Canada

La nature et la vie sauvage règnent sur les immensités du Canada, deuxième plus grand pays de la planète. Imaginez des vallées et des flancs de montagne couverts de forêts de conifères, un pays où la faune sauvage se rencontre partout. D’est en ouest, du nord au sud, vous tomberez en amour, en toute saison, de cette nature à l’état brut. 
Sur les traces des pionniers, dans les parcs des Rocheuses, moins fréquentés que leurs homologues américains, la rencontre avec le Grand Ouest sera à la hauteur de vos espérances. Au Québec également, des baleines du Saint-Laurent aux élans de la forêt boréale, la magie du wilderness opère de tout son charme !
Quant aux Canadiens, anglophones ou francophones, ils restent toujours aussi chaleureux. Une chose est sûre... Un voyage au Canada ne vous laissera pas indifférent !
Treks et randonnées au Canada

Repères

Population

35,7 millions d’habitants.

Superficie

9 984 670 km2.

Capitale

Ottawa (Ontario).

Villes principales

Toronto, Montréal, Vancouver, Calgary.

Point culminant

mont Logan (Yukon, 5 956 m).

Parcs nationaux

42 : Banff, Yoho, Jasper, Kootenay, etc.

Langues officielles

anglais et français (depuis 1969), mais on ne parle français qu’au Québec.

Religions

catholicisme (43,6 %), protestantisme (29,3 %), aucune (16,5 %).

Décalage horaire

par rapport à la France et selon la région :
– Terre-Neuve-et-Labrador, quatre heures et demie de moins toute l’année ;
– Nouvelle-Ecosse, Ile-du-Prince-Edouard, Nouveau-Brunswick, cinq heures de moins toute l’année ;
– Québec, Ontario, Nunavut (est), six heures de moins toute l’année ;
– Manitoba, Nunavut, Ontario (ouest), sept heures de moins toute l’année ;
– Saskatchewan, huit heures de moins d’avril à octobre, sept heures de moins de novembre à mars ;
– Alberta, Territoires du Nord-Ouest, Nunavut (centre et montagnes), huit heures de moins toute l’année ;
– Colombie-Britannique, Yukon, neuf heures de moins toute l’année.
UTC/GMT : - 3,30 à - 8 suivant la région.

Géographie

Le Canada occupe la majeure partie de la portion septentrionale de l’Amérique du Nord. Il partage deux frontières terrestres avec les Etats-Unis, au sud et au nord-ouest (entre l’Alaska et le Yukon), s’étendant ainsi de l’océan Atlantique, à l’est, jusqu’à l’océan Pacifique, à l’ouest, et l’océan Arctique, au nord. Il partage aussi une frontière maritime avec la France (Saint-Pierre-et-Miquelon) et une avec le Danemark (Groenland). Le territoire canadien peut se diviser en cinq grandes zones :
- la région appalachienne au sud-est (Provinces maritimes, soit le Nouveau-Brunswick, le Nouvelle-Ecosse et l’Ile-du-Prince-Edouard). La chaîne de montagnes des Appalaches s’étend de l’Alabama, au sud des Etats-Unis, jusqu’aux provinces maritimes du Canada, en passant par le sud du Québec et la péninsule gaspésienne ;
- le bouclier canadien, au centre et à l’est du pays (région du Saint-Laurent, sud de l’Ontario et du Québec) : les Basses Terres du Saint-Laurent et des Grands Lacs sont une région du Canada s’étendant le long du fleuve Saint-Laurent et autour des Grands Lacs. Le sol composé de roches sédimentaires y est généralement fertile ;
- les Prairies canadiennes (le Manitoba, la Saskatchewan et une partie de l’Alberta) sont une grande région de terres sédimentaires plates s’étendant dans l’Ouest entre le bouclier canadien, à l’est, et les montagnes Rocheuses. Elles forment une des régions agricoles majeures dans le monde. Les deux activités les plus importantes sont la culture du blé dans le sud et l’élevage bovin en Alberta ;
- les Rocheuses, à l’ouest, dont la cordillère recouvre presque entièrement la Colombie-Britannique et le Yukon, et un peu le sud-ouest de l’Alberta. Elle part de l’Alaska (Etats-Unis) jusqu’au Mexique et les Andes en sont le prolongement. C’est là que sont situées les plus hautes et jeunes montagnes du Canada. La cordillère de l’Ouest est subdivisée en deux parties majeures : les montagnes de l’Est et la chaîne côtière ;
- la côte pacifique, baignée par des températures relativement douces et des pluies fréquentes.

Climat

Le climat continental est très marqué sur l’ensemble du pays, avec des hivers rigoureux et des étés chauds. Plus on s’approche des côtes, pacifique à l’ouest ou atlantique à l’est, plus le climat est tempéré, mais beaucoup plus humide. 
La saison idéale pour visiter le Québec et les Provinces maritimes va de juin à octobre. Il fait généralement chaud (20 °C en moyenne, avec des pointes avoisinant les 30 °C). Les plus belles couleurs explosent en septembre et octobre. Les variations de température peuvent être importantes entre le jour et la nuit.
Les Rocheuses et la Colombie-Britannique se parcourent idéalement de juin à septembre. Les précipitations sont plus rares dans les Rocheuses que sur la côte. Le climat en montagne est surtout marqué par l’altitude (sommets à plus de 3 000 m) avec des températures oscillant entre 2 °C et 22 °C. La neige peut subsister en montagne jusqu’à mi-juillet et revenir dès mi-septembre.

- En hiver
Lorsqu'ils atteignent les montagnes Rocheuses, les vents pluvieux du Pacifique ont perdu beaucoup de leur humidité au cours de leur ascension forcée des chaînes montagneuses précédentes (notamment la chaîne côtière). Ainsi, les précipitations, particulièrement sur le flanc est, sont relativement faibles.
Dans les Columbia Mountains, le climat est plus humide que dans les Rocheuses, d’où un manteau neigeux en général important.
Température et météo sont comparables à celles des Alpes à la même époque vers 2 000 à 3 000 m. On peut raisonnablement envisager de la neige profonde pour tous nos circuits.
Au Québec, les hivers sont rigoureux (avec des températures pouvant descendre à - 25 °C), plutôt longs et neigeux, que les Québécois ont appris à apprivoiser. Mais le nombre d’heures d’ensoleillement de l’hiver québécois est plus élevé qu’à Paris ou Bruxelles.

Économie

Le Canada est la dixième puissance économique mondiale ; son économie est fortement liée à celle des Etats-Unis, en raison de leur proximité géographique et de traités commerciaux. Les Etats-Unis représentent environ les deux tiers des exportations et des importations canadiennes. Cette dépendance commerciale est aussi financière : les Américains détiennent 30 % de l’industrie canadienne (dont l’automobile et la chimie) et contrôlent, au total, 70 % des actifs du pays (investissements, capitaux).
Diversifiée, l’agriculture canadienne présente des spécificités régionales ; les prairies occidentales constituent le domaine des grandes cultures (blé, lin soja, colza), l’Est est voué à l’élevage, un important cheptel bovin est élevé sur les prairies d’herbe rase du Sud-Ouest et en Colombie-Britannique, le Québec rassemble 40 % des vaches laitières du pays. Le Canada exporte la moitié de sa production agricole, notamment des céréales et des oléagineux.
La pêche joue un rôle économique important dans les provinces maritimes, sur la façade pacifique et dans le nord, alimentant une active industrie de conservation et de congélation des poissons et des crustacés. Le Canada, dont 50 % du territoire est recouvert de forêts, est le 2e producteur de bois au monde, le 1er pour le papier journal, le 2e pour la pâte à papier et le 3e pour le bois d'œuvre. 
Des débits considérables, des régimes pondérés par les lacs, des fortes dénivellations font du Canada un pays riche en houille blanche (2e producteur mondial). Le Canada extrait du pétrole ; il est exportateur de gaz naturel. La province de l’Alberta fournit plus de la moitié de la production nationale d’hydrocarbures. Le Canada est le premier producteur mondial d’uranium et figure parmi les dix premiers producteurs mondiaux de minerais de fer, de cuivre, de nickel, de cobalt, de plomb et de zinc, d’or et d'argent.
Les industries utilisatrices de métaux prennent une grande importance : constructions de matériel ferroviaire, de machines agricoles, constructions automobiles, aéronautiques, navales. Les industries de pointe se sont implantées autour des grandes métropoles : Montréal, Vancouver, sud de l’Ontario. Conscient de l’importance des nouvelles technologies, le gouvernement encourage l’effort de recherche et développement.
Malgré les récentes compressions d’effectifs, les services gouvernementaux représentent 15 % des emplois (22 % pour l’ensemble de l’administration publique). Mais les secteurs qui ont le plus bénéficié de cet essor sont le commerce, la santé, l’informatique, l’architecture, le tourisme et la finance. Le secteur de la banque compte désormais parmi les plus efficaces et les plus stables du monde, Montréal est devenue l’une des six grandes places financières internationales.
Rivières, canaux et lacs sont aménagés ; le bassin fluvial Saint-Laurent-Grands Lacs, forme, sur 3 790 kilomètres, la plus grande voie ouverte sur l’océan Atlantique.

Société

Le Canada est une nation très diversifiée du point de vue ethnique. 34 groupes ethniques d’au moins 100 000 membres vivent au Canada. 39,4 % de la population se disent canadiens, se considérant comme étant d’ethnie canadienne (ceux dont les ancêtres sont arrivés au temps de la colonisation), suivi par ceux qui se disent anglais (20,2 %), français (15,7 %), écossais (14,0 %), irlandais (12,9 %), allemands (9,3 %), italiens (4,3 %), chinois (3,7 %), ukrainiens (3,6 %).
La communauté autochtone (Amérindiens, Inuit, métis) représente 3,4 % et vit dans 2 370 réserves. Les Inuits disposent, depuis avril 1999, d’un territoire représentant près du cinquième du pays ; ils ont une assemblée législative et un gouvernement autonome auquel sont dévolues la responsabilité de la santé ainsi que la gestion des services sociaux, du logement, de la justice, de la langue, de l’éducation, de la culture…
Peuplé à l’origine d’un demi-million d’Amérindiens, le Canada est un pays d’immigrants. Entre 1850 et 2000, le pays a enregistré 14 millions d’arrivées, contre un peu plus de 9 millions de départs (à destination des Etats-Unis le plus souvent). Le gouvernement fédéral et certaines provinces encouragent cette immigration composée essentiellement de jeunes actifs formés dans leurs pays d’origine, ce qui permet d’éviter que le creusement de la pyramide des âges ne devienne préjudiciable.
Le Québec est la seule province majoritairement francophone avec pour seule langue officielle le français, alors que le Nouveau-Brunswick est la seule province socialement et légalement bilingue. Les huit autres provinces, appelées Canada anglais sont habitées par une majorité anglophone. Les Territoires du Nord-Ouest, ainsi que le Nunavut dont il est issu, reconnaissent onze langues officielles, dont le français, l’anglais et de nombreuses langues inuits. Le Yukon est officiellement bilingue.
80 % des Canadiens vivent en zone urbaine, la population se concentre sur 13 à 14 % du territoire, surtout dans la vallée du Saint-Laurent et sur le pourtour des lacs Huron et Ontario. Le peuplement est plus diffus ailleurs : rural dans la prairie centrale, limité à quelques villes dans les montagnes Rocheuses et sur le littoral pacifique. Plus de 90 % du territoire sont habités de façon ponctuelle, voire déserts.

L'histoire du pays

A l'origine, le Canada est peuplé de tribus amérindiennes et inuits dispersées à travers d’immenses étendues. A la fin du IXe siècle, des Irlandais chassés d’Irlande se fixent sur la rive nord du golfe du Saint-Laurent, suivis au XIe par les Islandais du Groenland, sur les côtes de Terre-Neuve et du Labrador.
En 1497, Jean Chabot longe le littoral de Terre-Neuve. Par la suite, à la recherche d’un passage de l’Atlantique au Pacifique vers les pays des épices, arrivent des navigateurs portugais, espagnols, anglais et français. La découverte s’amplifie avec les voyages de Jacques Cartier (1534, 1535-1536 et 1541-1542), qui remonte le Saint-Laurent jusqu’au site de Montréal. Champlain entreprend la colonisation de l’Acadie et fonde la ville de Québec (1608). Richelieu crée la Compagnie des Cent-Associés, chargée de coloniser le pays. Mais l’immigration est faible, les Français et les Indiens qui sont alliés doivent faire face aux incursions des Iroquois. En 1663-1664, Louis XIV intègre le Canada à la couronne française et le dote d’une administration. Les Anglais, établis sur la côte atlantique, se sentant menacés, attaquent les Français ; à l’issue de la guerre de Sept Ans (1756-1763), la France cède le Canada à la Grande-Bretagne.
Avec l’arrivée massive des loyalistes américains, après l’indépendance des États-Unis, la province du Nouveau-Brunswick est créée (1784), la province de Québec se divise en deux colonies, le Bas-Canada francophone (Québec actuel) et le Haut-Canada anglophone (Ontario actuel), l’ensemble étant dirigé par la Grande-Bretagne. Une rébellion éclate en 1837 ; une fois matée, elle donne naissance en 1841 à une union forcée entre les deux provinces qui évolue vers une Confédération, avalisée en 1867. Sans cesse étendu vers l’ouest et ouvert à l’immigration, le Canada connaît une forte croissance agricole, minière, et industrielle, et s’engage sur la voie d’une autonomie croissante envers la mère-patrie, ce qui ne l’empêche pas de contribuer à son effort de guerre lors de la Première Guerre mondiale.
Le Canada acquiert sa véritable indépendance, en tant que membre du Commonwealth, avec le statut de Westminster de 1931. Dans l’entre-deux-guerres, la hausse du blé engendre des années d’abondance, ce qui attire dans le pays un million d’émigrants. Il s’ensuit un énorme développement des industries forestières et de l’industrie minière (nickel, or, amiante et cobalt), les centrales hydroélectriques et les manufactures se multiplient. Dans l’Ouest, s’organisent les grands cartels du blé.
La Seconde Guerre mondiale voit, pour la première fois dans son histoire, le Canada déclarer la guerre à un pays, l’Allemagne. En même temps, le Canada convertit son industrie de paix en une industrie de guerre, qui produit armes et de munitions, son agriculture transforme le pays en un immense grenier qui déverse d’énormes quantités de blé et de vivres en Grande-Bretagne.
En 1949, le Canada s’agrandit d’une nouvelle province, Terre-neuve. Les dividendes de la croissance des Trente Glorieuses permettent aux gouvernements libéraux du Canada de développer un Etat-providence qui, malgré des remises en cause dans les années 1980 et 1990, demeure, avec le multiculturalisme instauré au même moment et la question du particularisme québécois, un des caractères identitaires d’une jeune nation toujours en formation et en expansion.
Sur le plan extérieur, le Canada prend part à chacune des opérations de maintien de la paix entreprises par les Nations unies et signe le traité de Moscou sur l’arrêt des essais nucléaires (1963). Les relations avec les Etats-Unis restent déterminantes, et les deux pays possèdent des vues identiques sur les options fondamentales en matière de politique étrangère. Cependant Ottawa manifeste une indépendance tenace à l’égard de son grand voisin.

Bon à savoir

Informations pratiques

L’accent
Votre accent français semblera charmant aux oreilles des Canadiens de l’Ouest, pointu et rigolo à celles des Québécois. Celui des Acadiens vous semblera déconcertant, mais vous apprendrez bien rapidement.

La boîte à chansons
Typiquement québécoises, les boîtes à chansons sont de petites salles de spectacle aux allures de cafés où se produisent des chanteurs. Félix Leclerc, Gilles Vigneault et Robert Charlebois y ont fait leurs premiers pas.

La culture amérindienne
Elle continue à vivre dans l’appellation de nombreux sites et parcs provinciaux et nationaux : des noms poétiques qui traduisent en un mot une ambiance ou une situation géographique. Cette culture reste également présente grâce aux légendes que ses héritiers ont transmises aux nouvelles générations.

Le hockey
C’est le sport national par excellence. Le Canada compte sept équipes membres de la Ligue nationale de hockey.

L’inukshuk
Signifiant “à l’image de l’homme” ou “de forme humaine”, c’est un amas de pierres ressemblant à un épouvantail placé généralement en haut d’une colline et qui sert à attirer le caribou dans la chasse traditionnelle. Les inuksuit (forme plurielle) servaient aussi de points de repère pour se diriger, signaler la position d’une cache de nourriture, ou encore pour marquer les limites d’un territoire. Certains dateraient de plus de dix siècles.

La pourvoirie
Domaine forestier, constitué de lacs et de rivières, que l’Etat alloue à un particulier ou à une société en vue d’une exploitation commerciale et touristique. Chasse et pêche y sont pratiquées, ainsi que le quad, la motoneige et une foule d’autres activités de grande nature. On vient y passer la semaine ou le week-end. Les pourvoiries (outfitting camps en anglais), possèdent toute l’infrastructure pour accueillir les chasseurs et pêcheurs, mais aussi les simples amoureux de la nature.

Quels sont les souvenirs intéressants à rapporter ?

Parmi l’artisanat amérindien, nous citerons les raquettes des Hurons au Québec et les sculptures en bois de thuya des Haïdas de la côte ouest.

Conduite
Pas besoin d’un permis international pour louer et conduire une voiture au Canada.

Electricité
Tension électrique 110 V, 60 Hz. Prévoir un adaptateur.

Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.

Quelques mots utiles
Même si l’usage du français domine nettement au Québec, il est peu courant à l’ouest, bien que souvent compris par les personnes en contact avec le tourisme. Même si la langue de Shakespeare ne vous a jamais inspiré, connaître quelques mots-clefs vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges.
— Quelques expressions en anglais :
Hi guys : salut les gars.
Dude ! : incroyable ! ou “pote”.
It’s up to you : c’est comme tu veux.
Sweet ! : c’est trop bien ! 
Take care : prenez soin de vous / prends soin de toi (utilisé au moment de dire au revoir).
What’s goin’on ? : qu’est-ce qu’il se passe, comment ça va ?
How are you doing ?: comment ça va ?
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !

— Quelques expressions en québécois :
Y fait frêt (prononcer “frète”) : il fait froid.
Y mouille : il pleut.
Une patente : un truc, un machin.
Barrer un char : fermer à clef une automobile.
Une lumière : un feu tricolore.
Faire un flat : crever une roue.
Un maringouin : un moustique.
Et des centaines d’autres que vous découvrirez sur place !

Bibliographie

Site Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Canada 

Le Québec
Guides
Québec, Monic Robillard, guide Evasion, Hachette Tourisme.
Québec, Encyclopédie du voyage Gallimard monde.
Québec, Lonely Planet.
 
Récits, littérature
Chronologie du Québec 1534-2000, Jean Provencher, Boréal.
Le Pays renversé, Denys Delage, Boréal.
Québec, espace et sentiments, Collectif, Autrement monde.
Le Pas de l'ourse, Douglas Glover, Points Seuil.
Chroniques du plateau Mont-Royal, Michel Tremblay, Actes Sud.
Aventures au nord de l'hiver, Jean-François Sers, Arthaud.
La Route bleue, Kenneth White, Grasset.

Ouvrages illustrés
Panoramas Québec, Denis Tremblay, Flammarion Québec.
Québec, Patrick Frilet et Pascale Desclos, éditions de Lodi.
Les Indiens montagnais du Québec, A. Vitart, Sépia.

Carte
Canada Est 1/1 500 000, Hildebrand.

L’Ouest canadien
Guides
Ouest canadien, Ulysse.
British Columbia & the Yukon, Lonely Planet (en anglais).
Banff, Jasper & Glacier National Parks, Lonely Planet (en anglais).
North Canada, Guide Bradt (en anglais).

Récits
Le Piéton du Grand Nord, première traversée de la toundra canadienne (1769-1772), Samuel Hearne, Payot Voyageurs.
Le Pays d'en-haut, Grand Nord canadien, Marylène Ducoin, éditions Anako.
Unghalak, la quête sauvage, Kim Hafez, Transboréal.
Un an de cabane, Olaf Candau, éditions Guérin.

Littérature
Les Enfants du froid, Jack London, Phébus.
L'Amour de la vie, Jack London, Folio Gallimard.
Vancouver, la mémoire des corps, Collectif, Autrement.
La Danse des ombres heureuses, Alice Munro, Rivages.

Ouvrages illustrés
Grand Nord, sur les pas de Jack London, Philippe Lansac, éditions du Garde-Temps.
Le Dernier Trappeur, Nicolas Vannier, éditions du Chêne.
Canada, Andrée Remy, Charles-Pierre Remy et Max Chamson, Vilo.

Carte
Canada Ouest, 1/1 500 000, Hildebrand.

Tourisme responsable

Une histoire de passion

Les premiers circuits Allibert au Canada ont été créés il y a plus de 15 ans par Jérôme Dubois, accompagnateur en montagne franco-canadien d’Allibert. Sa passion pour son pays l’a conduit à créer notre agence locale avec François-Xavier, guide de montagne québécois qui a encadré de nombreux groupes Allibert au Canada comme dans d’autres pays. Jérôme a depuis passé le relais à Pierre, également accompagnateur, qui a repris la direction de la société, toujours en compagnie de François-Xavier. Ce tandem de Québécois passionnés des montagnes et des grands espaces assure la logistique de nos groupes sur place et le développement de notre offre, actuellement la plus fournie sur ce pays dans le domaine de la randonnée, du Québec aux montagnes et glaciers du Yukon.

Le respect des us et coutumes

La société canadienne est marquée par diverses influences complexes, issues des tensions historiques entre les populations amérindiennes et les colons britanniques et français, mais aussi de l’influence constante des Etats-Unis, pays frontalier. Les immigrants européens, asiatiques et d’Amérique latine ont également apporté leurs traditions respectives. En dépit du séparatisme québécois, les Canadiens forment aujourd’hui une société multiculturelle et vivante, dont l’identité s’affirme chaque jour un peu plus.  Bien que pays occidental, les modes de vie et de pensée sont parfois bien différents de la France.

Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord. 
 
Ces précautions favorisent les échanges. 

La préservation de l'environnement

Le pays s’étend de l’océan Atlantique, à l’est, jusqu’à l’océan Pacifique, à l’ouest, et au pôle Nord. Deuxième pays en superficie au monde, la population y est peu dense, concentrée en majorité dans les villes de l’Est et au sud du pays, à la frontière avec les Etats-Unis. La grande nature est donc maîtresse, offrant les paysages les plus variés : des lacs et des forêts, mais aussi des montagnes, des plaines et même un petit désert. De nombreux parcs nationaux très réglementés existent pour préserver la richesse de l’environnement. Les Canadiens sont généralement très respectueux de la loi et de leur environnement. Le même comportement est attendu de nous.
 
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne"  https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde personnelle que vous pourrez remplir. 
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.

Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur : 
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.

Des voyages 100 % carbone absorbé

Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...