Myanmar-Birmanie

Le Myanmar (anciennement Birmanie) est un pays jeune. Si l’occupation humaine de la région remonte à au moins 11 000 ans, l’existence historique du pays ne débute qu’avec le règne d’Anawratha (1044-1077) qui fonda Pagan, dont les ruines figurent aujourd’hui parmi les sites les plus éblouissants de toute l’Asie.
Vers la fin du XIIIe siècle, cet empire commence à se disloquer pour faire place à une série de petits Etats. Parmi ceux-ci, le royaume d’Inwa (Ava) devient le nouveau centre politique de la Birmanie. En 1857, le roi Mindon fonde Mandalay, la dernière ville royale, avant que le Myanmar tout entier ne devienne une province de l’Inde britannique sous le nom de Burma (Birmanie). Ce n’est que le 4 janvier 1948, à 4 h 20 du matin, que, conformément aux prédictions des astrologues, la Birmanie recouvre son indépendance.
La diversité de ses paysages, l'or de ses temples et pagodes, la ferveur bouddhiste, ses ethnies multiples, ses traditions, l'élégance de ses habitants, la richesse de ses anciennes capitales, la sérénité du lac Inlé, les lumières au coucher du soleil, ... le Myanmar est un pays mystérieux et fascinant. 

Voyages au Myanmar : treks et randonnées Myanmar et Birmanie

Repères

Population

70 millions d’habitants.

Superficie

678 528 km2.

Capitales

Nay Pyi Taw (administrative), Yangon (économique).

Villes principales

Mandalay, Moulmein, Sittwe.

Point culminant

Hkakabo Razi (5881 m).

Langues

birman (off.), hindi, nombreux dialectes.

Religions

bouddhisme (90 %), islam (4 %), christianisme (4 %).

Décalage horaire

par rapport à la France, quatre heures et demie de plus d’avril à octobre, cinq heures et demie de plus de novembre à mars. UTC/GMT : + 6h30.

Géographie

Le Myanmar couvert sur son flanc Est par le Golfe de Bengale et la mer Andaman (Océan Indien), est bordé par la Thaïlande au sud-est, par le Laos et la Chine à l'est et au nord, le Bangladesh et l'Inde à l'ouest.
Le plus grand fleuve l'Irrawady, prend sa source dans l'Himalaya et coule au milieu de gorges spectaculaires, de jungles tropicales et de rizières jusqu'à la baie du Bengale.
Les nombreuses îles sont surtout situées dans le sud du Pays (Mergui Archipel). L'Irrawaddy est la voie de transport et l'artère vitale principale du Myanmar. La ville principale et centre économique du Myanmar est Yangon mais la capitale du Myanmar est Naypyidaw.
La superficie totale du Myanmar est de 678,500 km2.

Décalage du fuseau horaire : +06 h 30 UTC/GMT.

Climat

Située entre 15 et 28° de latitude nord, la Birmanie a un climat chaud, à pluies d’été (mi juin- mi octobre) dues à la mousson. Celle-ci déverse des précipitations abondantes sur l’Arakan et le Tanintharyi, couverts de forêts denses, et sur le delta de l’Irrawaddy (plus de 2000 mm à Yangon).
Par contre, le bassin de Haute Birmanie (Bagan, Mandalay), “sous le vent”, est sec (moins de 1000 mm, parfois moins de 600 mm), avec des pluies très irrégulières, les versants montagneux portent une forêt sèche riche en tecks, des épineux croissent dans les bas.

On peut distinguer trois saisons :
— la saison douce et sèche de mi octobre à mi mars. C'est la meilleure période pour visiter le Myanmar, le climat ressemble à notre été, il ne pleut quasiment pas, le soleil brille et il ne fait pas trop chaud. Dans les régions de montagne (Hsipaw, Pindaya...), ainsi que sur le lac Inle, les températures sont fraîches, surtout la nuit.
— la saison chaude de mi-mars à mi-juin. Les températures sont très élevées, en particulier à Bagan et Mandalay, mais il y a moins de visiteurs !
— la saison verte de mi-juin à mi-octobre. Il pleut beaucoup à Yangon, mais relativement peu ailleurs ; l’avantage de cette période : peu de touristes et de magnifiques paysages verdoyants.


Économie

Le pays est très peu industrialisé, la population est essentiellement rurale. Il y a peu, la production d'opium était abondante et favorisée par le régime de la junte au pouvoir. La récente ouverture du pays à un début de processus démocratique permet une réflexion sur ce sujet brûlant et la nouvelle équipe gouvernementale met en oeuvre des débuts de solutions pour remédier à cet état de fait.
Le Myanmar est un vieux pays pétrolier ; la Burmah Oil Company a été créée en 1896 pour l'exploration et la production pétrolières en Inde britannique.Les autres gros pourvoyeurs de devises sont la coupe de bois précieux (teck en tête) mais également les pierres précieuses (rubis et le jade ).Mais depuis l'automne 2012, le pays s'ouvre à nouveau et le tourisme connaît un essor fulgurant qui n'est pas sans incidence sur les prix des infrastructures hôtelières encore peu développées.

Société

Le Myanmar est une mosaïque ethnique : plus de 130 ethnies, 240 langues et dialectes différents.
Habitant la dépression centrale, drainée par l’Irrawaddy, les Birmans proprement dits, bouddhistes et de langue tibéto-birmane, sont majoritaires ; ils représentent de 65 à 75 % de la population, mais mais n’occupent environ que 53 % du territoire.

— Les Shans forment la deuxième communauté, soit environ 9 % de la population ; bouddhistes, ils habitent les hauts plateaux et les reliefs du nord-est.
— Très indépendants, les Karen, animistes en partie christianisés, représentent environ 7 % de la population et vivent dans le centre et le sud avec une forte concentration dans l’Etat qui porte leur nom.
— Les Kachins, chrétiens, dominent dans le nord.
— Les Rakhaing, majoritairement bouddhistes – une minorité est islamisée – vivent dans leur propre Etat.
— Les Chin et les Nagas, chrétiens, habitent dans l’extrême nord-ouest, au cœur de la forêt frontière avec l’Inde et le Bangladesh.
— Les Môn, bouddhistes, héritiers d’une glorieuse civilisation, habitent leur propre Etat autour de Moulmein.
— Les Inthas ont quitté leur terre natale pour s’installer sur le lac Inle.
— D’autres minorités sont disséminées dans le pays : les Wa, les Palaung, les Kayak, les Moken... Les minorités indienne et chinoise sont peu nombreuses.

La population est relativement jeune (33 % des Birmans ont moins de 15 ans). Les femmes jouissent, ou presque, des mêmes droits que les hommes, et peuvent occuper des postes importants.
Le bouddhisme, de la tradition theravâda pour l’essentiel – la voie la plus ancienne et la plus conservatrice –, mêlé de croyances animistes, dont le culte des nats – génies de la nature –, joue un rôle social prépondérant dans la vie quotidienne.

L'histoire du pays

Au début de notre ère, les Pyus, apportant le bouddhisme et s’installant dans la vallée de l’Irrawady, rencontrent les Môns. Môns et Birmans vont s’affronter pendant un millénaire pour le contrôle du pays, jusqu’à l’anéantissement des royaumes môns au XVIIIe siècle.

Au VIIIe siècle, les Shans arrivent sur le plateau oriental. Créé au IXe siècle, le royaume birman de Bagan connaît son apogée avec la formation du premier empire par Anoratha (1044-1077), qui soumet les Môns et étend sa suzeraineté.

En 1287, Bagan est prise par les troupes mongoles et, en 1299, elle est brûlée par les Shans. Le pays se morcelle (royaume môn de Pegu, dynastie shan d’Ava) et ce n’est qu'au XVIe que l'unité du pays est rétablie, mais pour une courte durée.

Au milieu du XVIIIe siècle, Alaunpaya fonde le troisième empire birman, et Yangon devient capitale.

Au cours du XIXe siècle, les Anglais conquièrent le pays, la monarchie est abolie, la Birmanie devient une province de l’Empire des Indes. Face à l’exploitation coloniale des richesses du pays, un mouvement nationaliste s’affirme.
Le premier parti est fondé en 1929 par Aung San et U Nu.
En 1937, la Birmanie s’achemine vers l’autonomie lorsque éclate la Seconde Guerre mondiale. Occupée par les Japonais (1942-1945), elle est le théâtre de violents combats. Le 4 janvier 1948, l’Union birmane accède à l’indépendance. Aung San ayant été assassiné (juillet 1947), U Nu prend la tête du gouvernement.
En dépit de l’accord entre les Birmans et les autres ethnies, les Karens (1948), puis les Kachins (1949) prennent les armes pour obtenir l’autonomie. A la même époque, le parti communiste birman se lance dans la lutte armée. Le gouvernement central s’épuise dans une guerre civile contre les mouvements nationalistes et révolutionnaires, la situation économique est difficile et U Nu se lance dans un programme de réformes au nom du socialisme bouddhique.

En 1958, les militaires prennent le pouvoir. A la suite des élections de 1960, U Nu revenu au pouvoir nationalise certains secteurs économiques et proclame le bouddhisme religion d’Etat. Les minorités réclamant l’égalité et l’autonomie des différents Etats de l’Union, une nouvelle constitution voit le jour en mars 1962.
Le lendemain, l’armée reprend le pouvoir, U Nu est emprisonné, la Constitution suspendue, le Parlement dissout et les Etats étroitement contrôlés.
Au nom de la “Voie birmane vers le socialisme”, les principaux secteurs de l’économie sont nationalisés ; ce sera une lourde charge financière pour le pays, qui doit dédommager banques et actionnaires étrangers.
La production de riz baisse, le revenu par habitant est un des plus bas du monde ; la production agricole et industrielle patine, et le commerce extérieur connaît de graves difficultés.
Bien qu’en décembre 1973 une nouvelle Constitution soit adoptée par référendum, et que la Birmanie devienne République socialiste, la loi martiale est proclamée, l’armée continue à réprimer brutalement manifestations ouvrières et émeutes étudiantes.

1988 signe l’échec politique et économique du régime, l’opposition pro-démocratique s’étend à toutes les classes de la société. Aung San Suu Kyi, la fille d’Aung San, le héros de l’indépendance, en devient la figure de proue. Au prix d’une répression sanglante, l’armée reprend le pouvoir et ordonne arrestations en masse et exécutions. Une nouvelle structure est formée par la junte militaire, le Slorc (State Law and Order Restoration Council).

La Birmanie s’appelle désormais Myanmar, Rangoun devient Yangon. La junte accepte la tenue d’élections pluralistes en 1990 ; malgré la large victoire du NLD, principal parti d’opposition, la junte refuse de céder sa place ; la dirigeante Aung San Suu Kyi (prix Nobel de la paix en 1991) est à nouveau assignée à résidence, puis incarcérée, libérée, à nouveau assignée à résidence, puis une fois encore incarcérée.
Malgré la levée de la loi martiale en 1992, les partisans de Aung Sann Suu Kyi et de la démocratie sont quotidiennement emprisonnés. La situation économique est catastrophique (inflation, chute du kyat), seul le commerce avec la Chine (bois et pierres précieuses) permet à la junte d’éviter la banqueroute.

Dans ce pays en ruine, le budget militaire est trois fois plus important que ceux de l’éducation et de la santé réunis. Voulant revenir à la tradition royale et par crainte d’une intervention américaine ou d’une invasion thaïlandaise, la junte entreprend, fin 2005, de déménager la capitale dans le centre du pays, à 300 kilomètres environ au nord de Yangon. La nouvelle capitale est baptisée Nay Pyi Taw (Cité royale).
Procès et condamnations continuent.
Au cours de l’été 2007, des mouvements de protestation populaires contre une brusque augmentation du prix des carburants et leur brutale répression remettent au premier plan la question birmane. La communauté internationale appelle les autorités birmanes à engager le dialogue avec l’opposition, en particulier avec Aung San Suu Kyi.
La junte campe sur ses positions et refuse tout geste s’agissant des prisonniers politiques et des personnes détenues à la suite des manifestations.

Le 3 mai 2008, le typhon Nargis provoque un désastre humanitaire (2,4 millions de sinistrés). Alliant l’inflexibilité au cynisme, le pouvoir n’accepte l’aide internationale qu’au compte-gouttes et, dans cette situation chaotique, fait adopter par référendum une nouvelle Constitution afin de pérenniser son pouvoir dans la perspective des élections prévues en 2010.
Réservant aux militaires certains des ministères clés et un quart des sièges dans les deux chambres, le texte interdit aux personnes ayant épousé un étranger de se porter candidat. Cette clause vise Aung San Suu Kyi. Boycottées par la Ligue nationale pour la démocratie d’Aung San Suu Kyi, les élections générales se tiennent en novembre 2010.
La junte garde la haute main sur la consultation et le parti de la Solidarité et du Développement de l’Union (USDP) qu’elle a créé de toutes pièces l’emporte. Le gouvernement civil formé en mars 2011 reste sous la surveillance étroite des militaires. Mais afin de briser l’isolement du pays et d’obtenir la levée des sanctions occidentales, il laisse entrevoir une ouverture politique dont prennent acte l’opposition intérieure et la communauté internationale.
Le contrôle sur les médias est partiellement assoupli, l’adhésion à des syndicats et le droit de grève sont autorisés, quelque deux cents prisonniers politiques sont libérés, et la Ligue pour la démocratie est réintégrée dans le jeu politique.

La visite de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, à Nay Pyi Taw et à Yangon ouvre la voie au rétablissement de relations diplomatiques. En 2014, une vaste amnistie est décrétée. Décidée à participer à cette libéralisation encore timide et ayant obtenu la levée des restrictions sur ses déplacements, Aung San Suu kyi s’engage dans la campagne électorale en vue des élections législatives d’avril 2012.
La très large victoire de la LND et l’élection d’Aung San Suu Kyi dans la région de Yangon marquent une importante étape dans l’évolution du régime.
La libéralisation politique s’accélère – suppression de la censure, autorisation d’une presse privée, nouvelle libération de prisonniers politiques – et économique – ouverture aux investissements étrangers, réforme de la Banque centrale en vue d’une plus grande autonomie et du développement du secteur bancaire – et montre une volonté réelle de réforme de la part du président.

En 2013, Thein Sein est le premier chef d’Etat birman à être reçu à la Maison Blanche depuis 47 ans, Washington met fin aux restrictions sur les investissements américains et lève l’interdiction d’importer des produits birmans. A la suite d’un voyage officiel dans plusieurs pays européens et à Bruxelles (février-mars 2013), le président birman obtient la levée des sanctions commerciales imposées par l’UE, à l’exception de l’embargo sur les armes. Soucieux ainsi de contrebalancer l’influence de la Chine, la Birmanie améliore aussi ses relations avec l’Inde, la Thaïlande et le Japon.

L’une des avancées est également la relance de plusieurs initiatives de paix avec les mouvements rebelles en lutte contre le pouvoir central depuis des décennies pour défendre les droits politiques, économiques et culturels des principales ethnies non birmanes. Des accords de cessez-le-feu sont signés depuis la fin 2011 notamment avec les rébellions arakanaise, wa, chan, karenni, karen, môn.

Aux élections législatives de novembre 2015, la National League for Democraty (NDL) d’Ang San Suu Kyi remporte une écrasante victoire sur le parti de l’actuel président Thein Sein, en place jusqu’à l'élection du futur président au début 2016. Avec sa coopération, elle entend désormais préparer une transition démocratique pacifique.

Bon à savoir

Informations pratiques

La cuisine birmane
La cuisine birmane est un mélange surprenant des influences ethniques du pays : bamar, môn, indienne et chinoise. Chaque région a sa spécialité. Les currys bamars sont les plus doux d’Asie. La plupart des cuisiniers ne mettent aucun piment dans leurs préparations, seulement un masala de curcuma, gingembre, ail, sel et oignon, avec beaucoup d’huile d’arachide et de pâte de crevettes. Sur la table, seront toujours à disposition des piments ou épices pour agrémenter le plat selon vos goûts. L’un des délices de la cuisine bamar est le tho, salade à base de légumes ou fruits crus mélangés à du jus de citron, des oignons, des cacahuètes. Généralement, le repas se termine par une salade de feuilles de thé vert humidifiées et pressées. Ce plat est en principe servi dans une assiette à compartiment pour pourvoir accompagner la salade avec du sésame, cacahuètes, petits pois frits, noix de coco, gingembre grillé ou autres, selon vos envies. Le pays est très riche en fruits tropicaux. La saison de la mangue commence au mois de juin et se termine en août. Ananas, bananes, pomelos se trouvent toute la saison. Aux mois de mars et avril, ne manquez pas de goûter les fraises succulentes de Pyin U Lwin et à Mandalay.

Les pwe et les zat

Le pwe, c’est la fête en birman. Religieuse ou populaire, elle donne lieu parfois à des grands festins, à des festivals de danse, de théâtre. Les zat, ce sont des fêtes de théâtre avec pour thème la mythologie birmane.
 
Les nat

Le culte animiste des nat provient d’Inde. La croyance est fondée sur le principe suivant : tout être, vivant ou non, est animé par un esprit. Le culte des nat consiste à se concilier les esprits par des sacrifices, plutôt qu’à les adorer.

Les festivals et les fêtes

Les festivals jouent encore un rôle très important dans la vie culturelle birmane. Ce sont ceux liés au calendrier lunaire et en particulier la fête du nouvel an (fête de l’Eau), célébrée au milieu du mois d’avril, qui ont le plus de signification.

Les souvenirs
Le marchandage est pratiqué. Il est utile de savoir que le prix demandé à un étranger est souvent de deux à trois fois supérieur au prix réel du marché.
L'artisanat local est riche et varié : laques de Bagan, cotons brodés, soies et fibres de lotus du lac Inle, sculptures sur bois, pierres précieuses. Vous pouvez payer vos souvenirs en kyats, ou en dollars américains.

Electricité
Tension électrique : 230 V, 50 Hz. Prévoir un adaptateur pour les prises électriques.
 
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.

Quelques mots utiles
La transcription du birman est problématique, difficilement compréhensible ; elle s’appuie sur l’anglais et n’est pas unifiée. La langue compte trois tons, difficiles à identifier pour une oreille européenne.
Apprendre quelques mots clés vous permet de gagner le respect de vos interlocuteurs, et de rendre plus agréables vos échanges avec les Birmans. Alors, n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour - au revoir : Mingalarbar.
Merci : Jay zu tin bar deh.
Excusez-moi (SVP) : Jay zu pyu jouer.

Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts ! 

Bibliographie

Bibliographie
 
Guides
Myanmar (Birmanie), Robert Reid, Joe Bindloss et Stuart Butler, éditions Lonely Planet, 2009.
Birmanie (Myanmar), Guide du Routard 2010-2011, collectif, 2010.
Myanmar-Birmanie (Country Guide), Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, 2010, éditions Petit Futé.
 
Romans et littérature
Aung San Suu Kyi : le jasmin ou la lune, Thierry Falise, J’ai Lu, éditions Flammarion, 2008.
La Vallée des rubis, Joseph Kessel, Folio, éditions Gallimard, 1994.
Terre d’or : voyage en Birmanie, Norman Lewis et Evelyne Rubinaud, éditions Picquier Poches, 2004.
Une histoire birmane, George Orwell et Claude Noël, éditions Ivrea, 2004.
Les Pagodes d’or, Pierre Loti, éditions Kailash, 1997.
Sur la route de Mandalay. Histoires des gens ordinaires en Birmanie, Mya Than Tint et June Aries, éditions Olizane, 1999.
La Dame de Mandalay, Alexandra Jones et Elisabeth de Lavigne, éditions Pocket, 1991.
Le Palais des miroirs, Amitav Ghosh et Christiane Besse, éditions du Seuil, 2002.
La Birmanie : l’âge d’or de Pagan, Guy Lubeigt et Anne-May Chew, éditions Les Belles lettres, 2005.

Ouvrages illustrés
Les Naga-Montagnards entre Inde et Birmanie, Julian Jacobs, Alan Macfarlane, Sarah Harrison et Anita Herle, éditions Olizane, 1996.
Birmani,e vision du Myanmar, Suzanne Held et Louis Frédéric, éditions Hermé, 2000.
Soleils birmans : rêve et mode d’emploi, Christine Nilsson, éditions Harfang, 2000.
 
Cartes
Myanmar, 1/1 500 000e, Nelles maps, 2001.
Myanmar Burma, 1/1 350 000e, ITM, 2007.

Tourisme responsable

Une histoire de passion

Jean-Michel est notre partenaire au Myanmar. Citoyen helvétique, il a connu le pays lors d’un voyage d’agrément. Séduit par l’accueil des Birmans et la richesse culturelle du pays, il décide de s’y installer pour lancer, avec sa compagne birmane, une agence réceptive. Sa rigueur helvète et le sens inné de l’accueil de son équipe font merveille.

Le respect des us et coutumes

L’accueil au Myanmar est chaleureux. Les Birmans sont curieux de voir des touristes ; faites-leur un sourire, il vous sera rendu. Les étudiants exerceront leur anglais ou leur français. Les questions personnelles sur l’âge, le salaire, le statut, la famille sont acceptables, et reflètent tout naturellement leur curiosité du monde extérieur.

Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules et les jambes ( jusqu'aux genoux ).
— Au contact des populations de tradition bouddhiste, respectez les usages.
— Contournez les stupas dans le sens des aiguilles d'une montre.
— Lorsque vous vous asseyez, évitez d'étendre vos jambes et de diriger vos pieds vers quelqu'un (entraînez-vous à vous asseoir en tailleur !)
— Il est d'usage de faire une offrande de quelques kyats dans les sanctuaires et temples visités.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures et vos chaussetes ou couvrez-vous la tête et les genoux à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais ni argent, ni sucreries, ni stylos, spécialement aux enfants, afin de ne pas les inciter à la mendicité. Préférez les dons à des associations, écoles, dispensaires ou autres organisations reconnues.

Ces précautions favorisent les échanges.

Les conseils de notre responsable pour le Myanmar
— Comment s'adresser à un Birman ? Les anciens usages (encore en cours dans certaines régions du Nord) interdisent d’appeler quelqu’un d’important (qui occupe un poste officiel) par son nom, mais il est d’usage de le faire par sa fonction. Pour les gens importants ou plus âgés, on devancera le nom par un U.
— En entrant dans une maison, en présence de l’hôte, penchez-vous légèrement pour le saluer ; ce n’est pas un signe de soumission, mais de courtoisie. Enlevez vos chaussures si vous en voyez d’autres rangées près de la porte, à l’évidence vous avez affaire à un beau parquet ciré et à des tapis ; en revanche, si votre hôte est chaussé ou si le sol est en dur, vous pouvez les garder.
— Ne serrez pas la main d’un moine ; on s’assoit plus bas que lui, on ne lui donne plus de nourriture après 12 heures, on ne marche pas consciemment sur son ombre (elle fait partie de sa personnalité) ; pour une femme, ne vous trouvez pas en situation de toucher un moine (bousculade dans une foule de rue, dans un bus, etc.).
— Ne vous asseyez pas dos au Bouddha et ne pointez pas vos pieds dans sa direction, c’est très mal vu.
— Evitez de toucher la tête de quelqu’un, même d’un enfant. Evitez de serrer la main d'une femme.
— Les cadeaux s’offrent des deux mains.
— Evitez de parler de politique dans la rue : au Myanmar, on ne parle pas de n’importe quoi avec n’importe qui, ni n’importe quand. N’abordez pas ce sujet pour ne pas mettre vos guides dans l’embarras.

La préservation de l'environnement

La forêt couvre près de 48 % du territoire (68 % il y a trente ans). Les régions très exposées à la mousson abritent ainsi de vastes réserves de tecks (70 % des réserves mondiales), de bois de fer ou d’hévéas. Mais le reste du pays compte également de nombreuses autres essences, comme l’acacia, le bambou, le palétuvier, le cocotier, le chêne ou le pin et plusieurs variétés de rhododendrons. Les agrumes, les bananes, les mangues et les goyaves poussent dans les régions côtières.
Une faune sauvage habite les plateaux de haute Birmanie. On y trouve des éléphants (souvent domestiqués), des rhinocéros, des buffles sauvages, des sangliers et plusieurs espèces de cerfs et d’antilopes. Mais le pays possède également une multitude de singes, de tigres, de léopards, de chats sauvages et de tapirs, plus de 1 200 variétés d’oiseaux (perroquets, paons, faisans, corbeaux, hérons, etc.), de nombreuses espèces comestibles de poissons d’eau douce, sans oublier les crocodiles, les lézards, les cobras, les pythons et les tortues.

Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou d'utiliser un filtre. 
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.

Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable

Respectons notre environnement
A titre d'exemple, le temps de décomposition de certains détritus :
— Cigarettes sans filtre : 3 mois. Filtres de cigarettes: 1 à 2 ans.
— Mouchoirs en papier : 3 mois.
— Épluchures : 3 à 6 mois.
— Journaux : 3 à 12 mois.
— Allumettes : 6 mois.
— Chewing-gum : 5 ans.
— Boîtes en aluminium : 10 à 100 ans.
— Briquets en plastique : 100 ans.
— Bouteilles en plastique : 100 à 1 000 ans.
— Sacs en plastique : 1 000 ans.
Cartes de téléphone: 1 000 ans.
Verres: 4 000 ans.

Des voyages 100 % carbone absorbé

Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...