % du PIB. L’agriculture (18 % de la population active et 4 % du PIB) se divise en deux secteurs : celui des grandes exploitations monoproductrices et exportatrices (vallées centrales et région des lacs) et celui des petites fermes en déclin pratiquant la polyculture. Les principales ressources agricoles sont les céréales (blé), les cultures fruitières, ainsi que l’élevage, bovin et ovin, et la viticulture (le Chili est le sixième producteur mondial de vin). La pisciculture (saumon), jointe à la pêche, très active, place le Chili au septième rang mondial. Le secteur tertiaire (48 % du PIB, 63 % de la population active) est, lui aussi, marqué par le dualisme : les services offerts par Santiago sont ceux d’un pays développé, tandis que les services régionaux accusent un certain retard.
La géographie chilienne oppose les riches zones exportatrices et les villes au reste du territoire, encore peu valorisé. Chacune des treize régions chiliennes exploite ses avantages naturels et commerce directement avec le reste du monde. La configuration côtière, qui permet à chaque zone géographique de se doter d’un grand port et d’exporter (ou d’importer) directement ses produits, renforce ce processus. Ainsi, le Norte Grande, autrefois en déclin, connaît aujourd’hui un nouvel essor, grâce, essentiellement, aux activités minières et à la pêche. Le sud est prospère. La zone centrale est sans doute la plus diversifiée. Santiago reste la capitale financière et le principal centre de décision économique et politique du pays. En marge de ces pôles de prospérité, les régions IV (au nord), VII, VIII, XI et XII (au sud), qui n’ont que peu de biens à offrir au marché mondial, restent en retrait.

Société

Le Chili est un mélange réussi de diverses populations, européennes, principalement espagnole (Basques et Castillans), et amérindiennes. Il y a aussi des descendants d’immigrants britanniques et irlandais arrivés au Chili durant l’époque coloniale. L’essentiel de sa population se concentre sur les 1 000 kilomètres de vallées côtières situées entre les 30e et 40e parallèles, la conurbation constituée par Santiago, Valparaíso et Viña del Mar regroupant, à elle seule, 50 % de la population. 86 % des Chiliens sont des citadins. Depuis les années 1950, les banlieues des grandes villes, en particulier les secteurs d’habitat populaire (les poblaciones), connaissent une forte croissance. Bien que plus salubres et mieux équipés que les bidonvilles d’autres métropoles latino-américaines, les poblaciones sont à l’origine de  problèmes de transports et d’aménagements urbains.
Les indicateurs démographiques du Chili le placent à mi-chemin entre ses voisins sud-américains et les populations de pays plus développés. Son taux d’accroissement naturel, encore relativement important quoique en baisse (1,1 % par an), ne compromet pas son développement économique. D’autre part, avec un indice de fécondité de 1,9 enfant par femme et une espérance de vie de 75 ans pour les hommes et de 81 ans pour les femmes, cette jeune nation (les moins de 15 ans représentent 25 % de la population totale) a un comportement démographique proche de celui de l’Irlande.

L'histoire du pays

Le Chili pré-hispanique est peuplé d’Amérindiens installés dans la cordillère des Andes et sur la côte. Dans le nord, les Aymaras et les Atacaméniens commencent, vers le XIe siècle, à cultiver la terre à la façon des Incas (cultures en terrasses à flanc de montagne). Au XVe siècle, les Incas prennent possession du territoire de l’actuel Chili jusqu’au fleuve Maule. Au sud de l’Aconcagua, des communautés semi-nomades, les Mapuches, se sont installées. La zone australe du pays est habitée par des Amérindiens, les Chonos, les Tamanas, les Alacalufs et les Onas. Sur l’île de Pâques, se développe une culture polynésienne éteinte aujourd’hui.
La conquête du Chili est longue et difficile. Protégé par le désert d’Atacama et les Andes, et occupé par des tribus particulièrement belliqueuses, le Chili résiste. En 1553, les Espagnols maîtrisent la moitié nord du Chili ; c’est seulement en 1773 que la borne méridionale sera posée. Les Espagnols baptisent le territoire conquis la Nouvelle Estrémadure. Rattachée au vice-royaume de Lima, cette province dépend juridiquement et administrativement de l’Espagne, qui y nomme la plupart de ses dirigeants, y lève l’impôt. La Nouvelle Estrémadure tient cependant un rôle périphérique et reste une charge pour l’Espagne, ses richesses minières sont mal exploitées, les Mapuches obligent la Couronne à maintenir une forte présence militaire.
Au début du XIXe siècle, l’idée d’indépendance fait son chemin parmi les élites chiliennes. En 1810, le Chili organise son premier gouvernement national, abolit l’esclavage, décrète la liberté de la presse et décide l’ouverture commerciale du pays. En 1818, l’indépendance est proclamée. La jeune République s’engage dans un processus de consolidation politique et de croissance économique, facilité par une longue période de stabilité intérieure.    L’exploitation des importantes richesses minières et le développement de l’agriculture donnent naissance à de grandes fortunes et permettent à l’Etat de lancer de vastes programmes de travaux publics. La découverte et l’exploitation des riches gisements de nitrates dans le désert d’Atacama (territoire alors bolivien et péruvien) amènent le gouvernement à déclarer la guerre à ses voisins pour s’emparer de ces bassins miniers. A la fin de la guerre, le Chili acquiert sa configuration définitive. S’ensuit une longue période de prospérité avec l’apparition d'une bourgeoisie industrielle liée au salpêtre, tandis que se forme, dans le Nord, une classe ouvrière puissante. L’âge d’or du salpêtre s’achève en 1914 quand les nitrates sont remplacés par des engrais chimiques. La dépression des années 1930 prolonge cette crise. Avec la victoire électorale du Front populaire (1936), le Chili s’engage dans une série de réformes constitutionnelles à l’origine de 35 années de stabilité démocratique. Parallèlement se met en place un nouveau modèle de développement économique, fondé sur l’industrialisation et le protectionnisme. La qualité des services éducatifs et médicaux permet de faire reculer l’analphabétisme, d’augmenter l’espérance de vie et de doter le Chili d’une population instruite, souvent qualifiée.
1970 voit l’arrivée au pouvoir du socialiste Salavador Allende ; le nouveau président décide la nationalisation des mines, de plusieurs banques et l’expropriation des grands domaines. La situation économique, après une courte période d’euphorie en 1971, se détériore rapidement. Fin 1971, entreprises et consommateurs connaissent de sérieux problèmes de ravitaillement. En 1973, l’armée chilienne dirigée par le général Pinochet renverse le gouvernement. Salvador Allende se suicide.
Les démocrates-chrétiens et la droite chilienne, persuadés que les militaires abandonneront le pouvoir une fois “l‘ordre” rétabli accueillent assez favorablement le coup d’Etat. Pinochet profite de la situation de crise pour transformer radicalement le pays, les libertés politiques sont supprimées, des milliers de personnes sont torturées et exécutées, un million d’opposants sont exilés. A partir de 1983, le Chili s’engage dans une phase de forte croissance qui, en matière économique du moins, paraît justifier les transformations réalisées par les militaires. A partir de 1985, la dictature recrée des espaces de liberté, l’opposition renaît. En octobre 1988, Pinochet organise et perd le plébiscite destiné à le maintenir au pouvoir jusqu’en 1997. La brèche est ouverte, les élections présidentielles et législatives de 1989 sont gagnées par l’opposition qui hérite d’un pays meurtri, mais prospère. Le système politique reste cependant verrouillé par les militaires. La commission Vérité et Réconciliation a dénoncé officiellement en 1991 les violations des droits de l’homme commises depuis 1973 mais, à l’exception de deux militaires emprisonnés, les coupables restent impunis. Pinochet demeure chef de l’armée de terre jusqu’en mars 1998. En octobre 1998, l’ancien dictateur est arrêté à Londres par la police britannique, sur la requête de deux juges espagnols. Libéré pour raisons de santé en mars 2000, il rentre au Chili, où il meurt en 2006 sans avoir été jugé. Début 2000, un socialiste est élu président de la République. Fin 2004, le Chili tourne la page de la dictature lorsque le chef de l’armée reconnaît officiellement la responsabilité des militaires dans les violations des droits de l’homme. EN janvier 2006, Michelle Bachelet est élue, c’est la première femme à gouverner le Chili et la première femme élue au suffrage universel direct à la présidence d’un Etat d’Amérique du Sud. Le gouvernement Bachelet resserre ses liens avec ses voisins latino-américains alors que le Chili était traditionnellement tourné vers les Etats-Unis et la zone Asie-Pacifique. Malgré un bilan économique très honorable et la popularité de Michelle Bachelet, qui ne peut pas se représenter, les élections début 2010 voient l’arrivée au pouvoir de la droite. Le nouveau gouvernement veut faire du Chili un pays développé en 2018, en se fixant une série d’objectifs dans les domaines prioritaires : développement économique, emploi, sécurité, lutte contre la pauvreté, santé, éducation, “qualité de la démocratie”. En 2010-2011, le pays connaît une belle croissance économique, mais à partir de mi-2011, une protestation massive se développe dans les milieux étudiants et lycéens contre une éducation à deux vitesses et un système universitaire largement privatisé pendant la dictature et restés sans véritables changements. Le mouvement, qui se renforce, reçoit le soutien de la population. En dépit de la solidité de la situation économique et financière et d’un chômage à son plus bas niveau, mécontentements et désillusion l’emportent.
De retour dans la compétition politique, l’ancienne présidente prend la tête de la coalition de centre gauche axée sur une réforme de la fiscalité destinée à financer celles de l’éducation et de la santé ainsi que sur la rédaction d’une nouvelle Constitution plus démocratique. Sans être plébiscitée, Michelle Bachelet s’impose et entre en fonctions en mars 2014. Confrontée à une perte de popularité, dans un contexte marqué par des scandales de corruption et une croissance en perte de vitesse en raison de la chute des prix du cuivre, Michelle Bachelet est contrainte de remanier son gouvernement mi-2015.

Bon à savoir

Informations pratiques

Les Andes
Référence géographique et émotionnelle pour tous les Chiliens, frontière naturelle et culturelle avec l'Argentine, la majestueuse cordillère des Andes semble imprégner toute la vie du pays et la conditionner. Elle symbolise la grandeur, la générosité, l'altitude, l'union entre le ciel et la terre.

Les chilenismos
Les Chiliens usent et abusent de termes qui n'existent que chez eux, les chilenismos. On s'habitue, mais ce n'est pas commode au début.

L'artisanat
Dans toutes les villes, des centres d'artisanat permettent d'acheter des productions locales.

L'asado
C'est le barbecue chilien. Dès que les beaux jours arrivent, il ne se passe pas une semaine sans un asado où l'on déguste chorizos, ailes de poulet, viande de boeuf ou côte de porc accompagnés de vin rouge, de pisco ou de rhum !
Le completo
C'est le hamburger local, un hot-dog avec des tomates et des oignons.

Le pisco
Ce sont les vignobles du nord de Santiago qui produisent le pisco, suite à la distillation de vin de muscat (moscatel d'Alexandrie). Le pisco est l'eau-de-vie nationale et se déguste aussi en cocktail, connu sous le nom de pisco sour : pisco, citron, sucre et blanc d'oeuf, le tout légèrement battu pour lui donner une texture plus onctueuse.

Le condor
Symbole des Andes, emblème de la culture inca, il représente le pouvoir guerrier, celui des hauteurs, de la sagacité et de l'astuce.

La copihue
Endémique des forêts humides du Sud, c'est la fleur nationale. Elle a besoin de dix ans pour fleurir et symbolise la beauté, la passion et le sang mapuche.

Le trek nécessite-t-il des précautions particulières ?
Nous vous recommandons de très bien vous équiper pour tous les voyages dans ces terres de l’extrême où vous risquez de souffrir du froid sans un équipement adapté, en particulier pendant l’hiver austral (de juin à septembre). Si vous respectez ce conseil, vous pourrez aisément apprécier votre voyage et profiter de la beauté des paysages, car le froid est sec.

Electricité
Tension électrique 220 V, 50 Hz. Prévoir un adaptateur.

Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.
 
Quelques mots utiles
L’espagnol est parlé par la majorité de la population au Chili. Apprendre quelques mots clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les populations rencontrées. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour, comment allez-vous ? : ¿ Buenos días, cómo está ?
Très bien, merci : muy bien, gracias.
Cet endroit est très beau : es un lugar muy lindo.
S’il vous plaît : por favor.
Merci : gracias ; de rien : de nada.
Au revoir : hasta luego.
Adieu : que le vaya bien.
Oui : ; non : no.
Excusez-moi : discúlpeme.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts.

Bibliographie

Sites Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chili.
http://www.routard.com/guide/code_dest/chili.htm.
http://www.voyagesphotosmanu.com/geographie_chili.html.
 
Guides
Chili et île de Pâques, Bibliothèque du voyageur Gallimard,.
Le Chili, Jac Forton, guide Peuples du Monde, éditions de l’Adret,.
Chili et île de Pâques, Raphaël Motte, La Manufacture.

Récits
Mirage d'amour avec fanfare, Hernan Rivera Letelier, Métailié.
La Reine Isabel chantait des chansons d'amour, Hernán Rivera Letelier, Métailié.
Les fleurs noires de Santa Maria, Hernan Rivera Letelier, Métailié.
Ile de Pâques, Pierre Loti, Magellan et Cie.
L'île de Pâques : Le mystère des géants de pierre, Cristina Sirigatti, Eyrolles.

Romans
Les Roses d’Atacama, Luis Sepulveda, Métailié.
Les jours de l'arc-en-ciel, Antonio Skarmeta , Grasset.
La Maison aux esprits, Isabel Allende, Le livre de Poche.


Ouvrages illustrés
Atacama, désert d’altitude, Serge Brunier, Nathan.
Chili, infinies latitudes, Olivier Michaud et Michel Zalio, Cacimbo.

Tourisme responsable

Le respect des us et coutumes

Les Chiliens sont des gens charmants, mais souvent discrets au premier abord. Ils ne viennent pas spontanément vers les autres, en particulier vers les touristes. N’hésitez donc pas : faites le premier pas ! Vous découvrirez un peuple très aimable, chaleureux et prêt à rendre service.
Les Chiliens sont catholiques dans leur grande majorité et très marqués par les valeurs de l’Eglise. L’influence de cette dernière – traditionaliste et ultraconservatrice – se fait fortement sentir, non seulement sur les plans individuel et familial, mais aussi social et politique.

Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l’entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes. 

Les conseils de Lydie, responsable de nos voyages au Chili
— Lorsqu’il y a un problème ou une situation conflictuelle, surtout, gardez le sourire ! Restez poli, courtois et gentil, vous verrez que tout ira bien. Surtout n’élevez jamais la voix, ce serait très mal pris ! Vous constaterez d’ailleurs que les Chiliens parlent toujours à voix basse...
 
Ces précautions favorisent les échanges. 

La préservation de l'environnement

- La flore
La flore varie en fonction de sa localisation et donc du climat. Dans le nord, la végétation est peu abondante à l’exception de cactus et de plantes épineuses. C’est un des meilleurs exemples de désert absolu sur terre. Plus humide, la vallée centrale permet la présence de plusieurs espèces de cactées, d’épineux, de graminées et du pin du Chili, dont les noix sont comestibles. Le sud de Valdivia est recouvert de forêts denses humides composées de lauriers, de magnolias, de lianes comme le copihue et de diverses variétés de hêtres et de conifères. Encore plus au sud apparaissent les cèdres et les forêts d’araucarias. La région australe est une zone de steppes.
 
- La faune
La faune est moins variée que dans les autres régions d’Amérique du Sud, en raison de l’obstacle à la migration que représentent les Andes. Les mammifères d’origine sont le lama, l’alpaga, la vigogne, le guanaco, le puma, le loup des Andes, le grand cerf des Andes, le poudou (petit cervidé) et le chinchilla. On rencontre de nombreuses espèces d’oiseaux, dont les grands volatiles habituels d’Amérique du Sud. Hormis la truite qui fut importée d’Amérique du Nord, il y a peu de poissons d’eau douce dans les eaux et les lacs. Le Pacifique voisin, en revanche, abrite une grande variété de poissons et d’animaux marins.

Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception : 
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne"  https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— L'équilibre écologique des régions que vous allez traverser est fragile. La fréquentation peut contribuer à la dégradation de l'environnement, même lors de visites en groupe restreint. Pour préserver l'écosystème, limitez le piétinement et ne sortez pas des sentiers, ne roulez pas en dehors des pistes.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
— L'eau est une ressource précieuse pour les hommes et les animaux comme pour l'agriculture. Utilisez l'eau de manière raisonnée : limitez l'utilisation de l'eau pour la toilette personnelle, ne souillez pas les points d'eau avec les produits d'hygiène.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou d'utiliser un filtre.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.

Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.

Des voyages 100 % carbone absorbé

Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...