
Bolivie
Au cœur de l’immense Altiplano aux altitudes élevées (3 600 m en moyenne) vit la population la plus indienne d’Amérique du Sud, déambulant entre les volcans et les déserts avec ses troupeaux de lamas et d’alpagas. Chaque communauté est différente, avec ses coutumes, ses costumes, une musique et un art propres.
C’est pour vous emmener découvrir ces paysages tous plus éblouissants les uns que les autres et ces riches traditions andines que nous ne cessons de faire la promotion de ce pays extraordinaire, le plus haut d’Amérique latine... et du monde. Alors, n’hésitez plus... suivez-nous !

Repères
Population |
9,8 millions d’habitants. |
Superficie |
1 098 580 km2. |
Capitales |
Sucre (capitale constitutionnelle), La Paz (capitale administrative). |
Villes principales |
Santa Cruz, El Alto, Cochabamba, Oruro, Tarija, Potosí. |
Point culminant |
Sajama (6 542 m). |
Langues officielles |
l’espagnol et 36 langues indiennes (art. 5 de la Constitution), dont le quechua et l’aymara. |
Religion |
catholique à 95 %. |
Décalage horaire |
par rapport à la France, six heures de moins d’avril à
octobre, cinq heures de moins de novembre à mars. UTC/GMT : -4. |
Géographie
La Bolivie comprend deux grandes régions géographiques : à l’ouest, la cordillère des Andes, à l’est, les plaines de l’Oriente. Le pays est sans accès à la mer. Les deux chaînes parallèles qui forment la cordillère ont des sommets dépassant 5 000 mètres et encadrent un immense plateau (l’Altiplano) de 4 000 mètres d’altitude moyenne.
La Cordillère occidentale volcanique, aride, court le long de la frontière avec le Chili ; elle abrite quelques sommets majestueux comme le nevado Sajama (6542 m), point culminant de la Bolivie et des lacs (lagunas) riches d’une faune andine protégée (vigognes, flamants...). La Cordillère orientale, avec plus de 300 sommets dépassant les 5 000 mètres, traversée par de profondes vallées (yungas) qui communiquent avec les plaines orientales, comprend au nord la cordillère Royale où se situent l’Illimani (6480 m) et l’Illampu (6500 m) et, au sud, la cordillère de Cochabamba.
Sur l’Altiplano (2000 km de long sur 200 km de large), le lac Titicaca, dont la plus grande partie est péruvienne, a pour exutoire le río Desaguadero.
Climat
Le climat bolivien est subtropical : chaud et humide. Mais ces conditions climatiques sont variées en raison d’altitudes diverses.
En haute altitude, dans les Andes, le climat est froid, sec et venteux avec de fortes différences de température entre le jour et la nuit ; alors qu’en plaine le climat est humide et plus doux. Les températures moyennes annuelles se situent entre 8 °C dans l’Altiplano et 26 °C dans les plaines orientales amazoniennes où elles varient peu tout au long de l’année.
Températures moyennes (maximales/minimales) en °C et précipitations en mm
janv.
fév.
mars
avr.
mai
juin
juil.
août
sept.
oct.
nov.
déc.
La Paz (3 650 m) températures (°C)
17/6
17/6
18/6
18/4
18/3
17/1
17/1
17/2
18/3
19/4
19/6
18/6
précipitations (mm)
90
90
60
25
11
2
4
7
35
35
50
85
— Dans le nord du pays (région de La Paz et du lac Titicaca), la meilleure période pour voyager va d’avril à octobre : c’est la saison sèche, qui est aussi la plus froide (hiver austral).
— Le Sud bolivien, notamment la région du Sud Lípez, est l’un des endroits
les plus secs de la planète avec des précipitations extrêmement faibles
(quelques dizaines de mm par an) ; nous y voyageons toute l’année.
A noter :
• Lorsque vous partez de France en été (de mai à septembre), vous
arrivez en hiver dans le Sud bolivien. Il peut faire extrêmement
froid, en particulier en juin et juillet, cœur de l’hiver austral, même
si vous voyagez dans le désert, car l’altitude est très élevée. La nuit,
les températures peuvent descendre à – 15 °C (à 4000 m) voire plus bas,
bien que restant largement positives pendant la journée. En revanche, les lumières sont
magnifiques et les paysages étincelants à cette période.
• Durant l’été austral, d’octobre à mars, les températures dans la journée
sont agréables, pouvant être supérieures à 20 °C, mais les nuits sont encore froides (entre 0 et - 5 °C à 4000 m).
De décembre à
mars, période que l’on nomme “l’hiver bolivien” bien que ce
soit l’été, les risques de précipitations ne sont pas nuls, pouvant conduire parfois à
certaines modifications d’itinéraire, notamment si un salar est inondé.
Économie
La Bolivie a été longtemps l’un des pays les plus pauvres d’Amérique latine. Après la réalisation de grandes réformes (nationalisation des ressources naturelles comme le gaz et le pétrole, augmentation des salaires liée à l’inflation, bonus mensuel pour les plus de 60 ans, pour les écoliers, les femmes enceintes, redistribution des richesses...), l’extrême pauvreté a fortement reculé ces dernières années, passant de 68 % en 2003 à 12 % aujourd’hui ; mais en réalité, une grande partie de la population vit en dehors du système monétaire, aussi le pays ne s’en sort pas si mal.
Le secteur agricole, 12 % du PIB, emploie un tiers de la population active, mais avec une productivité très faible. Les exploitations sont de petites fermes familiales, sauf dans la région de Santa Cruz où l’agriculture est mécanisée. Pommes de terre, maïs et soja sont les premières plantes cultivées ; la Bolivie produit aussi de quinoa, café et cacao bio. Bien sûr, on cultive la coca (troisième producteur mondial) bien que la Bolivie ait lancé une importante campagne destinée à détruire les plantations.
Le secteur industriel, 38 % du PIB, est surtout basé sur les produits miniers (lithium, or, zinc, argent...). Le pays est exportateur de gaz naturel, et ses réserves de pétrole sont très importantes. L’industrie se concentre autour du sucre et ses dérivés, du tabac et du ciment.
Le secteur des services tient la première place avec 50 % du PIB.
Société
La population bolivienne a été moins affectée par la colonisation espagnole que ses voisines et conserve aujourd’hui plus de 55 % d’Amérindiens, répartis dans une quarantaine de groupes au premier rang desquels les Quechuas, les Aymaras et les peuples Tupi-Guaranies d'Amazonie. La vaste majorité des Boliviens se disent catholiques, mais les traditions précolombiennes sont souvent mêlées aux rites chrétiens. Une minorité croissante est protestante.
L'analphabétisme est descendu de 20 à 2 % dû à une grande campagne de lutte contre ce facteur, notamment avec l'aide de jeunes cubains.
L'histoire du pays
La Cordillère occidentale volcanique, aride, court le long de la frontière avec le Chili ; elle abrite quelques sommets majestueux comme le nevado Sajama (6542 m), point culminant de la Bolivie et des lacs (lagunas) riches d’une faune andine protégée (vigognes, flamants...). La Cordillère orientale, avec plus de 300 sommets dépassant les 5 000 mètres, traversée par de profondes vallées (yungas) qui communiquent avec les plaines orientales, comprend au nord la cordillère Royale où se situent l’Illimani (6480 m) et l’Illampu (6500 m) et, au sud, la cordillère de Cochabamba.
Sur l’Altiplano (2000 km de long sur 200 km de large), le lac Titicaca, dont la plus grande partie est péruvienne, a pour exutoire le río Desaguadero.
En haute altitude, dans les Andes, le climat est froid, sec et venteux avec de fortes différences de température entre le jour et la nuit ; alors qu’en plaine le climat est humide et plus doux. Les températures moyennes annuelles se situent entre 8 °C dans l’Altiplano et 26 °C dans les plaines orientales amazoniennes où elles varient peu tout au long de l’année.
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janv. |
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mars |
avr. |
mai |
juin |
juil. |
août |
sept. |
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nov. |
déc. |
La Paz (3 650 m) températures (°C) |
17/6 |
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18/3 |
17/1 |
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précipitations (mm) |
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— Dans le nord du pays (région de La Paz et du lac Titicaca), la meilleure période pour voyager va d’avril à octobre : c’est la saison sèche, qui est aussi la plus froide (hiver austral).
— Le Sud bolivien, notamment la région du Sud Lípez, est l’un des endroits les plus secs de la planète avec des précipitations extrêmement faibles (quelques dizaines de mm par an) ; nous y voyageons toute l’année.
A noter :
• Lorsque vous partez de France en été (de mai à septembre), vous arrivez en hiver dans le Sud bolivien. Il peut faire extrêmement froid, en particulier en juin et juillet, cœur de l’hiver austral, même si vous voyagez dans le désert, car l’altitude est très élevée. La nuit, les températures peuvent descendre à – 15 °C (à 4000 m) voire plus bas, bien que restant largement positives pendant la journée. En revanche, les lumières sont magnifiques et les paysages étincelants à cette période.
• Durant l’été austral, d’octobre à mars, les températures dans la journée sont agréables, pouvant être supérieures à 20 °C, mais les nuits sont encore froides (entre 0 et - 5 °C à 4000 m). De décembre à mars, période que l’on nomme “l’hiver bolivien” bien que ce soit l’été, les risques de précipitations ne sont pas nuls, pouvant conduire parfois à certaines modifications d’itinéraire, notamment si un salar est inondé.
Économie
La Bolivie a été longtemps l’un des pays les plus pauvres d’Amérique latine. Après la réalisation de grandes réformes (nationalisation des ressources naturelles comme le gaz et le pétrole, augmentation des salaires liée à l’inflation, bonus mensuel pour les plus de 60 ans, pour les écoliers, les femmes enceintes, redistribution des richesses...), l’extrême pauvreté a fortement reculé ces dernières années, passant de 68 % en 2003 à 12 % aujourd’hui ; mais en réalité, une grande partie de la population vit en dehors du système monétaire, aussi le pays ne s’en sort pas si mal.
Le secteur agricole, 12 % du PIB, emploie un tiers de la population active, mais avec une productivité très faible. Les exploitations sont de petites fermes familiales, sauf dans la région de Santa Cruz où l’agriculture est mécanisée. Pommes de terre, maïs et soja sont les premières plantes cultivées ; la Bolivie produit aussi de quinoa, café et cacao bio. Bien sûr, on cultive la coca (troisième producteur mondial) bien que la Bolivie ait lancé une importante campagne destinée à détruire les plantations.
Le secteur industriel, 38 % du PIB, est surtout basé sur les produits miniers (lithium, or, zinc, argent...). Le pays est exportateur de gaz naturel, et ses réserves de pétrole sont très importantes. L’industrie se concentre autour du sucre et ses dérivés, du tabac et du ciment.
Le secteur des services tient la première place avec 50 % du PIB.
Société
La population bolivienne a été moins affectée par la colonisation espagnole que ses voisines et conserve aujourd’hui plus de 55 % d’Amérindiens, répartis dans une quarantaine de groupes au premier rang desquels les Quechuas, les Aymaras et les peuples Tupi-Guaranies d'Amazonie. La vaste majorité des Boliviens se disent catholiques, mais les traditions précolombiennes sont souvent mêlées aux rites chrétiens. Une minorité croissante est protestante.
L'analphabétisme est descendu de 20 à 2 % dû à une grande campagne de lutte contre ce facteur, notamment avec l'aide de jeunes cubains.
L'histoire du pays
Le secteur agricole, 12 % du PIB, emploie un tiers de la population active, mais avec une productivité très faible. Les exploitations sont de petites fermes familiales, sauf dans la région de Santa Cruz où l’agriculture est mécanisée. Pommes de terre, maïs et soja sont les premières plantes cultivées ; la Bolivie produit aussi de quinoa, café et cacao bio. Bien sûr, on cultive la coca (troisième producteur mondial) bien que la Bolivie ait lancé une importante campagne destinée à détruire les plantations.
Le secteur des services tient la première place avec 50 % du PIB.
L'analphabétisme est descendu de 20 à 2 % dû à une grande campagne de lutte contre ce facteur, notamment avec l'aide de jeunes cubains.
L'histoire du pays
La première grande culture apparue sur le territoire bolivien est la civilisation Tiwanku qui s’est développée au sud du lac Titicaca ; elle dura de 1600 avant J.-C. jusqu’à 1200 de notre ère. Elle s’étend principalement sur les régions andines, jusqu’au sud du Pérou et au nord du Chili. Vers 1450, les Quechuas rattachent un territoire correspondant à la Bolivie d’aujourd'hui à leur Empire inca qui durera jusqu’en 1525, arrivée des conquistadors espagnols.
De 1539 à 1779, le territoire bolivien, appelé Haut-Pérou, fait partie de la vice-royauté du Pérou. Les mines d’argent de Potosi sont découvertes en 1544, La Paz est fondée en 1548. Les Espagnols imposent leurs lois, culture et religion au peuple indigène.
A partir de 1780, en raison des répressions imposées au peuple, une série de révoltes inquiètent la vice-royauté ; elles sont réprimées dans le sang par les Espagnols. Entre 1809 et 1825, de nombreux pays d’Amérique du Sud entrent en guerre pour réclamer leur indépendance. La République de Bolivar est créée en 1825.
Lors de la guerre du Pacifique (1879-1883), la Bolivie perd définitivement son accès à la mer ; en 1901, lors de la guerre de l’Acre avec le Brésil, la Bolivie perd une grande partie de son territoire. Lors de la guerre du Chaco avec le Paraguay (1932-1935), la Bolivie perd encore 200 000 km2.
1952 voit se déclencher une révolution ouvrière et paysanne avec le MNR (Movimento Nacionalista Revolucionario) qui devient le parti politique le plus important ; celui-ci accède au pouvoir et redistribue les terres. En 1964, un coup d’Etat est mené par le général Barrrientos, la junte militaire se maintient au pouvoir jusqu’en 1978, date à laquelle une grève de la faim déclenchée par deux femmes de mineurs met fin à la dictature. 1979, première élection d’une femme à la présidence de la République, Lydia G. Tejada. Mais en 1980, un nouveau coup d’Etat militaire est mené dans le sang. 1982 voit le retour à la démocratie avec le gouvernement de gauche de Hernan Siles Zuaro. En 1985, Paz Estensoro, le leader de la révolution de 1952, revient au pouvoir aidé par les Etats-Unis. En 1997, le général Hugo Banzer Suarez, déjà au pouvoir de 1971 à 1978, est élu à la présidence de la République.
En 2003, Evo Morales prend la tête d’une révolte contre le président libéral qui la réprime dans le sang ; en 2005, Evo Morales devient le premier président bolivien d’origine amérindienne. Il nationalise les hydrocarbures ; une nouvelle constitution est adoptée par référendum en 2009. En 2014, Evo Morales est réélu pour son troisième mandat, et est investi en 2015 comme Apu Malku (grand chef) des peuples indiens des Amériques.
Bon à savoirInformations pratiques
Le trek en Bolivie nécessite-t-il des précautions particulières ?
Nous vous recommandons de très bien vous équiper pour tous les voyages dans l’Altiplano bolivien Les altitudes sont très élevées et vous risquez de souffrir du froid sans un équipement adapté, en particulier pendant l’hiver austral (de juin à septembre). Si vous respectez ce conseil, vous pourrez aisément apprécier votre voyage et profiter de la beauté des paysages, car le froid est sec.
Quels sont les souvenirs intéressants à rapporter ?
L’artisanat est riche et abondant : lainages, instruments de musique, bijoux, minéraux, etc.
La médecine, la magie et la Pachamama
Elles sont étroitement imbriquées et mêlent nourritures spirituelles et terrestres. Dans les campagnes, on fait plus appel au curandero, le guérisseur, qu’au médecin. Les kallawayas sont les médecins itinérants des Andes. Leur pharmacopée a été étudiée par des médecins français et nombre de remèdes efficaces ont été tirés de cette science vieille de plusieurs siècles. Le culte animiste des Andes régit la vie de tous les jours. On honore par des rites, des danses et des petits sacrifices les esprits qui résident dans les lieux élevés et les esprits familiers. Le jour des Morts, on sert un repas aux défunts. Les constructions s’élèvent au-dessus d’un fœtus de lama, on protège les maisons avec une croix sur le toit et une tuile faîtière spéciale, représentant souvent un taureau et une vache en terre cuite, et les architectes modernes n’oublient pas ces rites. Les mineurs, qui étaient considérés comme des créatures du sous-monde par les Espagnols, rendent leur dévotion à une divinité supérieure : la Pachamama, la Terre-Mère, représentée par la Vierge du Socavón.
Electricité
Tension électrique 220/230 V, 50 Hz, excepté dans la ville de La Paz, où il est de 110 V. Les prises sont de type français.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il
n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés en espagnol vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les populations rencontrées. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour, comment allez-vous ? : ¿ Buenos días, cómo está ?
Très bien, merci : muy bien, gracias.
Cet endroit est très beau : es un lugar muy lindo.
S’il vous plaît : por favor.
Merci : gracias ; de rien : de nada.
Au revoir : hasta luego.
Adieu : que le vaya bien.
Oui : sí ; non : no.
Excusez-moi : discúlpeme.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts.
BibliographieSite Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bolivie
Guides
La Bolivie, Jean Catinus, guide Peuples du monde, éditions de l’Adret.
Bolivie, Lonely Planet.
La Bolivie, Christian Rudel, Karthala.
Récits
Sur les traces de Fitzcarraldo, Paul et Constantin Georgescu-Pipera, Actes Sud.
Le Che en Bolivie, Dariel Alarcon Ramirez, Le Rocher.
Le Plus Bel Endroit du monde : prison de Cochabamba, Benoît Charlemagne, Stock.
Voyage au Pérou et en Bolivie (1875-1877), Charles Wiener et Pascal Riviale, Gingko editeur.
Journal de Bolivie de Ernesto Che Guevara, Camilo Guevara et Laurence Villaum, Mille et une nuit Editions.
Littérature
Nous, les oubliés de l’Altiplano, Pedro Condori, L’Harmattan.
Amauta, contes de Bolivie, Cécile Boisel et José Mendoza, L’Harmattan.
Dieux et vampires, Nathan Wachtel, Seuil.
Ouvrages illustrés
Bolivie : vision de lumière et d’espace, Etienne Dehau, Hermé.
Bolivie, Dominique Fernandez et Ferrante Ferranti, Stock.
Cordillères andines, Bernard Francou et Patrick Wagnon, Glénat.
Sommets incas, Fabrice Pawlak et Patrick Wagnon, Glénat.
Mineros, mineurs de Bolivie, Jean-Claude Wicky, Actes Sud.
Carte
Bolivia Paraguay, 1/2 500 000, Nelles.
Nous vous recommandons de très bien vous équiper pour tous les voyages dans l’Altiplano bolivien Les altitudes sont très élevées et vous risquez de souffrir du froid sans un équipement adapté, en particulier pendant l’hiver austral (de juin à septembre). Si vous respectez ce conseil, vous pourrez aisément apprécier votre voyage et profiter de la beauté des paysages, car le froid est sec.
Quels sont les souvenirs intéressants à rapporter ?
L’artisanat est riche et abondant : lainages, instruments de musique, bijoux, minéraux, etc.
La médecine, la magie et la Pachamama
Elles sont étroitement imbriquées et mêlent nourritures spirituelles et terrestres. Dans les campagnes, on fait plus appel au curandero, le guérisseur, qu’au médecin. Les kallawayas sont les médecins itinérants des Andes. Leur pharmacopée a été étudiée par des médecins français et nombre de remèdes efficaces ont été tirés de cette science vieille de plusieurs siècles. Le culte animiste des Andes régit la vie de tous les jours. On honore par des rites, des danses et des petits sacrifices les esprits qui résident dans les lieux élevés et les esprits familiers. Le jour des Morts, on sert un repas aux défunts. Les constructions s’élèvent au-dessus d’un fœtus de lama, on protège les maisons avec une croix sur le toit et une tuile faîtière spéciale, représentant souvent un taureau et une vache en terre cuite, et les architectes modernes n’oublient pas ces rites. Les mineurs, qui étaient considérés comme des créatures du sous-monde par les Espagnols, rendent leur dévotion à une divinité supérieure : la Pachamama, la Terre-Mère, représentée par la Vierge du Socavón.
Electricité
Tension électrique 220/230 V, 50 Hz, excepté dans la ville de La Paz, où il est de 110 V. Les prises sont de type français.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés en espagnol vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les populations rencontrées. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes : Bonjour, comment allez-vous ? : ¿ Buenos días, cómo está ?
Très bien, merci : muy bien, gracias.
Cet endroit est très beau : es un lugar muy lindo.
S’il vous plaît : por favor.
Merci : gracias ; de rien : de nada.
Au revoir : hasta luego.
Adieu : que le vaya bien.
Oui : sí ; non : no.
Excusez-moi : discúlpeme.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts.
BibliographieSite Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bolivie
Guides
La Bolivie, Jean Catinus, guide Peuples du monde, éditions de l’Adret.
Bolivie, Lonely Planet.
La Bolivie, Christian Rudel, Karthala.
Récits
Sur les traces de Fitzcarraldo, Paul et Constantin Georgescu-Pipera, Actes Sud.
Le Che en Bolivie, Dariel Alarcon Ramirez, Le Rocher.
Le Plus Bel Endroit du monde : prison de Cochabamba, Benoît Charlemagne, Stock.
Voyage au Pérou et en Bolivie (1875-1877), Charles Wiener et Pascal Riviale, Gingko editeur.
Journal de Bolivie de Ernesto Che Guevara, Camilo Guevara et Laurence Villaum, Mille et une nuit Editions.
Littérature
Nous, les oubliés de l’Altiplano, Pedro Condori, L’Harmattan.
Amauta, contes de Bolivie, Cécile Boisel et José Mendoza, L’Harmattan.
Dieux et vampires, Nathan Wachtel, Seuil.
Ouvrages illustrés
Bolivie : vision de lumière et d’espace, Etienne Dehau, Hermé.
Bolivie, Dominique Fernandez et Ferrante Ferranti, Stock.
Cordillères andines, Bernard Francou et Patrick Wagnon, Glénat.
Sommets incas, Fabrice Pawlak et Patrick Wagnon, Glénat.
Mineros, mineurs de Bolivie, Jean-Claude Wicky, Actes Sud.
Carte
Bolivia Paraguay, 1/2 500 000, Nelles.
Tourisme responsable Une histoire de passion
Depuis de nombreuses années, Allibert organise des expéditions sur les sommets de la cordillère Royale. Au début des années 90, Yves Pelissier est ébloui par la beauté des paysages de la cordillère, du salar d’Uyuni et du Sajama. Après avoir intégré l’équipe Allibert, il met à profit sa connaissance du terrain pour développer notre gamme de voyages. Petit à petit, il noue des relations fidèles avec notre prestataire local Oscar. Exilé politique, réfugié dans différents pays, Oscar est amené à travailler dans le secteur touristique, notamment au Pérou. De retour en Bolivie, très sensible au développement des communautés agricoles de son pays, il décide de tenter d’améliorer par le tourisme les conditions de vie des Boliviens, et devient le pionnier des voyages d’aventure dans son pays. Oscar partage les tâches entre les communautés traversées par nos groupes afin de générer une source de revenus pour chaque habitant. Ses frères travaillent également à ses côtés comme chauffeurs. C’est dans cet esprit qu’Oscar organise tous nos voyages en Bolivie ! Fervent défenseur des cultures andines, il transmet ses connaissances et sa passion aux guides boliviens qu’il forme en collaboration avec nos équipes de formateurs.
Nos actions de tourisme responsable
Allibert est impliqué de longue date dans une démarche de tourisme responsable en Bolivie.
- En 2005 et 2006, installation de toilettes écologiques sur des lieux de campements en cordillère Royale et au camp du Condoriri. Pour l’entretien de ces installations, les communautés villageoises perçoivent une faible taxe, payée par les agences de treks utilisant les campements et les toilettes. Les bénéfices sont ainsi utilisés pour les projets communautaires.
- En 2010, aide à l’apprentissage du français de notre équipe bolivienne afin de favoriser des échanges plus conviviaux avec les trekkeurs et d’élargir leurs débouchés professionnels.
- En 2013, avec la fondation Enfants du monde, Allibert a participé à la
construction d'une salle de classe dans le petit village de Puka Puka, à
70 kilomètres de Sucre.
- En 2013, 2014 et 2015, participation à la construction de serres solaires pour la production de légumes, afin d'aider la communauté palcoco qui vit à l'écart des retombées du tourisme.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement.
Le respect des us et coutumes
Bien que leurs conditions de vie aient eu tendance à s'améliorer ces dernières années grâce à une croissance économique soutenue et une certaine redistribution de la richesse, les Amérindiens constituent encore la classe la plus déshéritée de Bolivie. Les paysans de la sierra bolivienne sont encore nombreux à se
déplacer vers les pôles urbains.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces
populations et leurs cultures :
— Respectez l’espace personnel de vos
hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez
une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela
est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la
tête à l’entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Ne distribuez jamais de
bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement
les incite à la mendicité, à abandonner l’école ou leur activité habituelle. Si
vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès
d’une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils d’Oscar, notre partenaire en Bolivie
— Les habitants des Andes centrales s’intéressent à des sujets souvent considérés comme tabous dans les pays occidentaux : ne vous étonnez pas si l’on vous demande si vous êtes marié, si vous avez des enfants ou combien vous gagnez.
— Catholique ou animiste, la religion occupe une place importante dans la vie de la plupart des habitants. Il n’est pas toujours opportun de proclamer son athéisme ou de chercher à combattre la superstition, qui demeure profondément enracinée.
— La notion de temps n’est pas la même dans les Andes centrales : ne
vous offusquez pas de retards éventuels dans les horaires de
rendez-vous.
La préservation de l'environnement
En raison des grandes variations d’altitude, la Bolivie possède une flore et une faune variées, se répartissant sur l’ensemble des zones climatiques.
- La flore
Une herbe rude appelée ichu (ou stipa ichu) pousse sur les hauts plateaux de l’Ouest et constitue quasiment l’unique végétation de cette région aride. Les arbres à gomme, plus de 2 000 espèces d’arbres, ainsi que la vanille, la salsepareille et le safran sont courants dans les forêts tropicales de l’Est.
- La faune
En Bolivie, le lama est l’un des animaux les plus répandus : on le trouve principalement dans l’Altiplano. C’est un animal de bât efficace et une source de lait, de viande et de laine. Les alpagas et les vigognes vivent également sur les plateaux. Des singes, des pumas, des jaguars, des tatous et différentes espèces de reptiles, d’oiseaux et d’insectes peuplent le bassin amazonien tropical.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception:
— Respectez la réglementation en vigueur
dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N’approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire
notre conseil de guide “La faune de montagne” https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficiles à
recycler (piles, lingettes, sac en plastique...) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez-les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Nos actions de tourisme responsable
Allibert est impliqué de longue date dans une démarche de tourisme responsable en Bolivie.
- En 2005 et 2006, installation de toilettes écologiques sur des lieux de campements en cordillère Royale et au camp du Condoriri. Pour l’entretien de ces installations, les communautés villageoises perçoivent une faible taxe, payée par les agences de treks utilisant les campements et les toilettes. Les bénéfices sont ainsi utilisés pour les projets communautaires.
- En 2010, aide à l’apprentissage du français de notre équipe bolivienne afin de favoriser des échanges plus conviviaux avec les trekkeurs et d’élargir leurs débouchés professionnels.
- En 2013, avec la fondation Enfants du monde, Allibert a participé à la
construction d'une salle de classe dans le petit village de Puka Puka, à
70 kilomètres de Sucre.
- En 2013, 2014 et 2015, participation à la construction de serres solaires pour la production de légumes, afin d'aider la communauté palcoco qui vit à l'écart des retombées du tourisme.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement.
Le respect des us et coutumes
Bien que leurs conditions de vie aient eu tendance à s'améliorer ces dernières années grâce à une croissance économique soutenue et une certaine redistribution de la richesse, les Amérindiens constituent encore la classe la plus déshéritée de Bolivie. Les paysans de la sierra bolivienne sont encore nombreux à se
déplacer vers les pôles urbains.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces
populations et leurs cultures :
— Respectez l’espace personnel de vos
hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez
une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela
est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la
tête à l’entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Ne distribuez jamais de
bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement
les incite à la mendicité, à abandonner l’école ou leur activité habituelle. Si
vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès
d’une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils d’Oscar, notre partenaire en Bolivie
— Les habitants des Andes centrales s’intéressent à des sujets souvent considérés comme tabous dans les pays occidentaux : ne vous étonnez pas si l’on vous demande si vous êtes marié, si vous avez des enfants ou combien vous gagnez.
— Catholique ou animiste, la religion occupe une place importante dans la vie de la plupart des habitants. Il n’est pas toujours opportun de proclamer son athéisme ou de chercher à combattre la superstition, qui demeure profondément enracinée.
— La notion de temps n’est pas la même dans les Andes centrales : ne
vous offusquez pas de retards éventuels dans les horaires de
rendez-vous.
La préservation de l'environnement
En raison des grandes variations d’altitude, la Bolivie possède une flore et une faune variées, se répartissant sur l’ensemble des zones climatiques.
- La flore
Une herbe rude appelée ichu (ou stipa ichu) pousse sur les hauts plateaux de l’Ouest et constitue quasiment l’unique végétation de cette région aride. Les arbres à gomme, plus de 2 000 espèces d’arbres, ainsi que la vanille, la salsepareille et le safran sont courants dans les forêts tropicales de l’Est.
- La faune
En Bolivie, le lama est l’un des animaux les plus répandus : on le trouve principalement dans l’Altiplano. C’est un animal de bât efficace et une source de lait, de viande et de laine. Les alpagas et les vigognes vivent également sur les plateaux. Des singes, des pumas, des jaguars, des tatous et différentes espèces de reptiles, d’oiseaux et d’insectes peuplent le bassin amazonien tropical.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception:
— Respectez la réglementation en vigueur
dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N’approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire
notre conseil de guide “La faune de montagne” https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficiles à
recycler (piles, lingettes, sac en plastique...) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez-les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
- En 2005 et 2006, installation de toilettes écologiques sur des lieux de campements en cordillère Royale et au camp du Condoriri. Pour l’entretien de ces installations, les communautés villageoises perçoivent une faible taxe, payée par les agences de treks utilisant les campements et les toilettes. Les bénéfices sont ainsi utilisés pour les projets communautaires.
- En 2010, aide à l’apprentissage du français de notre équipe bolivienne afin de favoriser des échanges plus conviviaux avec les trekkeurs et d’élargir leurs débouchés professionnels.
- En 2013, avec la fondation Enfants du monde, Allibert a participé à la construction d'une salle de classe dans le petit village de Puka Puka, à 70 kilomètres de Sucre.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l’espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
Les conseils d’Oscar, notre partenaire en Bolivie
— Les habitants des Andes centrales s’intéressent à des sujets souvent considérés comme tabous dans les pays occidentaux : ne vous étonnez pas si l’on vous demande si vous êtes marié, si vous avez des enfants ou combien vous gagnez.
— Catholique ou animiste, la religion occupe une place importante dans la vie de la plupart des habitants. Il n’est pas toujours opportun de proclamer son athéisme ou de chercher à combattre la superstition, qui demeure profondément enracinée.
La préservation de l'environnement
En raison des grandes variations d’altitude, la Bolivie possède une flore et une faune variées, se répartissant sur l’ensemble des zones climatiques.
- La flore
Une herbe rude appelée ichu (ou stipa ichu) pousse sur les hauts plateaux de l’Ouest et constitue quasiment l’unique végétation de cette région aride. Les arbres à gomme, plus de 2 000 espèces d’arbres, ainsi que la vanille, la salsepareille et le safran sont courants dans les forêts tropicales de l’Est.
- La faune
En Bolivie, le lama est l’un des animaux les plus répandus : on le trouve principalement dans l’Altiplano. C’est un animal de bât efficace et une source de lait, de viande et de laine. Les alpagas et les vigognes vivent également sur les plateaux. Des singes, des pumas, des jaguars, des tatous et différentes espèces de reptiles, d’oiseaux et d’insectes peuplent le bassin amazonien tropical.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception:
— Respectez la réglementation en vigueur
dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N’approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire
notre conseil de guide “La faune de montagne” https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficiles à
recycler (piles, lingettes, sac en plastique...) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez-les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
- La flore
Une herbe rude appelée ichu (ou stipa ichu) pousse sur les hauts plateaux de l’Ouest et constitue quasiment l’unique végétation de cette région aride. Les arbres à gomme, plus de 2 000 espèces d’arbres, ainsi que la vanille, la salsepareille et le safran sont courants dans les forêts tropicales de l’Est. - La faune
En Bolivie, le lama est l’un des animaux les plus répandus : on le trouve principalement dans l’Altiplano. C’est un animal de bât efficace et une source de lait, de viande et de laine. Les alpagas et les vigognes vivent également sur les plateaux. Des singes, des pumas, des jaguars, des tatous et différentes espèces de reptiles, d’oiseaux et d’insectes peuplent le bassin amazonien tropical.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception:
— N’approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide “La faune de montagne” https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Evitez de laisser les déchets difficiles à recycler (piles, lingettes, sac en plastique...) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez-les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.