
Maroc
La chaîne de l’Atlas (700 km de longueur, 12 sommets de plus de 4 000 m et 400 de plus de 3 000 m) offre les spectacles parmi les plus sublimes et les plus colorés dont on puisse rêver. Au rythme de la randonnée, c'est un enchantement pour le regard, mêlant le vert tendre des terrasses irriguées, le rouge des pentes argileuses, l’ocre et l’orange des casbahs, le blond des champs d’orge, le tout sous un bleu d’azur.
Rivages atlantiques, à la rencontre des pêcheurs, ou Grand Sud marocain, transition unique entre les montagnes et le passage progressif au désert, c'est toute la palette des reliefs sahariens : canyons, regs, oasis, dunes, etc.
Dans les vertes palmeraies ou les villages en pisé isolés, aux traditions séculaires, les rencontres sont fréquentes avec ces Berbères si accueillants. C’est vrai que leur hospitalité légendaire, leur dévouement, leur courage et la conception même de leur société, en font des hommes très attachants. Peut-être aussi que leurs traits réguliers et leur fière silhouette drapée n’y sont pas étrangers.
Parcourez ces terres sauvages, propices à la rencontre, aux côtés de ses hommes fiers, et partagez notre passion pour ce pays contrasté !

Repères
Population |
33 millions d’habitants. |
Superficie |
450 000 km2, 710 000 km2 avec le Sahara occidental. |
Capitale |
Rabat. |
Villes principales |
Casablanca, Fès, Marrakech, Tanger, Meknès, Agadir, Oujda, Ouarzazate, Essaouira. |
Point culminant |
Djebel Toubkal (4167 m). |
Langues |
Arabe classique (off.), darija (arabe dialectal marocain, parlé par environ 72 % de la population), langues berbères (tarifit, tachelhit, tamazight, etc.), espagnol, français. |
Religion |
Islam (99 % musulmans, d’origine berbère, arabe ou soudanaise). |
Décalage horaire |
Même heure qu’en France (sauf pendant le ramadan : moins une heure), en principe : “en principe”, car le Maroc est coutumier des changements d’heure, ou des annulations de changement d’heure “à la dernière minute”. |
Géographie
Pays du nord-ouest de l’Afrique, le Maroc jouit d’une position géographique qui lui permet d’avoir une topographie et un climat assez exceptionnels.
Le Maroc est un pays de plaines. Les plaines les plus spectaculaires sont au nombre de six : le bassin du Sebou, la plaine du Gharb, la plaine de la Chaouia, au pied du Moyen-Atlas, la plaine de Tadla, et, plus au sud, on retrouve les plaines du Haouz et du Souss.
C’est aussi un pays de montagnes, qui recouvrent plus des deux tiers du territoire et atteignent des altitudes non négligeables : plusieurs sommets franchissent la barre des 4 000 mètres. Le djebel Toubkal est le plus haut sommet du pays. Quatre principales chaînes de montagnes traversent le pays : le Rif au nord, le Moyen-Atlas au sud du Rif, le Haut-Atlas, chaîne majestueuse qui ceinture le pays d’est en ouest, et l’Anti-Atlas, chaîne saharienne qui offre un paysage unique, à découvrir. Le Maroc est le seul pays du Maghreb à disposer d’une chaîne de montagnes aussi immense.
Climat
Méditerranéen au nord, atlantique à l’ouest, continental à l’intérieur
des terres, le climat présente des contrastes violents selon les régions
et les périodes de l’année. Le Maroc est un pays très chaud ou très
froid, très humide ou très sec. Seules les régions littorales sont
tempérées.
Atlas
En raison de la rigueur de l’hiver dans l’Atlas, la meilleure saison
pour randonner dans les montagnes va du printemps à l’automne (avril à
novembre), avec des températures agréables et la possibilité de se
rafraîchir dans les points d’eau. En altitude (région du Toubkal ou au
pied du M’Goun), il arrive qu’il gèle la nuit, même en été. Cependant,
le soleil peut aussi être très chaud !
Notre conseil : si vous le pouvez, n’hésitez pas à partir aux mois de
juin et septembre, particulièrement propices à une découverte de ces
montagnes. Les hôtels et les transports sont moins fréquentés, il y a
peu de monde en montagne, des équipes plus disponibles, des populations
plus accueillantes... et des prix plus doux !
Partir au printemps, c’est profiter de la verdure, des fleurs, de la vie
qui renaît. Partir à l’automne, c’est admirer les belles couleurs, les
belles lumières, la transparence de l’air.
Déserts
Le désert et le Sarhro sont habituellement secs ; la pluie est
exceptionnelle, mais chaque hiver il pleut (heureusement !).
Le Siroua est normalement sec, les
pluies relativement rares (neige sur les hauts sommets de décembre à février).
L’Anti-Atlas est habituellement sec.
Les meilleures saisons pour
parcourir ces régions sont d’octobre à avril. En mai, il commence à
faire bien chaud dans les déserts ; le rythme des journées est aménagé
(marche en première partie de matinée et seconde partie d’après-midi,
longue sieste à l’ombre en milieu de journée).
Températures moyennes maximales et minimales à Marrakech, en °C :
janv.
fév.
mars
avr.
mai
juin
juil.
août
sept.
oct.
nov.
déc.
17/6
19/8
22/10
23/11
26/13
30/16
36/20
36/20
32/18
26/15
22/12
18/7
Températures moyennes maximales et minimales selon les régions, en °C :
oct.
nov.
déc.
janv.
févr.
mars
avril
mai
Déserts
25/8
22/7
18/5
20/5
23/6
25/10
28/12
33/17
Sarhro
22/8
20/4
18/2
18/3
20/4
24/8
27/12
32/17
Siroua
24/10
20/7
18/5
20/5
23/6
24/8
25/10
30/15
Anti-Atlas
25/15
22/12
22/10
22/11
23/12
24/14
25/15
30/20
Économie
Trois secteurs importants constituent l’économie du pays.
— L’agriculture génère 17 % du PIB (orge, blé, maïs, arachide, coton, betterave à sucre, olives, agrumes, légumes d’hiver et floriculture, élevage d’ovins) et emploie 40 % de la population active, souvent dans de très petites exploitations
vivant en autosuffisance. Les zones de pêche
internationales et industrielles correspondent au vaste espace maritime
allant de Safi à l’extrême sud saharien.
— L’industrie emploie 20 % de la population active (phosphate transformé en engrais chimique, industries alimentaires) ; le pays ne possède pas de pétrole mais du gaz naturel. Le territoire recèle aussi des gisements de fer et de minerais non ferreux dans les montagnes : baryte, plomb, manganèse, cobalt, cuivre, fer, zinc, antimoine, molybdène,
fluor.
— Le commerce et les services assurent
54 % du produit intérieur brut et emploient 32 % des actifs. Le secteur du tourisme est en progression constante. Le tourisme est aujourd’hui la première source de devises (il a longtemps été la deuxième, la première étant l’envoi des salaires des immigrés marocains en Europe).
Société
La population autochtone, à dominante berbère, s’est mêlée
avec les émigrés arabes issus des vagues successives de la conquête
islamique. Les Noirs, assez nombreux, sont des affranchis des tribus arabo-berbères nomades et sont dispersés dans le pays. Assez bien répartis sur le territoire, sauf dans l’extrême sud, aride, les habitants
se sont progressivement concentrés sur les côtes au fur et à mesure du développement de
l’urbanisation ; mais la population, très jeune (60 % ont moins de 20 ans) reste plutôt rurale. Plus de 2 millions de Marocains résident à
l’extérieur, dont près de la moitié en France ; les émigrés marocains restent très attachés à
leur pays. Le taux d’analphabétisme (près de 50 %) est le plus fort du Maghreb ; l’enseignement est mal adapté, la scolarisation, même dans le primaire,
n’est pas encore totale, surtout dans les zones rurales. Les fortes
inégalités sociales, de plus en plus mal vécues, et le niveau de vie
général sont considérés comme
des facteurs d’instabilité.
Comme dans tous les pays régis par le droit musulman, la condition de la femme n’est pas très enviable. Le gouvernement a pourtant provoqué une petite révolution au début de l’année 2004 en décidant d’abroger les textes les plus discriminatoires. La nouvelle législation émancipe les Marocaines et modernise toute une société. Désormais, la femme n’est plus sous la tutelle patriarcale, elle peut choisir librement son époux, voyager seule, établir des contrats de partage des biens acquis durant le mariage, divorcer sans perdre la garde des enfants en cas de remariage, refuser la polygamie.
Les Berbères représentent la plus grande partie de la population marocaine, ils sont plus ruraux que citadins. Ils descendent d’une part de populations paléolithiques et d’autre part de Protoméditerranéens. Convertis à l’islam par les Arabes au VIIe siècle après J.-C., ils ont cependant conservé une structure de société qui leur est propre : familles, villages, clans, tribus et confédérations. Les Berbères sont monogames et la femme a une place très importante dans la famille. Elle ne se voile pas, son visage est tatoué des marques de la tribu ou du clan et de signes pour éloigner le mauvais œil. Les mœurs berbères sont tolérantes, les femmes divorcées n’ont aucune peine à trouver un autre mari, et la sexualité est beaucoup plus libre que dans la société arabe. Vous verrez souvent lors des haltes près des villages des femmes espiègles et riantes venir vous observer et tenter de communiquer.
L'histoire du pays
Dès les IXe et VIIIe siècles avant J.-C., les Phéniciens installent des comptoirs sur les côtes marocaines qui, à partir du VIe, passent sous l’influence de Carthage. Au IIIe siècle, le pays est peuplé de Maures au nord, de Gétules au sud, ancêtres des actuels Berbères. En 40 après J.-C., le royaume des Maures est annexé par Rome.
Jusqu’au milieu du XIe siècle, le Maroc est un territoire de républiques berbères
divisées. Chrétiens, judaïsés ou païens, les Berbères sont regroupés en tribus : les Masmudas, sédentaires dans
le Rif, les plaines atlantiques et le Haut-Atlas ; les Sanhadjas, chameliers dans le Sahara occidental ou transhumants dans le Haut et le Moyen-Atlas ; les Zenatas (ou Zénètes), nomades du Maroc oriental. Les Berbères recourent au “conseil” démocratique (djemaa),
avec un chef, mais sans dynastie prolongée ; ils adoptent l’islam au début du VIIIe siècle.
Au XIe siècle, les Sanhadjas du désert se lancent à la conquête du pays, occupant d’abord les oasis et le sud. Leur chef, Yusuf Ier ibn Tachfin,
fondateur de Marrakech, crée l’Empire almoravide. Avec son fils, la civilisation andalouse s’étend au Maroc. Mais au début du XIIe siècle, les Masmudas de l’Atlas se révoltent et fondent la dynastie des Almohades qui, marquée par le rigorisme de la doctrine religieuse et morale, règne jusqu’au milieu du XIIIe siècle ; le Maroc berbère atteint son apogée. Aux XIVe et XVe siècles, les Banu Marin (Marinides), des Zénètes
venus de l’est, conquièrent une partie du Maroc, mais ils s’épuisent dans la lutte avec d’autres tribus berbères et les querelles de succession.
Dès le XVIe, afin de protéger leurs routes maritimes, Portugais et Espagnols occupent certains ports. Contre les Européens, des marabouts
se lèvent pour organiser la guerre sainte, qui profite à la dynastie des Sadiens. Une nouvelle dynastie, les Alawites, partie du Tafilalet, conquiert le Maroc des plaines au XVIIe siècle. Le XVIIIe siècle est marqué par des querelles successorales.
A la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, des traités de commerce sont signés
avec les puissances européennes : Angleterre, France, Espagne, Italie, Allemagne… Mais la France veut étendre sa
domination sur tout le Maroc ; elle se fait concéder le droit de
police dans les confins algéro-marocains (1901-1902), elle désintéresse
l’Italie (1900), la Grande-Bretagne (1904), fait entrevoir un partage à
l’Espagne (1904), mais se heurte à l’opposition de l’Allemagne qui soutient le sultan. Finalement, la France impose un traité de protectorat en 1912 ; mais les Berbères du Haut-Atlas résistent jusqu’en 1933-1934 aux forces
françaises.
Le
Maroc est érigé en royaume en 1957. Devenu roi en 1961, à la mort de son père Mohammed V, Hasan II veut asseoir son pouvoir ; sa première constitution, adoptée par référendum en 1962, concentre tous les pouvoirs, constitutionnels, politiques,
militaires, judiciaires, diplomatiques, autour du roi.
La période de 1961 à 1973 est dramatique : arrestations, procès,
condamnations à mort par contumace de certains dirigeants de l’opposition
de gauche, dont Ben Barka, Etat d’exception, coups d’Etat
militaires, mort du ministre de l’Intérieur, le général Oufkir,
compromis dans l’attentat contre le roi. A partir de 1974 émerge le problème du Sahara occidental que l’Espagne décide de
décoloniser ; en 1976, la République arabe sahraouie démocratique est proclamée par le Front Polisario, mouvement de libération nationale du peuple sahraoui. En 1979, dès le retrait de la Mauritanie du Sahara occidental, le Maroc en prend
immédiatement possession ; à partir de 1981, le général Dlimi lance la politique des “murs de défense” contre les
attaques du Front Polisario, Hasan II
accepte le principe d’un référendum d’autodétermination au Sahara
occidental.
A partir de 1990, la modernisation économique est amorcée, le pays connaît un relatif et progressif
déverrouillage politique, les prisonniers
politiques sont progressivement libérés, une amnistie
permet le retour des exilés politiques, le chômage des jeunes est pris en
compte, les lois sur les femmes et celles sur la famille sont légèrement
modifiées… En dépit de cela, grèves générales et émeutes continuent, les initiatives visant
à désamorcer la contestation aboutissent à la promulgation de la cinquième constitution en 1996. Mais la mise en œuvre des promesses tarde, et la présence au ministère de l’Intérieur d’un fidèle du
roi très autoritaire, Driss Basri, montre toute l’ambiguïté de ce gouvernement. Hasan II meurt brutalement en
juillet 1999.
Au début de son règne, Mohammed VI, fils aîné d’Hasan II, qui a
l’immense tâche de faire du Maroc
un pays qui compte en Afrique et dans le monde moderne, montre sa volonté de rompre avec le passé et
de renouer avec la population : retour d’exil d’A. Serfaty et de la
famille de Ben Barka,
limogeage du ministre de l’Intérieur, D. Basri, et visite officielle dans les
provinces pauvres du nord, ignorées de Hasan II. Son ambition est de moderniser et
de libéraliser le royaume. Mais le roi accumule les maladresses, ce qui amène les Marocains à s’interroger sur ses intentions réelles. De plus, le retard pris dans la mise en chantier
de l’ambitieux programme de modernisation explique le désabusement de la population, première victime de la grave crise économique et
sociale qui touche le pays depuis plusieurs années.
Si, en 2002, l’USFP, parti du Premier ministre, remporte les élections législatives juste devant l’Istiqlal — son principal partenaire
au sein du gouvernement —, le Parti de la justice et
du développement (PJD), seule formation islamiste autorisée, triple le
nombre de ses députés. En 2004,
l’importante réforme du Code de la famille consacre l’égalité juridique entre l’homme et la femme au sein du
couple, une instance chargée de faire la lumière sur les atteintes aux
droits de l’homme commises lors du règne d’Hasan II est créée. En 2005 le roi lance un ambitieux programme de résorption de la
pauvreté dans les campagnes et dans les villes, un système de couverture médicale pour tous voit peu à
peu le jour. En 2008, un proche
du roi, Fouad Ali el-Himma, crée une formation
libérale centriste, le Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM),
qui a
pour objectif de concurrencer le PJD aux prochaines élections.
Encouragé par la chute du président Ben Ali en Tunisie et le départ sous la pression de la rue du raïs Hosni Moubarak
en Egypte, un ensemble hétéroclite de manifestants — jeunes, laïcs,
militants de la gauche radicale et islamistes — réclame, à partir de février 2011, la poursuite des réformes et une
monarchie constitutionnelle. Le 9 mars, soucieux de désamorcer la crise, le roi
annonce la création d’une commission chargée de préparer une
réforme constitutionnelle globale et, malgré la reprise du terrorisme
avec l’attentat meurtrier d’avril à Marrakech, confirme cette
ouverture politique. Dans son discours prononcé en juin,
Mohammed VI précise les grands principes de la nouvelle constitution axée sur l’équilibre et la séparation des pouvoirs et visant à instaurer
une “monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et
sociale”.
Si le roi — commandeur des croyants, chef de l’état et des forces
armées —, conserve ses fonctions régaliennes et religieuses, sont inscrits dans la constitution les droits de
l’homme, l’égalité entre hommes et femmes, la reconnaissance de
l’amazigh (berbère) comme seconde langue officielle,
une décentralisation accrue, la limitation des
prérogatives du souverain au profit du chef de gouvernement issu du
parti vainqueur aux élections, une
justice indépendante du pouvoir royal. La nouvelle constitution est massivement approuvée par référendum en juillet 2011.
Lors des élections législatives de 2011, les islamistes du PJD arrivent largement en tête avec 107 sièges
sur 395 devant l’Istiqlal (60 sièges), le RNI (52 sièges), le PAM (47). Conformément à la constitution, le
secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, est nommé Premier
ministre par le roi et forme un gouvernement de coalition. Lors des élections régionales et municipales de 2015, le PJD arrive en tête aux conseils régionaux, suivi du PAM ; le PAM l’emporte aux conseils municipaux devant l’Istigll, le PJD remporte les grandes métropoles Rabat, Salé, Tanger, Kénitra, Meknès, Marrakech, Agadir et Fès.
En matière de politique extérieure, le Maroc de Mohammed VI poursuit son arrimage à l’Europe, tout en développant sa
coopération avec les Etats-Unis. Si la question du Sahara occidental reste en suspens, le processus de négociation se poursuit avec la reprise des
pourparlers entre les différentes parties sous l’égide de l’ONU.
Le Maroc est un pays de plaines. Les plaines les plus spectaculaires sont au nombre de six : le bassin du Sebou, la plaine du Gharb, la plaine de la Chaouia, au pied du Moyen-Atlas, la plaine de Tadla, et, plus au sud, on retrouve les plaines du Haouz et du Souss.
C’est aussi un pays de montagnes, qui recouvrent plus des deux tiers du territoire et atteignent des altitudes non négligeables : plusieurs sommets franchissent la barre des 4 000 mètres. Le djebel Toubkal est le plus haut sommet du pays. Quatre principales chaînes de montagnes traversent le pays : le Rif au nord, le Moyen-Atlas au sud du Rif, le Haut-Atlas, chaîne majestueuse qui ceinture le pays d’est en ouest, et l’Anti-Atlas, chaîne saharienne qui offre un paysage unique, à découvrir. Le Maroc est le seul pays du Maghreb à disposer d’une chaîne de montagnes aussi immense.
Atlas
En raison de la rigueur de l’hiver dans l’Atlas, la meilleure saison pour randonner dans les montagnes va du printemps à l’automne (avril à novembre), avec des températures agréables et la possibilité de se rafraîchir dans les points d’eau. En altitude (région du Toubkal ou au pied du M’Goun), il arrive qu’il gèle la nuit, même en été. Cependant, le soleil peut aussi être très chaud !
Notre conseil : si vous le pouvez, n’hésitez pas à partir aux mois de juin et septembre, particulièrement propices à une découverte de ces montagnes. Les hôtels et les transports sont moins fréquentés, il y a peu de monde en montagne, des équipes plus disponibles, des populations plus accueillantes... et des prix plus doux !
Partir au printemps, c’est profiter de la verdure, des fleurs, de la vie qui renaît. Partir à l’automne, c’est admirer les belles couleurs, les belles lumières, la transparence de l’air.
Déserts
Le désert et le Sarhro sont habituellement secs ; la pluie est exceptionnelle, mais chaque hiver il pleut (heureusement !).
Le Siroua est normalement sec, les pluies relativement rares (neige sur les hauts sommets de décembre à février).
L’Anti-Atlas est habituellement sec.
Les meilleures saisons pour parcourir ces régions sont d’octobre à avril. En mai, il commence à faire bien chaud dans les déserts ; le rythme des journées est aménagé (marche en première partie de matinée et seconde partie d’après-midi, longue sieste à l’ombre en milieu de journée).
Températures moyennes maximales et minimales à Marrakech, en °C :
janv. |
fév. |
mars |
avr. |
mai |
juin |
juil. |
août |
sept. |
oct. |
nov. |
déc. |
17/6 |
19/8 |
22/10 |
23/11 |
26/13 |
30/16 |
36/20 |
36/20 |
32/18 |
26/15 |
22/12 |
18/7 |
Températures moyennes maximales et minimales selon les régions, en °C :
|
oct. |
nov. |
déc. |
janv. |
févr. |
mars |
avril |
mai |
Déserts |
25/8 |
22/7 |
18/5 |
20/5 |
23/6 |
25/10 |
28/12 |
33/17 |
Sarhro |
22/8 |
20/4 |
18/2 |
18/3 |
20/4 |
24/8 |
27/12 |
32/17 |
Siroua |
24/10 |
20/7 |
18/5 |
20/5 |
23/6 |
24/8 |
25/10 |
30/15 |
Anti-Atlas |
25/15 |
22/12 |
22/10 |
22/11 |
23/12 |
24/14 |
25/15 |
30/20 |
Économie
Trois secteurs importants constituent l’économie du pays.
— L’agriculture génère 17 % du PIB (orge, blé, maïs, arachide, coton, betterave à sucre, olives, agrumes, légumes d’hiver et floriculture, élevage d’ovins) et emploie 40 % de la population active, souvent dans de très petites exploitations
vivant en autosuffisance. Les zones de pêche
internationales et industrielles correspondent au vaste espace maritime
allant de Safi à l’extrême sud saharien.
— L’industrie emploie 20 % de la population active (phosphate transformé en engrais chimique, industries alimentaires) ; le pays ne possède pas de pétrole mais du gaz naturel. Le territoire recèle aussi des gisements de fer et de minerais non ferreux dans les montagnes : baryte, plomb, manganèse, cobalt, cuivre, fer, zinc, antimoine, molybdène,
fluor.
— Le commerce et les services assurent
54 % du produit intérieur brut et emploient 32 % des actifs. Le secteur du tourisme est en progression constante. Le tourisme est aujourd’hui la première source de devises (il a longtemps été la deuxième, la première étant l’envoi des salaires des immigrés marocains en Europe).
Société
La population autochtone, à dominante berbère, s’est mêlée
avec les émigrés arabes issus des vagues successives de la conquête
islamique. Les Noirs, assez nombreux, sont des affranchis des tribus arabo-berbères nomades et sont dispersés dans le pays. Assez bien répartis sur le territoire, sauf dans l’extrême sud, aride, les habitants
se sont progressivement concentrés sur les côtes au fur et à mesure du développement de
l’urbanisation ; mais la population, très jeune (60 % ont moins de 20 ans) reste plutôt rurale. Plus de 2 millions de Marocains résident à
l’extérieur, dont près de la moitié en France ; les émigrés marocains restent très attachés à
leur pays. Le taux d’analphabétisme (près de 50 %) est le plus fort du Maghreb ; l’enseignement est mal adapté, la scolarisation, même dans le primaire,
n’est pas encore totale, surtout dans les zones rurales. Les fortes
inégalités sociales, de plus en plus mal vécues, et le niveau de vie
général sont considérés comme
des facteurs d’instabilité.
Comme dans tous les pays régis par le droit musulman, la condition de la femme n’est pas très enviable. Le gouvernement a pourtant provoqué une petite révolution au début de l’année 2004 en décidant d’abroger les textes les plus discriminatoires. La nouvelle législation émancipe les Marocaines et modernise toute une société. Désormais, la femme n’est plus sous la tutelle patriarcale, elle peut choisir librement son époux, voyager seule, établir des contrats de partage des biens acquis durant le mariage, divorcer sans perdre la garde des enfants en cas de remariage, refuser la polygamie.
Les Berbères représentent la plus grande partie de la population marocaine, ils sont plus ruraux que citadins. Ils descendent d’une part de populations paléolithiques et d’autre part de Protoméditerranéens. Convertis à l’islam par les Arabes au VIIe siècle après J.-C., ils ont cependant conservé une structure de société qui leur est propre : familles, villages, clans, tribus et confédérations. Les Berbères sont monogames et la femme a une place très importante dans la famille. Elle ne se voile pas, son visage est tatoué des marques de la tribu ou du clan et de signes pour éloigner le mauvais œil. Les mœurs berbères sont tolérantes, les femmes divorcées n’ont aucune peine à trouver un autre mari, et la sexualité est beaucoup plus libre que dans la société arabe. Vous verrez souvent lors des haltes près des villages des femmes espiègles et riantes venir vous observer et tenter de communiquer.
L'histoire du pays
Dès les IXe et VIIIe siècles avant J.-C., les Phéniciens installent des comptoirs sur les côtes marocaines qui, à partir du VIe, passent sous l’influence de Carthage. Au IIIe siècle, le pays est peuplé de Maures au nord, de Gétules au sud, ancêtres des actuels Berbères. En 40 après J.-C., le royaume des Maures est annexé par Rome.
Jusqu’au milieu du XIe siècle, le Maroc est un territoire de républiques berbères
divisées. Chrétiens, judaïsés ou païens, les Berbères sont regroupés en tribus : les Masmudas, sédentaires dans
le Rif, les plaines atlantiques et le Haut-Atlas ; les Sanhadjas, chameliers dans le Sahara occidental ou transhumants dans le Haut et le Moyen-Atlas ; les Zenatas (ou Zénètes), nomades du Maroc oriental. Les Berbères recourent au “conseil” démocratique (djemaa),
avec un chef, mais sans dynastie prolongée ; ils adoptent l’islam au début du VIIIe siècle.
Au XIe siècle, les Sanhadjas du désert se lancent à la conquête du pays, occupant d’abord les oasis et le sud. Leur chef, Yusuf Ier ibn Tachfin,
fondateur de Marrakech, crée l’Empire almoravide. Avec son fils, la civilisation andalouse s’étend au Maroc. Mais au début du XIIe siècle, les Masmudas de l’Atlas se révoltent et fondent la dynastie des Almohades qui, marquée par le rigorisme de la doctrine religieuse et morale, règne jusqu’au milieu du XIIIe siècle ; le Maroc berbère atteint son apogée. Aux XIVe et XVe siècles, les Banu Marin (Marinides), des Zénètes
venus de l’est, conquièrent une partie du Maroc, mais ils s’épuisent dans la lutte avec d’autres tribus berbères et les querelles de succession.
Dès le XVIe, afin de protéger leurs routes maritimes, Portugais et Espagnols occupent certains ports. Contre les Européens, des marabouts
se lèvent pour organiser la guerre sainte, qui profite à la dynastie des Sadiens. Une nouvelle dynastie, les Alawites, partie du Tafilalet, conquiert le Maroc des plaines au XVIIe siècle. Le XVIIIe siècle est marqué par des querelles successorales.
A la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, des traités de commerce sont signés
avec les puissances européennes : Angleterre, France, Espagne, Italie, Allemagne… Mais la France veut étendre sa
domination sur tout le Maroc ; elle se fait concéder le droit de
police dans les confins algéro-marocains (1901-1902), elle désintéresse
l’Italie (1900), la Grande-Bretagne (1904), fait entrevoir un partage à
l’Espagne (1904), mais se heurte à l’opposition de l’Allemagne qui soutient le sultan. Finalement, la France impose un traité de protectorat en 1912 ; mais les Berbères du Haut-Atlas résistent jusqu’en 1933-1934 aux forces
françaises.
Le
Maroc est érigé en royaume en 1957. Devenu roi en 1961, à la mort de son père Mohammed V, Hasan II veut asseoir son pouvoir ; sa première constitution, adoptée par référendum en 1962, concentre tous les pouvoirs, constitutionnels, politiques,
militaires, judiciaires, diplomatiques, autour du roi.
La période de 1961 à 1973 est dramatique : arrestations, procès,
condamnations à mort par contumace de certains dirigeants de l’opposition
de gauche, dont Ben Barka, Etat d’exception, coups d’Etat
militaires, mort du ministre de l’Intérieur, le général Oufkir,
compromis dans l’attentat contre le roi. A partir de 1974 émerge le problème du Sahara occidental que l’Espagne décide de
décoloniser ; en 1976, la République arabe sahraouie démocratique est proclamée par le Front Polisario, mouvement de libération nationale du peuple sahraoui. En 1979, dès le retrait de la Mauritanie du Sahara occidental, le Maroc en prend
immédiatement possession ; à partir de 1981, le général Dlimi lance la politique des “murs de défense” contre les
attaques du Front Polisario, Hasan II
accepte le principe d’un référendum d’autodétermination au Sahara
occidental.
A partir de 1990, la modernisation économique est amorcée, le pays connaît un relatif et progressif
déverrouillage politique, les prisonniers
politiques sont progressivement libérés, une amnistie
permet le retour des exilés politiques, le chômage des jeunes est pris en
compte, les lois sur les femmes et celles sur la famille sont légèrement
modifiées… En dépit de cela, grèves générales et émeutes continuent, les initiatives visant
à désamorcer la contestation aboutissent à la promulgation de la cinquième constitution en 1996. Mais la mise en œuvre des promesses tarde, et la présence au ministère de l’Intérieur d’un fidèle du
roi très autoritaire, Driss Basri, montre toute l’ambiguïté de ce gouvernement. Hasan II meurt brutalement en
juillet 1999.
Au début de son règne, Mohammed VI, fils aîné d’Hasan II, qui a
l’immense tâche de faire du Maroc
un pays qui compte en Afrique et dans le monde moderne, montre sa volonté de rompre avec le passé et
de renouer avec la population : retour d’exil d’A. Serfaty et de la
famille de Ben Barka,
limogeage du ministre de l’Intérieur, D. Basri, et visite officielle dans les
provinces pauvres du nord, ignorées de Hasan II. Son ambition est de moderniser et
de libéraliser le royaume. Mais le roi accumule les maladresses, ce qui amène les Marocains à s’interroger sur ses intentions réelles. De plus, le retard pris dans la mise en chantier
de l’ambitieux programme de modernisation explique le désabusement de la population, première victime de la grave crise économique et
sociale qui touche le pays depuis plusieurs années.
Si, en 2002, l’USFP, parti du Premier ministre, remporte les élections législatives juste devant l’Istiqlal — son principal partenaire
au sein du gouvernement —, le Parti de la justice et
du développement (PJD), seule formation islamiste autorisée, triple le
nombre de ses députés. En 2004,
l’importante réforme du Code de la famille consacre l’égalité juridique entre l’homme et la femme au sein du
couple, une instance chargée de faire la lumière sur les atteintes aux
droits de l’homme commises lors du règne d’Hasan II est créée. En 2005 le roi lance un ambitieux programme de résorption de la
pauvreté dans les campagnes et dans les villes, un système de couverture médicale pour tous voit peu à
peu le jour. En 2008, un proche
du roi, Fouad Ali el-Himma, crée une formation
libérale centriste, le Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM),
qui a
pour objectif de concurrencer le PJD aux prochaines élections.
Encouragé par la chute du président Ben Ali en Tunisie et le départ sous la pression de la rue du raïs Hosni Moubarak
en Egypte, un ensemble hétéroclite de manifestants — jeunes, laïcs,
militants de la gauche radicale et islamistes — réclame, à partir de février 2011, la poursuite des réformes et une
monarchie constitutionnelle. Le 9 mars, soucieux de désamorcer la crise, le roi
annonce la création d’une commission chargée de préparer une
réforme constitutionnelle globale et, malgré la reprise du terrorisme
avec l’attentat meurtrier d’avril à Marrakech, confirme cette
ouverture politique. Dans son discours prononcé en juin,
Mohammed VI précise les grands principes de la nouvelle constitution axée sur l’équilibre et la séparation des pouvoirs et visant à instaurer
une “monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et
sociale”.
Si le roi — commandeur des croyants, chef de l’état et des forces
armées —, conserve ses fonctions régaliennes et religieuses, sont inscrits dans la constitution les droits de
l’homme, l’égalité entre hommes et femmes, la reconnaissance de
l’amazigh (berbère) comme seconde langue officielle,
une décentralisation accrue, la limitation des
prérogatives du souverain au profit du chef de gouvernement issu du
parti vainqueur aux élections, une
justice indépendante du pouvoir royal. La nouvelle constitution est massivement approuvée par référendum en juillet 2011.
Lors des élections législatives de 2011, les islamistes du PJD arrivent largement en tête avec 107 sièges
sur 395 devant l’Istiqlal (60 sièges), le RNI (52 sièges), le PAM (47). Conformément à la constitution, le
secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, est nommé Premier
ministre par le roi et forme un gouvernement de coalition. Lors des élections régionales et municipales de 2015, le PJD arrive en tête aux conseils régionaux, suivi du PAM ; le PAM l’emporte aux conseils municipaux devant l’Istigll, le PJD remporte les grandes métropoles Rabat, Salé, Tanger, Kénitra, Meknès, Marrakech, Agadir et Fès.
En matière de politique extérieure, le Maroc de Mohammed VI poursuit son arrimage à l’Europe, tout en développant sa
coopération avec les Etats-Unis. Si la question du Sahara occidental reste en suspens, le processus de négociation se poursuit avec la reprise des
pourparlers entre les différentes parties sous l’égide de l’ONU.
— L’agriculture génère 17 % du PIB (orge, blé, maïs, arachide, coton, betterave à sucre, olives, agrumes, légumes d’hiver et floriculture, élevage d’ovins) et emploie 40 % de la population active, souvent dans de très petites exploitations vivant en autosuffisance. Les zones de pêche internationales et industrielles correspondent au vaste espace maritime allant de Safi à l’extrême sud saharien.
— L’industrie emploie 20 % de la population active (phosphate transformé en engrais chimique, industries alimentaires) ; le pays ne possède pas de pétrole mais du gaz naturel. Le territoire recèle aussi des gisements de fer et de minerais non ferreux dans les montagnes : baryte, plomb, manganèse, cobalt, cuivre, fer, zinc, antimoine, molybdène, fluor.
— Le commerce et les services assurent 54 % du produit intérieur brut et emploient 32 % des actifs. Le secteur du tourisme est en progression constante. Le tourisme est aujourd’hui la première source de devises (il a longtemps été la deuxième, la première étant l’envoi des salaires des immigrés marocains en Europe).
La population autochtone, à dominante berbère, s’est mêlée avec les émigrés arabes issus des vagues successives de la conquête islamique. Les Noirs, assez nombreux, sont des affranchis des tribus arabo-berbères nomades et sont dispersés dans le pays. Assez bien répartis sur le territoire, sauf dans l’extrême sud, aride, les habitants se sont progressivement concentrés sur les côtes au fur et à mesure du développement de l’urbanisation ; mais la population, très jeune (60 % ont moins de 20 ans) reste plutôt rurale. Plus de 2 millions de Marocains résident à l’extérieur, dont près de la moitié en France ; les émigrés marocains restent très attachés à leur pays. Le taux d’analphabétisme (près de 50 %) est le plus fort du Maghreb ; l’enseignement est mal adapté, la scolarisation, même dans le primaire, n’est pas encore totale, surtout dans les zones rurales. Les fortes inégalités sociales, de plus en plus mal vécues, et le niveau de vie général sont considérés comme des facteurs d’instabilité.
Les Berbères représentent la plus grande partie de la population marocaine, ils sont plus ruraux que citadins. Ils descendent d’une part de populations paléolithiques et d’autre part de Protoméditerranéens. Convertis à l’islam par les Arabes au VIIe siècle après J.-C., ils ont cependant conservé une structure de société qui leur est propre : familles, villages, clans, tribus et confédérations. Les Berbères sont monogames et la femme a une place très importante dans la famille. Elle ne se voile pas, son visage est tatoué des marques de la tribu ou du clan et de signes pour éloigner le mauvais œil. Les mœurs berbères sont tolérantes, les femmes divorcées n’ont aucune peine à trouver un autre mari, et la sexualité est beaucoup plus libre que dans la société arabe. Vous verrez souvent lors des haltes près des villages des femmes espiègles et riantes venir vous observer et tenter de communiquer.
L'histoire du pays
Dès les IXe et VIIIe siècles avant J.-C., les Phéniciens installent des comptoirs sur les côtes marocaines qui, à partir du VIe, passent sous l’influence de Carthage. Au IIIe siècle, le pays est peuplé de Maures au nord, de Gétules au sud, ancêtres des actuels Berbères. En 40 après J.-C., le royaume des Maures est annexé par Rome.
Jusqu’au milieu du XIe siècle, le Maroc est un territoire de républiques berbères
divisées. Chrétiens, judaïsés ou païens, les Berbères sont regroupés en tribus : les Masmudas, sédentaires dans
le Rif, les plaines atlantiques et le Haut-Atlas ; les Sanhadjas, chameliers dans le Sahara occidental ou transhumants dans le Haut et le Moyen-Atlas ; les Zenatas (ou Zénètes), nomades du Maroc oriental. Les Berbères recourent au “conseil” démocratique (djemaa),
avec un chef, mais sans dynastie prolongée ; ils adoptent l’islam au début du VIIIe siècle.
Au XIe siècle, les Sanhadjas du désert se lancent à la conquête du pays, occupant d’abord les oasis et le sud. Leur chef, Yusuf Ier ibn Tachfin,
fondateur de Marrakech, crée l’Empire almoravide. Avec son fils, la civilisation andalouse s’étend au Maroc. Mais au début du XIIe siècle, les Masmudas de l’Atlas se révoltent et fondent la dynastie des Almohades qui, marquée par le rigorisme de la doctrine religieuse et morale, règne jusqu’au milieu du XIIIe siècle ; le Maroc berbère atteint son apogée. Aux XIVe et XVe siècles, les Banu Marin (Marinides), des Zénètes
venus de l’est, conquièrent une partie du Maroc, mais ils s’épuisent dans la lutte avec d’autres tribus berbères et les querelles de succession.
Dès le XVIe, afin de protéger leurs routes maritimes, Portugais et Espagnols occupent certains ports. Contre les Européens, des marabouts
se lèvent pour organiser la guerre sainte, qui profite à la dynastie des Sadiens. Une nouvelle dynastie, les Alawites, partie du Tafilalet, conquiert le Maroc des plaines au XVIIe siècle. Le XVIIIe siècle est marqué par des querelles successorales.
A la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, des traités de commerce sont signés
avec les puissances européennes : Angleterre, France, Espagne, Italie, Allemagne… Mais la France veut étendre sa
domination sur tout le Maroc ; elle se fait concéder le droit de
police dans les confins algéro-marocains (1901-1902), elle désintéresse
l’Italie (1900), la Grande-Bretagne (1904), fait entrevoir un partage à
l’Espagne (1904), mais se heurte à l’opposition de l’Allemagne qui soutient le sultan. Finalement, la France impose un traité de protectorat en 1912 ; mais les Berbères du Haut-Atlas résistent jusqu’en 1933-1934 aux forces
françaises.
Le
Maroc est érigé en royaume en 1957. Devenu roi en 1961, à la mort de son père Mohammed V, Hasan II veut asseoir son pouvoir ; sa première constitution, adoptée par référendum en 1962, concentre tous les pouvoirs, constitutionnels, politiques,
militaires, judiciaires, diplomatiques, autour du roi.
La période de 1961 à 1973 est dramatique : arrestations, procès,
condamnations à mort par contumace de certains dirigeants de l’opposition
de gauche, dont Ben Barka, Etat d’exception, coups d’Etat
militaires, mort du ministre de l’Intérieur, le général Oufkir,
compromis dans l’attentat contre le roi. A partir de 1974 émerge le problème du Sahara occidental que l’Espagne décide de
décoloniser ; en 1976, la République arabe sahraouie démocratique est proclamée par le Front Polisario, mouvement de libération nationale du peuple sahraoui. En 1979, dès le retrait de la Mauritanie du Sahara occidental, le Maroc en prend
immédiatement possession ; à partir de 1981, le général Dlimi lance la politique des “murs de défense” contre les
attaques du Front Polisario, Hasan II
accepte le principe d’un référendum d’autodétermination au Sahara
occidental.
A partir de 1990, la modernisation économique est amorcée, le pays connaît un relatif et progressif
déverrouillage politique, les prisonniers
politiques sont progressivement libérés, une amnistie
permet le retour des exilés politiques, le chômage des jeunes est pris en
compte, les lois sur les femmes et celles sur la famille sont légèrement
modifiées… En dépit de cela, grèves générales et émeutes continuent, les initiatives visant
à désamorcer la contestation aboutissent à la promulgation de la cinquième constitution en 1996. Mais la mise en œuvre des promesses tarde, et la présence au ministère de l’Intérieur d’un fidèle du
roi très autoritaire, Driss Basri, montre toute l’ambiguïté de ce gouvernement. Hasan II meurt brutalement en
juillet 1999.
Au début de son règne, Mohammed VI, fils aîné d’Hasan II, qui a
l’immense tâche de faire du Maroc
un pays qui compte en Afrique et dans le monde moderne, montre sa volonté de rompre avec le passé et
de renouer avec la population : retour d’exil d’A. Serfaty et de la
famille de Ben Barka,
limogeage du ministre de l’Intérieur, D. Basri, et visite officielle dans les
provinces pauvres du nord, ignorées de Hasan II. Son ambition est de moderniser et
de libéraliser le royaume. Mais le roi accumule les maladresses, ce qui amène les Marocains à s’interroger sur ses intentions réelles. De plus, le retard pris dans la mise en chantier
de l’ambitieux programme de modernisation explique le désabusement de la population, première victime de la grave crise économique et
sociale qui touche le pays depuis plusieurs années.
Si, en 2002, l’USFP, parti du Premier ministre, remporte les élections législatives juste devant l’Istiqlal — son principal partenaire
au sein du gouvernement —, le Parti de la justice et
du développement (PJD), seule formation islamiste autorisée, triple le
nombre de ses députés. En 2004,
l’importante réforme du Code de la famille consacre l’égalité juridique entre l’homme et la femme au sein du
couple, une instance chargée de faire la lumière sur les atteintes aux
droits de l’homme commises lors du règne d’Hasan II est créée. En 2005 le roi lance un ambitieux programme de résorption de la
pauvreté dans les campagnes et dans les villes, un système de couverture médicale pour tous voit peu à
peu le jour. En 2008, un proche
du roi, Fouad Ali el-Himma, crée une formation
libérale centriste, le Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM),
qui a
pour objectif de concurrencer le PJD aux prochaines élections.
Encouragé par la chute du président Ben Ali en Tunisie et le départ sous la pression de la rue du raïs Hosni Moubarak
en Egypte, un ensemble hétéroclite de manifestants — jeunes, laïcs,
militants de la gauche radicale et islamistes — réclame, à partir de février 2011, la poursuite des réformes et une
monarchie constitutionnelle. Le 9 mars, soucieux de désamorcer la crise, le roi
annonce la création d’une commission chargée de préparer une
réforme constitutionnelle globale et, malgré la reprise du terrorisme
avec l’attentat meurtrier d’avril à Marrakech, confirme cette
ouverture politique. Dans son discours prononcé en juin,
Mohammed VI précise les grands principes de la nouvelle constitution axée sur l’équilibre et la séparation des pouvoirs et visant à instaurer
une “monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et
sociale”.
Si le roi — commandeur des croyants, chef de l’état et des forces
armées —, conserve ses fonctions régaliennes et religieuses, sont inscrits dans la constitution les droits de
l’homme, l’égalité entre hommes et femmes, la reconnaissance de
l’amazigh (berbère) comme seconde langue officielle,
une décentralisation accrue, la limitation des
prérogatives du souverain au profit du chef de gouvernement issu du
parti vainqueur aux élections, une
justice indépendante du pouvoir royal. La nouvelle constitution est massivement approuvée par référendum en juillet 2011.
Lors des élections législatives de 2011, les islamistes du PJD arrivent largement en tête avec 107 sièges
sur 395 devant l’Istiqlal (60 sièges), le RNI (52 sièges), le PAM (47). Conformément à la constitution, le
secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, est nommé Premier
ministre par le roi et forme un gouvernement de coalition. Lors des élections régionales et municipales de 2015, le PJD arrive en tête aux conseils régionaux, suivi du PAM ; le PAM l’emporte aux conseils municipaux devant l’Istigll, le PJD remporte les grandes métropoles Rabat, Salé, Tanger, Kénitra, Meknès, Marrakech, Agadir et Fès.
En matière de politique extérieure, le Maroc de Mohammed VI poursuit son arrimage à l’Europe, tout en développant sa
coopération avec les Etats-Unis. Si la question du Sahara occidental reste en suspens, le processus de négociation se poursuit avec la reprise des
pourparlers entre les différentes parties sous l’égide de l’ONU.
Jusqu’au milieu du XIe siècle, le Maroc est un territoire de républiques berbères divisées. Chrétiens, judaïsés ou païens, les Berbères sont regroupés en tribus : les Masmudas, sédentaires dans le Rif, les plaines atlantiques et le Haut-Atlas ; les Sanhadjas, chameliers dans le Sahara occidental ou transhumants dans le Haut et le Moyen-Atlas ; les Zenatas (ou Zénètes), nomades du Maroc oriental. Les Berbères recourent au “conseil” démocratique (djemaa), avec un chef, mais sans dynastie prolongée ; ils adoptent l’islam au début du VIIIe siècle.
Au XIe siècle, les Sanhadjas du désert se lancent à la conquête du pays, occupant d’abord les oasis et le sud. Leur chef, Yusuf Ier ibn Tachfin, fondateur de Marrakech, crée l’Empire almoravide. Avec son fils, la civilisation andalouse s’étend au Maroc. Mais au début du XIIe siècle, les Masmudas de l’Atlas se révoltent et fondent la dynastie des Almohades qui, marquée par le rigorisme de la doctrine religieuse et morale, règne jusqu’au milieu du XIIIe siècle ; le Maroc berbère atteint son apogée. Aux XIVe et XVe siècles, les Banu Marin (Marinides), des Zénètes venus de l’est, conquièrent une partie du Maroc, mais ils s’épuisent dans la lutte avec d’autres tribus berbères et les querelles de succession. Dès le XVIe, afin de protéger leurs routes maritimes, Portugais et Espagnols occupent certains ports. Contre les Européens, des marabouts se lèvent pour organiser la guerre sainte, qui profite à la dynastie des Sadiens. Une nouvelle dynastie, les Alawites, partie du Tafilalet, conquiert le Maroc des plaines au XVIIe siècle. Le XVIIIe siècle est marqué par des querelles successorales.
A la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, des traités de commerce sont signés avec les puissances européennes : Angleterre, France, Espagne, Italie, Allemagne… Mais la France veut étendre sa domination sur tout le Maroc ; elle se fait concéder le droit de police dans les confins algéro-marocains (1901-1902), elle désintéresse l’Italie (1900), la Grande-Bretagne (1904), fait entrevoir un partage à l’Espagne (1904), mais se heurte à l’opposition de l’Allemagne qui soutient le sultan. Finalement, la France impose un traité de protectorat en 1912 ; mais les Berbères du Haut-Atlas résistent jusqu’en 1933-1934 aux forces françaises. Le Maroc est érigé en royaume en 1957. Devenu roi en 1961, à la mort de son père Mohammed V, Hasan II veut asseoir son pouvoir ; sa première constitution, adoptée par référendum en 1962, concentre tous les pouvoirs, constitutionnels, politiques, militaires, judiciaires, diplomatiques, autour du roi.
A partir de 1990, la modernisation économique est amorcée, le pays connaît un relatif et progressif déverrouillage politique, les prisonniers politiques sont progressivement libérés, une amnistie permet le retour des exilés politiques, le chômage des jeunes est pris en compte, les lois sur les femmes et celles sur la famille sont légèrement modifiées… En dépit de cela, grèves générales et émeutes continuent, les initiatives visant à désamorcer la contestation aboutissent à la promulgation de la cinquième constitution en 1996. Mais la mise en œuvre des promesses tarde, et la présence au ministère de l’Intérieur d’un fidèle du roi très autoritaire, Driss Basri, montre toute l’ambiguïté de ce gouvernement. Hasan II meurt brutalement en juillet 1999. Au début de son règne, Mohammed VI, fils aîné d’Hasan II, qui a l’immense tâche de faire du Maroc un pays qui compte en Afrique et dans le monde moderne, montre sa volonté de rompre avec le passé et de renouer avec la population : retour d’exil d’A. Serfaty et de la famille de Ben Barka, limogeage du ministre de l’Intérieur, D. Basri, et visite officielle dans les provinces pauvres du nord, ignorées de Hasan II. Son ambition est de moderniser et de libéraliser le royaume. Mais le roi accumule les maladresses, ce qui amène les Marocains à s’interroger sur ses intentions réelles. De plus, le retard pris dans la mise en chantier de l’ambitieux programme de modernisation explique le désabusement de la population, première victime de la grave crise économique et sociale qui touche le pays depuis plusieurs années. Si, en 2002, l’USFP, parti du Premier ministre, remporte les élections législatives juste devant l’Istiqlal — son principal partenaire au sein du gouvernement —, le Parti de la justice et du développement (PJD), seule formation islamiste autorisée, triple le nombre de ses députés. En 2004, l’importante réforme du Code de la famille consacre l’égalité juridique entre l’homme et la femme au sein du couple, une instance chargée de faire la lumière sur les atteintes aux droits de l’homme commises lors du règne d’Hasan II est créée. En 2005 le roi lance un ambitieux programme de résorption de la pauvreté dans les campagnes et dans les villes, un système de couverture médicale pour tous voit peu à peu le jour. En 2008, un proche du roi, Fouad Ali el-Himma, crée une formation libérale centriste, le Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM), qui a pour objectif de concurrencer le PJD aux prochaines élections.
Bon à savoirInformations pratiques
L'artisanat
L'artisanat marocain est un savoir faire ancestral et
d'une incontestable richesse et d'une étonnante variété tant dans les
formes, que dans les techniques et les décors. Les Berbères ont été
précurseurs dans le
travail de la laine (tapis), du fer et de l'argent (bijoux), des ustensiles
divers et de l'argile (poterie). Avec la venue des
Arabes, d'autres formes d'artisanat se sont développées :
travail du cuivre, du bois, de l'alfa et de l'argile. Chaque région possède ses propres
spécialités, tirées des matières premières qui s'y trouvent en
abondance. Mais les villes les plus connues pour leur artisanat sont Fès
(cuir, cuivre, argent, or, tissus), Marrakech (cuir,
cuivre, tapis), Essaouira (bois, tapis, argent) et Rabat-Salé
(poterie).
Les tapis
Les tapis berbères marocains, tissés par les femmes, en laine artisanale, sont issus des nombreuses tribus berbères marocaines. Ils sont utilisés dans les tentes des nomades, les maisons basses du
Moyen Atlas et du Haut Atlas ou lors des cérémonies. Dans les zones
montagneuses, le tapis en laine épaisse est destiné à se protéger du
froid. Tapis de laine, parfois mélangés avec des motifs en coton, tapis jaune et rouge du Haut Atlas, tapis rouge garance ou bleu indigo de Chichaoua, tapis blanc des Beni Ouarain dans le Moyen Atlas, ils font le charme des salons.
Quelles sont les règles du marchandage au Maroc ?
Ne pas marchander, c’est ne pas respecter le vendeur ; n’hésitez pas à
descendre le prix très bas pour remonter ensuite progressivement. En
règle générale, nous vous conseillons de diviser le prix annoncé par
trois. Le bon prix est celui qui satisfait tout le monde ! Alors,
armez-vous de patience et négociez...
Une belle djellaba et une paire de babouches de qualité peuvent être
des vêtements de grand confort pour nos intérieurs occidentaux. Et pour
les gourmands, n’hésitez pas à rapporter des pâtisseries marocaines...
Les meilleures se trouvent à la Pâtisserie de France !
La gastronomie
Evitez les restaurants des hôtels, car la
cuisine y est souvent banale, en particulier à Marrakech. En ville, les bonnes
adresses ne manquent pas et, pour une somme modique, vous pourrez vous régaler
: salades, tajine (sorte de ragoût de bœuf, volaille ou poisson, avec de
savoureux légumes), couscous, pastilla (succulent gâteau de pâte feuilletée
garni de pigeon et légèrement sucré), brochettes, potages (harira), desserts
sucrés. La cuisine marocaine est considérée comme l’une des meilleures du monde
!
les vins rouges et rosés sont aussi
d’excellente qualité.
Peut-on voyager au Maroc pendant le ramadan ?
La période du ramadan n’empêche pas de voyager en pays musulman. Il y a simplement quelques petites adaptations concernant les repas et l’organisation de la journée.
Lire notre conseil de guide
https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin
Que faut-il savoir pour marcher dans les meilleures conditions dans le désert ?
Pour la marche, nous vous conseillons de porter des vêtements amples, à la fois agréables, mais aussi signe de respect pour les locaux. Nous vous rappelons que les contacts avec les populations locales sont facilités si votre tenue est en accord avec les coutumes locales. Avoir les bras et les jambes couverts dans le désert permet également de se déshydrater moins vite et réduit les risques d’insolation.
Pour vous protéger du soleil, du vent et de la poussière, vous pouvez acheter un chèche en début de voyage. Il remplace avantageusement foulard, chapeau, etc.
Les tapis
Quelles sont les règles du marchandage au Maroc ?
Ne pas marchander, c’est ne pas respecter le vendeur ; n’hésitez pas à descendre le prix très bas pour remonter ensuite progressivement. En règle générale, nous vous conseillons de diviser le prix annoncé par trois. Le bon prix est celui qui satisfait tout le monde ! Alors, armez-vous de patience et négociez...
Une belle djellaba et une paire de babouches de qualité peuvent être des vêtements de grand confort pour nos intérieurs occidentaux. Et pour les gourmands, n’hésitez pas à rapporter des pâtisseries marocaines... Les meilleures se trouvent à la Pâtisserie de France !
La gastronomie
Peut-on voyager au Maroc pendant le ramadan ?
La période du ramadan n’empêche pas de voyager en pays musulman. Il y a simplement quelques petites adaptations concernant les repas et l’organisation de la journée.
Lire notre conseil de guide https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin
Que faut-il savoir pour marcher dans les meilleures conditions dans le désert ?
Pour la marche, nous vous conseillons de porter des vêtements amples, à la fois agréables, mais aussi signe de respect pour les locaux. Nous vous rappelons que les contacts avec les populations locales sont facilités si votre tenue est en accord avec les coutumes locales. Avoir les bras et les jambes couverts dans le désert permet également de se déshydrater moins vite et réduit les risques d’insolation.
Pour vous protéger du soleil, du vent et de la poussière, vous pouvez acheter un chèche en début de voyage. Il remplace avantageusement foulard, chapeau, etc.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Prises identiques aux prises françaises.
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries (nuits sous tente), excepté lorsque nous dormons en gîte, chez l’habitant, en campement saharien aménagé, à l’hôtel.
Quelle(s) langue(s) parle-t-on au Maroc ?
L’usage du français est extrêmement répandu. La langue officielle est l’arabe classique, ou encore l’arabe littéraire, c’est le langage du Coran, mais aussi celui de la presse, du droit et de quelques sciences. Le darija, arabe dialectal marocain, est le seul langage parlé dans les grandes villes et dans les milieux arabophones des petites villes et des campagnes. Le berbère est la langue des ruraux, il a été longtemps considéré comme un dialecte, mais il est aujourd’hui reconnu comme langue, parfois même enseigné dans certaines écoles primaires publiques ou privées. La langue berbère est parlée surtout en famille, mais aussi dans les petites villes et villages berbères. Elle comprend de nombreux dialectes dont les plus importants sont le tachelhit, le tarifit et le tamazight. Un nombre croissant de Berbères sont néanmoins bilingues, voire trilingues.
Apprendre quelques mots clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les Marocains rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : as-salam’aleikoum (réponse : wa’aleikoum as-salam).
S’il vous plaît : min fadlak (min fadlek à une femme).
Comment ça va ? : keif hâlek ?
Merci : choukrane.
Au revoir : bisslama.
Oui : na’am. Non : la.
Si Dieu le veut : inch’Allah.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Guides
Maroc, le Grand Sud, Jaguar.
Maroc, Bibliothèque du Voyageur Gallimard. Pour préparer le voyage, très illustré et bons commentaires.
Maroc, Guide Bleu, Hachette tourisme. Riche et Complet.
Maroc, Guide Voir, Hachette tourisme. Plus aéré et belles illustrations.
Maroc, Lonely Planet.
Marrakech et le Sud marocain, Guide Evasion, Hachette.
Maroc, Vincent Geus, éditions de La Boussole. Un excellent guide très complet pour les trekkeurs, avec plus de 180 photos. De l’Atlantique aux déserts du Sud, découvertes, randonnées à la journée, treks et ascensions.
Littérature, récits
Hommes et vallées du Haut-Atlas, Odette Bernezat, Glénat.
Au Maroc, Pierre Loti, éditions Christian Pirot.
Au grand Socco, Joseph Kessel, Gallimard.
Smara, carnets de route d’un fou du désert, Michel Vieuchange, Phébus.
Voyage au Maroc, Edith Wharton, L’imaginaire Gallimard.
Un thé au Sahara, Paul Bowles, L’imaginaire Gallimard.
Maroc, collectif, Autrement monde.
Ouvrages illustrés
Maroc les montagnes du silence, Tahar Ben Jelloun et Philippe Lafond, Le Chêne.
Le Maroc, Hugues Demeude, Jacques Bravo et Xavier Richer, Gallimard.
Grand Sud marocain, Charles Kerivel, Gallimard.
Le Haut-Atlas, André Fougerolles, Glénat.
Maroc, lumières berbères, Xavier Richer et Robert Colonna d’Istria, Vilo.
Rapport national sur l’état de l’environnement au Maroc, secrétariat d’Etat auprès du ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement.
Carte
Maroc, 1/1 000 000, Michelin n°742, 2003.
Maroc, le Grand Sud, Jaguar.
Maroc, Bibliothèque du Voyageur Gallimard. Pour préparer le voyage, très illustré et bons commentaires.
Maroc, Guide Bleu, Hachette tourisme. Riche et Complet.
Maroc, Guide Voir, Hachette tourisme. Plus aéré et belles illustrations.
Maroc, Lonely Planet.
Marrakech et le Sud marocain, Guide Evasion, Hachette.
Maroc, Vincent Geus, éditions de La Boussole. Un excellent guide très complet pour les trekkeurs, avec plus de 180 photos. De l’Atlantique aux déserts du Sud, découvertes, randonnées à la journée, treks et ascensions.
Littérature, récits
Hommes et vallées du Haut-Atlas, Odette Bernezat, Glénat.
Au Maroc, Pierre Loti, éditions Christian Pirot.
Au grand Socco, Joseph Kessel, Gallimard.
Smara, carnets de route d’un fou du désert, Michel Vieuchange, Phébus.
Voyage au Maroc, Edith Wharton, L’imaginaire Gallimard.
Un thé au Sahara, Paul Bowles, L’imaginaire Gallimard.
Maroc, collectif, Autrement monde.
Ouvrages illustrés
Maroc les montagnes du silence, Tahar Ben Jelloun et Philippe Lafond, Le Chêne.
Le Maroc, Hugues Demeude, Jacques Bravo et Xavier Richer, Gallimard.
Grand Sud marocain, Charles Kerivel, Gallimard.
Le Haut-Atlas, André Fougerolles, Glénat.
Maroc, lumières berbères, Xavier Richer et Robert Colonna d’Istria, Vilo.
Rapport national sur l’état de l’environnement au Maroc, secrétariat d’Etat auprès du ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement.
Carte
Maroc, 1/1 000 000, Michelin n°742, 2003.
Tourisme responsable Une histoire de passion
L’esprit des voyages Allibert est né au Maroc, suite aux nombreux séjours de Philippe et Simone Allibert ! Notre passion et notre profond respect pour cette terre riche en rencontres continuent à guider nos pas... et les vôtres également, car ce pays est l’une des destinations que vous préférez !
C’est sous l’impulsion de Michel Vibert, guide de haute montagne savoyard, que la destination Maroc prend toute sa mesure : la première brochure consacrée au Maroc voit le jour en 1995, et confirme Allibert comme le spécialiste de ce pays. Après plus de quinze ans de présence active au Maroc, Michel se passionne pour le pays et la richesse de ses contacts humains, et décide de créer une agence réceptive à Marrakech. Aujourd’hui, avec Hassan Bachki, guide de montagne berbère responsable des activités montagnes et désert, ils communiquent leur passion d’entreprendre, leur foi du métier de guide et leur savoir-faire d’organisateur à l’ensemble de l’équipe sur place. Un véritable partenariat est né avec toute l’équipe et les guides. De nombreuses rencontres au Maroc et en France ont lieu, et nos guides bénéficient de formations continues. Nous accueillons régulièrement les guides marocains dans nos bureaux et sur d’autres circuits. Chaque année, certains d’entre eux passent plusieurs semaines en Europe et participent à des voyages Allibert. La richesse de la personnalité de chacun de ces hommes diplômés trilingues français-arabe-berbère leur confère une place de poids au sein de l’équipe Allibert et vous promet de vivre une expérience inoubliable au Maroc ! Par ailleurs, notre équipe marocaine, empreinte de l’esprit Allibert, est particulièrement attentive au respect de l’environnement et aux relations avec les populations. Nos guides s’impliquent régulièrement dans des projets locaux, et nous les soutenons dans le cadre de notre démarche de tourisme responsable.
Nos actions de tourisme responsable
Allibert est impliqué de longue date dans une démarche de tourisme responsable au Maroc.
Quelques-unes de nos actions
— 1999 : forage d’un puits pour les nomades Aït Atta avec les dons récoltés suite au décès accidentel de Philippe Allibert. Depuis, nous participons à l’entretien régulier de ce puits.
— 2005 : collecte de livres scolaires pour compléter la bibliothèque du collège de Tabant, dans la vallée des Aït Bougmez.
— Depuis 2005 : nettoyages divers dans les massifs du Toubkal et du M’Goun, des sites de Tidri et d’Essahel près d’Ouled Driss, dans la région de Tazzarine, dans la vallée d’Arrous.
Les opérations de nettoyage ont pu pu avoir lieu grâce à
l’aide de nos clients et avec la participation de nos guides,
cuisiniers, muletiers.
— 2008 : construction d’un réservoir d’eau potable dans le village de Zawyat Oulmzi (haute vallée des Bougmez).
— 2010 : aménagement d’un réservoir d’eau et achat de jeunes plants d’amandiers dans la haute vallée des Bougmez.
— 2010 : construction d’un réservoir d’eau potable à Aït Souka, village au pied du Toubkal.
— 2014 et 2015 : soutien financier à l’association Maroc Générations dans le cadre d’une collecte de
couvertures et de vêtements destinés à 300 familles démunies des douars
d’Aderdour, à 100 kilomètres de Marrakech.
— 2015, 2016, 2017 et 2018 : avec l’association Gorgée d’eau, aide à la rénovation et à l’équipement d'écoles dans les montagnes de l'Atlas.
Chaque fois que possible, nous passons des nuits en gîte dans les villages. Ce choix d’hébergement présente deux avantages : favoriser les
rencontres avec les habitants et encourager le développement “doux”
du village. Notre passage apporte un peu d’argent et aide alors une famille à
vivre et rester en montagne.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable
Le respect des us et coutumes
Dans un petit coin de l’Afrique, le Maroc marque la transition entre quatre civilisations et quatre cultures. C’est un pays particulièrement sensible, où cohabitent quatre mondes (l’arabité, l’amazighité, l’africanité et l’occidentalisme). Sa Majesté, le roi Mohamed VI, et le gouvernement s’efforcent de proposer à l’extérieur une image moderne et dynamique d’une population résolument tournée vers l’Europe. Mais le peuple marocain, très jeune et plutôt rural, a parfois du mal à suivre. La différence de culture est particulièrement marquée entre les villes et les espaces ruraux.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Si vous voyagez en période de ramadan, consultez notre conseil de
guide :
https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Hassan, notre partenaire au Maroc
— Lorsque vous mangez avec la main, utilisez la droite. La gauche est considérée comme impure.
La préservation de l'environnement
Près de 40 écosystèmes différents, abritant 4 000 variétés de plantes et 400 espèces d'oiseaux, cohabitent au Maroc. Chênes-verts, cèdres, thuyas, pins d'Alep, eucalyptus, figuiers de Barbarie s'épanouissent au nord, arganiers, amandiers, palmiers dattiers poussent plus au sud. Le pays abrite renards, singes magots, macaques, lynx, sangliers, fennecs, gazelles des montagnes, mouflons, de nombreuses espèces
d'oiseaux (dont les aigles royaux, des gypaètes barbus, des ibis chauves et des espèces
rares d'oiseaux africains) et mammifères marins, comme les
dauphins et les marsouins. Dans le bassin méditerranéen, le Maroc est le deuxième pays en terme de biodiversité après la Turquie, mais le Maroc souffre de la dégradation de son environnement et de sa biodiversité ainsi que d’une insuffisance en eau.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Les conseils de Hassan, notre partenaire au Maroc
— Respectez tous les arbres, particulièrement les arbres fruitiers (orangers, amandiers, arganiers, pommiers, oliviers, genévriers) qui sont protégés ; le bois est rare et cher au Maroc !
— Ne souillez pas les points d’eau avec les produits d’hygiène (savon, gel douche, etc.).
— Utilisez les toilettes parfois prévues dans les campements ; s’il n’y
en a pas, éloignez-vous absolument des sources d’eau.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
C’est sous l’impulsion de Michel Vibert, guide de haute montagne savoyard, que la destination Maroc prend toute sa mesure : la première brochure consacrée au Maroc voit le jour en 1995, et confirme Allibert comme le spécialiste de ce pays. Après plus de quinze ans de présence active au Maroc, Michel se passionne pour le pays et la richesse de ses contacts humains, et décide de créer une agence réceptive à Marrakech. Aujourd’hui, avec Hassan Bachki, guide de montagne berbère responsable des activités montagnes et désert, ils communiquent leur passion d’entreprendre, leur foi du métier de guide et leur savoir-faire d’organisateur à l’ensemble de l’équipe sur place. Un véritable partenariat est né avec toute l’équipe et les guides. De nombreuses rencontres au Maroc et en France ont lieu, et nos guides bénéficient de formations continues. Nous accueillons régulièrement les guides marocains dans nos bureaux et sur d’autres circuits. Chaque année, certains d’entre eux passent plusieurs semaines en Europe et participent à des voyages Allibert. La richesse de la personnalité de chacun de ces hommes diplômés trilingues français-arabe-berbère leur confère une place de poids au sein de l’équipe Allibert et vous promet de vivre une expérience inoubliable au Maroc ! Par ailleurs, notre équipe marocaine, empreinte de l’esprit Allibert, est particulièrement attentive au respect de l’environnement et aux relations avec les populations. Nos guides s’impliquent régulièrement dans des projets locaux, et nous les soutenons dans le cadre de notre démarche de tourisme responsable.
Nos actions de tourisme responsable
Allibert est impliqué de longue date dans une démarche de tourisme responsable au Maroc.
Quelques-unes de nos actions
— 1999 : forage d’un puits pour les nomades Aït Atta avec les dons récoltés suite au décès accidentel de Philippe Allibert. Depuis, nous participons à l’entretien régulier de ce puits.
— 2005 : collecte de livres scolaires pour compléter la bibliothèque du collège de Tabant, dans la vallée des Aït Bougmez.
— Depuis 2005 : nettoyages divers dans les massifs du Toubkal et du M’Goun, des sites de Tidri et d’Essahel près d’Ouled Driss, dans la région de Tazzarine, dans la vallée d’Arrous.
Les opérations de nettoyage ont pu pu avoir lieu grâce à
l’aide de nos clients et avec la participation de nos guides,
cuisiniers, muletiers.
— 2008 : construction d’un réservoir d’eau potable dans le village de Zawyat Oulmzi (haute vallée des Bougmez).
— 2010 : aménagement d’un réservoir d’eau et achat de jeunes plants d’amandiers dans la haute vallée des Bougmez.
— 2010 : construction d’un réservoir d’eau potable à Aït Souka, village au pied du Toubkal.
— 2014 et 2015 : soutien financier à l’association Maroc Générations dans le cadre d’une collecte de
couvertures et de vêtements destinés à 300 familles démunies des douars
d’Aderdour, à 100 kilomètres de Marrakech.
— 2015, 2016, 2017 et 2018 : avec l’association Gorgée d’eau, aide à la rénovation et à l’équipement d'écoles dans les montagnes de l'Atlas.
Chaque fois que possible, nous passons des nuits en gîte dans les villages. Ce choix d’hébergement présente deux avantages : favoriser les
rencontres avec les habitants et encourager le développement “doux”
du village. Notre passage apporte un peu d’argent et aide alors une famille à
vivre et rester en montagne.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable
Le respect des us et coutumes
Dans un petit coin de l’Afrique, le Maroc marque la transition entre quatre civilisations et quatre cultures. C’est un pays particulièrement sensible, où cohabitent quatre mondes (l’arabité, l’amazighité, l’africanité et l’occidentalisme). Sa Majesté, le roi Mohamed VI, et le gouvernement s’efforcent de proposer à l’extérieur une image moderne et dynamique d’une population résolument tournée vers l’Europe. Mais le peuple marocain, très jeune et plutôt rural, a parfois du mal à suivre. La différence de culture est particulièrement marquée entre les villes et les espaces ruraux.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Si vous voyagez en période de ramadan, consultez notre conseil de
guide :
https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Hassan, notre partenaire au Maroc
— Lorsque vous mangez avec la main, utilisez la droite. La gauche est considérée comme impure.
La préservation de l'environnement
Près de 40 écosystèmes différents, abritant 4 000 variétés de plantes et 400 espèces d'oiseaux, cohabitent au Maroc. Chênes-verts, cèdres, thuyas, pins d'Alep, eucalyptus, figuiers de Barbarie s'épanouissent au nord, arganiers, amandiers, palmiers dattiers poussent plus au sud. Le pays abrite renards, singes magots, macaques, lynx, sangliers, fennecs, gazelles des montagnes, mouflons, de nombreuses espèces
d'oiseaux (dont les aigles royaux, des gypaètes barbus, des ibis chauves et des espèces
rares d'oiseaux africains) et mammifères marins, comme les
dauphins et les marsouins. Dans le bassin méditerranéen, le Maroc est le deuxième pays en terme de biodiversité après la Turquie, mais le Maroc souffre de la dégradation de son environnement et de sa biodiversité ainsi que d’une insuffisance en eau.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Les conseils de Hassan, notre partenaire au Maroc
— Respectez tous les arbres, particulièrement les arbres fruitiers (orangers, amandiers, arganiers, pommiers, oliviers, genévriers) qui sont protégés ; le bois est rare et cher au Maroc !
— Ne souillez pas les points d’eau avec les produits d’hygiène (savon, gel douche, etc.).
— Utilisez les toilettes parfois prévues dans les campements ; s’il n’y
en a pas, éloignez-vous absolument des sources d’eau.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Quelques-unes de nos actions
— 2005 : collecte de livres scolaires pour compléter la bibliothèque du collège de Tabant, dans la vallée des Aït Bougmez.
— Depuis 2005 : nettoyages divers dans les massifs du Toubkal et du M’Goun, des sites de Tidri et d’Essahel près d’Ouled Driss, dans la région de Tazzarine, dans la vallée d’Arrous.
Les opérations de nettoyage ont pu pu avoir lieu grâce à l’aide de nos clients et avec la participation de nos guides, cuisiniers, muletiers.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Si vous voyagez en période de ramadan, consultez notre conseil de guide : https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Hassan, notre partenaire au Maroc
La préservation de l'environnement
Près de 40 écosystèmes différents, abritant 4 000 variétés de plantes et 400 espèces d'oiseaux, cohabitent au Maroc. Chênes-verts, cèdres, thuyas, pins d'Alep, eucalyptus, figuiers de Barbarie s'épanouissent au nord, arganiers, amandiers, palmiers dattiers poussent plus au sud. Le pays abrite renards, singes magots, macaques, lynx, sangliers, fennecs, gazelles des montagnes, mouflons, de nombreuses espèces
d'oiseaux (dont les aigles royaux, des gypaètes barbus, des ibis chauves et des espèces
rares d'oiseaux africains) et mammifères marins, comme les
dauphins et les marsouins. Dans le bassin méditerranéen, le Maroc est le deuxième pays en terme de biodiversité après la Turquie, mais le Maroc souffre de la dégradation de son environnement et de sa biodiversité ainsi que d’une insuffisance en eau.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Les conseils de Hassan, notre partenaire au Maroc
— Respectez tous les arbres, particulièrement les arbres fruitiers (orangers, amandiers, arganiers, pommiers, oliviers, genévriers) qui sont protégés ; le bois est rare et cher au Maroc !
— Ne souillez pas les points d’eau avec les produits d’hygiène (savon, gel douche, etc.).
— Utilisez les toilettes parfois prévues dans les campements ; s’il n’y
en a pas, éloignez-vous absolument des sources d’eau.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Les conseils de Hassan, notre partenaire au Maroc
— Respectez tous les arbres, particulièrement les arbres fruitiers (orangers, amandiers, arganiers, pommiers, oliviers, genévriers) qui sont protégés ; le bois est rare et cher au Maroc !
— Utilisez les toilettes parfois prévues dans les campements ; s’il n’y en a pas, éloignez-vous absolument des sources d’eau.