
Kirghizstan
Au creux des montagnes, un océan disparu a laissé de nombreux lacs dont l’Yssyk Kul, le second plus grand lac de montagne du monde après le Titicaca, et bien d’autres lacs de superficie plus modeste, que l’on peut rejoindre pour vivre au rythme des nomades. La dimension du voyage au Kirghizistan est effectivement celle de la plus belle conquête de l’homme : le cheval, indissociable de la vie nomade. Petit, solide et bourru, il rythme les grands événements de la vie à chaque festivité comme lors des parties d’oulak tartysh, équivalent du bouzkachi afghan (joute équestre ancêtre du polo). Plus que la découverte d’un pays, c’est celle d’un mode de vie unique qui vous attend au Kirghizstan.

Repères
Population |
5,4 millions (65 % de Kirghizes, 14 % d’Ouzbeks, 12,5 % de Russes, Dounganes, Ukrainiens et Ouïgours). |
Superficie |
199 900 km2. |
Capitales |
Bichkek. |
Villes principales |
Och, Djalal-Abad. |
Points culminants |
Jengish Chokusu ou pic Pobedy (7 439 m). |
Lacs |
Song Kul, Yssyk Kul. |
Langues |
russe, kirghiz, ouzbek. |
Religions |
islam sunnite (75 %), orthodoxie (20 %), protestantisme. |
Décalage horaire |
par
rapport à la France, quatre heures de plus d’avril à octobre, cinq heures de
plus de novembre à mars. UTC/GMT : + 6 h. |
Géographie
Le Kirghizistan est encadré par la Chine (est et sud-est), le Kazakhstan (nord), l’Ouzbékistan (ouest) et le Tadjikistan (sud-ouest). Totalement enclavé, le pays ne possède pas d’accès à la mer et est presque totalement montagneux ; à l’est, la chaîne du Tian Shan (monts Célestes), où s’étendent d’immenses
glaciers (Inyltchek, 57 km de long, Kainda, 25 km), marque la frontière avec la Chine et culmine à 7 439 mètres avec le pic Pobedy, qui est le point culminant du pays. A l’ouest, les chaînes du Ferghana, au nord, et du Pamir Alaï, au sud, prennent en tenaille la vallée du Ferghana. La chaîne du Pamir Alaï culmine au pic Lénine, à 7 134 mètres. Ces zones montagneuses divisent le pays en deux, le nord et le sud, qui ne communiquent que par des cols situés au moins à 2 700 mètres d’altitude. De profondes vallées découpent les montagnes : celle du Naryn coule vers la dépression du Fergana et concourt à former le fleuve Syr-Daria ; celle du Tchou
va se perdre dans les sables désertiques du Kazakhstan.
Climat
Le climat kirghiz est continental et connaît de très fortes variations, accentuées par la présence de hautes montagnes. L’hiver est extrêmement rigoureux et les étés particulièrement chauds à Bichkek, dans le sud du pays et dans le Ferghana kirghiz.
Les mois de juin et septembre, les conditions peuvent s’avérer un peu plus rigoureuses : prévoir un équipement vestimentaire (duvets, vestes chaudes)
en conséquence. Ce sont des mois idéaux pour visiter le pays : il y a très peu de touristes, les prix sont plus attractifs et les bergers commencent à monter/descendre leurs yourtes et déplacer leurs troupeaux vers les pâturages/la vallée, ce qui donne lieu à des rencontres inattendues.
Économie
La difficulté des communications, due, en
particulier, aux nombreux cols enneigés en hiver, est accentuée
par l’irrationalité du découpage occidental, en “pince de
crabe”. La plaine de la Tchou, au nord, où se trouve la capitale,
est tournée vers le Kazakhstan, tandis qu’au sud-ouest le bassin du Fergana, dans le district d’Och, débouche sur l’Ouzbékistan.
Ces deux régions, ainsi que le pourtour du lac de cratère Issyk-Koul, développent une agriculture intensive grâce à l’irrigation. Céréales,
pommes de terre et tabac constituent les principales cultures du nord, alors qu’au sud dominent les légumes et le coton. Les reliefs
montagneux sont consacrés à
l’élevage ovin extensif, activité traditionnelle des Kirghiz, et, dans
une moindre mesure, à l’élevage bovin. Le secteur agricole procure près du tiers du produit intérieur brut et
43 % des emplois.
Le secteur industriel est presque exclusivement lié à
l’agriculture : activités agroalimentaires,
usines de machines
et industries textiles. Le Kirghizistan ne possède
pas de ressources en hydrocarbures. Il
reste donc fortement dépendant de ses voisins, notamment du Kazakhstan, pour son
approvisionnement en pétrole et en gaz naturel. Le pays dispose de charbon ainsi que de gisements d’uranium et de métaux
(antimoine, molybdène, mercure). La récente exploitation du gisement
d’or de Koumtor, en partenariat avec le Canada, est prometteuse. Les nombreux barrages, situés majoritairement sur le Naryn,
dans le centre-ouest, permettent une
abondante production hydroélectrique, dont une partie est exportée vers
les pays voisins.
Société
La population est assez jeune, 30 % des Kirghiz ont de moins de 14 ans. Représentant 52 % de la population
totale, les Kirghiz forment l’ethnie majoritaire. Ce peuple turc, le
moins urbanisé du pays, fournit une grande partie de la main-d’œuvre
agricole et industrielle. Récemment sédentarisés, les Kirghiz vivent
encore largement selon un système tribal et clanique. Leur religion
musulmane sunnite demeure assez superficielle et s’accommode de
pratiques chamanistes plus anciennes. Les Russes, qui représentent un
cinquième de la population, sont concentrés dans les villes et sont
majoritaires dans la capitale. Ils occupent les postes
administratifs et scientifiques. Les Ouzbeks constituent
le troisième plus important groupe ethnique du pays – ils se
concentrent dans la région d’Och, frontalière de l’Ouzbékistan –, suivis par des populations d’origine russe, doungane, ouïgour, tadjike, turque, kazakhe, ukrainienne et coréenne.
Les Kirghiz, peuple semi-nomade, restent attachés à leurs traditions, notamment celles liées à la fabrication et à la décoration de la yourte, faite d’épaisses toiles de feutre. Le cheval occupe une grande place dans l’art, l’imaginaire et la symbolique collective. Ainsi le kok borou et l’oulak tartysh, deux variantes du jeu équestre du bouzkachi afghan, sont restés des sports très populaires.
L'histoire du pays
Les Kirghiz sont le peuple turc le plus anciennement connu ; les éleveurs transhumants
kirghiz apparaissent dans le massif du Tian Shan à partir du XVIe siècle, ils sont soumis à la grande horde kazakhe puis, de 1820 à 1864, au khanat de Kokand.
C’est à cette époque qu’ils se convertissent à l’islam.
La révolution russe de 1917
aboutit à la création d’une république socialiste soviétique autonome
(RSSA) du Turkestan, dont la partie septentrionale réorganisée en
1920 en une RSSA des Kirghiz couvre l’actuel Kazakhstan. En
1926, la RSSA des Kirghiz est divisée en une RSSA du
Kazakhstan, au nord, et une RSSA du Kirghizistan, au sud, avec pour
capitale Frounze (actuelle Bichkek), qui deviendront en 1936 des républiques constitutives de l’URSS.
Le pouvoir soviétique entame à partir de 1928 une politique de
sédentarisation et de collectivisation forcée des Kirghiz, encore
largement nomades. La fin de la période soviétique est marquée par des tensions ethniques
au sud du pays, entre les
Kirghiz et la minorité ouzbèke.
C’est dans ce contexte que le Kirghizistan accède à
l’indépendance. L’académicien Askar Akaïev, à
la tête du parti, est élu président de la République en 1991, puis réélu en 1995 et en 2000. Une nouvelle Constitution est
adoptée en 1993. Désireux de transformer son petit pays montagnard
en “Suisse de l’Asie centrale”, Akaïev adopte une attitude démocrate et libérale et engage une politique de privatisations, cherchant à attirer les
investisseurs étrangers. Mais il doit faire face à l’exode de la communauté russophone (fuite de cerveaux et de compétences
administratives). Les élections législatives de 2005 sont un enjeu pour
l’opposition qui cherche en effet à empêcher
Akaïev de réviser la Constitution pour pouvoir briguer un nouveau
mandat, mais les résultats accordent 92 % des sièges au parti présidentiel et
seulement 6 sièges sur 75 à l’opposition. Motivés par le succès des révolutions géorgienne et
ukrainienne, les partis d’opposition font le siège de la capitale et parviennent à
renverser, en mars 2005, Askar Akaïev, qui se réfugie en Russie. Un
gouvernement intérimaire d’union nationale se constitue. L’euphorie post-révolutionnaire cède rapidement le pas à une
instabilité politique. L’opposition ne cesse
de réclamer la démission du président Kourmanbek Bakiev qui joue de la position stratégique de son pays et des
antagonismes entre Russes et Américains, qui disposent sur place
d’installations militaires, pour se rendre indispensable. Réélu en juillet 2009, il est renversé en 2010. Un gouvernement provisoire prend les rênes, mais son autorité reste précaire. Aux
relations tendues entre Kirghiz et Ouzbeks, se superpose
l’opposition économique et politique entre le Nord, plus industrialisé
et européanisé, et le Sud rural, plus conservateur. C’est ainsi qu’en mai, confronté à une reprise des
troubles ethniques et à des risques d’embrasement, le gouvernement
provisoire instaure l’état d'urgence au sud du pays. L’instabilité persiste et en juin, le pays bascule dans le conflit interethnique : appuyés par
des blindés, des Khirghiz se livrent, à Och et à Djalal-Abad, à des pogroms anti-ouzbeks, faisant des
milliers de morts et des centaines de blessés et poussant quelque
400 000 personnes vers l’Ouzbékistan.
En 2010, en dépit de la persistance des tensions dans le sud du pays, le
premier régime parlementaire d’Asie centrale est institué après une
approbation par référendum. Bien qu’élu pour 6 ans au
suffrage universel, le président de la République voit ses prérogatives
limitées ; c’est finalement Almazbek Atambaïev du parti
social-démocrate PSDK qui est
investi comme Premier ministre en décembre. Ce dernier remporte
également l’élection présidentielle d’octobre 2011. Cette transition démocratique s’avère cependant
fragile. Au plan extérieur, le Kirghizistan resserre ses
relations avec la Russie.
Économie
La difficulté des communications, due, en
particulier, aux nombreux cols enneigés en hiver, est accentuée
par l’irrationalité du découpage occidental, en “pince de
crabe”. La plaine de la Tchou, au nord, où se trouve la capitale,
est tournée vers le Kazakhstan, tandis qu’au sud-ouest le bassin du Fergana, dans le district d’Och, débouche sur l’Ouzbékistan.
Ces deux régions, ainsi que le pourtour du lac de cratère Issyk-Koul, développent une agriculture intensive grâce à l’irrigation. Céréales,
pommes de terre et tabac constituent les principales cultures du nord, alors qu’au sud dominent les légumes et le coton. Les reliefs
montagneux sont consacrés à
l’élevage ovin extensif, activité traditionnelle des Kirghiz, et, dans
une moindre mesure, à l’élevage bovin. Le secteur agricole procure près du tiers du produit intérieur brut et
43 % des emplois.
Le secteur industriel est presque exclusivement lié à
l’agriculture : activités agroalimentaires,
usines de machines
et industries textiles. Le Kirghizistan ne possède
pas de ressources en hydrocarbures. Il
reste donc fortement dépendant de ses voisins, notamment du Kazakhstan, pour son
approvisionnement en pétrole et en gaz naturel. Le pays dispose de charbon ainsi que de gisements d’uranium et de métaux
(antimoine, molybdène, mercure). La récente exploitation du gisement
d’or de Koumtor, en partenariat avec le Canada, est prometteuse. Les nombreux barrages, situés majoritairement sur le Naryn,
dans le centre-ouest, permettent une
abondante production hydroélectrique, dont une partie est exportée vers
les pays voisins.
Société
La population est assez jeune, 30 % des Kirghiz ont de moins de 14 ans. Représentant 52 % de la population
totale, les Kirghiz forment l’ethnie majoritaire. Ce peuple turc, le
moins urbanisé du pays, fournit une grande partie de la main-d’œuvre
agricole et industrielle. Récemment sédentarisés, les Kirghiz vivent
encore largement selon un système tribal et clanique. Leur religion
musulmane sunnite demeure assez superficielle et s’accommode de
pratiques chamanistes plus anciennes. Les Russes, qui représentent un
cinquième de la population, sont concentrés dans les villes et sont
majoritaires dans la capitale. Ils occupent les postes
administratifs et scientifiques. Les Ouzbeks constituent
le troisième plus important groupe ethnique du pays – ils se
concentrent dans la région d’Och, frontalière de l’Ouzbékistan –, suivis par des populations d’origine russe, doungane, ouïgour, tadjike, turque, kazakhe, ukrainienne et coréenne.
Les Kirghiz, peuple semi-nomade, restent attachés à leurs traditions, notamment celles liées à la fabrication et à la décoration de la yourte, faite d’épaisses toiles de feutre. Le cheval occupe une grande place dans l’art, l’imaginaire et la symbolique collective. Ainsi le kok borou et l’oulak tartysh, deux variantes du jeu équestre du bouzkachi afghan, sont restés des sports très populaires.
L'histoire du pays
Les Kirghiz sont le peuple turc le plus anciennement connu ; les éleveurs transhumants
kirghiz apparaissent dans le massif du Tian Shan à partir du XVIe siècle, ils sont soumis à la grande horde kazakhe puis, de 1820 à 1864, au khanat de Kokand.
C’est à cette époque qu’ils se convertissent à l’islam.
La révolution russe de 1917
aboutit à la création d’une république socialiste soviétique autonome
(RSSA) du Turkestan, dont la partie septentrionale réorganisée en
1920 en une RSSA des Kirghiz couvre l’actuel Kazakhstan. En
1926, la RSSA des Kirghiz est divisée en une RSSA du
Kazakhstan, au nord, et une RSSA du Kirghizistan, au sud, avec pour
capitale Frounze (actuelle Bichkek), qui deviendront en 1936 des républiques constitutives de l’URSS.
Le pouvoir soviétique entame à partir de 1928 une politique de
sédentarisation et de collectivisation forcée des Kirghiz, encore
largement nomades. La fin de la période soviétique est marquée par des tensions ethniques
au sud du pays, entre les
Kirghiz et la minorité ouzbèke.
C’est dans ce contexte que le Kirghizistan accède à
l’indépendance. L’académicien Askar Akaïev, à
la tête du parti, est élu président de la République en 1991, puis réélu en 1995 et en 2000. Une nouvelle Constitution est
adoptée en 1993. Désireux de transformer son petit pays montagnard
en “Suisse de l’Asie centrale”, Akaïev adopte une attitude démocrate et libérale et engage une politique de privatisations, cherchant à attirer les
investisseurs étrangers. Mais il doit faire face à l’exode de la communauté russophone (fuite de cerveaux et de compétences
administratives). Les élections législatives de 2005 sont un enjeu pour
l’opposition qui cherche en effet à empêcher
Akaïev de réviser la Constitution pour pouvoir briguer un nouveau
mandat, mais les résultats accordent 92 % des sièges au parti présidentiel et
seulement 6 sièges sur 75 à l’opposition. Motivés par le succès des révolutions géorgienne et
ukrainienne, les partis d’opposition font le siège de la capitale et parviennent à
renverser, en mars 2005, Askar Akaïev, qui se réfugie en Russie. Un
gouvernement intérimaire d’union nationale se constitue. L’euphorie post-révolutionnaire cède rapidement le pas à une
instabilité politique. L’opposition ne cesse
de réclamer la démission du président Kourmanbek Bakiev qui joue de la position stratégique de son pays et des
antagonismes entre Russes et Américains, qui disposent sur place
d’installations militaires, pour se rendre indispensable. Réélu en juillet 2009, il est renversé en 2010. Un gouvernement provisoire prend les rênes, mais son autorité reste précaire. Aux
relations tendues entre Kirghiz et Ouzbeks, se superpose
l’opposition économique et politique entre le Nord, plus industrialisé
et européanisé, et le Sud rural, plus conservateur. C’est ainsi qu’en mai, confronté à une reprise des
troubles ethniques et à des risques d’embrasement, le gouvernement
provisoire instaure l’état d'urgence au sud du pays. L’instabilité persiste et en juin, le pays bascule dans le conflit interethnique : appuyés par
des blindés, des Khirghiz se livrent, à Och et à Djalal-Abad, à des pogroms anti-ouzbeks, faisant des
milliers de morts et des centaines de blessés et poussant quelque
400 000 personnes vers l’Ouzbékistan.
En 2010, en dépit de la persistance des tensions dans le sud du pays, le
premier régime parlementaire d’Asie centrale est institué après une
approbation par référendum. Bien qu’élu pour 6 ans au
suffrage universel, le président de la République voit ses prérogatives
limitées ; c’est finalement Almazbek Atambaïev du parti
social-démocrate PSDK qui est
investi comme Premier ministre en décembre. Ce dernier remporte
également l’élection présidentielle d’octobre 2011. Cette transition démocratique s’avère cependant
fragile. Au plan extérieur, le Kirghizistan resserre ses
relations avec la Russie.
Les Kirghiz, peuple semi-nomade, restent attachés à leurs traditions, notamment celles liées à la fabrication et à la décoration de la yourte, faite d’épaisses toiles de feutre. Le cheval occupe une grande place dans l’art, l’imaginaire et la symbolique collective. Ainsi le kok borou et l’oulak tartysh, deux variantes du jeu équestre du bouzkachi afghan, sont restés des sports très populaires.
L'histoire du pays
Les Kirghiz sont le peuple turc le plus anciennement connu ; les éleveurs transhumants
kirghiz apparaissent dans le massif du Tian Shan à partir du XVIe siècle, ils sont soumis à la grande horde kazakhe puis, de 1820 à 1864, au khanat de Kokand.
C’est à cette époque qu’ils se convertissent à l’islam.
La révolution russe de 1917
aboutit à la création d’une république socialiste soviétique autonome
(RSSA) du Turkestan, dont la partie septentrionale réorganisée en
1920 en une RSSA des Kirghiz couvre l’actuel Kazakhstan. En
1926, la RSSA des Kirghiz est divisée en une RSSA du
Kazakhstan, au nord, et une RSSA du Kirghizistan, au sud, avec pour
capitale Frounze (actuelle Bichkek), qui deviendront en 1936 des républiques constitutives de l’URSS.
Le pouvoir soviétique entame à partir de 1928 une politique de
sédentarisation et de collectivisation forcée des Kirghiz, encore
largement nomades. La fin de la période soviétique est marquée par des tensions ethniques
au sud du pays, entre les
Kirghiz et la minorité ouzbèke.
C’est dans ce contexte que le Kirghizistan accède à
l’indépendance. L’académicien Askar Akaïev, à
la tête du parti, est élu président de la République en 1991, puis réélu en 1995 et en 2000. Une nouvelle Constitution est
adoptée en 1993. Désireux de transformer son petit pays montagnard
en “Suisse de l’Asie centrale”, Akaïev adopte une attitude démocrate et libérale et engage une politique de privatisations, cherchant à attirer les
investisseurs étrangers. Mais il doit faire face à l’exode de la communauté russophone (fuite de cerveaux et de compétences
administratives). Les élections législatives de 2005 sont un enjeu pour
l’opposition qui cherche en effet à empêcher
Akaïev de réviser la Constitution pour pouvoir briguer un nouveau
mandat, mais les résultats accordent 92 % des sièges au parti présidentiel et
seulement 6 sièges sur 75 à l’opposition. Motivés par le succès des révolutions géorgienne et
ukrainienne, les partis d’opposition font le siège de la capitale et parviennent à
renverser, en mars 2005, Askar Akaïev, qui se réfugie en Russie. Un
gouvernement intérimaire d’union nationale se constitue. L’euphorie post-révolutionnaire cède rapidement le pas à une
instabilité politique. L’opposition ne cesse
de réclamer la démission du président Kourmanbek Bakiev qui joue de la position stratégique de son pays et des
antagonismes entre Russes et Américains, qui disposent sur place
d’installations militaires, pour se rendre indispensable. Réélu en juillet 2009, il est renversé en 2010. Un gouvernement provisoire prend les rênes, mais son autorité reste précaire. Aux
relations tendues entre Kirghiz et Ouzbeks, se superpose
l’opposition économique et politique entre le Nord, plus industrialisé
et européanisé, et le Sud rural, plus conservateur. C’est ainsi qu’en mai, confronté à une reprise des
troubles ethniques et à des risques d’embrasement, le gouvernement
provisoire instaure l’état d'urgence au sud du pays. L’instabilité persiste et en juin, le pays bascule dans le conflit interethnique : appuyés par
des blindés, des Khirghiz se livrent, à Och et à Djalal-Abad, à des pogroms anti-ouzbeks, faisant des
milliers de morts et des centaines de blessés et poussant quelque
400 000 personnes vers l’Ouzbékistan.
En 2010, en dépit de la persistance des tensions dans le sud du pays, le
premier régime parlementaire d’Asie centrale est institué après une
approbation par référendum. Bien qu’élu pour 6 ans au
suffrage universel, le président de la République voit ses prérogatives
limitées ; c’est finalement Almazbek Atambaïev du parti
social-démocrate PSDK qui est
investi comme Premier ministre en décembre. Ce dernier remporte
également l’élection présidentielle d’octobre 2011. Cette transition démocratique s’avère cependant
fragile. Au plan extérieur, le Kirghizistan resserre ses
relations avec la Russie.
La révolution russe de 1917 aboutit à la création d’une république socialiste soviétique autonome (RSSA) du Turkestan, dont la partie septentrionale réorganisée en 1920 en une RSSA des Kirghiz couvre l’actuel Kazakhstan. En 1926, la RSSA des Kirghiz est divisée en une RSSA du Kazakhstan, au nord, et une RSSA du Kirghizistan, au sud, avec pour capitale Frounze (actuelle Bichkek), qui deviendront en 1936 des républiques constitutives de l’URSS. Le pouvoir soviétique entame à partir de 1928 une politique de sédentarisation et de collectivisation forcée des Kirghiz, encore largement nomades. La fin de la période soviétique est marquée par des tensions ethniques au sud du pays, entre les Kirghiz et la minorité ouzbèke.
C’est dans ce contexte que le Kirghizistan accède à l’indépendance. L’académicien Askar Akaïev, à la tête du parti, est élu président de la République en 1991, puis réélu en 1995 et en 2000. Une nouvelle Constitution est adoptée en 1993. Désireux de transformer son petit pays montagnard en “Suisse de l’Asie centrale”, Akaïev adopte une attitude démocrate et libérale et engage une politique de privatisations, cherchant à attirer les investisseurs étrangers. Mais il doit faire face à l’exode de la communauté russophone (fuite de cerveaux et de compétences administratives). Les élections législatives de 2005 sont un enjeu pour l’opposition qui cherche en effet à empêcher Akaïev de réviser la Constitution pour pouvoir briguer un nouveau mandat, mais les résultats accordent 92 % des sièges au parti présidentiel et seulement 6 sièges sur 75 à l’opposition. Motivés par le succès des révolutions géorgienne et ukrainienne, les partis d’opposition font le siège de la capitale et parviennent à renverser, en mars 2005, Askar Akaïev, qui se réfugie en Russie. Un gouvernement intérimaire d’union nationale se constitue. L’euphorie post-révolutionnaire cède rapidement le pas à une instabilité politique. L’opposition ne cesse de réclamer la démission du président Kourmanbek Bakiev qui joue de la position stratégique de son pays et des antagonismes entre Russes et Américains, qui disposent sur place d’installations militaires, pour se rendre indispensable. Réélu en juillet 2009, il est renversé en 2010. Un gouvernement provisoire prend les rênes, mais son autorité reste précaire. Aux relations tendues entre Kirghiz et Ouzbeks, se superpose l’opposition économique et politique entre le Nord, plus industrialisé et européanisé, et le Sud rural, plus conservateur. C’est ainsi qu’en mai, confronté à une reprise des troubles ethniques et à des risques d’embrasement, le gouvernement provisoire instaure l’état d'urgence au sud du pays. L’instabilité persiste et en juin, le pays bascule dans le conflit interethnique : appuyés par des blindés, des Khirghiz se livrent, à Och et à Djalal-Abad, à des pogroms anti-ouzbeks, faisant des milliers de morts et des centaines de blessés et poussant quelque 400 000 personnes vers l’Ouzbékistan.
Bon à savoirInformations pratiques
La yourte
Habitat traditionnel des nomades, elle se monte et se démonte en
quelques heures. Une armature en bois est recouverte de feutre, ne
laissant au sommet qu’un seul orifice, le tunduk, par lequel
entre la lumière du jour et s’évacue la fumée du poêle. Lors de fortes
chaleurs, le feutre des panneaux latéraux peut être également relevé
pour assurer un courant d’air. Une attention toute particulière est
portée aux décorations intérieures.
L’enlèvement de la mariée
Il s’agit d’une tradition également issue du nomadisme, interdite à l’époque soviétique
et revenue à la mode depuis l’indépendance. La femme en passe de se
marier doit être enlevée par son futur époux et emmenée dans sa future
belle-famille, puis un mariage forcé est organisé entre les différentes tribus,
que le gouvernement ne tente plus de faire disparaître bien qu’il soit
toujours illégal.
La chasse au faucon
Cette méthode de chasse n’est plus tellement prisée, mais, succès
touristique oblige, certaines fermes l’ont remise au goût du jour, dans
plusieurs villages de la rive sud du lac Yssyk Kul. Costumes, courses à
cheval et envols de faucon connaissent un tel succès qu’un festival a
finalement été dédié à ce sport local.
L’épopée de Manas
Pour les nomades, habitués à se déplacer avec un minimum d’affaires, les
livres étaient superflus. Pour assurer la transmission du savoir et de
l’histoire, les techniques orales furent donc largement privilégiées.
Les conteurs retenaient par cœur des centaines, voire des milliers de
vers.
L’épopée la plus célèbre est celle de Manas, le héros national kirghize.
Elle est rarement accompagnée de musique puisque c’est le conteur, par
son ton et le rythme de sa parole, qui était censé donner à son récit
une mélodie. La récitation intégrale de l’épopée de Manas, qui compte
500 000 vers, pouvait durer plus d’une semaine.
Y a-t-il une tradition de marchandage au Kirghizistan ?
La majorité de la population kirghize est musulmane. Le marchandage fait donc partie intégrante de la culture. Il y a une très forte notion d’échange dans cette pratique. Nous vous conseillons de baisser le prix de 20 à 30 % en règle générale.
Électricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante car il n’est pas possible de recharger les batteries pendant les treks.
Quelques mots utiles
Si le russe est toujours la langue du gouvernement et des académies, apprendre quelques mots clés en kirghize vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec la population rencontrée.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer… Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Habitat traditionnel des nomades, elle se monte et se démonte en quelques heures. Une armature en bois est recouverte de feutre, ne laissant au sommet qu’un seul orifice, le tunduk, par lequel entre la lumière du jour et s’évacue la fumée du poêle. Lors de fortes chaleurs, le feutre des panneaux latéraux peut être également relevé pour assurer un courant d’air. Une attention toute particulière est portée aux décorations intérieures.
L’enlèvement de la mariée
Il s’agit d’une tradition également issue du nomadisme, interdite à l’époque soviétique et revenue à la mode depuis l’indépendance. La femme en passe de se marier doit être enlevée par son futur époux et emmenée dans sa future belle-famille, puis un mariage forcé est organisé entre les différentes tribus, que le gouvernement ne tente plus de faire disparaître bien qu’il soit toujours illégal.
La chasse au faucon
Cette méthode de chasse n’est plus tellement prisée, mais, succès touristique oblige, certaines fermes l’ont remise au goût du jour, dans plusieurs villages de la rive sud du lac Yssyk Kul. Costumes, courses à cheval et envols de faucon connaissent un tel succès qu’un festival a finalement été dédié à ce sport local.
L’épopée de Manas
Pour les nomades, habitués à se déplacer avec un minimum d’affaires, les livres étaient superflus. Pour assurer la transmission du savoir et de l’histoire, les techniques orales furent donc largement privilégiées. Les conteurs retenaient par cœur des centaines, voire des milliers de vers.
L’épopée la plus célèbre est celle de Manas, le héros national kirghize. Elle est rarement accompagnée de musique puisque c’est le conteur, par son ton et le rythme de sa parole, qui était censé donner à son récit une mélodie. La récitation intégrale de l’épopée de Manas, qui compte 500 000 vers, pouvait durer plus d’une semaine.
Y a-t-il une tradition de marchandage au Kirghizistan ?
La majorité de la population kirghize est musulmane. Le marchandage fait donc partie intégrante de la culture. Il y a une très forte notion d’échange dans cette pratique. Nous vous conseillons de baisser le prix de 20 à 30 % en règle générale.
Électricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante car il n’est pas possible de recharger les batteries pendant les treks.
Quelques mots utiles
Si le russe est toujours la langue du gouvernement et des académies, apprendre quelques mots clés en kirghize vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec la population rencontrée.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer… Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Site Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kirghizstan
Guides
Asie centrale, Bradley Mayhew, éditions Lonely Planet, 2011.
Kirghizistan 2010-2011 (Country Guide), collectif, éditions Petit Futé, 2010.
Asie centrale : Kirghizistan, Guide Aventure, éditions Olizane, 1998.
Asie centrale : le guide des civilisations de la route de la Soie, Hervé Beaumont et Pierre Gentelle, éditions Marcus, 2008.
Kyrgyz Republic, Odyssey (guide en anglais).
Kyrgystan Bradt 1 st Ed, collectif, Editorial Bradt, 2008 (guide en anglais).
Récits, littérature
La Rumeur des steppes, René Cagnat, Poches Payot, 2001.
Longue Marche : à pied de la Méditerranée jusqu’en Chine par la route de la Soie, Bernard Ollivier, éditions Phébus : tome 2 : Vers Samarcande, tome 3 : Le Vent des steppes.
Des monts Célestes aux sables rouges, Ella Maillart, Poches Payot, 2003.
Au fil des routes de la Soie, Chemins d’étoiles n° 11, éditions Transboréal, 2003.
L’Asie centrale (géopolitique), Jean-François Daguzan, éditions L’Harmattan, 2004.
L’Empire des steppes : Attila, Gengis Khan, Tamerlan, René Grousset, éditions Payot, 2001.
L’Asie centrale, histoire et civilisations, Jean-Paul Roux, éditions Fayard,1997.
Les Kirghiz et La Kirghizie à l’époque contemporaine, David Gaüzere, Editions universitaires européennes, 2010.
Au fil des routes de la Soie, Chemins d’étoiles n° 11, éditions Transboréal, septembre 2003.
Asie centrale, champ de guerres, Ahmed Raschid, éditions Autrement, 2002.
Les Cavaliers, Joseph Kessel, Folio, éditions Gallimard, 2011.
Asie Centrale-Le Rêve nomade, Jean-Marie Porté, éditions L’Harmattan, 2004.
Contes du chemin de fer, Hamid Ismailov, Luba Jurgenson et Anne Coldefy-Faucard, éditions Sabine Wespieser, 2009.
Le Livre des merveilles de Marco Polo, Frédéric Le Blay et Louis-Georges Tin, Petits classiques Larousse, 2009.
Dans les montagnes d’Asie, Wilfred Thesiger, éditions Hoëbeke, 2004.
L’Empire du vent, Stanley Stewart et Beatrice Vierne, éditions Hoëbeke, 2004
Djamilia, Tchinguiz Aïtmatov, Folio, éditions Gallimard, 2004
Ouvrages illustrés
Terre des chevaux célestes, Jacqueline Ripart, éditions Arthaud.
Asie centrale, visions d’un familier des steppes, René Cagnat, éditions Transboréal.
Carnets de steppes, à cheval à travers l’Asie centrale, Priscilla Telmont et Sylvain Tesson, éditions Glénat.
Cartes
Central Asia, 1/1 750 000e, Gizi Map.
Central Asia, 1/1 750 000e, Nelles, 2011.
Central Tien Shan, 1/150 000e, E.W.P.
Tourisme responsable Une histoire de passion
Nos nombreux voyages de reconnaissance en Asie centrale nous ont amenés à rencontrer des partenaires précieux pour chaque destination, avec lesquels nous avons noué des liens particuliers. Stéphane Aubrée, moniteur de ski dans les Alpes, est tombé amoureux du Kirghizistan lors d’un voyage personnel et a décidé d’y ouvrir sa propre agence réceptive à Bichkek. Il vit sur place six mois par an, ce qui a facilité sa compréhension du mode de vie des nomades, bien loin de notre conception du temps. Très impliqué dans la formation de ses guides locaux, il peut s’appuyer aujourd’hui sur une équipe fiable, formée aux normes européennes. Stéphane possède ses propres véhicules 4 x 4, ce qui garantit une logistique hors pair. Sa compréhension des besoins des trekkeurs et sa bonne connaissance du mode de vie kirghize en font notre partenaire de choix depuis 2001.
Nos actions de tourisme responsable
Stéphane, notre partenaire, organise chaque année des sessions de formation pour les guides : cartographie/orientation, secourisme, gestion des camps et hygiène, gestion de groupes, etc. Nous l'accompagnons financièrement grâce à Globetrekkeurs.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site :
https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement.
Le respect des us et coutumes
La religion majoritaire est l’islam. Sur une souche islamique sunnite majoritaire, cette religion reprend de l’importance et de nombreux lieux de culte sont rouverts ou réaménagés. Toutefois il s’agit d’un islam très “laïc”. La consommation d’alcool et de charcuterie est autorisée. Les femmes ne sont pas voilées. La religion et l’Etat sont séparés. Mais le brassage culturel est tel que de nombreuses autres communautés cohabitent : juifs, chrétiens russes orthodoxes, catholiques romains, baptistes et luthériens évangélistes et quelques bouddhistes.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Stéphane, guide-accompagnateur, notre partenaire au Kirghizistan
— Evitez certains contacts corporels comme caresser la tête d’un enfant ou serrer la main d’une femme.
— Evitez de hausser la voix... question de dignité personnelle.
La préservation de l'environnement
Le Kirghizistan possède une faune riche et variée. De gros mammifères, tels que ours, lynx, léopards des neiges, loups, yacks, bouquetins, sangliers, mais aussi des rapaces : faucons, aigles et gypaètes barbus, vivent dans ses montagnes.
Iris, edelweiss, genévriers, fleurissent sur le flanc des montagnes, tandis que dans les vallées s’épanouissent noyers, abricotiers et pommiers.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Nos actions de tourisme responsable
Stéphane, notre partenaire, organise chaque année des sessions de formation pour les guides : cartographie/orientation, secourisme, gestion des camps et hygiène, gestion de groupes, etc. Nous l'accompagnons financièrement grâce à Globetrekkeurs.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site :
https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement.
Le respect des us et coutumes
La religion majoritaire est l’islam. Sur une souche islamique sunnite majoritaire, cette religion reprend de l’importance et de nombreux lieux de culte sont rouverts ou réaménagés. Toutefois il s’agit d’un islam très “laïc”. La consommation d’alcool et de charcuterie est autorisée. Les femmes ne sont pas voilées. La religion et l’Etat sont séparés. Mais le brassage culturel est tel que de nombreuses autres communautés cohabitent : juifs, chrétiens russes orthodoxes, catholiques romains, baptistes et luthériens évangélistes et quelques bouddhistes.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Stéphane, guide-accompagnateur, notre partenaire au Kirghizistan
— Evitez certains contacts corporels comme caresser la tête d’un enfant ou serrer la main d’une femme.
— Evitez de hausser la voix... question de dignité personnelle.
La préservation de l'environnement
Le Kirghizistan possède une faune riche et variée. De gros mammifères, tels que ours, lynx, léopards des neiges, loups, yacks, bouquetins, sangliers, mais aussi des rapaces : faucons, aigles et gypaètes barbus, vivent dans ses montagnes.
Iris, edelweiss, genévriers, fleurissent sur le flanc des montagnes, tandis que dans les vallées s’épanouissent noyers, abricotiers et pommiers.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site : https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement.
La religion majoritaire est l’islam. Sur une souche islamique sunnite majoritaire, cette religion reprend de l’importance et de nombreux lieux de culte sont rouverts ou réaménagés. Toutefois il s’agit d’un islam très “laïc”. La consommation d’alcool et de charcuterie est autorisée. Les femmes ne sont pas voilées. La religion et l’Etat sont séparés. Mais le brassage culturel est tel que de nombreuses autres communautés cohabitent : juifs, chrétiens russes orthodoxes, catholiques romains, baptistes et luthériens évangélistes et quelques bouddhistes.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Stéphane, guide-accompagnateur, notre partenaire au Kirghizistan
— Evitez certains contacts corporels comme caresser la tête d’un enfant ou serrer la main d’une femme.
— Evitez de hausser la voix... question de dignité personnelle.
La préservation de l'environnement
Le Kirghizistan possède une faune riche et variée. De gros mammifères, tels que ours, lynx, léopards des neiges, loups, yacks, bouquetins, sangliers, mais aussi des rapaces : faucons, aigles et gypaètes barbus, vivent dans ses montagnes.
Iris, edelweiss, genévriers, fleurissent sur le flanc des montagnes, tandis que dans les vallées s’épanouissent noyers, abricotiers et pommiers.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
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Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Iris, edelweiss, genévriers, fleurissent sur le flanc des montagnes, tandis que dans les vallées s’épanouissent noyers, abricotiers et pommiers.
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
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