randonnée ardèche

Accueil à 12 h à la gare de Montélimar. Vous devrez être “en tenue”, prêt à partir directement pour une journée de randonnée. Transfert à Chauzon dans l’Ardèche méridionale (50 km, 1h). Possibilité également de rejoindre le groupe directement à Chauzon sur demande. Vous pourrez ensuite laisser votre véhicule sur le parking de l’hôtel à Vallon Pont d'Arc. Du village, nous rejoignons le pied des imposantes falaises du cirque de Gens. Ce cirque aux parois grandioses a été formé au cours de millions d’années par un méandre de la rivière Ardèche qui a entaillé ce plateau calcaire. Nous cheminons au pied des falaises, un paradis pour les grimpeurs, et gagnons le haut des gras, terme ardéchois désignant ce type de relief karstique. La végétation luxuriante de bord de rivière devient alors une garrigue de buis et de chênes verts qui sent bon le sud (thym, lavande, genévriers...).
Sur la route qui nous conduit à Vallon Pont d'Arc, nous faisons étape à Labeaume. Entouré d’impressionnantes falaises creusées de grottes troglodytes, le village dévoile ses maisons typiques serrées le long d’étroites et sinueuses calades en pierre que de petits passages voûtés permettent de relier. Arrivés à Vallon Pont d'Arc, porte d'entrée de la Réserve Naturelle des Gorges de l'Ardèche, nous nous installons à l’hôtel pour cinq nuits.

Transfert à Valgorge (45 km, 1h). Aujourd’hui nous changeons de décor pour aller découvrir la haute Ardèche et son principal relief : le mont Tanargue, point culminant de l’Ardèche méridionale à 1 511 mètres. Voici les fameux châtaigniers qui font la renommée de l’Ardèche ! La crème de marrons d’Ardèche a été créée par Clément Faugier en 1885, à Privas. Cette recette est restée identique depuis sa création mais nous en apprendrons plus sur la castanéiculture et le lien qui unit Ardéchois et châtaignes au musée dédié à Joyeuse. Par de belles forêts de châtaigniers et de hêtres, nous grimpons à flanc de montagne les 800 mètres de dénivelée qui nous sépare de la crête sommitale. Du sommet du Méjean (1457 m), la vue porte loin sur les monts d’Ardèche et les reliefs du Gard et de la Lozère. Transfert retour à Vallon Pont d'Arc par les gorges de la Beaume dont les piscines naturelles invitent à la baignade.

Transfert à Labastide-de-Virac (10 km, 15 min) dans le département du Gard, un accès confidentiel à la partie la plus sauvage de la réserve naturelle des gorges de l’Ardèche. Cette réserve s’étend de part et d’autre du canyon sur 22 kilomètres et offre un paysage grandiose de forêts, falaises, cavités et rivières où s’exprime une biodiversité riche et fragile. Son classement depuis 1980 en réserve naturelle protège ce patrimoine biologique et géologique exceptionnel et permet aux activités humaines de s’y insérer dans le respect des écosystèmes naturels. Nous descendons par un accès dérobé dans le lit de la rivière où l’Ardèche sinue entre des parois calcaires avoisinant les 200 mètres de haut et déroule une succession de méandres infinis au milieu d’une beauté rude et sauvage. Se succèdent tout au long de cette randonnée des plages de sable blanc ou noir, le vert sombre des forêts qui s’accrochent aux falaises baignées de lumières.

En fin de journée, nous nous rendons à la grotte Chauvet, du nom du spéléologue qui l’a découverte le 18 décembre 1994, Jean-Marie Chauvet. Elle est classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 2014. Avec celles de Cosquer (Bouches-du-Rhône) et Lascaux (Dordogne), la grotte Chauvet est connue pour l’esthétique et le grand nombre de ses œuvres pariétales qui représentent 14 espèces d’animaux différentes. On peut distinguer sans mal des ours, rhinocéros et mammouths. Par souci de conservation et pour la recherche, il est impossible de visiter la grotte Chauvet (l’originale). Nous visiterons sa réplique dans laquelle les peintures ont été reproduites à l’identique (Chauvet 2), visite complétée par un impressionnant parcours muséographique.

Transfert à Peyre sur la corniche du Vivarais cévenol à 900 mètres d’altitude (44 km, 50 min). Depuis l’ancien relais muletier de Peyre (aujourd’hui auberge de Peyre), nous suivons l’ancienne voie romaine vers l’ouest et descendons progressivement vers la vallée de la Thines sur des versants peuplés de châtaigniers. Nous découvrons alors le petit village perché de Thines et son église romane du XII^e siècle. Surnommé la perle des églises du Vivarais, elle s’illustre par la polychromie de son parement : granite gris, grès rouge et beige, calcaire blanc, tous matériaux de construction venus de loin. La présence d’un sanctuaire d’une telle qualité architecturale dans ce désert est liée au passage d’un chemin de pèlerinage au Moyen Age qui reliait l’Ardèche au plateau cévenol. Nous suivons ensuite la Thines en passant par un ancien moulin et remontons sur la corniche par le ruisseau de Colombeyre et le hameau de la Blacherette. Le point de vue sur le village de Thines, la vallée et les contreforts de la Lozère est splendide. Sur la route, nous faisons halte à Joyeuse et son musée de la châtaigne, puis retour à notre hébergement à Vallon Pont d'Arc.

Transfert à Casteljau dans les gorges du Chassezac (23 km, 30 min). Née des hauts plateaux cévenols, la rivière creuse ici son lit dans le calcaire blanc de l’Ardèche méridionale. Moins connues que les gorges de l’Ardèche voisines, celles du Chassezac offrent un spectacle tout aussi époustouflant de calmes méandres léchant le pied de hautes falaises verticales. Après avoir suivi la rivière vers l’aval, nous remontons par des gradins sur le plateau et traversons une partie du bois de Païolive, une des plus étranges curiosités de l’Ardèche. Véritable labyrinthe naturel, le bois de Païolive est depuis la nuit des temps “habité” d’étranges et inimitables sculptures de blocs de calcaire déchiquetés par l’érosion. Après une boucle sur le plateau, nous retrouvons le Chassezac et le suivons par un magnifique sentier en balcon dans le cirque d’Endieu, puis sur ses rives où les plages invitent à la baignade.
En fin de journée, nous faisons halte dans un domaine viticole pour une dégustation de vins ardéchois et la visite du domaine.

Transfert dans la vallée d’Alune, près de Joyeuse (30 km, 30 min). Dès le Moyen Age, la rivière Alune faisait tourner de nombreux moulins servant aux habitants de la région pour moudre du grain et des châtaignes. Lors de cette étape forestière le long de la rivière, nous passerons par quatre de ces magnifiques moulins, témoins d’une époque où les Ardéchois vivaient dans une relative autarcie. Retour par le village perché de Saint-André-Lachamp aux anciennes terrasses de culture en pierre sèche encore cultivées aujourd’hui par ses habitants (vigne, amandiers, cerisiers...).
Transfert dans l’après-midi à Montélimar. Sur la route du retour, nous ferons une halte au village médiéval de Saint-Montan, dans les gorges de la Sainte-Baume. Ce village pittoresque, construit sur un piton rocheux terminé par les vestiges d’un ancien château fort, a été restauré avec passion depuis plus de 40 ans par ses habitants. Ils lui ont tout simplement redonné vie, pierre par pierre, à dos d’homme, les ruelles étant toutes en escaliers. Fin de séjour et séparation du groupe vers 17h30 à la gare de Montélimar.

NB : Votre accompagnateur pourra aussi vous proposer une randonnée à la dent de Rez (726 m), un beau belvédère avec le Mont Ventoux en toile de fond. 10 km, 3h30, D+ 400 m, D- 400 m