Nicaragua
Nicaragua est le terme amérindien qui désignait, lors de la conquête espagnole, l’étroit territoire séparant le lac Nicaragua de l’océan Pacifique, issu sans doute de Nicarao, nom d’un chef de tribu qui régnait sur ce territoire à l’arrivée des conquistadores.
Superbes villes coloniales, nature sauvage, cratères fumants, plages de rêve désertes, faune abondante et variée, lagunes aux eaux cristallines, végétation luxuriante, hospitalité, le Nicaragua est un pays magnifique à découvrir !

Repères
Population |
6,2 millions d’habitants. |
Superficie |
129 494 km2 |
Capitale |
Managua. |
Villes principales |
Léon, Granada, Matagalpa. |
Points culminants |
le Mogoton (2 106 m). |
Langues |
espagnol (l’anglais, le miskito et le sumo sont parlés sur la côte Atlantique). |
Religions |
catholiques (73 %), mouvements évangélistes (15 %), moraves (1,5 %). |
Décalage horaire |
par rapport à la France, sept heures de moins de novembre à mars, huit heures de moins d’avril à octobre. UTC/GMT : - 6 h. |
Géographie
Plus vaste pays d’Amérique centrale, le Nicaragua est bordé par la mer des Caraïbes, à l’est, l’océan Pacifique, à l’ouest, le Costa Rica, au sud, et le Honduras, au nord. L’intérieur, montagneux, est ouvert par les dépressions occupées par les lacs Nicaragua (8 262 km2) et Managua. Cette région sépare deux plaines littorales, l’une, étroite mais fertile, sur le Pacifique, l’autre, plus large et surtout forestière, sur la mer des Antilles. Au centre du pays se dressent plusieurs cordillères (Isabelia, Dariense, Chontalena) ainsi qu’une chaîne de volcans, dont certains sont encore actifs.
Climat
Le climat est de type tropical chaud et humide avec une saison des pluies de mai à novembre dans l’ouest, et pouvant durer jusqu’en janvier sur la côte est. Les cyclones qui traversent régulièrement la mer des Caraïbes frappent parfois cette côte. La meilleure période pour visiter le pays va de décembre à avril (car il s’agit de la saison sèche).
- Températures moyennes en °C et précipitations en mm
|
janv. |
fév. |
mars |
avr. |
mai |
juin |
juil. |
août |
sept. |
oct. |
nov. |
déc. |
Températures |
26 |
27 |
28 |
28 |
29 |
27 |
27 |
27 |
27 |
27 |
27 |
27 |
Précipitations |
4 |
2 |
4 |
6 |
124 |
228 |
132 |
132 |
206 |
275 |
49 |
10 |
Économie
Pays très pauvre, le Nicaragua est l’un des trois pays sud-américains à avoir bénéficié de l’Initiative pays pauvres très endettés. L’agriculture (maïs, sorgho, haricot) ainsi que le pêche représentent d’importantes activités. Le sous-sol est riche : or, argent, cuivre, tungstène, plomb, zinc. L’industrie du tourisme connaît un développement rapide. La région Atlantique, isolée, est très mal équipée en infrastructures de transport ; à l’exception de quelques pôles d’exploitation forestière (bois rares et caoutchouc), la population vit de l’agriculture vivrière, de la chasse et de la pêche. Plus à l’ouest, les massifs montagneux peu élevés sont consacrés à l’élevage ainsi qu’à la culture du café et du coton, exploités par une petite et moyenne paysannerie, supplantées peu à peu par de grands propriétaires. Sur le versant occidental de ces massifs et sur toute la côte Pacifique, les terres fertilisées par les laves et un climat tropical à saisons contrastées permettent le développement d’une agriculture commerciale intensive, exploitant principalement le café et le coton, mais aussi la banane, le riz et la canne à sucre.
Société
69 % de la population sont métis. Les Blancs représentent 17 %, les Noirs, 9 % et les Amérindiens, 5 %.
La population nicaraguayenne est jeune, 36 % ont moins de 14 ans.
En général, la vie des femmes nicaraguayennes est façonnée par les valeurs traditionnelles hispaniques sur les rôles des sexes, bien que la société connaisse une augmentation du taux de participation des femmes dans la population active. La révolution sandiniste a attiré des milliers de femmes dans la vie publique, mais elle a tout de même laissé en grande partie intactes les valeurs, les croyances et les coutumes sociales qui, traditionnellement, réglementaient les relations entre les sexes.
La région Atlantique, de population indienne ou
d’ascendance noire, voit ses quelques rares petites villes, de culture protestante, tournées vers le monde anglophone. Plus à l’ouest, dans les massifs montagneux peu élevés, s’étend
une zone intermédiaire, en majorité métisse et un peu plus peuplée. Sur le versant occidental de ces massifs et
sur toute la côte Pacifique se trouve le centre de gravité démographique
et économique du Nicaragua : plus de 60 % de sa population, en
particulier la minorité blanche, s’y concentre sur 15 % de la
superficie. Au cœur de cette zone,
entre les deux grands lacs Managua et Nicaragua, s’étend une région
fortement urbanisée et structurée autour de la capitale Managua (900 000 habitants), de culture catholique et hispanique.
L'histoire du pays
A l’arrivée des conquérants espagnols, entre 1521 et 1523, le
Nicaragua est habité par des tribus nomades ou agropastorales, d’origine
nahua et chibcha.
Aucune grande civilisation ne s’étant développée, la conquête et l’installation des
Européens se déroulent facilement. La nouvelle colonie est intégrée à la capitainerie
générale du Guatemala et, l’indépendance du pays, proclamée en 1821, s’effectue sans
violence.
Les quarante premières années d’indépendance sont
marquées par d’importants remous politiques. Après avoir fait partie
d’un éphémère Empire mexicain (1822-1823), puis d’une fragile Fédération
centro-américaine (1824-1838), la jeune nation entre dans une période
de quasi guerre civile opposant conservateurs, libéraux et quelques
seigneurs de la guerre locaux. La position géographique du Nicaragua,
particulièrement favorable au percement d’un canal transocéanique,
aiguise l’appétit des Anglais, sur la côte Atlantique, et des Nord-Américains,
sur le versant Pacifique. Avec l’installation d’un
protectorat anglais (1841-1848), conscients du
danger, conservateurs et libéraux s’allient pour
sauvegarder la souveraineté du pays.
Entre 1858 et 1893, le régime des trente ans est une période de
relative stabilité politique ; les présidents conservateurs et
pro-américains qui se succèdent au pouvoir gèrent le pays conformément
aux intérêts de l’oligarchie locale, mais avec paternalisme en matière
sociale. En 1893, le libéral José Santos Zelaya
prend le pouvoir à la suite d’un coup d’Etat. Malgré
ses efforts pour moderniser le pays, le dictateur s’aliène l’opinion
par ses méthodes, tandis que son nationalisme teinté d’antiaméricanisme
indispose les Etats-Unis qui financent l’opposition conservatrice, qui revient au pouvoir avec le président
Adolfo Díaz en 1909, puis interviennent militairement, en 1912, pour
asseoir l’autorité de ce dernier. Les marines occupent le Nicaragua de 1912 à
1926, puis de 1928 à 1933. En échange de cet appui, les hommes forts du
pays facilitent l’installation et le
développement de firmes agroalimentaires nord-américaines,
autorisent l’établissement d’une base navale et
donnent le droit de construire un canal
transocéanique. Cette occupation du
territoire qui ne se traduit pas, en retour,
par une amélioration des conditions de vie des plus pauvres, donne naissance à un mouvement de guérilla nationaliste d’extrême
gauche, dirigé par Augusto César Sandino.
Entre 1926 et 1932, les sandinistes tiennent tête aux troupes
d’occupation et à la garde nationale, devenant ainsi le symbole de la
lutte armée contre l’impérialisme. Au départ des marines, Sandino accepte un cessez-le-feu. Il meurt assassiné en 1934.
En 1936, Anastasio Somoza, nouvel homme fort du pays, instaure une dictature familiale pendant presque
un demi-siècle. La dynastie édifie un
véritable empire économique : en 1979, la famille Somoza possède un tiers des terres cultivables ainsi que l’essentiel des industries du Nicaragua. Cette appropriation familiale mécontente une grande partie des classes moyennes et
supérieures, qui manifestent leur hostilité à partir
de 1972. Le directeur du journal La Prensa, Pedro Joaquín Chamorro, devient le porte-parole de cette opposition légale. Une frange plus radicale de la population choisit la lutte armée ; fondé en 1967, le Front sandiniste de
libération nationale (FSLN) ne cesse de conquérir du terrain. Une grève générale, la prise de soixante députés en
otage, puis l’offensive militaire générale de juin 1979 contraignent le
dictateur à abandonner le pays.
Après sa
victoire, le FSLN ne souhaite ni s’aligner sur le bloc soviétique ni
réaliser la révolution prolétarienne au Nicaragua. De fait, le premier
gouvernement sandiniste d’union nationale est favorable
à l’économie mixte – les banques et les assurances sont nationalisées,
mais l’industrie et l'essentiel de l’agriculture restent aux mains du
privé –, offrant toutes les garanties constitutionnelles à l’opposition.
Ce consensus ne résiste cependant pas longtemps ; inquiets des dérives
autoritaires de l’extrême gauche du FSLN, les partis modérés abandonnent
le pouvoir dès 1980. La
radicalisation du gouvernement va croissant pendant les années 1980. L’état
d’urgence est décrété en mars 1982, les libertés fondamentales sont
suspendues en 1985. La guérilla atteint une
telle intensité qu’elle désorganise l’économie, devenue
une économie de guerre (les dépenses militaires absorbent jusqu’à 25 %
du PIB). Incapables de mener les réformes sociales qu’ils envisageaient
initialement, tandis que la
production et les échanges sont totalement désorganisés par la guerre et
la collectivisation, les sandinistes sont obligés de faire des
concessions. L’état d'urgence est supprimé en 1987, un cessez-le-feu est
signé en 1988, des élections libres sont organisées en 1990.
Violeta Chamorro, candidate de l’opposition, est élue.
Entre 1990 et 1996, l’équipe de
Violeta Chamorro est chargée de mener à bien le processus de transition démocratique et de réconciliation nationale. La Contra dépose les armes, les Etats-Unis lèvent leur embargo, les
sandinistes acceptent d’être minoritaires dans le
nouveau gouvernement. La
fin de la guerre civile permet à l’économie de sortir de
l’ornière, mais la tâche de reconstruction du pays est immense : le
Nicaragua est l’un des pays les plus pauvres d’Amérique
latine. Les sandinistes ne sont plus qu’une force d’opposition parmi
d’autres, de moins en moins radicale et de plus en plus
social-démocrate, et c’est un libéral, Arnoldo Alemán, qui remporte les élections
d’octobre 1996. Son équipe parvient à juguler l’inflation et à
mener à bien quelques projets d’équipement, mais est
impuissante à mettre un terme à une corruption endémique.
Cette renaissance – toute relative – du Nicaragua est
anéantie par le passage du cyclone Mitch, en 1998 ; plusieurs milliers de personnes sont portées disparues, 10 % de la
population est sans abri, le réseau routier est détruit
aux deux tiers et 70 % des récoltes sont perdus. On estime que le
retour au niveau économique de 1997 nécessitera vingt années d’efforts. En 2002, le candidat du parti libéral constitutionnel (PLC), Enrique Bolaños Geyer, arrive en tête du scrutin
présidentiel. Il poursuit la politique de libéralisation de
l’économie en lui associant un volet
anti-corruption.
2006 voit
Daniel Ortega, secrétaire du Front sandiniste de libération nationale, l’emporter, face à une droite
libérale divisée.
Daniel Ortega entend unir et
réconcilier les Nicaraguayens. Dès son entrée en fonctions en janvier 2007, le
président annonce ainsi l’adhésion de son pays à l’Alternative
bolivarienne pour les Amériques (ALBA). Par ailleurs, le Nicaragua se
rapproche de l’Iran – avec lequel il établit des relations diplomatiques
contre des accords de coopération – et de la Russie qu’il soutient lors
de la crise qui oppose celle-ci à la Géorgie.
Si le FMI accorde son appui au programme économique du gouvernement,
les relations avec l’Union européenne se
tendent en raison des dérives autoritaires et clientélistes du régime.
Pouvant mettre
en avant les résultats économiques de son gouvernement, parvenu à
surmonter la crise financière de 2008 tout en préservant des filets de
protection sociale par des programmes tels que “faim zéro” ou le “plan toit”,
Daniel Ortega est réélu très facilement.
Les quarante premières années d’indépendance sont marquées par d’importants remous politiques. Après avoir fait partie d’un éphémère Empire mexicain (1822-1823), puis d’une fragile Fédération centro-américaine (1824-1838), la jeune nation entre dans une période de quasi guerre civile opposant conservateurs, libéraux et quelques seigneurs de la guerre locaux. La position géographique du Nicaragua, particulièrement favorable au percement d’un canal transocéanique, aiguise l’appétit des Anglais, sur la côte Atlantique, et des Nord-Américains, sur le versant Pacifique. Avec l’installation d’un protectorat anglais (1841-1848), conscients du danger, conservateurs et libéraux s’allient pour sauvegarder la souveraineté du pays. Entre 1858 et 1893, le régime des trente ans est une période de relative stabilité politique ; les présidents conservateurs et pro-américains qui se succèdent au pouvoir gèrent le pays conformément aux intérêts de l’oligarchie locale, mais avec paternalisme en matière sociale. En 1893, le libéral José Santos Zelaya prend le pouvoir à la suite d’un coup d’Etat. Malgré ses efforts pour moderniser le pays, le dictateur s’aliène l’opinion par ses méthodes, tandis que son nationalisme teinté d’antiaméricanisme indispose les Etats-Unis qui financent l’opposition conservatrice, qui revient au pouvoir avec le président Adolfo Díaz en 1909, puis interviennent militairement, en 1912, pour asseoir l’autorité de ce dernier. Les marines occupent le Nicaragua de 1912 à 1926, puis de 1928 à 1933. En échange de cet appui, les hommes forts du pays facilitent l’installation et le développement de firmes agroalimentaires nord-américaines, autorisent l’établissement d’une base navale et donnent le droit de construire un canal transocéanique. Cette occupation du territoire qui ne se traduit pas, en retour, par une amélioration des conditions de vie des plus pauvres, donne naissance à un mouvement de guérilla nationaliste d’extrême gauche, dirigé par Augusto César Sandino. Entre 1926 et 1932, les sandinistes tiennent tête aux troupes d’occupation et à la garde nationale, devenant ainsi le symbole de la lutte armée contre l’impérialisme. Au départ des marines, Sandino accepte un cessez-le-feu. Il meurt assassiné en 1934.
En 1936, Anastasio Somoza, nouvel homme fort du pays, instaure une dictature familiale pendant presque un demi-siècle. La dynastie édifie un véritable empire économique : en 1979, la famille Somoza possède un tiers des terres cultivables ainsi que l’essentiel des industries du Nicaragua. Cette appropriation familiale mécontente une grande partie des classes moyennes et supérieures, qui manifestent leur hostilité à partir de 1972. Le directeur du journal La Prensa, Pedro Joaquín Chamorro, devient le porte-parole de cette opposition légale. Une frange plus radicale de la population choisit la lutte armée ; fondé en 1967, le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) ne cesse de conquérir du terrain. Une grève générale, la prise de soixante députés en otage, puis l’offensive militaire générale de juin 1979 contraignent le dictateur à abandonner le pays.
Entre 1990 et 1996, l’équipe de Violeta Chamorro est chargée de mener à bien le processus de transition démocratique et de réconciliation nationale. La Contra dépose les armes, les Etats-Unis lèvent leur embargo, les sandinistes acceptent d’être minoritaires dans le nouveau gouvernement. La fin de la guerre civile permet à l’économie de sortir de l’ornière, mais la tâche de reconstruction du pays est immense : le Nicaragua est l’un des pays les plus pauvres d’Amérique latine. Les sandinistes ne sont plus qu’une force d’opposition parmi d’autres, de moins en moins radicale et de plus en plus social-démocrate, et c’est un libéral, Arnoldo Alemán, qui remporte les élections d’octobre 1996. Son équipe parvient à juguler l’inflation et à mener à bien quelques projets d’équipement, mais est impuissante à mettre un terme à une corruption endémique.
Daniel Ortega entend unir et réconcilier les Nicaraguayens. Dès son entrée en fonctions en janvier 2007, le président annonce ainsi l’adhésion de son pays à l’Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA). Par ailleurs, le Nicaragua se rapproche de l’Iran – avec lequel il établit des relations diplomatiques contre des accords de coopération – et de la Russie qu’il soutient lors de la crise qui oppose celle-ci à la Géorgie. Si le FMI accorde son appui au programme économique du gouvernement, les relations avec l’Union européenne se tendent en raison des dérives autoritaires et clientélistes du régime.
Pouvant mettre en avant les résultats économiques de son gouvernement, parvenu à surmonter la crise financière de 2008 tout en préservant des filets de protection sociale par des programmes tels que “faim zéro” ou le “plan toit”, Daniel Ortega est réélu très facilement.
Bon à savoirInformations pratiques
Electricité
Tension électrique 110/120 V, 60 Hz. Prévoir un adaptateur.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il
n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.
Quelques mots utiles
L’espagnol est parlé par la population. Apprendre quelques mots clés en espagnol vous permettra de gagner le
respect de vos interlocuteurs et de rendre plus agréables vos échanges
avec les Nicarguaiens rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort
d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour, comment allez-vous ? : ¿ Buenos días, cómo está ?
Très bien, merci : muy bien, gracias.
S’il vous plaît : por favor.
Merci : gracias ; de rien : de nada.
Au revoir : hasta luego.
Oui : sí ; non : no.
Excusez-moi : discúlpeme.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage
n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur
moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Tension électrique 110/120 V, 60 Hz. Prévoir un adaptateur.
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.
Quelques mots utiles
L’espagnol est parlé par la population. Apprendre quelques mots clés en espagnol vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de rendre plus agréables vos échanges avec les Nicarguaiens rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes : Bonjour, comment allez-vous ? : ¿ Buenos días, cómo está ?
Très bien, merci : muy bien, gracias.
S’il vous plaît : por favor.
Merci : gracias ; de rien : de nada.
Au revoir : hasta luego.
Oui : sí ; non : no.
Excusez-moi : discúlpeme.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Sites Internet
http://www.mongabay.com/reference/country_studies/nicaragua/GEOGRAPHY.html. http://www.voyagesphotosmanu.com/faune_flore_nicaragua.html.
http://fr.wikipedia.org/wiki/nicaragua.
Tourisme responsable Une histoire de passion
Eric, guide-accompagnateur Allibert de longue date, parcourt le Costa Rica depuis bientôt 20 ans. Fort de sa connaissance du pays et du milieu professionnel, il se lance dans l’aventure et la création, en 1999, de l'agence réceptive qui s’occupe de l'organisation locale de nos voyages, marqués de la touche Allibert.
C’est tout naturellement qu’Eric s'est intéressé au Nicaragua voisin, pays qui, s’il présente des similitudes avec le Costa Rica, ne manque pas d’attraits propres : villes coloniales superbes, une population native plus présente, une personnalité latino plus marquée.
Le respect des us et coutumes
Les mestizos (métis) descendent à la fois des conquérants espagnols et de groupes amérindiens, mais aussi parfois d'esclaves africains. Les mestizos du Nicaragua ne forment pas une communauté ethnique comme les Amérindiens, les Créoles et les Garufinas ; ils bénéficient de l'appui politique et institutionnel de l'Etat, ainsi que des avantages de la langue et de la culture espagnoles.
C’est tout naturellement qu’Eric s'est intéressé au Nicaragua voisin, pays qui, s’il présente des similitudes avec le Costa Rica, ne manque pas d’attraits propres : villes coloniales superbes, une population native plus présente, une personnalité latino plus marquée.
Le respect des us et coutumes
Les mestizos (métis) descendent à la fois des conquérants espagnols et de groupes amérindiens, mais aussi parfois d'esclaves africains. Les mestizos du Nicaragua ne forment pas une communauté ethnique comme les Amérindiens, les Créoles et les Garufinas ; ils bénéficient de l'appui politique et institutionnel de l'Etat, ainsi que des avantages de la langue et de la culture espagnoles.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces
populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos
hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez
une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela
est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la
tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Ne distribuez jamais de
bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement
les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si
vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès
d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
La végétation est de type tropical et subtropical. La côte
des Caraïbes et les versants est des montagnes abritent des forêts tropicales
denses, dont les principales espèces sont le cèdre, le sapin baumier, l’acajou
et l’arbre à gomme sauvage, ainsi que de nombreux arbres fruitiers.
Les pumas, les cerfs, plusieurs espèces de singes, des
alligators et de nombreux reptiles constituent l’essentiel de la faune sauvage.
Le pays abrite également des perroquets, des colibris et des dindes sauvages en
abondance. Le lac Nicaragua, autrefois relié à la mer, a développé une faune
marine adaptée aux eaux douces des milieux lacustres, notamment une espèce de
requin d’eau douce unique au monde, mais dont la survie est incertaine.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une
attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de
ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement
;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son
intégralité.
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez
l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte
éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Les pumas, les cerfs, plusieurs espèces de singes, des alligators et de nombreux reptiles constituent l’essentiel de la faune sauvage. Le pays abrite également des perroquets, des colibris et des dindes sauvages en abondance. Le lac Nicaragua, autrefois relié à la mer, a développé une faune marine adaptée aux eaux douces des milieux lacustres, notamment une espèce de requin d’eau douce unique au monde, mais dont la survie est incertaine.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une
attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de
ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement
;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son
intégralité.
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez
l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte
éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.