
Emirats arabes unis
Venez découvrir avec nous ce désert qui s’est transformé en éden.

Repères
Population |
9,3 million d’habitants. |
Superficie |
3 840 km2. |
Capitale |
Dubaï. |
Ville principale |
Jebel Ali, Al Ain. |
Point culminant |
Jabal Yibir (1 527 m). |
Langues |
arabe (off.), anglais dans les régions touristiques. |
Religion |
musulmans sunnites majoritaires. |
Décalage horaire |
par rapport à la France, deux heures de plus d’avril à
octobre et trois heures de plus de novembre à mars. UTC/GMT : + 4 h. |
Géographie
Les Emirats arabes unis, situés dans la péninsule d’Arabie, sont, à l’est, bordés par la mer d’Oman et limités par Oman, et au sud et à l’ouest par l’Arabie saoudite.
La totalité du territoire va de semi-désertique à désertique. Le Sud est
constitué d’une partie du Rub’ al-Khali tandis que l’Est et le Nord
sont occupés par des montagnes. Quelques oasis permettent de maintenir
une vie dans le désert.
Les 650 kilomètres de côtes le long de la rive sud du golfe
Persique se composent de marais salants qui
s’étendent dans les terres. Le plus grand port naturel est à Dubaï, bien
que d’autres ports aient été aménagés à Abu Dhabi, Sharjah et
ailleurs.
Les Emirats arabes unis sont membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et un Etat fédéral qui regroupe sept émirats : Abu Dhabi, Adjman, Chardja, Dubaï, Fudjayra, Ras al-Khayma, Umm al-Qaywayn.
Abu Dhabi, émirat le plus grand, occupe 87 % de la superficie totale du pays, sa capitale Abu Dhabi est également le siège du gouvernement fédéral des sept émirats. Dubaï, à la fois une ville et un émirat, s'étend le long du golfe Persique sur 72 kilomètres et occupe 5 % de la superficie totale du pays. L’émirat de Charjah s’étend sur 16 kilomètres sur la côte et sur 80 kilomètres à l’intérieur des terres. Les émirats du nord, Adjman (le plus petit avec seulement 259 km2), Fudjayra, Ras al-Khayma et Umm al-Qaywayn ont une superficie totale de 3 881 km2 et occupent 5 % de la superficie totale du pays.
Climat
Le climat est subtropical et aride. Le soleil brille toute l’année.
En été, la température avoisine les 50 °C en milieu de journée ; un vent violent, le shammal, souffle régulièrement, pouvant provoquer des tempêtes de sable.
Les mois d'octobre et mars-avril sont idéaux pour la baignade, les marches sont par contre un peu moins faciles du fait de la chaleur (30-35 °C). Les mois de novembre à février sont une excellente période pour profiter de Dubaï et randonner "à la fraîche" ; les températures restent agréables (24-25 °C) dans la journée et les nuits sont plus fraîches.
Économie
L'économie des Emirats, fondée au début du XXe siècle sur la pêche
perlière et le commerce maritime traditionnel (notamment à Dubaï sous la
forme de la contrebande de l’or et des montres vers l’Inde), a été
transformée par l’exploitation pétrolière qui a commencé en 1962 à Abu
Dhabi, en 1969 à Dubaï, plus récemment à Chardja. La Fédération est très riche en pétrole
(environ 10 % des réserves mondiales) et en gaz naturel (4 % des
réserves mondiales). Abu Dhabi en est l’émirat le mieux doté, suivi par
Dubai, Chardja et, de très loin, par Ras al-Khayma, où l’on a découvert
des gisements off-shore dans les années 1980. La Fédération a pratiqué
très tôt une politique de diversification économique et
d’industrialisation (extension de la capacité de raffinage, pétrochimie,
liquéfaction du gaz naturel, aluminium, sidérurgie, engrais, ciment,
usines de dessalement de l’eau de mer), concentrée sur les territoires
de Dubaï et d'Abu Dhabi.
Modeste, l’agriculture (dattes, légumes, aviculture, produits laitiers)
ne suffit pas à satisfaire les besoins nationaux, et les importations
alimentaires restent considérables. Chaque émirat reste autonome pour
ses affaires intérieures, ce qui entraîne parfois un problème de
suréquipement (six aéroports parfois distants de moins de 20 km).
Dubaï est une plate-forme industrielle
et commerciale dynamique, grâce à la zone franche de Djabal al-Ali. Dubaï s’est aussi lancé dans le tourisme de luxe ; ainsi, l’émirat prévoit de devenir le premier centre mondial du tourisme de luxe et un des premiers pays touristiques du monde d’ici quelques années. Déjà, l’exportation du pétrole ne représente plus que 5 % du PIB de l’émirat, le reste étant assuré par les rentrées fiscales des entreprises grâce à la Djabal al-Ali Free Zone et, de plus en plus, le tourisme.
Jusque dans les années 1950, son économie était basée sur le commerce et l’exportation des perles.
Société
La Fédération possède l’un des taux d’immigration les plus
élevés au monde ; sa population, qui a ainsi doublé entre 2005 et 2010, compte plus de 80 % d'immigrés,
venus des pays du Golfe, d’Iran, d’Inde, du Pakistan, des Maldives, etc. 76 % de la population sont musulmans (85 % de sunnites et 15 %
de chiites), 9 % chrétiens et 15 % autres, dont hindouistes, bouddhistes, zoroastriens... Même si l’islam est la religion d’Etat, le gouvernement se montre
tolérant envers les autres appartenances religieuses et autorise la
pratique d’autres religions que l’islam. On trouve d'ailleurs
des églises, des temples hindous et des synagogues à côté des mosquées.
L’arabe est la langue officielle, mais, pour des raisons
économiques et commerciales, l’anglais occupe une place importante,
notamment dans le monde des affaires et du tourisme. L’hindî, l’ourdou,
le farsi sont aussi présents du fait de la population immigrée.
Le système d’enseignement est gratuit et universel pour tous, de
la maternelle à l’université et financé par l’Etat. Un secteur privé coexiste
avec ce dispositif public.
Les Emirats arabes unis ont une culture très diverse, enrichie par
l’arrivée de populations immigrées. En dépit de la diversité de la
population, il y a eu peu de tensions ethniques entre les différents
groupes. La culture émirienne est fondée sur les principes de l’islam et de la
culture traditionnelle arabe et bédouine. L’influence arabe est présente
dans l’architecture, la musique, la cuisine et le mode de vie. Les
musulmans sont conviés à faire la prière cinq fois par jour par le
muezzin, qui les appelle du haut du minaret dans les mosquées. Le
week-end commence le vendredi, jour saint pour les musulmans.
Concentrée à Dubaï et à Abu Dhabi, la
population est citadine à 74 %.
L’aspect cosmopolite de Dubaï est
de plus en plus évident et il n’est pas rare de trouver des centres
culturels asiatiques, des écoles européennes et de nombreux restaurants
spécialisés dans la cuisine étrangère.
La femme émiratie de Dubaï est très différente de celle des pays qui
l’entourent. Elle est presque aussi libre que dans les pays développés.
Elle s’habille comme elle le désire, elle conduit, elle travaille, elle
se baigne en maillot de bain. Elle est de plus prioritaire dans de
nombreux services.
L'histoire du pays
L'histoire
Le nom collectif d'"Etats de la Trêve" remonte au traité de paix perpétuelle signé en 1853 avec la Grande-Bretagne pour éliminer du golfe Persique la piraterie et le commerce des esclaves. En 1892, le protectorat britannique est étendu aux affaires étrangères de l'ensemble des Emirats.
En 1971, six Emirats s'unissent en une Fédération indépendante, rejoints en 1972 par Ras al-Khayma. La Fédération est gouvernée par un Conseil suprême, composé des souverains de chaque Emirat, et un gouvernement fédéral, présidé par Zayid ibn Sultan al-Nahyan, réélu en 1976, 1981 et 1986, lors des reconductions, pour cinq ans, de la Constitution transitoire de 1971. L'Arabie saoudite reconnaît la Fédération après avoir obtenu une modification à son avantage du tracé des frontières.
Zayid est partisan d'un renforcement des liens fédéraux, point de vue que partagent les dirigeants de Chardja, de Fudjayra, de Adjman et d'Umm al-Qaywayn. Cette tendance centralisatrice se heurte à la résistance des Emirs de Dubai et de Ras al-Khayma.
La multiplication des menaces extérieures et les risques de déstabilisation intérieure incitent la Fédération, qui soutient l'Iraq dans sa guerre contre l'Iran, à participer à la création du Conseil de coopération des Etats du Golfe en 1981. Les Emirs craignent en effet que l'Iran ne parvienne à bloquer la route du pétrole en verrouillant le détroit d'Ormuz. En 1982, ils signent un accord de défense avec l'Arabie saoudite, et, durant la guerre Iran-Iraq, ils consacrent 60 % du budget fédéral à la défense.
Lorsque l'Iraq envahit le Koweït, en 1990, les Emirats accueillent sur leur sol des réfugiés koweïtiens, abritent les troupes françaises et britanniques, et participent financièrement et militairement au conflit.
A l'intérieur du pays, la vie politique évolue peu, à peine troublée par quelques crises au sein des familles régnantes. Malade depuis de longues années, Zayid avait délégué la gestion des affaires courantes d'Abu Dhabi à son fils aîné, Cheikh Khalifa, désigné prince héritier depuis 1969. Aussi, lorsqu'il décède en 2004, ce dernier lui succède à la tête de l'émirat d'Abu Dhabi et à celle de la Fédération.
Première étape d'une prudente "démocratisation", pour la première fois en décembre 2006, le Conseil national fédéral est élu au suffrage indirect pour le renouvellement de la moitié de ses 40 membres, les 20 autres restant nommés par les Etats fédérés. Le collège électoral, pondéré par Emirat, reste toutefois très étroit : 6 689 électeurs (dont 1 189 femmes) sur environ 825 000 Emiriens ont été ainsi sélectionnés par les autorités du pays pour choisir leurs représentants parmi 450 candidats indépendants (les partis étant interdits), dont 60 femmes (seule la candidate d'Abu Dhabi est élue).
En 2009, Nicolas Sarkozy inaugure la première base militaire française permanente à Abu Dhabi qui doit servir de soutien aux forces déployées dans l'océan Indien. Dans le domaine scientifique, technique et culturel, l'implantation de l'Université Paris IV Sorbonne et le projet de musée universel en collaboration avec le Louvre à Abu Dhabi, sont les deux grandes vitrines de cette coopération renforcée, qui s'inscrit aussi dans le cadre d'une diversification de l'économie de la région dans laquelle la part des services devient de plus en plus importante, tandis que décroît celle des hydrocarbures. Une stratégie qui comporte ses risques financiers comme le révèle le secours apporté en 2009-2010 par l'émirat d'Abu Dhabi à celui de Dubai, engagé dans des projets beaucoup plus ambitieux encore (le Dubai Water Front notamment) et lourdement endetté par l'intermédiaire de son complexe immobilier semi-public, Dubai World.
Dans le contexte des "printemps arabes", les autorités émiraties ont fait de la lutte contre les Frères musulmans une priorité. Ainsi, raflés par dizaines depuis 2011, des cadres d'Al-Islah (branche locale des Frères musulmans), accusés d'avoir mis sur pied une "organisation secrète" vouée à renverser l'actuel régime émirati, ont été jugés lors d'un procès qui s'est achevé en 2013 devant la Cour suprême fédérale, à Abu Dhabi.
Les Emirats arabes unis sont membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et un Etat fédéral qui regroupe sept émirats : Abu Dhabi, Adjman, Chardja, Dubaï, Fudjayra, Ras al-Khayma, Umm al-Qaywayn.
Abu Dhabi, émirat le plus grand, occupe 87 % de la superficie totale du pays, sa capitale Abu Dhabi est également le siège du gouvernement fédéral des sept émirats. Dubaï, à la fois une ville et un émirat, s'étend le long du golfe Persique sur 72 kilomètres et occupe 5 % de la superficie totale du pays. L’émirat de Charjah s’étend sur 16 kilomètres sur la côte et sur 80 kilomètres à l’intérieur des terres. Les émirats du nord, Adjman (le plus petit avec seulement 259 km2), Fudjayra, Ras al-Khayma et Umm al-Qaywayn ont une superficie totale de 3 881 km2 et occupent 5 % de la superficie totale du pays.
En été, la température avoisine les 50 °C en milieu de journée ; un vent violent, le shammal, souffle régulièrement, pouvant provoquer des tempêtes de sable.
Les mois d'octobre et mars-avril sont idéaux pour la baignade, les marches sont par contre un peu moins faciles du fait de la chaleur (30-35 °C). Les mois de novembre à février sont une excellente période pour profiter de Dubaï et randonner "à la fraîche" ; les températures restent agréables (24-25 °C) dans la journée et les nuits sont plus fraîches.
Économie
L'économie des Emirats, fondée au début du XXe siècle sur la pêche
perlière et le commerce maritime traditionnel (notamment à Dubaï sous la
forme de la contrebande de l’or et des montres vers l’Inde), a été
transformée par l’exploitation pétrolière qui a commencé en 1962 à Abu
Dhabi, en 1969 à Dubaï, plus récemment à Chardja. La Fédération est très riche en pétrole
(environ 10 % des réserves mondiales) et en gaz naturel (4 % des
réserves mondiales). Abu Dhabi en est l’émirat le mieux doté, suivi par
Dubai, Chardja et, de très loin, par Ras al-Khayma, où l’on a découvert
des gisements off-shore dans les années 1980. La Fédération a pratiqué
très tôt une politique de diversification économique et
d’industrialisation (extension de la capacité de raffinage, pétrochimie,
liquéfaction du gaz naturel, aluminium, sidérurgie, engrais, ciment,
usines de dessalement de l’eau de mer), concentrée sur les territoires
de Dubaï et d'Abu Dhabi.
Modeste, l’agriculture (dattes, légumes, aviculture, produits laitiers)
ne suffit pas à satisfaire les besoins nationaux, et les importations
alimentaires restent considérables. Chaque émirat reste autonome pour
ses affaires intérieures, ce qui entraîne parfois un problème de
suréquipement (six aéroports parfois distants de moins de 20 km).
Dubaï est une plate-forme industrielle
et commerciale dynamique, grâce à la zone franche de Djabal al-Ali. Dubaï s’est aussi lancé dans le tourisme de luxe ; ainsi, l’émirat prévoit de devenir le premier centre mondial du tourisme de luxe et un des premiers pays touristiques du monde d’ici quelques années. Déjà, l’exportation du pétrole ne représente plus que 5 % du PIB de l’émirat, le reste étant assuré par les rentrées fiscales des entreprises grâce à la Djabal al-Ali Free Zone et, de plus en plus, le tourisme.
Jusque dans les années 1950, son économie était basée sur le commerce et l’exportation des perles.
Société
La Fédération possède l’un des taux d’immigration les plus
élevés au monde ; sa population, qui a ainsi doublé entre 2005 et 2010, compte plus de 80 % d'immigrés,
venus des pays du Golfe, d’Iran, d’Inde, du Pakistan, des Maldives, etc. 76 % de la population sont musulmans (85 % de sunnites et 15 %
de chiites), 9 % chrétiens et 15 % autres, dont hindouistes, bouddhistes, zoroastriens... Même si l’islam est la religion d’Etat, le gouvernement se montre
tolérant envers les autres appartenances religieuses et autorise la
pratique d’autres religions que l’islam. On trouve d'ailleurs
des églises, des temples hindous et des synagogues à côté des mosquées.
L’arabe est la langue officielle, mais, pour des raisons
économiques et commerciales, l’anglais occupe une place importante,
notamment dans le monde des affaires et du tourisme. L’hindî, l’ourdou,
le farsi sont aussi présents du fait de la population immigrée.
Le système d’enseignement est gratuit et universel pour tous, de
la maternelle à l’université et financé par l’Etat. Un secteur privé coexiste
avec ce dispositif public.
Les Emirats arabes unis ont une culture très diverse, enrichie par
l’arrivée de populations immigrées. En dépit de la diversité de la
population, il y a eu peu de tensions ethniques entre les différents
groupes. La culture émirienne est fondée sur les principes de l’islam et de la
culture traditionnelle arabe et bédouine. L’influence arabe est présente
dans l’architecture, la musique, la cuisine et le mode de vie. Les
musulmans sont conviés à faire la prière cinq fois par jour par le
muezzin, qui les appelle du haut du minaret dans les mosquées. Le
week-end commence le vendredi, jour saint pour les musulmans.
Concentrée à Dubaï et à Abu Dhabi, la
population est citadine à 74 %.
L’aspect cosmopolite de Dubaï est
de plus en plus évident et il n’est pas rare de trouver des centres
culturels asiatiques, des écoles européennes et de nombreux restaurants
spécialisés dans la cuisine étrangère.
La femme émiratie de Dubaï est très différente de celle des pays qui
l’entourent. Elle est presque aussi libre que dans les pays développés.
Elle s’habille comme elle le désire, elle conduit, elle travaille, elle
se baigne en maillot de bain. Elle est de plus prioritaire dans de
nombreux services.
L'histoire du pays
L'histoire
Le nom collectif d'"Etats de la Trêve" remonte au traité de paix perpétuelle signé en 1853 avec la Grande-Bretagne pour éliminer du golfe Persique la piraterie et le commerce des esclaves. En 1892, le protectorat britannique est étendu aux affaires étrangères de l'ensemble des Emirats.
En 1971, six Emirats s'unissent en une Fédération indépendante, rejoints en 1972 par Ras al-Khayma. La Fédération est gouvernée par un Conseil suprême, composé des souverains de chaque Emirat, et un gouvernement fédéral, présidé par Zayid ibn Sultan al-Nahyan, réélu en 1976, 1981 et 1986, lors des reconductions, pour cinq ans, de la Constitution transitoire de 1971. L'Arabie saoudite reconnaît la Fédération après avoir obtenu une modification à son avantage du tracé des frontières.
Zayid est partisan d'un renforcement des liens fédéraux, point de vue que partagent les dirigeants de Chardja, de Fudjayra, de Adjman et d'Umm al-Qaywayn. Cette tendance centralisatrice se heurte à la résistance des Emirs de Dubai et de Ras al-Khayma.
La multiplication des menaces extérieures et les risques de déstabilisation intérieure incitent la Fédération, qui soutient l'Iraq dans sa guerre contre l'Iran, à participer à la création du Conseil de coopération des Etats du Golfe en 1981. Les Emirs craignent en effet que l'Iran ne parvienne à bloquer la route du pétrole en verrouillant le détroit d'Ormuz. En 1982, ils signent un accord de défense avec l'Arabie saoudite, et, durant la guerre Iran-Iraq, ils consacrent 60 % du budget fédéral à la défense.
Lorsque l'Iraq envahit le Koweït, en 1990, les Emirats accueillent sur leur sol des réfugiés koweïtiens, abritent les troupes françaises et britanniques, et participent financièrement et militairement au conflit.
A l'intérieur du pays, la vie politique évolue peu, à peine troublée par quelques crises au sein des familles régnantes. Malade depuis de longues années, Zayid avait délégué la gestion des affaires courantes d'Abu Dhabi à son fils aîné, Cheikh Khalifa, désigné prince héritier depuis 1969. Aussi, lorsqu'il décède en 2004, ce dernier lui succède à la tête de l'émirat d'Abu Dhabi et à celle de la Fédération.
Première étape d'une prudente "démocratisation", pour la première fois en décembre 2006, le Conseil national fédéral est élu au suffrage indirect pour le renouvellement de la moitié de ses 40 membres, les 20 autres restant nommés par les Etats fédérés. Le collège électoral, pondéré par Emirat, reste toutefois très étroit : 6 689 électeurs (dont 1 189 femmes) sur environ 825 000 Emiriens ont été ainsi sélectionnés par les autorités du pays pour choisir leurs représentants parmi 450 candidats indépendants (les partis étant interdits), dont 60 femmes (seule la candidate d'Abu Dhabi est élue).
En 2009, Nicolas Sarkozy inaugure la première base militaire française permanente à Abu Dhabi qui doit servir de soutien aux forces déployées dans l'océan Indien. Dans le domaine scientifique, technique et culturel, l'implantation de l'Université Paris IV Sorbonne et le projet de musée universel en collaboration avec le Louvre à Abu Dhabi, sont les deux grandes vitrines de cette coopération renforcée, qui s'inscrit aussi dans le cadre d'une diversification de l'économie de la région dans laquelle la part des services devient de plus en plus importante, tandis que décroît celle des hydrocarbures. Une stratégie qui comporte ses risques financiers comme le révèle le secours apporté en 2009-2010 par l'émirat d'Abu Dhabi à celui de Dubai, engagé dans des projets beaucoup plus ambitieux encore (le Dubai Water Front notamment) et lourdement endetté par l'intermédiaire de son complexe immobilier semi-public, Dubai World.
Dans le contexte des "printemps arabes", les autorités émiraties ont fait de la lutte contre les Frères musulmans une priorité. Ainsi, raflés par dizaines depuis 2011, des cadres d'Al-Islah (branche locale des Frères musulmans), accusés d'avoir mis sur pied une "organisation secrète" vouée à renverser l'actuel régime émirati, ont été jugés lors d'un procès qui s'est achevé en 2013 devant la Cour suprême fédérale, à Abu Dhabi.
Modeste, l’agriculture (dattes, légumes, aviculture, produits laitiers) ne suffit pas à satisfaire les besoins nationaux, et les importations alimentaires restent considérables. Chaque émirat reste autonome pour ses affaires intérieures, ce qui entraîne parfois un problème de suréquipement (six aéroports parfois distants de moins de 20 km).
Dubaï est une plate-forme industrielle et commerciale dynamique, grâce à la zone franche de Djabal al-Ali. Dubaï s’est aussi lancé dans le tourisme de luxe ; ainsi, l’émirat prévoit de devenir le premier centre mondial du tourisme de luxe et un des premiers pays touristiques du monde d’ici quelques années. Déjà, l’exportation du pétrole ne représente plus que 5 % du PIB de l’émirat, le reste étant assuré par les rentrées fiscales des entreprises grâce à la Djabal al-Ali Free Zone et, de plus en plus, le tourisme. Jusque dans les années 1950, son économie était basée sur le commerce et l’exportation des perles.
L’arabe est la langue officielle, mais, pour des raisons économiques et commerciales, l’anglais occupe une place importante, notamment dans le monde des affaires et du tourisme. L’hindî, l’ourdou, le farsi sont aussi présents du fait de la population immigrée. Le système d’enseignement est gratuit et universel pour tous, de la maternelle à l’université et financé par l’Etat. Un secteur privé coexiste avec ce dispositif public.
Les Emirats arabes unis ont une culture très diverse, enrichie par l’arrivée de populations immigrées. En dépit de la diversité de la population, il y a eu peu de tensions ethniques entre les différents groupes. La culture émirienne est fondée sur les principes de l’islam et de la culture traditionnelle arabe et bédouine. L’influence arabe est présente dans l’architecture, la musique, la cuisine et le mode de vie. Les musulmans sont conviés à faire la prière cinq fois par jour par le muezzin, qui les appelle du haut du minaret dans les mosquées. Le week-end commence le vendredi, jour saint pour les musulmans.
Concentrée à Dubaï et à Abu Dhabi, la population est citadine à 74 %.
L'histoire du pays
L'histoire
Le nom collectif d'"Etats de la Trêve" remonte au traité de paix perpétuelle signé en 1853 avec la Grande-Bretagne pour éliminer du golfe Persique la piraterie et le commerce des esclaves. En 1892, le protectorat britannique est étendu aux affaires étrangères de l'ensemble des Emirats.
En 1971, six Emirats s'unissent en une Fédération indépendante, rejoints en 1972 par Ras al-Khayma. La Fédération est gouvernée par un Conseil suprême, composé des souverains de chaque Emirat, et un gouvernement fédéral, présidé par Zayid ibn Sultan al-Nahyan, réélu en 1976, 1981 et 1986, lors des reconductions, pour cinq ans, de la Constitution transitoire de 1971. L'Arabie saoudite reconnaît la Fédération après avoir obtenu une modification à son avantage du tracé des frontières.
Zayid est partisan d'un renforcement des liens fédéraux, point de vue que partagent les dirigeants de Chardja, de Fudjayra, de Adjman et d'Umm al-Qaywayn. Cette tendance centralisatrice se heurte à la résistance des Emirs de Dubai et de Ras al-Khayma.
La multiplication des menaces extérieures et les risques de déstabilisation intérieure incitent la Fédération, qui soutient l'Iraq dans sa guerre contre l'Iran, à participer à la création du Conseil de coopération des Etats du Golfe en 1981. Les Emirs craignent en effet que l'Iran ne parvienne à bloquer la route du pétrole en verrouillant le détroit d'Ormuz. En 1982, ils signent un accord de défense avec l'Arabie saoudite, et, durant la guerre Iran-Iraq, ils consacrent 60 % du budget fédéral à la défense.
Lorsque l'Iraq envahit le Koweït, en 1990, les Emirats accueillent sur leur sol des réfugiés koweïtiens, abritent les troupes françaises et britanniques, et participent financièrement et militairement au conflit.
A l'intérieur du pays, la vie politique évolue peu, à peine troublée par quelques crises au sein des familles régnantes. Malade depuis de longues années, Zayid avait délégué la gestion des affaires courantes d'Abu Dhabi à son fils aîné, Cheikh Khalifa, désigné prince héritier depuis 1969. Aussi, lorsqu'il décède en 2004, ce dernier lui succède à la tête de l'émirat d'Abu Dhabi et à celle de la Fédération.
Première étape d'une prudente "démocratisation", pour la première fois en décembre 2006, le Conseil national fédéral est élu au suffrage indirect pour le renouvellement de la moitié de ses 40 membres, les 20 autres restant nommés par les Etats fédérés. Le collège électoral, pondéré par Emirat, reste toutefois très étroit : 6 689 électeurs (dont 1 189 femmes) sur environ 825 000 Emiriens ont été ainsi sélectionnés par les autorités du pays pour choisir leurs représentants parmi 450 candidats indépendants (les partis étant interdits), dont 60 femmes (seule la candidate d'Abu Dhabi est élue).
En 2009, Nicolas Sarkozy inaugure la première base militaire française permanente à Abu Dhabi qui doit servir de soutien aux forces déployées dans l'océan Indien. Dans le domaine scientifique, technique et culturel, l'implantation de l'Université Paris IV Sorbonne et le projet de musée universel en collaboration avec le Louvre à Abu Dhabi, sont les deux grandes vitrines de cette coopération renforcée, qui s'inscrit aussi dans le cadre d'une diversification de l'économie de la région dans laquelle la part des services devient de plus en plus importante, tandis que décroît celle des hydrocarbures. Une stratégie qui comporte ses risques financiers comme le révèle le secours apporté en 2009-2010 par l'émirat d'Abu Dhabi à celui de Dubai, engagé dans des projets beaucoup plus ambitieux encore (le Dubai Water Front notamment) et lourdement endetté par l'intermédiaire de son complexe immobilier semi-public, Dubai World.
Dans le contexte des "printemps arabes", les autorités émiraties ont fait de la lutte contre les Frères musulmans une priorité. Ainsi, raflés par dizaines depuis 2011, des cadres d'Al-Islah (branche locale des Frères musulmans), accusés d'avoir mis sur pied une "organisation secrète" vouée à renverser l'actuel régime émirati, ont été jugés lors d'un procès qui s'est achevé en 2013 devant la Cour suprême fédérale, à Abu Dhabi.
Le nom collectif d'"Etats de la Trêve" remonte au traité de paix perpétuelle signé en 1853 avec la Grande-Bretagne pour éliminer du golfe Persique la piraterie et le commerce des esclaves. En 1892, le protectorat britannique est étendu aux affaires étrangères de l'ensemble des Emirats.
En 1971, six Emirats s'unissent en une Fédération indépendante, rejoints en 1972 par Ras al-Khayma. La Fédération est gouvernée par un Conseil suprême, composé des souverains de chaque Emirat, et un gouvernement fédéral, présidé par Zayid ibn Sultan al-Nahyan, réélu en 1976, 1981 et 1986, lors des reconductions, pour cinq ans, de la Constitution transitoire de 1971. L'Arabie saoudite reconnaît la Fédération après avoir obtenu une modification à son avantage du tracé des frontières.
Zayid est partisan d'un renforcement des liens fédéraux, point de vue que partagent les dirigeants de Chardja, de Fudjayra, de Adjman et d'Umm al-Qaywayn. Cette tendance centralisatrice se heurte à la résistance des Emirs de Dubai et de Ras al-Khayma.
La multiplication des menaces extérieures et les risques de déstabilisation intérieure incitent la Fédération, qui soutient l'Iraq dans sa guerre contre l'Iran, à participer à la création du Conseil de coopération des Etats du Golfe en 1981. Les Emirs craignent en effet que l'Iran ne parvienne à bloquer la route du pétrole en verrouillant le détroit d'Ormuz. En 1982, ils signent un accord de défense avec l'Arabie saoudite, et, durant la guerre Iran-Iraq, ils consacrent 60 % du budget fédéral à la défense.
Lorsque l'Iraq envahit le Koweït, en 1990, les Emirats accueillent sur leur sol des réfugiés koweïtiens, abritent les troupes françaises et britanniques, et participent financièrement et militairement au conflit.
A l'intérieur du pays, la vie politique évolue peu, à peine troublée par quelques crises au sein des familles régnantes. Malade depuis de longues années, Zayid avait délégué la gestion des affaires courantes d'Abu Dhabi à son fils aîné, Cheikh Khalifa, désigné prince héritier depuis 1969. Aussi, lorsqu'il décède en 2004, ce dernier lui succède à la tête de l'émirat d'Abu Dhabi et à celle de la Fédération.
Première étape d'une prudente "démocratisation", pour la première fois en décembre 2006, le Conseil national fédéral est élu au suffrage indirect pour le renouvellement de la moitié de ses 40 membres, les 20 autres restant nommés par les Etats fédérés. Le collège électoral, pondéré par Emirat, reste toutefois très étroit : 6 689 électeurs (dont 1 189 femmes) sur environ 825 000 Emiriens ont été ainsi sélectionnés par les autorités du pays pour choisir leurs représentants parmi 450 candidats indépendants (les partis étant interdits), dont 60 femmes (seule la candidate d'Abu Dhabi est élue).
En 2009, Nicolas Sarkozy inaugure la première base militaire française permanente à Abu Dhabi qui doit servir de soutien aux forces déployées dans l'océan Indien. Dans le domaine scientifique, technique et culturel, l'implantation de l'Université Paris IV Sorbonne et le projet de musée universel en collaboration avec le Louvre à Abu Dhabi, sont les deux grandes vitrines de cette coopération renforcée, qui s'inscrit aussi dans le cadre d'une diversification de l'économie de la région dans laquelle la part des services devient de plus en plus importante, tandis que décroît celle des hydrocarbures. Une stratégie qui comporte ses risques financiers comme le révèle le secours apporté en 2009-2010 par l'émirat d'Abu Dhabi à celui de Dubai, engagé dans des projets beaucoup plus ambitieux encore (le Dubai Water Front notamment) et lourdement endetté par l'intermédiaire de son complexe immobilier semi-public, Dubai World.
Dans le contexte des "printemps arabes", les autorités émiraties ont fait de la lutte contre les Frères musulmans une priorité. Ainsi, raflés par dizaines depuis 2011, des cadres d'Al-Islah (branche locale des Frères musulmans), accusés d'avoir mis sur pied une "organisation secrète" vouée à renverser l'actuel régime émirati, ont été jugés lors d'un procès qui s'est achevé en 2013 devant la Cour suprême fédérale, à Abu Dhabi.
Bon à savoirInformations pratiques
La gastronomie
Les Emirats Arabes Unis ont peu de traditions
culinaires. En revanche, les grandes villes abondent de très
nombreux restaurants indiens, pakistanais, thaïlandais, philippins,
iraniens ou chinois, ainsi que des fast-foods et des restaurants de luxe
à l'occidentale. Une possibilité pour se nourrir à moindre coût : les felafel (boulettes de pois chiches frits, servies dans du pain arabe) et le shwarma (généralement du poulet ou du mouton rôti à la broche, également servi dans du pain arabe).
Tout un éventail de boissons non alcoolisées se trouve un peu
partout. En revanche, seuls les restaurants et bars d'hôtels de luxe (au
moins 3 étoiles) servent de l'alcool. Et encore, pas partout !
Le shopping
Des gigantesques centres commerciaux mêlant boutiques de luxe,
restaurants, cafétérias, cinémas et parcs d’attractions aux souks de la
vieille ville, Dubaï est le paradis du commerce. Mais ne vous attendez
pas à trouver un artisanat local hérité des Bédouins. Les objets que
l’on trouve dans les souks sont tous importés des émirats ou des pays
voisins.
Jour férié
Le vendredi est jour férié, les bureaux sont fermés, c’est le jour aussi de grandes fréquentations des plages et parcs !
Electricité
Tension électrique : 220 V 50 Hz, un adaptateur est nécessaire.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il
n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés en arabe vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les Emiratis rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : as-salam’aleikoum (réponse : wa’aleikoum as-salam).
S’il vous plaît : min fadlak (min fadlek à une femme).
Comment ça va ? : keif hâlek ?
Merci : choukrane.
Au revoir : bisslama.
Oui : na’am. Non : la.
Si Dieu le veut : inch’Allah.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer… Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Les Emirats Arabes Unis ont peu de traditions culinaires. En revanche, les grandes villes abondent de très nombreux restaurants indiens, pakistanais, thaïlandais, philippins, iraniens ou chinois, ainsi que des fast-foods et des restaurants de luxe à l'occidentale. Une possibilité pour se nourrir à moindre coût : les felafel (boulettes de pois chiches frits, servies dans du pain arabe) et le shwarma (généralement du poulet ou du mouton rôti à la broche, également servi dans du pain arabe).
Jour férié
Le vendredi est jour férié, les bureaux sont fermés, c’est le jour aussi de grandes fréquentations des plages et parcs !
Electricité
Tension électrique : 220 V 50 Hz, un adaptateur est nécessaire.
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Apprendre quelques mots clés en arabe vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les Emiratis rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : as-salam’aleikoum (réponse : wa’aleikoum as-salam).
S’il vous plaît : min fadlak (min fadlek à une femme).
Comment ça va ? : keif hâlek ?
Merci : choukrane.
Au revoir : bisslama.
Oui : na’am. Non : la.
Si Dieu le veut : inch’Allah.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer… Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Guides
Dubaï en quelque jours, Lonely Planet.
Dubaï, Karine Barhélémy, Mondéos.
Dubaï, Robin Barton, Spiral Gallimard.
Tourisme responsable Une histoire de passion
Pierre, notre partenaire aux Emirats arabes unis et au Musandam, vit entre les Emirats et la France. Depuis plusieurs années, il organise pour Allibert des voyages en kayak au Spitzberg et en Norvège. C’est
donc en véritable professionnel de cette activité, et passionné de nature qu’il a préparé pour vous un superbe itinéraire mêlant kayak et randonnée dans la baie de Shams, au Musandam.
Le respect des us et coutumes
Face à l'afflux d'argent et à l'évolution sociale rapide, les Emiratis restent soucieux de préserver leur culture. Ils portent encore
le plus souvent les vêtements traditionnels : pour les hommes : dishsdaha blanche qui descend aux chevilles et ghutra sur la tête, retenu par un cordon noir ou agal, pour les femmes : abaya
qui les recouvre entièrement de la tête aux pieds. Musiques et danses,
artisanat, chasse au faucon, courses de dromadaires, les traditions
culturelles restent vivaces, même si la musique et les danses bédouines
sont plutôt réservées aux festivités telles que les mariages.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Les conseils d'Alexandre, responsable pour les Emirats Arabes Unis
— Manches courtes et bermudas sont tolérés lors des grosses chaleurs ; les
maillots de bain sont acceptés à la plage. Préférez le
maillot une pièce aux deux-pièces.
— Ne critiquez jamais l’islam, les autorités locales, la Palestine.
— La meilleure façon de saluer un homme est de lui serrer la main vers le
haut. Un homme qui serre la main d’une femme musulmane (et vice-versa)
est considéré comme inacceptable dans la plupart des milieux.
La préservation de l'environnement
De nombreuses espèces ont disparu suite à l’urbanisation importante, mais les Emirats abritent encore des chats sauvages, des chats des sables (tous deux menacés d’extinction), des renards des sables, des lièvres du désert et des oryx arabes, les plus grandes des antilopes. Par leur situation géographique, au carrefour de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique, les Emirats se trouvent sur les routes migratoires de nombreuses espèces d’oiseaux.
Les zones irriguées par l’homme sont luxuriantes : parcs assez nombreux, golfs, jardins des hôtels. Mais tout cela est artificiel et non représentatif de la flore endémique. Un certain nombre d’espèces fragiles caractéristiques des régions sèches poussent en dehors des mégalopoles, au cœur des étendues sauvages de sable et de montagnes.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Le respect des us et coutumes
Face à l'afflux d'argent et à l'évolution sociale rapide, les Emiratis restent soucieux de préserver leur culture. Ils portent encore
le plus souvent les vêtements traditionnels : pour les hommes : dishsdaha blanche qui descend aux chevilles et ghutra sur la tête, retenu par un cordon noir ou agal, pour les femmes : abaya
qui les recouvre entièrement de la tête aux pieds. Musiques et danses,
artisanat, chasse au faucon, courses de dromadaires, les traditions
culturelles restent vivaces, même si la musique et les danses bédouines
sont plutôt réservées aux festivités telles que les mariages.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Les conseils d'Alexandre, responsable pour les Emirats Arabes Unis
— Manches courtes et bermudas sont tolérés lors des grosses chaleurs ; les
maillots de bain sont acceptés à la plage. Préférez le
maillot une pièce aux deux-pièces.
— Ne critiquez jamais l’islam, les autorités locales, la Palestine.
— La meilleure façon de saluer un homme est de lui serrer la main vers le
haut. Un homme qui serre la main d’une femme musulmane (et vice-versa)
est considéré comme inacceptable dans la plupart des milieux.
La préservation de l'environnement
De nombreuses espèces ont disparu suite à l’urbanisation importante, mais les Emirats abritent encore des chats sauvages, des chats des sables (tous deux menacés d’extinction), des renards des sables, des lièvres du désert et des oryx arabes, les plus grandes des antilopes. Par leur situation géographique, au carrefour de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique, les Emirats se trouvent sur les routes migratoires de nombreuses espèces d’oiseaux.
Les zones irriguées par l’homme sont luxuriantes : parcs assez nombreux, golfs, jardins des hôtels. Mais tout cela est artificiel et non représentatif de la flore endémique. Un certain nombre d’espèces fragiles caractéristiques des régions sèches poussent en dehors des mégalopoles, au cœur des étendues sauvages de sable et de montagnes.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Les conseils d'Alexandre, responsable pour les Emirats Arabes Unis
— Manches courtes et bermudas sont tolérés lors des grosses chaleurs ; les maillots de bain sont acceptés à la plage. Préférez le maillot une pièce aux deux-pièces.
— Ne critiquez jamais l’islam, les autorités locales, la Palestine.
— La meilleure façon de saluer un homme est de lui serrer la main vers le haut. Un homme qui serre la main d’une femme musulmane (et vice-versa) est considéré comme inacceptable dans la plupart des milieux.
Les zones irriguées par l’homme sont luxuriantes : parcs assez nombreux, golfs, jardins des hôtels. Mais tout cela est artificiel et non représentatif de la flore endémique. Un certain nombre d’espèces fragiles caractéristiques des régions sèches poussent en dehors des mégalopoles, au cœur des étendues sauvages de sable et de montagnes.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.