
Mexique
De lieux incontournables en sentiers plus secrets, nous vous guidons sur les traces de ces empires disparus : Aztèques, Olmèques, Zapotèques, Mayas et tant d’autres. Les pyramides et les sanctuaires témoignent de leur puissance passée. Dans les villages isolés des sierras, venez rencontrer les dignes héritiers de ces civilisations, affichant fièrement leurs traditions et leur folklore coloré et bien vivant.
Un peuple métissé, chaleureux et souriant, des volcans aux sommets glaciaires, des sites précolombiens et des villes coloniales... Décidément, ce pays immense et captivant offre de multiples centres d’intérêts, aptes à combler l’alpiniste ou le passionné de civilisations anciennes !

Repères
Population |
122 millions d’habitants. |
Superficie |
1 972 546 km2. |
Capitale |
Mexico. |
Villes principales |
Guadalajara, Monterrey, Puebla, León, Toluca. |
Points culminants |
Orizaba (5 636 m), Popocatépetl (5 452 m, volcan actif). |
Langues |
espagnol (off.), nahuatl, maya, zapotèque, mixtèque, otomi. |
Religions |
catholiques (85 %), protestants (10 %) ; le catholicisme populaire est imprégné d’éléments d’origine indienne. |
Décalage horaire |
par rapport à la France, toute l’année et suivant la
région, sept heures de moins (sud, centre et est) ; huit heures de moins
(sud de la Basse-Californie, Chihuahua, Sinaloa) ; neuf heures de moins
(nord de la Basse-Californie) ; neuf heures de moins d’avril à octobre et
huit heures de moins de novembre à mars (Sonora).
|
Géographie
Situé en Amérique du Nord, le Mexique partage des frontières terrestres avec les Etats-Unis, au nord, et avec le Belize et le Guatemala, au sud. Il possède de nombreuses façades maritimes notamment sur l’océan Pacifique et le golfe de Californie, à l’ouest, et sur la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique, à l’est.
Le Mexique est un pays de hauts plateaux enserrés entre deux chaînes montagneuses (sierras Madre occidentale et orientale) qui s’abaissent vers d’étroites plaines côtières à l’est et à l’ouest. Ces deux chaînes de montagnes se rejoignent au sud-est du pays où elles forment la sierra Madre du sud. Au nord-ouest, la Basse-Californie est une longue et étroite péninsule qui s’étend sur 1 225 kilomètres et prolonge la sierra Nevada américaine.
- Les terres sèches du Nord s’étendent sur
60 % de la superficie et tirent leur originalité de la sécheresse
climatique qui les affecte, allant parfois jusqu'à l’aridité, surtout au
nord-ouest (Basse-Californie, Sonora, Sinaloa, Chihuahua). - Le haut plateau central appelé Altiplano central (de 2000 à plus de 5000 m d’altitude), dont les points les plus élevés sont de puissants sommets volcaniques, constitue la région vitale du pays. L’Orizaba, 5 700 mètres, troisième plus haut sommet d’Amérique du Nord, le Popocatépetl et l’Ixtaccíhuatl, tous deux à proximité de Mexico, dominent de hauts bassins intérieurs dont celui de l’Anahuac.
- Le Mexique méridional : les plaines de Veracruz, les terres chaudes de
l’ouest du Mexique central prolongent vers le nord, le long de
l’Atlantique et du Pacifique, un vaste ensemble tropical qui englobe les montagnes et bassins de l’Oaxaca et du Guerrero, les plaines
méridionales du Golfe, la péninsule du Yucatán, les hautes terres et plaines
du Chiapas, jusqu’à la frontière guatémaltèque. Le Sud est un
monde morcelé, où les contrastes de relief, de climat et de végétation
introduisent une grande diversité : bas plateau calcaire du Yucatán
marqué par la sécheresse, terres chaudes, humides et forestières du
Tabasco, hautes terres du Chiapas ennuagées et couvertes de prairies, de
pins et de chênes moussus.
Climat
Le pays présente une grande diversité de climats selon les régions et des températures qui dépendent fortement de l’altitude. Plus vous vous rapprochez du Sud et des Caraïbes, plus le climat est tropical. Un voyage au Mexique est possible toute l’année.
— En été, d’avril à septembre, le temps est généralement beau le matin, avec de brèves averses intenses dans l’après-midi à partir de mai ou juin, suivant les années. Les grosses chaleurs ont lieu aux mois de mai et juin, fin de la période sèche et début de l’été. C’est la période idéale pour profiter des plages des Caraïbes.
— En hiver, d’octobre à mars, le temps est généralement beau et sec, avec une excellente visibilité. C’est la meilleure époque pour gravir les volcans, dont les sommets sont bien dégagés.
Moyenne mensuelle des températures minimales et maximales à Mexico (2300 m) et Mérida (Yucatán, niveau de la mer), en °C.
janv.
fév.
mars
avr.
mai
juin
juill.
août
sept.
oct.
nov.
déc.
Mexico
4/21
6/23
7/25
9/27
10/26
11/25
11/23
11/23
11/22
9/22
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5/21
Mérida
19/28
19/29
20/31
22/32
23/33
23/33
23/32
23/32
23/32
22/30
20/28
19/27
Certaines régions du Mexique (le long du golfe du Mexique, en particulier le Yucatán) sont susceptibles d’être touchées par des cyclones. La période cyclonique est très large, en général de juin à novembre (mais pas uniquement) et la fréquence très aléatoire, certaines années ne connaissant aucun cyclone alors que l’on enregistre d’autres années jusqu’à trois ou quatre cyclones ou tempêtes tropicales. Cela peut nous amener à modifier nos itinéraires afin d’éviter les régions traversées par ces épisodes climatiques.
Économie
La production agricole est l’une des plus élevées du monde. Blé, soja et maïs sont produits pour le marché intérieur, les agrumes et le café sont destinés à l’exportation. Les cultures de canne à sucre et de coton restent importantes mais tendent à décliner, en raison de
la baisse des prix sur le marché mondial. Les cheptels bovin et porcin sont également appréciables.
Les principales industries sont les constructions mécaniques (pièces métalliques, machines), notamment dans le secteur automobile, les équipements électriques et électroniques et la chimie. Les maquiladoras
occupent une place centrale dans ce secteur et représentent la majeure
partie des exportations industrielles. Le
principe en est simple : du côté mexicain, une usine de montage
employant des salariés jeunes et peu qualifiés, payés à bas prix, avec
un encadrement technique réduit ; du côté américain, les services de
gestion, de conditionnement final et de commercialisation. Le secteur de l’aéronautique est en croissance.
Le Mexique est, selon les années, le quatrième ou le cinquième producteur mondial de pétrole. La production de charbon et de graphite a fortement augmenté, et
le pays est également le premier producteur d’argent. Il extrait également du
cuivre, du plomb et
de l’or. En dépit des énormes ressources minières dont dispose le pays,
le secteur minier ne représente que 1 % du produit intérieur
brut.
Au Mexique septentrional qui se modernise
rapidement s’oppose un Mexique périphérique tropical ancré dans
une Amérique centrale émiettée et pauvre, et que la découverte d’hydrocarbures n’a pas suffi à désenclaver. Si des lignes de chemin de fer atteignent le Chiapas, elles
n’incorporent que des portions limitées de la zone tropicale. Quant
au Yucatán, il n’a été relié au territoire national que dans les années
1930-1960. C’est dans le Mexique central que se situe la mégapole de Mexico,
une des villes les plus peuplées du monde. L’opposition entre classes sociales extrêmes se retrouve dans
le paysage urbain : le sud-ouest, forestier, peu touché par la
pollution, est occupé par les classes aisées, alors que le nord-est,
semi-aride, accueille les populations défavorisées.
Société
La population s’accroît encore
rapidement. L’exode rural et la forte natalité
expliquent la rapidité de l’urbanisation – les trois quarts des Mexicains
sont des citadins, une cinquantaine de villes dépassent
100 000 habitants et Mexico est l’une des plus grandes agglomérations du monde. Le manque de travail et l’espoir de perspectives
meilleures ont encouragé de nombreux Mexicains à émigrer, surtout vers
les Etats-Unis. Cette migration est reconnue, voire encouragée, par les
autorités nord-américaines jusqu’au début des années 1960. A partir de
cette date s’accroît une migration clandestine, largement tolérée. En 1995, 13,5 millions d’Américains
d’origine mexicaine vivaient aux Etats-Unis, dont 4 millions nés au
Mexique. La recherche de meilleures conditions de vie a également
suscité d’importantes migrations internes vers les villes de Mexico, Monterrey et Guadalajara d’abord, puis, plus
récemment, les villes industrielles du Nord, comme Tijuana, ou encore
les centres touristiques comme Cancún.
Dans le nord comme dans la périphérie
méridionale, des îlots de peuplement s’intercalent entre de vastes
espaces vides. Dans les régions montagneuses et humides du centre, ils
deviennent en revanche beaucoup plus denses et plus resserrés.
Les descendants d’Amérindiens, d’Européens et beaucoup plus rarement d’Africains forment une vraie mosaïque ethnique, qui compte 60 % de métis. Une minorité restée indigène (10 % de la
population) forme un ensemble très complexe de groupes
linguistiques dont l’importance est très variable. Les plus nombreux
sont les Nahuas (1,3 million) et les Mayas
(800 000). Hormis ces derniers, ces communautés indiennes sont presque
toujours paysannes ; elles se reconnaissent non pas tant par leur langue
que par leur terroir, leurs fêtes et leur confrérie religieuse, qui
diffèrent d’un groupe à l’autre.
L’espagnol, langue nationale, est la plus parlée, mais 7 % de la population parlent 60 langues indigènes différentes dont le nahuatl, le maya, le tzotzil… Les langues indigènes ont eu une grande importance tout au long de l’histoire et dans la culture mexicaine. Ainsi, le nom du pays trouve son origine dans la langue nahuatl avec metztli (lune) et xictli (nombril) qui ensemble veulent dire “nombril de la lune”.
L'histoire du pays
Les plus anciens occupants sont des chasseurs-collecteurs
nomades (10 000 avant J.-C.). La culture du maïs permet l’installation
de petits villages
(2000-1000 avant J.-C.). Au préclassique moyen (1500-300 avant J.C.)
apparaît la première civilisation méso-américaine des Olmèques, ils inventent le calendrier, l’écriture hiéroglyphique, le jeu de balle, les
marchés et la construction des premiers temples.
Au classique (250-950 après J.-C.), s’épanouissent les civilisations les plus spectaculaires. Au Mexique
central, celle de Teotihuacán réussit l’unification de toute
la vallée de Mexico, et son influence s’exerce jusqu’au Guatemala ; dans le territoire de l’Etat actuel d’Oaxaca, les Zapotèques construisent plus de 200 centres urbains. Les Mayas bâtissent des cités-Etats ; dans le Mexique central, ils fondent Palenque
et Toniná, dans la zone nord (Yucatán), une architecture locale se
développe avec les styles de Rio Bec, Chenes et Puuc, on trouve aussi des cités, comme Cobá, stylistiquement reliées à
l’architecture de la région de Péten, au Guatemala.
Au postclassique (950-1500 après J.-C.)
commence une époque d’instabilité provoquée surtout par les invasions
des tribus nomades chichimèques, venues du nord. Les
Toltèques sont à l’origine
de la renaissance de la civilisation maya au Yucatán, dont témoigne la ville de Chichen Itzá,
qui prend l’hégémonie politique et artistique de la région jusqu’à son
abandon en 1224 environ. Mayapán devient la capitale du Yucatán, elle sera abandonnée vers 1450, alors que la péninsule est le
théâtre de luttes intestines entre cités qui rivalisent pour la prise du
pouvoir. La dernière
vague de Chichimèques est celle des Aztèques, excellents administrateurs et habiles guerriers. Dominant tout le
plateau du Mexique central et étendant leur influence sur la plupart du
territoire mexicain, ils créent une civilisation originale issue de l’amalgame
d’éléments de cultures méso-américaines contemporaines ou même
antérieures et dont ils se disent les héritiers. Mais la conquête
espagnole commence.
En 1519, le conquistador espagnol Hernán Cortés
aborde la côte du golfe. L’empereur aztèque Moctezuma II Xocoyotzin, qui
croit reconnaître en lui le dieu Quetzalcóatl (le serpent à plumes),
l’accueille dans la capitale aztèque, Tenochtitlán (actuelle Mexico).
L’habileté politique de Cortés lui permet de ravir peu à peu le pouvoir à
Moctezuma. Dès 1524, les Espagnols sont maîtres du Mexique, qu’ils se chargent de civiliser et d’évangéliser. Mais les
Mayas, protégés par la forêt tropicale, ne se soumettent qu’après une
longue lutte (1527-1546), et leurs derniers descendants ne seront
éliminés qu’en 1697. Les épidémies, les
guerres, le travail forcé et l’effondrement des hiérarchies sociales
entraînent la presque disparition de la population indienne ; en 1605, le Mexique ne compte plus qu’un million d’Indiens, ils étaient environ 25 millions lors de la conquête espagnole.
A partir de 1535, un
vice-roi est chargé de faire appliquer les décisions du Conseil des Indes de
Madrid. Faute d’or, les premiers conquérants se font attribuer des encomiendas
(droit aux services gratuits d’Indiens ou de
villages indigènes) ; Charles Quint condamne ce système qui durera cependant jusqu’au XVIIe siècle. Au début du XVIIe siècle,
se constituent les haciendas, cultivées par les péons, et consacrées aux cultures tropicales : canne à
sucre, indigo, cochenille, cacao, maïs. Dans le nord, des Espagnols créent d’immenses propriétés, les estancias, où les péons cultivent le blé et
surveillent d’importants troupeaux de bovins. Peu à peu, les échanges avec l’Espagne
diminuent et la corruption administrative donne aux créoles une relative
autonomie. Au nord domine une société blanche ou métisse, dont le cœur
est l’économie minière. Au sud, des
communautés indiennes coexistent avec des haciendas et avec des villes, Mexico surtout, où habitent la majorité des Espagnols et des métis. C’est aussi
l’époque où s’affirme l’art mexicain avec ses églises et ses
palais. La seconde moitié du XVIIIe siècle voit le Mexique devenir le premier producteur d’argent du
monde, et se développer l’agriculture et le commerce. A la veille de
l’indépendance, la Nouvelle-Espagne vaut à elle seule le reste de
l’Empire espagnol.
Entre tensions sociales provoquées par la croissance économique et
démographique, mécontentement des classes moyennes qui voit leur autonomie diminuée, invasion de l’Espagne par Napoléon, insurrections métisse et
indienne, révoltes, le dernier
vice-roi, désavoué, reconnaît l’indépendance du
Mexique en 1821. Pendant les trente premières années de son
indépendance, le pays connaît l’instabilité politique. Elu en 1877, Porfirio Díaz instaure un pouvoir personnel et gouverne le pays pratiquement sans
interruption jusqu’à la révolution de 1910. Il rétablit l’ordre. Une administration publique efficace se
met en place et les finances sont assainies. Durant cette période, la population passe de 9 à 15 millions,
l’instruction publique se développe, les investissements étrangers
affluent. On construit 19 000 kilomètres de voies ferrées, ce qui rend possible
la création d’un marché interne. L’exploitation minière connaît un essor
sans précédent et les industries se développent. En 1910, 80 % des paysans, dépossédés de leur terre,
constituent la main-d’œuvre bon marché des grandes propriétés foncières.
En 1910, une révolution à l’initiative du démocrate
Francisco Madero éclate. Partagé entre
révolutionnaires et contre-révolutionnaires, le pays plonge une fois
encore dans le chaos sur fond de lutte pour la restitution des terres
aux paysans. En 1917, la promulgation d’une constitution ne
parvient pas à stopper la guerre civile. Elle fait entre 1,5 et 2
millions de morts. A partir de 1920, les militaires issus de
la révolution, qui détiennent véritablement le pouvoir, entament la pacification des campagnes, des terres
sont distribuées aux paysans et l’instruction rurale est développée,
mais la vie politique, qui se limite à une lutte de factions, ouvre une période de
nouveaux troubles. En
fondant en 1929 le parti national révolutionnaire, la faction
dominante au pouvoir est pérennisée. A l’arrivée d’Avilá Camacho en 1940, les bases du régime sont
définitivement établies. Pratiquant une politique populiste, le gouvernement
assure son pouvoir en prêtant assistance à une large partie de la
population. La stabilité politique s’explique par la
croissance économique soutenue entre 1940 et 1982. A la fin des
années 1960, l’impact de la révolution cubaine et des mouvements de
gauche latino-américains sur les intellectuels et les étudiants
mexicains donne lieu à d’importantes manifestations auxquelles se
joignent les classes moyennes et les ouvriers. Celles-ci seront durement
réprimées. Mais ce n’est qu'au début des années 1980 que le monopole du parti révolutionnaire
commence à être sérieusement contesté.
Durant les années 1970, le Mexique connaît une période de prospérité sans
précédent, due à la découverte d’immenses réserves pétrolières. Mais le retournement du marché
pétrolier, l’endettement croissant, l’inflation et la fuite des capitaux
conduisent le Mexique au bord de la banqueroute et, en 1982, le pays
se déclare en cessation de paiement ; un plan de sauvegarde est mis
sur pied par les banques créancières et les grands pays industrialisés. En 1985, un tremblement de terre fait 30 000 morts
à Mexico et laisse environ un demi-million de personnes sans logement.
Carlos Salinas de
Gortari (Parti révolutionnaire Interne, PRI), élu en 1986, entreprend de libéraliser l’économie mexicaine et met
un terme au conflit centenaire entre l’Eglise et l’Etat sur la question
des biens fonciers.
Mais le 1er janvier 1994, les paysans indiens du
Chiapas prennent les armes et
créent l’armée zapatiste de libération nationale (EZLN). Ce soulèvement
traduit les problèmes de l’économie mexicaine et la paupérisation
croissante d’une part importante de la population du pays, aggravée par
la chute du peso. Après une première vague de
répression, le gouvernement opte pour la négociation. Il procède au
rachat, puis à la distribution de plus de 200 000 hectares de terres et à
certaines réformes électorales. En 2000, l’élection de Vicente Fox Quesada à la présidence de
la République met fin à 71 ans de règne du PRI. Il s’entoure d'une vaste coalition
sociale et politique, et annonce une démocratisation du régime. Outre la lutte contre la corruption et
le trafic de drogue, le nouveau président se fixe deux priorités : la
réduction de la pauvreté et la reprise des négociations avec l’EZLN au
Chiapas. Mais, à peine relancé, le dialogue est déjà suspendu par le
sous-commandant Marcos, qui dénonce les modifications substantielles
apportées à la loi d’autonomie avant son adoption par le Parlement. L’EZLN décide alors de se maintenir en résistance et de
poursuivre son œuvre de construction de l’autonomie. Le gouvernement Fox Quesada consolide néanmoins le processus
de transition démocratique, le Parlement voit de fait ses pouvoirs
accrus.
Mais lors des élections législatives de juillet
2003, les Mexicains, déçus par les promesses non tenues et par la
dégradation de la situation économique, désavouent le président Vicente Fox Quesada
et son parti. En juillet 2012, le candidat du PRI, Enrique Peña
Nieto, gouverneur de l’Etat de Mexico, arrive en tête du
scrutin présidentiel. Allié aux Verts, le PRI arrive également en tête aux élections législatives. Le nouveau président entre en fonctions en décembre et un programme général de réformes, intitulé pacte pour le Mexique, est signé par les dirigeants des trois grands
partis. Début 2015, le président américain renouvelle son engagement à aider militairement le Mexique dans sa lutte contre les cartels de la drogue.
Le Mexique est un pays de hauts plateaux enserrés entre deux chaînes montagneuses (sierras Madre occidentale et orientale) qui s’abaissent vers d’étroites plaines côtières à l’est et à l’ouest. Ces deux chaînes de montagnes se rejoignent au sud-est du pays où elles forment la sierra Madre du sud. Au nord-ouest, la Basse-Californie est une longue et étroite péninsule qui s’étend sur 1 225 kilomètres et prolonge la sierra Nevada américaine.
- Les terres sèches du Nord s’étendent sur 60 % de la superficie et tirent leur originalité de la sécheresse climatique qui les affecte, allant parfois jusqu'à l’aridité, surtout au nord-ouest (Basse-Californie, Sonora, Sinaloa, Chihuahua). - Le haut plateau central appelé Altiplano central (de 2000 à plus de 5000 m d’altitude), dont les points les plus élevés sont de puissants sommets volcaniques, constitue la région vitale du pays. L’Orizaba, 5 700 mètres, troisième plus haut sommet d’Amérique du Nord, le Popocatépetl et l’Ixtaccíhuatl, tous deux à proximité de Mexico, dominent de hauts bassins intérieurs dont celui de l’Anahuac.
- Le Mexique méridional : les plaines de Veracruz, les terres chaudes de l’ouest du Mexique central prolongent vers le nord, le long de l’Atlantique et du Pacifique, un vaste ensemble tropical qui englobe les montagnes et bassins de l’Oaxaca et du Guerrero, les plaines méridionales du Golfe, la péninsule du Yucatán, les hautes terres et plaines du Chiapas, jusqu’à la frontière guatémaltèque. Le Sud est un monde morcelé, où les contrastes de relief, de climat et de végétation introduisent une grande diversité : bas plateau calcaire du Yucatán marqué par la sécheresse, terres chaudes, humides et forestières du Tabasco, hautes terres du Chiapas ennuagées et couvertes de prairies, de pins et de chênes moussus.
— En été, d’avril à septembre, le temps est généralement beau le matin, avec de brèves averses intenses dans l’après-midi à partir de mai ou juin, suivant les années. Les grosses chaleurs ont lieu aux mois de mai et juin, fin de la période sèche et début de l’été. C’est la période idéale pour profiter des plages des Caraïbes.
— En hiver, d’octobre à mars, le temps est généralement beau et sec, avec une excellente visibilité. C’est la meilleure époque pour gravir les volcans, dont les sommets sont bien dégagés.
Moyenne mensuelle des températures minimales et maximales à Mexico (2300 m) et Mérida (Yucatán, niveau de la mer), en °C.
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Certaines régions du Mexique (le long du golfe du Mexique, en particulier le Yucatán) sont susceptibles d’être touchées par des cyclones. La période cyclonique est très large, en général de juin à novembre (mais pas uniquement) et la fréquence très aléatoire, certaines années ne connaissant aucun cyclone alors que l’on enregistre d’autres années jusqu’à trois ou quatre cyclones ou tempêtes tropicales. Cela peut nous amener à modifier nos itinéraires afin d’éviter les régions traversées par ces épisodes climatiques.
Économie
La production agricole est l’une des plus élevées du monde. Blé, soja et maïs sont produits pour le marché intérieur, les agrumes et le café sont destinés à l’exportation. Les cultures de canne à sucre et de coton restent importantes mais tendent à décliner, en raison de
la baisse des prix sur le marché mondial. Les cheptels bovin et porcin sont également appréciables.
Les principales industries sont les constructions mécaniques (pièces métalliques, machines), notamment dans le secteur automobile, les équipements électriques et électroniques et la chimie. Les maquiladoras
occupent une place centrale dans ce secteur et représentent la majeure
partie des exportations industrielles. Le
principe en est simple : du côté mexicain, une usine de montage
employant des salariés jeunes et peu qualifiés, payés à bas prix, avec
un encadrement technique réduit ; du côté américain, les services de
gestion, de conditionnement final et de commercialisation. Le secteur de l’aéronautique est en croissance.
Le Mexique est, selon les années, le quatrième ou le cinquième producteur mondial de pétrole. La production de charbon et de graphite a fortement augmenté, et
le pays est également le premier producteur d’argent. Il extrait également du
cuivre, du plomb et
de l’or. En dépit des énormes ressources minières dont dispose le pays,
le secteur minier ne représente que 1 % du produit intérieur
brut.
Au Mexique septentrional qui se modernise
rapidement s’oppose un Mexique périphérique tropical ancré dans
une Amérique centrale émiettée et pauvre, et que la découverte d’hydrocarbures n’a pas suffi à désenclaver. Si des lignes de chemin de fer atteignent le Chiapas, elles
n’incorporent que des portions limitées de la zone tropicale. Quant
au Yucatán, il n’a été relié au territoire national que dans les années
1930-1960. C’est dans le Mexique central que se situe la mégapole de Mexico,
une des villes les plus peuplées du monde. L’opposition entre classes sociales extrêmes se retrouve dans
le paysage urbain : le sud-ouest, forestier, peu touché par la
pollution, est occupé par les classes aisées, alors que le nord-est,
semi-aride, accueille les populations défavorisées.
Société
La population s’accroît encore
rapidement. L’exode rural et la forte natalité
expliquent la rapidité de l’urbanisation – les trois quarts des Mexicains
sont des citadins, une cinquantaine de villes dépassent
100 000 habitants et Mexico est l’une des plus grandes agglomérations du monde. Le manque de travail et l’espoir de perspectives
meilleures ont encouragé de nombreux Mexicains à émigrer, surtout vers
les Etats-Unis. Cette migration est reconnue, voire encouragée, par les
autorités nord-américaines jusqu’au début des années 1960. A partir de
cette date s’accroît une migration clandestine, largement tolérée. En 1995, 13,5 millions d’Américains
d’origine mexicaine vivaient aux Etats-Unis, dont 4 millions nés au
Mexique. La recherche de meilleures conditions de vie a également
suscité d’importantes migrations internes vers les villes de Mexico, Monterrey et Guadalajara d’abord, puis, plus
récemment, les villes industrielles du Nord, comme Tijuana, ou encore
les centres touristiques comme Cancún.
Dans le nord comme dans la périphérie
méridionale, des îlots de peuplement s’intercalent entre de vastes
espaces vides. Dans les régions montagneuses et humides du centre, ils
deviennent en revanche beaucoup plus denses et plus resserrés.
Les descendants d’Amérindiens, d’Européens et beaucoup plus rarement d’Africains forment une vraie mosaïque ethnique, qui compte 60 % de métis. Une minorité restée indigène (10 % de la
population) forme un ensemble très complexe de groupes
linguistiques dont l’importance est très variable. Les plus nombreux
sont les Nahuas (1,3 million) et les Mayas
(800 000). Hormis ces derniers, ces communautés indiennes sont presque
toujours paysannes ; elles se reconnaissent non pas tant par leur langue
que par leur terroir, leurs fêtes et leur confrérie religieuse, qui
diffèrent d’un groupe à l’autre.
L’espagnol, langue nationale, est la plus parlée, mais 7 % de la population parlent 60 langues indigènes différentes dont le nahuatl, le maya, le tzotzil… Les langues indigènes ont eu une grande importance tout au long de l’histoire et dans la culture mexicaine. Ainsi, le nom du pays trouve son origine dans la langue nahuatl avec metztli (lune) et xictli (nombril) qui ensemble veulent dire “nombril de la lune”.
L'histoire du pays
Les plus anciens occupants sont des chasseurs-collecteurs
nomades (10 000 avant J.-C.). La culture du maïs permet l’installation
de petits villages
(2000-1000 avant J.-C.). Au préclassique moyen (1500-300 avant J.C.)
apparaît la première civilisation méso-américaine des Olmèques, ils inventent le calendrier, l’écriture hiéroglyphique, le jeu de balle, les
marchés et la construction des premiers temples.
Au classique (250-950 après J.-C.), s’épanouissent les civilisations les plus spectaculaires. Au Mexique
central, celle de Teotihuacán réussit l’unification de toute
la vallée de Mexico, et son influence s’exerce jusqu’au Guatemala ; dans le territoire de l’Etat actuel d’Oaxaca, les Zapotèques construisent plus de 200 centres urbains. Les Mayas bâtissent des cités-Etats ; dans le Mexique central, ils fondent Palenque
et Toniná, dans la zone nord (Yucatán), une architecture locale se
développe avec les styles de Rio Bec, Chenes et Puuc, on trouve aussi des cités, comme Cobá, stylistiquement reliées à
l’architecture de la région de Péten, au Guatemala.
Au postclassique (950-1500 après J.-C.)
commence une époque d’instabilité provoquée surtout par les invasions
des tribus nomades chichimèques, venues du nord. Les
Toltèques sont à l’origine
de la renaissance de la civilisation maya au Yucatán, dont témoigne la ville de Chichen Itzá,
qui prend l’hégémonie politique et artistique de la région jusqu’à son
abandon en 1224 environ. Mayapán devient la capitale du Yucatán, elle sera abandonnée vers 1450, alors que la péninsule est le
théâtre de luttes intestines entre cités qui rivalisent pour la prise du
pouvoir. La dernière
vague de Chichimèques est celle des Aztèques, excellents administrateurs et habiles guerriers. Dominant tout le
plateau du Mexique central et étendant leur influence sur la plupart du
territoire mexicain, ils créent une civilisation originale issue de l’amalgame
d’éléments de cultures méso-américaines contemporaines ou même
antérieures et dont ils se disent les héritiers. Mais la conquête
espagnole commence.
En 1519, le conquistador espagnol Hernán Cortés
aborde la côte du golfe. L’empereur aztèque Moctezuma II Xocoyotzin, qui
croit reconnaître en lui le dieu Quetzalcóatl (le serpent à plumes),
l’accueille dans la capitale aztèque, Tenochtitlán (actuelle Mexico).
L’habileté politique de Cortés lui permet de ravir peu à peu le pouvoir à
Moctezuma. Dès 1524, les Espagnols sont maîtres du Mexique, qu’ils se chargent de civiliser et d’évangéliser. Mais les
Mayas, protégés par la forêt tropicale, ne se soumettent qu’après une
longue lutte (1527-1546), et leurs derniers descendants ne seront
éliminés qu’en 1697. Les épidémies, les
guerres, le travail forcé et l’effondrement des hiérarchies sociales
entraînent la presque disparition de la population indienne ; en 1605, le Mexique ne compte plus qu’un million d’Indiens, ils étaient environ 25 millions lors de la conquête espagnole.
A partir de 1535, un
vice-roi est chargé de faire appliquer les décisions du Conseil des Indes de
Madrid. Faute d’or, les premiers conquérants se font attribuer des encomiendas
(droit aux services gratuits d’Indiens ou de
villages indigènes) ; Charles Quint condamne ce système qui durera cependant jusqu’au XVIIe siècle. Au début du XVIIe siècle,
se constituent les haciendas, cultivées par les péons, et consacrées aux cultures tropicales : canne à
sucre, indigo, cochenille, cacao, maïs. Dans le nord, des Espagnols créent d’immenses propriétés, les estancias, où les péons cultivent le blé et
surveillent d’importants troupeaux de bovins. Peu à peu, les échanges avec l’Espagne
diminuent et la corruption administrative donne aux créoles une relative
autonomie. Au nord domine une société blanche ou métisse, dont le cœur
est l’économie minière. Au sud, des
communautés indiennes coexistent avec des haciendas et avec des villes, Mexico surtout, où habitent la majorité des Espagnols et des métis. C’est aussi
l’époque où s’affirme l’art mexicain avec ses églises et ses
palais. La seconde moitié du XVIIIe siècle voit le Mexique devenir le premier producteur d’argent du
monde, et se développer l’agriculture et le commerce. A la veille de
l’indépendance, la Nouvelle-Espagne vaut à elle seule le reste de
l’Empire espagnol.
Entre tensions sociales provoquées par la croissance économique et
démographique, mécontentement des classes moyennes qui voit leur autonomie diminuée, invasion de l’Espagne par Napoléon, insurrections métisse et
indienne, révoltes, le dernier
vice-roi, désavoué, reconnaît l’indépendance du
Mexique en 1821. Pendant les trente premières années de son
indépendance, le pays connaît l’instabilité politique. Elu en 1877, Porfirio Díaz instaure un pouvoir personnel et gouverne le pays pratiquement sans
interruption jusqu’à la révolution de 1910. Il rétablit l’ordre. Une administration publique efficace se
met en place et les finances sont assainies. Durant cette période, la population passe de 9 à 15 millions,
l’instruction publique se développe, les investissements étrangers
affluent. On construit 19 000 kilomètres de voies ferrées, ce qui rend possible
la création d’un marché interne. L’exploitation minière connaît un essor
sans précédent et les industries se développent. En 1910, 80 % des paysans, dépossédés de leur terre,
constituent la main-d’œuvre bon marché des grandes propriétés foncières.
En 1910, une révolution à l’initiative du démocrate
Francisco Madero éclate. Partagé entre
révolutionnaires et contre-révolutionnaires, le pays plonge une fois
encore dans le chaos sur fond de lutte pour la restitution des terres
aux paysans. En 1917, la promulgation d’une constitution ne
parvient pas à stopper la guerre civile. Elle fait entre 1,5 et 2
millions de morts. A partir de 1920, les militaires issus de
la révolution, qui détiennent véritablement le pouvoir, entament la pacification des campagnes, des terres
sont distribuées aux paysans et l’instruction rurale est développée,
mais la vie politique, qui se limite à une lutte de factions, ouvre une période de
nouveaux troubles. En
fondant en 1929 le parti national révolutionnaire, la faction
dominante au pouvoir est pérennisée. A l’arrivée d’Avilá Camacho en 1940, les bases du régime sont
définitivement établies. Pratiquant une politique populiste, le gouvernement
assure son pouvoir en prêtant assistance à une large partie de la
population. La stabilité politique s’explique par la
croissance économique soutenue entre 1940 et 1982. A la fin des
années 1960, l’impact de la révolution cubaine et des mouvements de
gauche latino-américains sur les intellectuels et les étudiants
mexicains donne lieu à d’importantes manifestations auxquelles se
joignent les classes moyennes et les ouvriers. Celles-ci seront durement
réprimées. Mais ce n’est qu'au début des années 1980 que le monopole du parti révolutionnaire
commence à être sérieusement contesté.
Durant les années 1970, le Mexique connaît une période de prospérité sans
précédent, due à la découverte d’immenses réserves pétrolières. Mais le retournement du marché
pétrolier, l’endettement croissant, l’inflation et la fuite des capitaux
conduisent le Mexique au bord de la banqueroute et, en 1982, le pays
se déclare en cessation de paiement ; un plan de sauvegarde est mis
sur pied par les banques créancières et les grands pays industrialisés. En 1985, un tremblement de terre fait 30 000 morts
à Mexico et laisse environ un demi-million de personnes sans logement.
Carlos Salinas de
Gortari (Parti révolutionnaire Interne, PRI), élu en 1986, entreprend de libéraliser l’économie mexicaine et met
un terme au conflit centenaire entre l’Eglise et l’Etat sur la question
des biens fonciers.
Mais le 1er janvier 1994, les paysans indiens du
Chiapas prennent les armes et
créent l’armée zapatiste de libération nationale (EZLN). Ce soulèvement
traduit les problèmes de l’économie mexicaine et la paupérisation
croissante d’une part importante de la population du pays, aggravée par
la chute du peso. Après une première vague de
répression, le gouvernement opte pour la négociation. Il procède au
rachat, puis à la distribution de plus de 200 000 hectares de terres et à
certaines réformes électorales. En 2000, l’élection de Vicente Fox Quesada à la présidence de
la République met fin à 71 ans de règne du PRI. Il s’entoure d'une vaste coalition
sociale et politique, et annonce une démocratisation du régime. Outre la lutte contre la corruption et
le trafic de drogue, le nouveau président se fixe deux priorités : la
réduction de la pauvreté et la reprise des négociations avec l’EZLN au
Chiapas. Mais, à peine relancé, le dialogue est déjà suspendu par le
sous-commandant Marcos, qui dénonce les modifications substantielles
apportées à la loi d’autonomie avant son adoption par le Parlement. L’EZLN décide alors de se maintenir en résistance et de
poursuivre son œuvre de construction de l’autonomie. Le gouvernement Fox Quesada consolide néanmoins le processus
de transition démocratique, le Parlement voit de fait ses pouvoirs
accrus.
Mais lors des élections législatives de juillet
2003, les Mexicains, déçus par les promesses non tenues et par la
dégradation de la situation économique, désavouent le président Vicente Fox Quesada
et son parti. En juillet 2012, le candidat du PRI, Enrique Peña
Nieto, gouverneur de l’Etat de Mexico, arrive en tête du
scrutin présidentiel. Allié aux Verts, le PRI arrive également en tête aux élections législatives. Le nouveau président entre en fonctions en décembre et un programme général de réformes, intitulé pacte pour le Mexique, est signé par les dirigeants des trois grands
partis. Début 2015, le président américain renouvelle son engagement à aider militairement le Mexique dans sa lutte contre les cartels de la drogue.
Les principales industries sont les constructions mécaniques (pièces métalliques, machines), notamment dans le secteur automobile, les équipements électriques et électroniques et la chimie. Les maquiladoras occupent une place centrale dans ce secteur et représentent la majeure partie des exportations industrielles. Le principe en est simple : du côté mexicain, une usine de montage employant des salariés jeunes et peu qualifiés, payés à bas prix, avec un encadrement technique réduit ; du côté américain, les services de gestion, de conditionnement final et de commercialisation. Le secteur de l’aéronautique est en croissance.
Le Mexique est, selon les années, le quatrième ou le cinquième producteur mondial de pétrole. La production de charbon et de graphite a fortement augmenté, et le pays est également le premier producteur d’argent. Il extrait également du cuivre, du plomb et de l’or. En dépit des énormes ressources minières dont dispose le pays, le secteur minier ne représente que 1 % du produit intérieur brut.
Au Mexique septentrional qui se modernise rapidement s’oppose un Mexique périphérique tropical ancré dans une Amérique centrale émiettée et pauvre, et que la découverte d’hydrocarbures n’a pas suffi à désenclaver. Si des lignes de chemin de fer atteignent le Chiapas, elles n’incorporent que des portions limitées de la zone tropicale. Quant au Yucatán, il n’a été relié au territoire national que dans les années 1930-1960. C’est dans le Mexique central que se situe la mégapole de Mexico, une des villes les plus peuplées du monde. L’opposition entre classes sociales extrêmes se retrouve dans le paysage urbain : le sud-ouest, forestier, peu touché par la pollution, est occupé par les classes aisées, alors que le nord-est, semi-aride, accueille les populations défavorisées.
Les descendants d’Amérindiens, d’Européens et beaucoup plus rarement d’Africains forment une vraie mosaïque ethnique, qui compte 60 % de métis. Une minorité restée indigène (10 % de la population) forme un ensemble très complexe de groupes linguistiques dont l’importance est très variable. Les plus nombreux sont les Nahuas (1,3 million) et les Mayas (800 000). Hormis ces derniers, ces communautés indiennes sont presque toujours paysannes ; elles se reconnaissent non pas tant par leur langue que par leur terroir, leurs fêtes et leur confrérie religieuse, qui diffèrent d’un groupe à l’autre.
L'histoire du pays
Les plus anciens occupants sont des chasseurs-collecteurs
nomades (10 000 avant J.-C.). La culture du maïs permet l’installation
de petits villages
(2000-1000 avant J.-C.). Au préclassique moyen (1500-300 avant J.C.)
apparaît la première civilisation méso-américaine des Olmèques, ils inventent le calendrier, l’écriture hiéroglyphique, le jeu de balle, les
marchés et la construction des premiers temples.
Au classique (250-950 après J.-C.), s’épanouissent les civilisations les plus spectaculaires. Au Mexique
central, celle de Teotihuacán réussit l’unification de toute
la vallée de Mexico, et son influence s’exerce jusqu’au Guatemala ; dans le territoire de l’Etat actuel d’Oaxaca, les Zapotèques construisent plus de 200 centres urbains. Les Mayas bâtissent des cités-Etats ; dans le Mexique central, ils fondent Palenque
et Toniná, dans la zone nord (Yucatán), une architecture locale se
développe avec les styles de Rio Bec, Chenes et Puuc, on trouve aussi des cités, comme Cobá, stylistiquement reliées à
l’architecture de la région de Péten, au Guatemala.
Au postclassique (950-1500 après J.-C.)
commence une époque d’instabilité provoquée surtout par les invasions
des tribus nomades chichimèques, venues du nord. Les
Toltèques sont à l’origine
de la renaissance de la civilisation maya au Yucatán, dont témoigne la ville de Chichen Itzá,
qui prend l’hégémonie politique et artistique de la région jusqu’à son
abandon en 1224 environ. Mayapán devient la capitale du Yucatán, elle sera abandonnée vers 1450, alors que la péninsule est le
théâtre de luttes intestines entre cités qui rivalisent pour la prise du
pouvoir. La dernière
vague de Chichimèques est celle des Aztèques, excellents administrateurs et habiles guerriers. Dominant tout le
plateau du Mexique central et étendant leur influence sur la plupart du
territoire mexicain, ils créent une civilisation originale issue de l’amalgame
d’éléments de cultures méso-américaines contemporaines ou même
antérieures et dont ils se disent les héritiers. Mais la conquête
espagnole commence.
En 1519, le conquistador espagnol Hernán Cortés
aborde la côte du golfe. L’empereur aztèque Moctezuma II Xocoyotzin, qui
croit reconnaître en lui le dieu Quetzalcóatl (le serpent à plumes),
l’accueille dans la capitale aztèque, Tenochtitlán (actuelle Mexico).
L’habileté politique de Cortés lui permet de ravir peu à peu le pouvoir à
Moctezuma. Dès 1524, les Espagnols sont maîtres du Mexique, qu’ils se chargent de civiliser et d’évangéliser. Mais les
Mayas, protégés par la forêt tropicale, ne se soumettent qu’après une
longue lutte (1527-1546), et leurs derniers descendants ne seront
éliminés qu’en 1697. Les épidémies, les
guerres, le travail forcé et l’effondrement des hiérarchies sociales
entraînent la presque disparition de la population indienne ; en 1605, le Mexique ne compte plus qu’un million d’Indiens, ils étaient environ 25 millions lors de la conquête espagnole.
A partir de 1535, un
vice-roi est chargé de faire appliquer les décisions du Conseil des Indes de
Madrid. Faute d’or, les premiers conquérants se font attribuer des encomiendas
(droit aux services gratuits d’Indiens ou de
villages indigènes) ; Charles Quint condamne ce système qui durera cependant jusqu’au XVIIe siècle. Au début du XVIIe siècle,
se constituent les haciendas, cultivées par les péons, et consacrées aux cultures tropicales : canne à
sucre, indigo, cochenille, cacao, maïs. Dans le nord, des Espagnols créent d’immenses propriétés, les estancias, où les péons cultivent le blé et
surveillent d’importants troupeaux de bovins. Peu à peu, les échanges avec l’Espagne
diminuent et la corruption administrative donne aux créoles une relative
autonomie. Au nord domine une société blanche ou métisse, dont le cœur
est l’économie minière. Au sud, des
communautés indiennes coexistent avec des haciendas et avec des villes, Mexico surtout, où habitent la majorité des Espagnols et des métis. C’est aussi
l’époque où s’affirme l’art mexicain avec ses églises et ses
palais. La seconde moitié du XVIIIe siècle voit le Mexique devenir le premier producteur d’argent du
monde, et se développer l’agriculture et le commerce. A la veille de
l’indépendance, la Nouvelle-Espagne vaut à elle seule le reste de
l’Empire espagnol.
Entre tensions sociales provoquées par la croissance économique et
démographique, mécontentement des classes moyennes qui voit leur autonomie diminuée, invasion de l’Espagne par Napoléon, insurrections métisse et
indienne, révoltes, le dernier
vice-roi, désavoué, reconnaît l’indépendance du
Mexique en 1821. Pendant les trente premières années de son
indépendance, le pays connaît l’instabilité politique. Elu en 1877, Porfirio Díaz instaure un pouvoir personnel et gouverne le pays pratiquement sans
interruption jusqu’à la révolution de 1910. Il rétablit l’ordre. Une administration publique efficace se
met en place et les finances sont assainies. Durant cette période, la population passe de 9 à 15 millions,
l’instruction publique se développe, les investissements étrangers
affluent. On construit 19 000 kilomètres de voies ferrées, ce qui rend possible
la création d’un marché interne. L’exploitation minière connaît un essor
sans précédent et les industries se développent. En 1910, 80 % des paysans, dépossédés de leur terre,
constituent la main-d’œuvre bon marché des grandes propriétés foncières.
En 1910, une révolution à l’initiative du démocrate
Francisco Madero éclate. Partagé entre
révolutionnaires et contre-révolutionnaires, le pays plonge une fois
encore dans le chaos sur fond de lutte pour la restitution des terres
aux paysans. En 1917, la promulgation d’une constitution ne
parvient pas à stopper la guerre civile. Elle fait entre 1,5 et 2
millions de morts. A partir de 1920, les militaires issus de
la révolution, qui détiennent véritablement le pouvoir, entament la pacification des campagnes, des terres
sont distribuées aux paysans et l’instruction rurale est développée,
mais la vie politique, qui se limite à une lutte de factions, ouvre une période de
nouveaux troubles. En
fondant en 1929 le parti national révolutionnaire, la faction
dominante au pouvoir est pérennisée. A l’arrivée d’Avilá Camacho en 1940, les bases du régime sont
définitivement établies. Pratiquant une politique populiste, le gouvernement
assure son pouvoir en prêtant assistance à une large partie de la
population. La stabilité politique s’explique par la
croissance économique soutenue entre 1940 et 1982. A la fin des
années 1960, l’impact de la révolution cubaine et des mouvements de
gauche latino-américains sur les intellectuels et les étudiants
mexicains donne lieu à d’importantes manifestations auxquelles se
joignent les classes moyennes et les ouvriers. Celles-ci seront durement
réprimées. Mais ce n’est qu'au début des années 1980 que le monopole du parti révolutionnaire
commence à être sérieusement contesté.
Durant les années 1970, le Mexique connaît une période de prospérité sans
précédent, due à la découverte d’immenses réserves pétrolières. Mais le retournement du marché
pétrolier, l’endettement croissant, l’inflation et la fuite des capitaux
conduisent le Mexique au bord de la banqueroute et, en 1982, le pays
se déclare en cessation de paiement ; un plan de sauvegarde est mis
sur pied par les banques créancières et les grands pays industrialisés. En 1985, un tremblement de terre fait 30 000 morts
à Mexico et laisse environ un demi-million de personnes sans logement.
Carlos Salinas de
Gortari (Parti révolutionnaire Interne, PRI), élu en 1986, entreprend de libéraliser l’économie mexicaine et met
un terme au conflit centenaire entre l’Eglise et l’Etat sur la question
des biens fonciers.
Mais le 1er janvier 1994, les paysans indiens du
Chiapas prennent les armes et
créent l’armée zapatiste de libération nationale (EZLN). Ce soulèvement
traduit les problèmes de l’économie mexicaine et la paupérisation
croissante d’une part importante de la population du pays, aggravée par
la chute du peso. Après une première vague de
répression, le gouvernement opte pour la négociation. Il procède au
rachat, puis à la distribution de plus de 200 000 hectares de terres et à
certaines réformes électorales. En 2000, l’élection de Vicente Fox Quesada à la présidence de
la République met fin à 71 ans de règne du PRI. Il s’entoure d'une vaste coalition
sociale et politique, et annonce une démocratisation du régime. Outre la lutte contre la corruption et
le trafic de drogue, le nouveau président se fixe deux priorités : la
réduction de la pauvreté et la reprise des négociations avec l’EZLN au
Chiapas. Mais, à peine relancé, le dialogue est déjà suspendu par le
sous-commandant Marcos, qui dénonce les modifications substantielles
apportées à la loi d’autonomie avant son adoption par le Parlement. L’EZLN décide alors de se maintenir en résistance et de
poursuivre son œuvre de construction de l’autonomie. Le gouvernement Fox Quesada consolide néanmoins le processus
de transition démocratique, le Parlement voit de fait ses pouvoirs
accrus.
Mais lors des élections législatives de juillet
2003, les Mexicains, déçus par les promesses non tenues et par la
dégradation de la situation économique, désavouent le président Vicente Fox Quesada
et son parti. En juillet 2012, le candidat du PRI, Enrique Peña
Nieto, gouverneur de l’Etat de Mexico, arrive en tête du
scrutin présidentiel. Allié aux Verts, le PRI arrive également en tête aux élections législatives. Le nouveau président entre en fonctions en décembre et un programme général de réformes, intitulé pacte pour le Mexique, est signé par les dirigeants des trois grands
partis. Début 2015, le président américain renouvelle son engagement à aider militairement le Mexique dans sa lutte contre les cartels de la drogue.
En 1519, le conquistador espagnol Hernán Cortés aborde la côte du golfe. L’empereur aztèque Moctezuma II Xocoyotzin, qui croit reconnaître en lui le dieu Quetzalcóatl (le serpent à plumes), l’accueille dans la capitale aztèque, Tenochtitlán (actuelle Mexico). L’habileté politique de Cortés lui permet de ravir peu à peu le pouvoir à Moctezuma. Dès 1524, les Espagnols sont maîtres du Mexique, qu’ils se chargent de civiliser et d’évangéliser. Mais les Mayas, protégés par la forêt tropicale, ne se soumettent qu’après une longue lutte (1527-1546), et leurs derniers descendants ne seront éliminés qu’en 1697. Les épidémies, les guerres, le travail forcé et l’effondrement des hiérarchies sociales entraînent la presque disparition de la population indienne ; en 1605, le Mexique ne compte plus qu’un million d’Indiens, ils étaient environ 25 millions lors de la conquête espagnole. A partir de 1535, un vice-roi est chargé de faire appliquer les décisions du Conseil des Indes de Madrid. Faute d’or, les premiers conquérants se font attribuer des encomiendas (droit aux services gratuits d’Indiens ou de villages indigènes) ; Charles Quint condamne ce système qui durera cependant jusqu’au XVIIe siècle. Au début du XVIIe siècle, se constituent les haciendas, cultivées par les péons, et consacrées aux cultures tropicales : canne à sucre, indigo, cochenille, cacao, maïs. Dans le nord, des Espagnols créent d’immenses propriétés, les estancias, où les péons cultivent le blé et surveillent d’importants troupeaux de bovins. Peu à peu, les échanges avec l’Espagne diminuent et la corruption administrative donne aux créoles une relative autonomie. Au nord domine une société blanche ou métisse, dont le cœur est l’économie minière. Au sud, des communautés indiennes coexistent avec des haciendas et avec des villes, Mexico surtout, où habitent la majorité des Espagnols et des métis. C’est aussi l’époque où s’affirme l’art mexicain avec ses églises et ses palais. La seconde moitié du XVIIIe siècle voit le Mexique devenir le premier producteur d’argent du monde, et se développer l’agriculture et le commerce. A la veille de l’indépendance, la Nouvelle-Espagne vaut à elle seule le reste de l’Empire espagnol.
Durant les années 1970, le Mexique connaît une période de prospérité sans précédent, due à la découverte d’immenses réserves pétrolières. Mais le retournement du marché pétrolier, l’endettement croissant, l’inflation et la fuite des capitaux conduisent le Mexique au bord de la banqueroute et, en 1982, le pays se déclare en cessation de paiement ; un plan de sauvegarde est mis sur pied par les banques créancières et les grands pays industrialisés. En 1985, un tremblement de terre fait 30 000 morts à Mexico et laisse environ un demi-million de personnes sans logement. Carlos Salinas de Gortari (Parti révolutionnaire Interne, PRI), élu en 1986, entreprend de libéraliser l’économie mexicaine et met un terme au conflit centenaire entre l’Eglise et l’Etat sur la question des biens fonciers.
Bon à savoirInformations pratiques
Les mariachis
Un groupe de mariachis se compose de quelques violons, de deux ou trois trompettes, de guitares, d'une guitare dite vihuella et d'un guitarrón
(sorte de contrebasse). Vêtus d'un grand chapeau brodé, d'un pantalon
orné de deux rangées de boutons en argent, d'une veste courte et d'une
grande malla en guise de cravate, on peut les voir sur la place centrale dans presque toutes les villes du pays.
Le maïs
est l'aliment ancestral de base de l'alimentation mexicaine. C'est sa culture progressive qui donne une assise sédentaire aux peuples du centre et du sud du pays.
La tequila
eau-de-vie élaborée à
partir de l'agave bleu, un cactus qui a de longs pics très durs et
légèrement bleutés. La vraie tequila doit porter l'inscription 100 % agave azul (agave
bleu). Une bonne tequila est une boisson très fine, mais la plupart des tequilas importées ne sont pas les
meilleures...
Les gringos
L’origine du mot date de 1846, lors de la guerre entre le Mexique et les
Etats-Unis. Les troupes nord-américaines allaient au combat en
entonnant la chanson populaire Green grows the grass... que les Mexicains comprenaient comme “gringos the grass”...
La Vierge de Guadalupe
La sainte patronne du Mexique est la Vierge de Guadalupe. Elle serait la christianisation de la déesse-mère lunaire Tonantzin (nuestra venerable madrecita)
La première basilique à porter son nom fut construite sur les ruines du
temple aztèque de Coatlicue Tonantzin, ce qui permit aux indigènes de
continuer d’adorer leur déesse sous une forme chrétienne. Objet de
vénération au Mexique et dans quelques pays d’Amérique latine, selon
l’anthropologue Eric R. Wolf, la Vierge de Guadalupe est un symbole qui
lie la famille, la politique et la religion, le passé colonial et le
présent métissage d’indigène et d’espagnol. L’ancienne basilique de
Guadalupe (implantée sur le site de la pyramide de Tonantzin) menaçant
de s’effondrer, une nouvelle basilique a été récemment construite à
proximité. Ce monument catholique reçoit environ 14 millions de
visiteurs chaque année. De nombreuses églises dans le monde ont aussi
leur Vierge de Guadalupe vénérée par les Mexicains expatriés.
Les papillons monarques
Papillons fascinants, ils ont une migration très particulière : ils parcourent plus de 3 000 km du Canada au Michoacán et leur cycle d'aller-retour se fait en 4 générations. Parcourant jusqu'à 300 km par jour, ils partent à l'automne, du nord des Grand Lacs et se rendent au Mexique en l'espace de deux mois, dans les forêts de sapins à 3 200 m d'altitude, aux confins est de l'Etat du Michoacán. Là, ils hibernent pendant cinq mois. En mars, ils remontent vers le sud des Etats-Unis, les femelles pondent et meurent. Les deuxième et troisième générations reproduisent ce schéma au nord, en direction des Grands Lacs. Ce n'est que la quatrième génération qui parviendra au Canada. Pour compliquer le mystère, le papillon monarque ne pond ses oeufs que sur une seule et unique plante, l'asclépiade, toxique. En se nourrissant de ce poison à petites doses, la chenille, puis le papillon se protègent des prédateurs car il devient toxique. Visuellement, cela se traduit par leur couleur orange, bien visible.
Quels sont les souvenirs intéressants à rapporter du Mexique ?
Maroquinerie, poteries, masques, bijoux, etc. L’artisanat mexicain est
particulièrement riche. N’hésitez pas à acheter les souvenirs qui vous
plaisent lors de votre passage à Mexico, même si c’est en début de
voyage, car le choix est le plus large dans la capitale. Ailleurs, vous
ne trouverez que l’artisanat typique de chaque région, comme à Oaxaca,
par exemple.
Electricité
Tension électrique 120 V, 60 Hz. Prévoir un adaptateur.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il
n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.
Quelques mots utiles
Plus de 50 langues locales sont encore parlées par les quatre millions d’Indiens peuplant le pays. Si la langue officielle est l’espagnol, l’anglais se développe. Apprendre quelques mots clés en espagnol vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de rendre plus agréables vos échanges avec les Mexicains rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour, comment allez-vous ? : ¿ Buenos días, cómo está ?
Très bien, merci : muy bien, gracias.
S’il vous plaît : por favor.
Merci : gracias ; de rien : de nada.
Au revoir : hasta luego.
Oui : sí ; non : no.
Excusez-moi : perdóneme.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts.
Bibliographie
Site Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mexique.
Guides
Mexique, Guide Bleu Hachette.
Mexique, National Geographic Society.
Mexique, Guide Voir Hachette.
Mexique, Encyclopédies du voyage Gallimard.
Mexique, Lonely Planet.
Récits
Malinche l’Indienne, Anna Lanyon, Payot.
Poussières mexicaines, Pino Cacucci, Payot.
Visite à Don Otavio, Sybille Bedford, Phébus.
Relations de voyage, Alvar-Nunez Cabeza de Vaca, Actes Sud.
Littérature
Mexique, terre indienne, Jacques Soustelle, Hachette.
L’Univers des Aztèques, Jacques Soustelle, Hermann.
De passage, Paco-Ignacio Taibo II, Métailié.
Ces foutus tropiques, Paco-Ignacio Taibo II, Métailié.
L’oranger, Carlos Fuentes, Folio Gallimard.
Un temps nouveau pour le Mexique, Carlos Fuentes, Gallimard.
Pedro Paramo, Juan Rulfo, Folio Gallimard.
Ouvrages illustrés
Couleurs du Mexique, Tony Cohan, Melba Levick, Masako Takahishi, Flammarion.
Mexique, mémoire du serpent à plumes, John Brunton et Hervé Beaumont, Vilo.
Les Mayas, Eric Taladoire et Jean-Pierre Coureau, éditions du Chêne.
Carnets mexicains, 1934-1964, Henri Cartier-Bresson, Hazan.
Carte
Mexico, 1/2 250 000, Rough Guide.
Un groupe de mariachis se compose de quelques violons, de deux ou trois trompettes, de guitares, d'une guitare dite vihuella et d'un guitarrón (sorte de contrebasse). Vêtus d'un grand chapeau brodé, d'un pantalon orné de deux rangées de boutons en argent, d'une veste courte et d'une grande malla en guise de cravate, on peut les voir sur la place centrale dans presque toutes les villes du pays.
Le maïs
est l'aliment ancestral de base de l'alimentation mexicaine. C'est sa culture progressive qui donne une assise sédentaire aux peuples du centre et du sud du pays.
La tequila
eau-de-vie élaborée à partir de l'agave bleu, un cactus qui a de longs pics très durs et légèrement bleutés. La vraie tequila doit porter l'inscription 100 % agave azul (agave bleu). Une bonne tequila est une boisson très fine, mais la plupart des tequilas importées ne sont pas les meilleures...
Les gringos
L’origine du mot date de 1846, lors de la guerre entre le Mexique et les Etats-Unis. Les troupes nord-américaines allaient au combat en entonnant la chanson populaire Green grows the grass... que les Mexicains comprenaient comme “gringos the grass”...
La Vierge de Guadalupe
La sainte patronne du Mexique est la Vierge de Guadalupe. Elle serait la christianisation de la déesse-mère lunaire Tonantzin (nuestra venerable madrecita) La première basilique à porter son nom fut construite sur les ruines du temple aztèque de Coatlicue Tonantzin, ce qui permit aux indigènes de continuer d’adorer leur déesse sous une forme chrétienne. Objet de vénération au Mexique et dans quelques pays d’Amérique latine, selon l’anthropologue Eric R. Wolf, la Vierge de Guadalupe est un symbole qui lie la famille, la politique et la religion, le passé colonial et le présent métissage d’indigène et d’espagnol. L’ancienne basilique de Guadalupe (implantée sur le site de la pyramide de Tonantzin) menaçant de s’effondrer, une nouvelle basilique a été récemment construite à proximité. Ce monument catholique reçoit environ 14 millions de visiteurs chaque année. De nombreuses églises dans le monde ont aussi leur Vierge de Guadalupe vénérée par les Mexicains expatriés.
Papillons fascinants, ils ont une migration très particulière : ils parcourent plus de 3 000 km du Canada au Michoacán et leur cycle d'aller-retour se fait en 4 générations. Parcourant jusqu'à 300 km par jour, ils partent à l'automne, du nord des Grand Lacs et se rendent au Mexique en l'espace de deux mois, dans les forêts de sapins à 3 200 m d'altitude, aux confins est de l'Etat du Michoacán. Là, ils hibernent pendant cinq mois. En mars, ils remontent vers le sud des Etats-Unis, les femelles pondent et meurent. Les deuxième et troisième générations reproduisent ce schéma au nord, en direction des Grands Lacs. Ce n'est que la quatrième génération qui parviendra au Canada. Pour compliquer le mystère, le papillon monarque ne pond ses oeufs que sur une seule et unique plante, l'asclépiade, toxique. En se nourrissant de ce poison à petites doses, la chenille, puis le papillon se protègent des prédateurs car il devient toxique. Visuellement, cela se traduit par leur couleur orange, bien visible.
Quels sont les souvenirs intéressants à rapporter du Mexique ?
Maroquinerie, poteries, masques, bijoux, etc. L’artisanat mexicain est particulièrement riche. N’hésitez pas à acheter les souvenirs qui vous plaisent lors de votre passage à Mexico, même si c’est en début de voyage, car le choix est le plus large dans la capitale. Ailleurs, vous ne trouverez que l’artisanat typique de chaque région, comme à Oaxaca, par exemple.
Tension électrique 120 V, 60 Hz. Prévoir un adaptateur.
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.
Quelques mots utiles
Plus de 50 langues locales sont encore parlées par les quatre millions d’Indiens peuplant le pays. Si la langue officielle est l’espagnol, l’anglais se développe. Apprendre quelques mots clés en espagnol vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de rendre plus agréables vos échanges avec les Mexicains rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour, comment allez-vous ? : ¿ Buenos días, cómo está ?
Très bien, merci : muy bien, gracias.
S’il vous plaît : por favor.
Merci : gracias ; de rien : de nada.
Au revoir : hasta luego.
Oui : sí ; non : no.
Excusez-moi : perdóneme.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts.
Bibliographie
Site Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mexique.
Guides
Mexique, Guide Bleu Hachette.
Mexique, National Geographic Society.
Mexique, Guide Voir Hachette.
Mexique, Encyclopédies du voyage Gallimard.
Mexique, Lonely Planet.
Récits
Malinche l’Indienne, Anna Lanyon, Payot.
Poussières mexicaines, Pino Cacucci, Payot.
Visite à Don Otavio, Sybille Bedford, Phébus.
Relations de voyage, Alvar-Nunez Cabeza de Vaca, Actes Sud.
Littérature
Mexique, terre indienne, Jacques Soustelle, Hachette.
L’Univers des Aztèques, Jacques Soustelle, Hermann.
De passage, Paco-Ignacio Taibo II, Métailié.
Ces foutus tropiques, Paco-Ignacio Taibo II, Métailié.
L’oranger, Carlos Fuentes, Folio Gallimard.
Un temps nouveau pour le Mexique, Carlos Fuentes, Gallimard.
Pedro Paramo, Juan Rulfo, Folio Gallimard.
Ouvrages illustrés
Couleurs du Mexique, Tony Cohan, Melba Levick, Masako Takahishi, Flammarion.
Mexique, mémoire du serpent à plumes, John Brunton et Hervé Beaumont, Vilo.
Les Mayas, Eric Taladoire et Jean-Pierre Coureau, éditions du Chêne.
Carnets mexicains, 1934-1964, Henri Cartier-Bresson, Hazan.
Carte
Mexico, 1/2 250 000, Rough Guide.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mexique.
Guides
Mexique, Guide Bleu Hachette.
Mexique, National Geographic Society.
Mexique, Guide Voir Hachette.
Mexique, Encyclopédies du voyage Gallimard.
Mexique, Lonely Planet.
Récits
Malinche l’Indienne, Anna Lanyon, Payot.
Poussières mexicaines, Pino Cacucci, Payot.
Visite à Don Otavio, Sybille Bedford, Phébus.
Relations de voyage, Alvar-Nunez Cabeza de Vaca, Actes Sud.
Littérature
Mexique, terre indienne, Jacques Soustelle, Hachette.
L’Univers des Aztèques, Jacques Soustelle, Hermann.
De passage, Paco-Ignacio Taibo II, Métailié.
Ces foutus tropiques, Paco-Ignacio Taibo II, Métailié.
L’oranger, Carlos Fuentes, Folio Gallimard.
Un temps nouveau pour le Mexique, Carlos Fuentes, Gallimard.
Pedro Paramo, Juan Rulfo, Folio Gallimard.
Ouvrages illustrés
Couleurs du Mexique, Tony Cohan, Melba Levick, Masako Takahishi, Flammarion.
Mexique, mémoire du serpent à plumes, John Brunton et Hervé Beaumont, Vilo.
Les Mayas, Eric Taladoire et Jean-Pierre Coureau, éditions du Chêne.
Carnets mexicains, 1934-1964, Henri Cartier-Bresson, Hazan.
Carte
Mexico, 1/2 250 000, Rough Guide.
Tourisme responsableLe respect des us et coutumes
Le Mexique et son peuple aux traditions millénaires, issues des civilisations précolombiennes, marient les cultures amérindienne et espagnole. La combinaison de ces deux civilisations se reflète dans tous les aspects de la vie. Indiens, descendants des Espagnols et métis vivent en relative bonne entente, dans un climat social et politique relativement stable. Les Mexicains accueillent généralement le visiteur avec beaucoup de chaleur et de sympathie.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces
populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos
hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Les populations rurales sont généralement pauvres, soyez humble et acceptez de vous adapter aux conditions qu’elles offrent.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez
une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela
est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la
tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Ne distribuez jamais de
bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement
les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si
vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès
d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
La géographie du Mexique est très variée et contrastée, avec des zones marécageuses et désertiques, des zones de végétation et de climat tropicaux et des zones de haute montagne. Cela assure au Mexique une richesse en biodiversité extraordinaire, on retrouve ainsi sur son territoire 10 à 12 % de la biodiversité mondiale avec 200 000 espèces différentes.
- La faune
La faune varie selon les zones climatiques. Dans le Nord, sont représentés les canidés, avec le loup. Les forêts à flanc de montagnes abritent plusieurs espèces de félins (ocelot, jaguar, puma), le pécari, l’ours noir ou baribal. On trouve aussi des phoques sur les côtes. Le Mexique possède une grande diversité de reptiles, dont des iguanes adaptés aux régions désertiques (chuckwallas, lézards à cornes), de nombreux serpents (crotales, leptophis ou serpents-lianes, serpents-rois, etc.), des tortues, terrestres (telles les gopherus adaptées à la vie dans les déserts) comme marines (tortue caouanne), et les deux seuls lézards venimeux du monde, le monstre de Gila et le lézard perlé.
- La flore
En raison du large éventail de températures et des importantes différences de relief, la flore mexicaine est extrêmement variée. Le Nord possède une grande diversité de plantes adaptées à la sècheresse : cactus, yuccas, agaves, prosopis, etc. Les Tierras calientes (terres chaudes) sont recouvertes d’une remarquable variété de plantes qui forment par endroits une forêt tropicale dense. On y trouve des essences précieuses tel l’acajou, ainsi que des cocotiers, des gommiers, des amandiers, des figuiers et des oliviers. Sur les flancs des montagnes poussent des chênes, des pins et des sapins.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez la réglementation en vigueur
dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une
attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de
ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement
;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son
intégralité.
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez
l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
La préservation de l'environnement
La géographie du Mexique est très variée et contrastée, avec des zones marécageuses et désertiques, des zones de végétation et de climat tropicaux et des zones de haute montagne. Cela assure au Mexique une richesse en biodiversité extraordinaire, on retrouve ainsi sur son territoire 10 à 12 % de la biodiversité mondiale avec 200 000 espèces différentes.
- La faune
La faune varie selon les zones climatiques. Dans le Nord, sont représentés les canidés, avec le loup. Les forêts à flanc de montagnes abritent plusieurs espèces de félins (ocelot, jaguar, puma), le pécari, l’ours noir ou baribal. On trouve aussi des phoques sur les côtes. Le Mexique possède une grande diversité de reptiles, dont des iguanes adaptés aux régions désertiques (chuckwallas, lézards à cornes), de nombreux serpents (crotales, leptophis ou serpents-lianes, serpents-rois, etc.), des tortues, terrestres (telles les gopherus adaptées à la vie dans les déserts) comme marines (tortue caouanne), et les deux seuls lézards venimeux du monde, le monstre de Gila et le lézard perlé.
- La flore
En raison du large éventail de températures et des importantes différences de relief, la flore mexicaine est extrêmement variée. Le Nord possède une grande diversité de plantes adaptées à la sècheresse : cactus, yuccas, agaves, prosopis, etc. Les Tierras calientes (terres chaudes) sont recouvertes d’une remarquable variété de plantes qui forment par endroits une forêt tropicale dense. On y trouve des essences précieuses tel l’acajou, ainsi que des cocotiers, des gommiers, des amandiers, des figuiers et des oliviers. Sur les flancs des montagnes poussent des chênes, des pins et des sapins.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez la réglementation en vigueur
dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une
attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de
ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement
;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son
intégralité.
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez
l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
- La faune
La faune varie selon les zones climatiques. Dans le Nord, sont représentés les canidés, avec le loup. Les forêts à flanc de montagnes abritent plusieurs espèces de félins (ocelot, jaguar, puma), le pécari, l’ours noir ou baribal. On trouve aussi des phoques sur les côtes. Le Mexique possède une grande diversité de reptiles, dont des iguanes adaptés aux régions désertiques (chuckwallas, lézards à cornes), de nombreux serpents (crotales, leptophis ou serpents-lianes, serpents-rois, etc.), des tortues, terrestres (telles les gopherus adaptées à la vie dans les déserts) comme marines (tortue caouanne), et les deux seuls lézards venimeux du monde, le monstre de Gila et le lézard perlé.
- La flore
En raison du large éventail de températures et des importantes différences de relief, la flore mexicaine est extrêmement variée. Le Nord possède une grande diversité de plantes adaptées à la sècheresse : cactus, yuccas, agaves, prosopis, etc. Les Tierras calientes (terres chaudes) sont recouvertes d’une remarquable variété de plantes qui forment par endroits une forêt tropicale dense. On y trouve des essences précieuses tel l’acajou, ainsi que des cocotiers, des gommiers, des amandiers, des figuiers et des oliviers. Sur les flancs des montagnes poussent des chênes, des pins et des sapins.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.