
Guadeloupe

Repères
Population |
400 000 habitants. |
Superficie |
1 704 km2. |
Villes principales |
Basse-Terre (préfecture), Pointe-à-Pitre. |
Point culminant |
la Soufrière (1 467 m). |
Langues |
français, créole. |
Religion |
catholicisme. |
Décalage horaire |
par rapport à la France, cinq heures de moins de novembre
à mars, six de moins d’avril à octobre. UTC/GMT : - 4 h. |
Géographie
Situé au centre de l’arc volcanique des Petites Antilles, entre l’île d’Antigua-et-Barbuda, au nord, et l’île de la Dominique, au sud, c'est un archipel composé de deux îles distinctes, séparées par un bras de mer n’excédant pas 200 m de large, appelé la rivière Salée :
- l’île de Basse-Terre, à l’ouest, 848 km2, montagneuse et recouverte d’une forêt tropicale très dense du nord au sud, où abondent de nombreuses rivières et cascades, est d’origine volcanique. Le plus haut sommet est le volcan en activité de la Soufrière, point culminant des Petites Antilles. Comme sur la plupart des îles volcaniques, il y a également de nombreuses plages de sable noir et de sable roux ;
- l’île de Grande-Terre, à l’est, 586 km2, se compose d’une plaine bordée d’une mangrove au sud-ouest, d’une succession irrégulière de mornes appelée les Grands Fonds au centre et d’un plateau aride dentelé de côtes rocheuses et sauvages au nord.
Les autres îles, beaucoup plus petites, sont Marie-Galante, la Désirade et les Saintes.
Climat
Ces îles bénéficient d’un climat de type tropical maritime. L’anticyclone des Açores dirige vers les îles un vent d’est connu sous le nom d’alizé. La température de la mer des Caraïbes ainsi que celle de l’océan Atlantique est d’environ 27 °C et atteint 28 °C à 29 °C l’été.
La température de l’air est relativement stable toute l’année.
Il y a deux saisons avec des transitions plus ou moins marquées :
- une saison sèche (appelée “carême”) de décembre à mai. L’air est plus sec et les averses sont peu fréquentes. Les températures sont agréables et les alizés généralement bien établis ;
- une saison plus humide (appelée “hivernage”) de juillet à octobre, accompagnée de périodes de pluies fréquentes et intenses l’après-midi.
Le soleil se lève vers 5 heures du matin l’été et 6 heures l’hiver pour se coucher respectivement vers 17 h 30 et 18 h 30.
- Températures moyennes à Pointe-à-Pitre, en °C :
janv.
fév.
mars
avril
mai
juin
juil.
août
sept.
oct.
nov.
déc.
25
25
26
27
27
27
28
28
28
27
27
26
Économie
La situation économique est fortement déficitaire. Ceci est ressenti par le taux de chômage qui ne cesse d’augmenter dans l’île qui se classe au second rang des régions les plus touchées par le chômage dans l’Union européenne.
- L’agriculture, autrefois moteur économique de l’archipel, ne survit que grâce aux subventions de l’Etat et des collectivités locales. La canne à sucre et la banane, les deux plus grosses productions de l’archipel, sont en crise. Les autres cultures sont les
cultures tropicales traditionnelles : melons, aubergines, ananas, café,
cacao, vanille, associées à l'élevage et à la pêche et les fleurs.
- L’industrie, outre les cimenteries, s'est développée surtout dans le secteur
agroalimentaire : sucreries, rhumeries, conserveries, jus de fruits.
- Le tourisme est un secteur économique dynamique. La Guadeloupe est visitée par une majorité de voyageurs en provenance de la métropole française.
La politique de la Guadeloupe s’organise comme celle de la France hexagonale : les pouvoirs sont attribués par la population aux maires, élus par vote, dans chaque commune de l’archipel. Les citoyens votent aussi pour leurs conseillers généraux et leurs conseillers régionaux. Ce sont les députés qui sont chargés de les représenter dans l’Hexagone. L’île a un statut de département français d’outre-mer.
Société
Environ 72 % des Guadeloupéens sont noirs, mulâtres ou métis ; 14 % de la population sont d’origine indienne ; 9 % sont blancs ; 2 % sont d’origine syro-libanaise ; les 3 % restants sont d’origine chinoise, latino-américaine et autres. Si le français est la langue officielle, les plus vieilles générations parlent souvent le créole guadeloupéen, considéré comme une langue régionale ; cette langue ancienne est née d’un métissage de français, d’anglais, de langues africaines et de certains mots amérindiens.
L'urbanisation (agglomérations de Pointe-à-Pitre,
Les Abymes, Basse-Terre) est importante. Le dynamisme démographique
reste fort et la population comprend une forte proportion de jeunes.
L'émigration, particulièrement en direction de la métropole, où sont
installés plus de 100 000 Guadeloupéens, représente souvent la seule
chance de trouver un emploi, le chômage étant sur place très important.
L'histoire du pays
L'histoire
La Guadeloupe est découverte par Christophe Colomb en 1493 ; elle devient une base pour les flibustiers (pirates) et les boucaniers (chasseurs de bœufs). Les colons français, en 1660, en chassent définitivement les Indiens qui avaient pu échapper à leurs exactions. Ne disposant plus de main-d'œuvre, ils importent des esclaves noirs africains ; une économie fondée sur la monoculture de la canne à sucre et les échanges avec la France se développe. Le système esclavagiste, d'une cruauté extrême, entraîne de nombreuses rébellions, durement réprimées, de Nègres marrons (esclaves fugitifs) réfugiés dans les montagnes. Impliquée dans les conflits qui opposent les puissances coloniales au XVIIIe siècle, (Angleterre, Espagne, France, Pays-Bas), la Guadeloupe est occupée temporairement par les Anglais. L'île connaît plusieurs insurrections dont celle de 1848 qui libère 87 000 esclaves, sur une population totale de 129 000 habitants, dont 13 000 Blancs. Elle entraîne une baisse temporaire de la production de canne, de nombreux "nouveaux libres" ayant abandonné les plantations, mais une nouvelle politique d'immigration permet de trouver en Afrique et surtout en Inde une main-d'œuvre bon marché.
La IIe République établit les bases d'un régime représentatif. Mais la vie politique locale est dominée par les Blancs qui se sont constitués de vastes domaines.
A partir de 1910, la Guadeloupe entre dans un cycle de grandes grèves (1910, 1926, 1930).
La loi de 1946 octroie aux "vieilles colonies" le statut de département français. Ni les timides efforts faits pour restructurer l'économie (réforme foncière au début des années 1960), ni la création d'une Région (1973), ni la décentralisation amorcée en 1982, avec la mise en place d'un conseil régional élu au suffrage universel, ne permettent de résoudre sérieusement les nombreux problèmes de l'île. A la fin des années 1990, le principe d'une plus grande autonomie est mieux accepté, et l'idée d'une coopération régionale des départements antillais avec les îles indépendantes de la région progresse. Début 2009, une grève générale, lancée à l'appel d'un collectif de 49 associations syndicales, politiques et culturelles - "Lyannaj kont pwofitasyon" (LKP, dirigé par le syndicaliste Élie Domota) - au nom de la "lutte contre le vie chère et pour l'emploi" paralyse la vie économique. L'ampleur du mouvement et les revendications des manifestants révèlent une crise économique, sociétale et identitaire. Après 44 jours de conflit, un protocole d'accord, signé par le L.K.P. et le préfet, arrête la grève. Dans cette région où le secteur privé est peu développé, la fonction publique reste une voie incontournable de réussite sociale.
- l’île de Basse-Terre, à l’ouest, 848 km2, montagneuse et recouverte d’une forêt tropicale très dense du nord au sud, où abondent de nombreuses rivières et cascades, est d’origine volcanique. Le plus haut sommet est le volcan en activité de la Soufrière, point culminant des Petites Antilles. Comme sur la plupart des îles volcaniques, il y a également de nombreuses plages de sable noir et de sable roux ;
- l’île de Grande-Terre, à l’est, 586 km2, se compose d’une plaine bordée d’une mangrove au sud-ouest, d’une succession irrégulière de mornes appelée les Grands Fonds au centre et d’un plateau aride dentelé de côtes rocheuses et sauvages au nord.
Les autres îles, beaucoup plus petites, sont Marie-Galante, la Désirade et les Saintes.
La température de l’air est relativement stable toute l’année.
Il y a deux saisons avec des transitions plus ou moins marquées :
- une saison sèche (appelée “carême”) de décembre à mai. L’air est plus sec et les averses sont peu fréquentes. Les températures sont agréables et les alizés généralement bien établis ;
- une saison plus humide (appelée “hivernage”) de juillet à octobre, accompagnée de périodes de pluies fréquentes et intenses l’après-midi.
Le soleil se lève vers 5 heures du matin l’été et 6 heures l’hiver pour se coucher respectivement vers 17 h 30 et 18 h 30.
- Températures moyennes à Pointe-à-Pitre, en °C :
janv. |
fév. |
mars |
avril |
mai |
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Économie
La situation économique est fortement déficitaire. Ceci est ressenti par le taux de chômage qui ne cesse d’augmenter dans l’île qui se classe au second rang des régions les plus touchées par le chômage dans l’Union européenne.
- L’agriculture, autrefois moteur économique de l’archipel, ne survit que grâce aux subventions de l’Etat et des collectivités locales. La canne à sucre et la banane, les deux plus grosses productions de l’archipel, sont en crise. Les autres cultures sont les
cultures tropicales traditionnelles : melons, aubergines, ananas, café,
cacao, vanille, associées à l'élevage et à la pêche et les fleurs.
- L’industrie, outre les cimenteries, s'est développée surtout dans le secteur
agroalimentaire : sucreries, rhumeries, conserveries, jus de fruits.
- Le tourisme est un secteur économique dynamique. La Guadeloupe est visitée par une majorité de voyageurs en provenance de la métropole française.
La politique de la Guadeloupe s’organise comme celle de la France hexagonale : les pouvoirs sont attribués par la population aux maires, élus par vote, dans chaque commune de l’archipel. Les citoyens votent aussi pour leurs conseillers généraux et leurs conseillers régionaux. Ce sont les députés qui sont chargés de les représenter dans l’Hexagone. L’île a un statut de département français d’outre-mer.
Société
Environ 72 % des Guadeloupéens sont noirs, mulâtres ou métis ; 14 % de la population sont d’origine indienne ; 9 % sont blancs ; 2 % sont d’origine syro-libanaise ; les 3 % restants sont d’origine chinoise, latino-américaine et autres. Si le français est la langue officielle, les plus vieilles générations parlent souvent le créole guadeloupéen, considéré comme une langue régionale ; cette langue ancienne est née d’un métissage de français, d’anglais, de langues africaines et de certains mots amérindiens.
L'urbanisation (agglomérations de Pointe-à-Pitre,
Les Abymes, Basse-Terre) est importante. Le dynamisme démographique
reste fort et la population comprend une forte proportion de jeunes.
L'émigration, particulièrement en direction de la métropole, où sont
installés plus de 100 000 Guadeloupéens, représente souvent la seule
chance de trouver un emploi, le chômage étant sur place très important.
L'histoire du pays
L'histoire
La Guadeloupe est découverte par Christophe Colomb en 1493 ; elle devient une base pour les flibustiers (pirates) et les boucaniers (chasseurs de bœufs). Les colons français, en 1660, en chassent définitivement les Indiens qui avaient pu échapper à leurs exactions. Ne disposant plus de main-d'œuvre, ils importent des esclaves noirs africains ; une économie fondée sur la monoculture de la canne à sucre et les échanges avec la France se développe. Le système esclavagiste, d'une cruauté extrême, entraîne de nombreuses rébellions, durement réprimées, de Nègres marrons (esclaves fugitifs) réfugiés dans les montagnes. Impliquée dans les conflits qui opposent les puissances coloniales au XVIIIe siècle, (Angleterre, Espagne, France, Pays-Bas), la Guadeloupe est occupée temporairement par les Anglais. L'île connaît plusieurs insurrections dont celle de 1848 qui libère 87 000 esclaves, sur une population totale de 129 000 habitants, dont 13 000 Blancs. Elle entraîne une baisse temporaire de la production de canne, de nombreux "nouveaux libres" ayant abandonné les plantations, mais une nouvelle politique d'immigration permet de trouver en Afrique et surtout en Inde une main-d'œuvre bon marché.
La IIe République établit les bases d'un régime représentatif. Mais la vie politique locale est dominée par les Blancs qui se sont constitués de vastes domaines.
A partir de 1910, la Guadeloupe entre dans un cycle de grandes grèves (1910, 1926, 1930).
La loi de 1946 octroie aux "vieilles colonies" le statut de département français. Ni les timides efforts faits pour restructurer l'économie (réforme foncière au début des années 1960), ni la création d'une Région (1973), ni la décentralisation amorcée en 1982, avec la mise en place d'un conseil régional élu au suffrage universel, ne permettent de résoudre sérieusement les nombreux problèmes de l'île. A la fin des années 1990, le principe d'une plus grande autonomie est mieux accepté, et l'idée d'une coopération régionale des départements antillais avec les îles indépendantes de la région progresse. Début 2009, une grève générale, lancée à l'appel d'un collectif de 49 associations syndicales, politiques et culturelles - "Lyannaj kont pwofitasyon" (LKP, dirigé par le syndicaliste Élie Domota) - au nom de la "lutte contre le vie chère et pour l'emploi" paralyse la vie économique. L'ampleur du mouvement et les revendications des manifestants révèlent une crise économique, sociétale et identitaire. Après 44 jours de conflit, un protocole d'accord, signé par le L.K.P. et le préfet, arrête la grève. Dans cette région où le secteur privé est peu développé, la fonction publique reste une voie incontournable de réussite sociale.
- L’agriculture, autrefois moteur économique de l’archipel, ne survit que grâce aux subventions de l’Etat et des collectivités locales. La canne à sucre et la banane, les deux plus grosses productions de l’archipel, sont en crise. Les autres cultures sont les cultures tropicales traditionnelles : melons, aubergines, ananas, café, cacao, vanille, associées à l'élevage et à la pêche et les fleurs.
- L’industrie, outre les cimenteries, s'est développée surtout dans le secteur agroalimentaire : sucreries, rhumeries, conserveries, jus de fruits.
- Le tourisme est un secteur économique dynamique. La Guadeloupe est visitée par une majorité de voyageurs en provenance de la métropole française.
La politique de la Guadeloupe s’organise comme celle de la France hexagonale : les pouvoirs sont attribués par la population aux maires, élus par vote, dans chaque commune de l’archipel. Les citoyens votent aussi pour leurs conseillers généraux et leurs conseillers régionaux. Ce sont les députés qui sont chargés de les représenter dans l’Hexagone. L’île a un statut de département français d’outre-mer.
L'histoire du pays
L'histoire
La Guadeloupe est découverte par Christophe Colomb en 1493 ; elle devient une base pour les flibustiers (pirates) et les boucaniers (chasseurs de bœufs). Les colons français, en 1660, en chassent définitivement les Indiens qui avaient pu échapper à leurs exactions. Ne disposant plus de main-d'œuvre, ils importent des esclaves noirs africains ; une économie fondée sur la monoculture de la canne à sucre et les échanges avec la France se développe. Le système esclavagiste, d'une cruauté extrême, entraîne de nombreuses rébellions, durement réprimées, de Nègres marrons (esclaves fugitifs) réfugiés dans les montagnes. Impliquée dans les conflits qui opposent les puissances coloniales au XVIIIe siècle, (Angleterre, Espagne, France, Pays-Bas), la Guadeloupe est occupée temporairement par les Anglais. L'île connaît plusieurs insurrections dont celle de 1848 qui libère 87 000 esclaves, sur une population totale de 129 000 habitants, dont 13 000 Blancs. Elle entraîne une baisse temporaire de la production de canne, de nombreux "nouveaux libres" ayant abandonné les plantations, mais une nouvelle politique d'immigration permet de trouver en Afrique et surtout en Inde une main-d'œuvre bon marché.
La IIe République établit les bases d'un régime représentatif. Mais la vie politique locale est dominée par les Blancs qui se sont constitués de vastes domaines.
A partir de 1910, la Guadeloupe entre dans un cycle de grandes grèves (1910, 1926, 1930).
La loi de 1946 octroie aux "vieilles colonies" le statut de département français. Ni les timides efforts faits pour restructurer l'économie (réforme foncière au début des années 1960), ni la création d'une Région (1973), ni la décentralisation amorcée en 1982, avec la mise en place d'un conseil régional élu au suffrage universel, ne permettent de résoudre sérieusement les nombreux problèmes de l'île. A la fin des années 1990, le principe d'une plus grande autonomie est mieux accepté, et l'idée d'une coopération régionale des départements antillais avec les îles indépendantes de la région progresse. Début 2009, une grève générale, lancée à l'appel d'un collectif de 49 associations syndicales, politiques et culturelles - "Lyannaj kont pwofitasyon" (LKP, dirigé par le syndicaliste Élie Domota) - au nom de la "lutte contre le vie chère et pour l'emploi" paralyse la vie économique. L'ampleur du mouvement et les revendications des manifestants révèlent une crise économique, sociétale et identitaire. Après 44 jours de conflit, un protocole d'accord, signé par le L.K.P. et le préfet, arrête la grève. Dans cette région où le secteur privé est peu développé, la fonction publique reste une voie incontournable de réussite sociale.
La Guadeloupe est découverte par Christophe Colomb en 1493 ; elle devient une base pour les flibustiers (pirates) et les boucaniers (chasseurs de bœufs). Les colons français, en 1660, en chassent définitivement les Indiens qui avaient pu échapper à leurs exactions. Ne disposant plus de main-d'œuvre, ils importent des esclaves noirs africains ; une économie fondée sur la monoculture de la canne à sucre et les échanges avec la France se développe. Le système esclavagiste, d'une cruauté extrême, entraîne de nombreuses rébellions, durement réprimées, de Nègres marrons (esclaves fugitifs) réfugiés dans les montagnes. Impliquée dans les conflits qui opposent les puissances coloniales au XVIIIe siècle, (Angleterre, Espagne, France, Pays-Bas), la Guadeloupe est occupée temporairement par les Anglais. L'île connaît plusieurs insurrections dont celle de 1848 qui libère 87 000 esclaves, sur une population totale de 129 000 habitants, dont 13 000 Blancs. Elle entraîne une baisse temporaire de la production de canne, de nombreux "nouveaux libres" ayant abandonné les plantations, mais une nouvelle politique d'immigration permet de trouver en Afrique et surtout en Inde une main-d'œuvre bon marché.
La IIe République établit les bases d'un régime représentatif. Mais la vie politique locale est dominée par les Blancs qui se sont constitués de vastes domaines.
A partir de 1910, la Guadeloupe entre dans un cycle de grandes grèves (1910, 1926, 1930). La loi de 1946 octroie aux "vieilles colonies" le statut de département français. Ni les timides efforts faits pour restructurer l'économie (réforme foncière au début des années 1960), ni la création d'une Région (1973), ni la décentralisation amorcée en 1982, avec la mise en place d'un conseil régional élu au suffrage universel, ne permettent de résoudre sérieusement les nombreux problèmes de l'île. A la fin des années 1990, le principe d'une plus grande autonomie est mieux accepté, et l'idée d'une coopération régionale des départements antillais avec les îles indépendantes de la région progresse. Début 2009, une grève générale, lancée à l'appel d'un collectif de 49 associations syndicales, politiques et culturelles - "Lyannaj kont pwofitasyon" (LKP, dirigé par le syndicaliste Élie Domota) - au nom de la "lutte contre le vie chère et pour l'emploi" paralyse la vie économique. L'ampleur du mouvement et les revendications des manifestants révèlent une crise économique, sociétale et identitaire. Après 44 jours de conflit, un protocole d'accord, signé par le L.K.P. et le préfet, arrête la grève. Dans cette région où le secteur privé est peu développé, la fonction publique reste une voie incontournable de réussite sociale.
Bon à savoirInformations pratiques
La gastronomie
La cuisine créole est métissée : le mariage des saveurs africaines, des parfums de l'Inde et du savoir-faire hérité des grands-mères a donné une cuisine originale, et les produits locaux - poissons, langouste, ouassou (grosse crevette d'eau douce) et légumes -, sont excellents.
La cuisine créole est métissée : le mariage des saveurs africaines, des parfums de l'Inde et du savoir-faire hérité des grands-mères a donné une cuisine originale, et les produits locaux - poissons, langouste, ouassou (grosse crevette d'eau douce) et légumes -, sont excellents.
Le rhum
Les Guadeloupéens consomment 65 % du rhum fabriqué sur place. Riches en arômes complexes, les rhums vieux des Antilles comptent pourtant parmi les meilleurs au monde.
- les poupées : les plus recherchées sont en feuilles de bananier ;
- les bijoux : collier chou, chaîne forçat, créoles (boucles d’oreilles) ;
- les épices : vanille, muscade, curry, cannelle, safran, cacao, fenouil, colombo ;
- les saveurs : sucre de canne, rhum, confiture de banane ou goyave...
- le tissu madras : paréos, robes, chemises, etc.
- les poteries: carafes, jarres, briques, plats décoratifs...
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Prises identiques aux prises françaises.
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries, excepté lorsque nous dormons en gîte, chez l’habitant ou à l’hôtel.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les Guadeloupéens rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour messieurs dames : Mésyé zé dam bonjou !
Bonsoir : Bonswa
Petit verre de rhum sec : Sèk-sèk
Blanc : Z'oreille
Donnez-moi un punch (citron, rhum, sucre) s'il vous plaît : Ba mwen an CRS souplé.
Bibliographie
Sites Internet
http://www.routard.com/guide/guadeloupe.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guadeloupe.
Guides
Guadeloupe, Encyclopédies du voyage, éditions Gallimard.
Guadeloupe, Martinique, Guide Vert, Michelin.
Guadeloupe, Géoguide, éditions Gallimard.Guadeloupe, Guide Bleu Evasion, éditions Hachette.
Guadeloupe, Le Petit Futé.
Cartes
Guadeloupe, 1/100 000, carte IGN n° 84003.
Cartes IGN 1/25 000, série bleue Top 25, n° 4501MT, 4502MT et 4503MT.
http://www.routard.com/guide/guadeloupe.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guadeloupe.
Guides
Guadeloupe, Encyclopédies du voyage, éditions Gallimard.
Guadeloupe, Martinique, Guide Vert, Michelin.
Guadeloupe, Géoguide, éditions Gallimard.Guadeloupe, Guide Bleu Evasion, éditions Hachette.
Guadeloupe, Le Petit Futé.
Cartes
Guadeloupe, 1/100 000, carte IGN n° 84003.
Cartes IGN 1/25 000, série bleue Top 25, n° 4501MT, 4502MT et 4503MT.
Tourisme responsable Une histoire de passion
Le respect des us et coutumes
Terre de traditions imprégnées de la rencontre de trois continents Europe, Afrique et Asie, en Guadeloupe, le "quatre-chemin" ou carrefour, la case, le cimetière sont des lieux favoris de manifestations magiques. La croyance dans le surnaturel repose, sur l'existence d'une âme, d'un esprit plus ou moins divin à l'intérieur de certains animaux. Attention aux crapauds cadenassés, aux poules noires attachées par les pattes, au soucougnan qui vole dans les airs pour accomplir son méfait, au morphoisé, personnage se transformant en animal, et aux esprits des morts, les zombis... Le qimbois désigne la pratique qui confère une force magique à un objet inanimé, et par extension l'objet lui-même. Elle est le fait de quimboiseur, appelé aussi séancier ou gadézafé. Les philtres, c'est-à-dire des breuvages magiques qui servent à envoûter ou à désenvoûter se trouvent sur les marché ou sont fabriqués par le quimboiseur, avec un peu d'eau de mer prélevée à l'embouchure des rivières, mélangées à des substances végétales ou animales.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces
populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos
hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
La Guadeloupe est riche de sa forêt tropicale, généreuse et luxuriante. Le parc national de la Guadeloupe, créé en 1989, représente un atout majeur pour le développement raisonnable et responsable de l’île. Un véritable travail de conservation des espèces et du patrimoine local est réalisé depuis deux décennies. Il n’y a pas d’animaux dangereux hormis les scolopendres (mille-pattes dont la piqûre est très douloureuse, équivalente à celle du frelon).
Les animaux : iguanes, mangoustes, lézards (margouillats, anolis...) changeant de couleur au gré de leur environnement, crabes terrestres, racoon (raton laveur). Quelques belles espèces d’oiseaux : colibris, grandes sternes, piprites, pélicans… et un environnement marin très riche, de toutes les couleurs. Avec un masque et des palmes, vous avez accès à ce monde merveilleux de couleurs et de formes diverses : barracuda, capitaine, poissons-coffres, murènes, raies, oursins...
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez la réglementation en vigueur
dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez
l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde
personnelle que vous pourrez remplir.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Le respect des us et coutumes
Terre de traditions imprégnées de la rencontre de trois continents Europe, Afrique et Asie, en Guadeloupe, le "quatre-chemin" ou carrefour, la case, le cimetière sont des lieux favoris de manifestations magiques. La croyance dans le surnaturel repose, sur l'existence d'une âme, d'un esprit plus ou moins divin à l'intérieur de certains animaux. Attention aux crapauds cadenassés, aux poules noires attachées par les pattes, au soucougnan qui vole dans les airs pour accomplir son méfait, au morphoisé, personnage se transformant en animal, et aux esprits des morts, les zombis... Le qimbois désigne la pratique qui confère une force magique à un objet inanimé, et par extension l'objet lui-même. Elle est le fait de quimboiseur, appelé aussi séancier ou gadézafé. Les philtres, c'est-à-dire des breuvages magiques qui servent à envoûter ou à désenvoûter se trouvent sur les marché ou sont fabriqués par le quimboiseur, avec un peu d'eau de mer prélevée à l'embouchure des rivières, mélangées à des substances végétales ou animales.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces
populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos
hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
La Guadeloupe est riche de sa forêt tropicale, généreuse et luxuriante. Le parc national de la Guadeloupe, créé en 1989, représente un atout majeur pour le développement raisonnable et responsable de l’île. Un véritable travail de conservation des espèces et du patrimoine local est réalisé depuis deux décennies. Il n’y a pas d’animaux dangereux hormis les scolopendres (mille-pattes dont la piqûre est très douloureuse, équivalente à celle du frelon).
Les animaux : iguanes, mangoustes, lézards (margouillats, anolis...) changeant de couleur au gré de leur environnement, crabes terrestres, racoon (raton laveur). Quelques belles espèces d’oiseaux : colibris, grandes sternes, piprites, pélicans… et un environnement marin très riche, de toutes les couleurs. Avec un masque et des palmes, vous avez accès à ce monde merveilleux de couleurs et de formes diverses : barracuda, capitaine, poissons-coffres, murènes, raies, oursins...
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez la réglementation en vigueur
dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez
l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde
personnelle que vous pourrez remplir.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
Les animaux : iguanes, mangoustes, lézards (margouillats, anolis...) changeant de couleur au gré de leur environnement, crabes terrestres, racoon (raton laveur). Quelques belles espèces d’oiseaux : colibris, grandes sternes, piprites, pélicans… et un environnement marin très riche, de toutes les couleurs. Avec un masque et des palmes, vous avez accès à ce monde merveilleux de couleurs et de formes diverses : barracuda, capitaine, poissons-coffres, murènes, raies, oursins...
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde personnelle que vous pourrez remplir.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.