
Sénégal
Sur les petites et grandes côtes, respectivement au sud et au nord de Dakar, face à l’océan Atlantique, les villages de pêcheurs ou d’agriculteurs se répartissent les immenses plages, les larges étendues fertiles et exploitent les richesses du pays.
Aux frontières de l’Est, les reliefs modestes ont su ralentir le progrès et un écrin sauvage de collines nous ouvre ses portes sur une Afrique noire authentique, le Fouta-Djalon. De villages en villages, les randonnées sont ponctuées par les cérémonies traditionnelles et les rites ancestraux toujours bien vivants des Bédiks, Bassaris et Peuls. Dans ces lieux préservés, où la marche à pied est la seule approche possible, les danses et les chants accompagnent notre voyage.

Repères
Population |
14 millions d’habitants. |
Superficie | 196 723 km2. |
Capitale |
Dakar. |
Villes principales | Thiès, Kaolack, Ziguinchor, Saint-Louis, Tambacounda. |
Point culminant |
Nepen Diakha (581 m). |
Langues | français (off.), wolof, diola, malinké, pular, sérère, sonink. |
Religions | islam (94 %), christianisme (4 %), animisme (2 %). |
Décalage horaire |
par rapport à la France, une heure de moins de novembre à mars, deux heures de moins d’avril à octobre. UTC/GMT : + 0 h. |
Géographie
Le Sénégal dispose d'une importante façade maritime à l’ouest avec l’océan Atlantique. Le fleuve Sénégal constitue une frontière au nord avec la Mauritanie et à l’est avec le Mali. Au sud-est, le Sénégal est limitrophe de la Guinée et au sud-ouest de la Guinée-Bissau. La Gambie forme une enclave et sépare la région de la Casamance du reste du pays.
Le Sénégal est l’un des seuls pays au monde à se prévaloir d’autant d’écosystèmes différents, et ce malgré sa modeste superficie.
- La montagne : sur les remparts du Fouta-Djalon, à la frontière de la Guinée, et de l’ouest du parc national du Niokolo-Koba à la rivière Falémé.
- La forêt dense : en basse Casamance et principalement à la frontière avec la Guinée-Bissau.
- Le désert dunaire : dans la région de Saint-Louis, à l’extrême nord du pays, dans la partie la plus septentrionale du Ferlo.
- La mangrove : dans l’ensemble de la basse Casamance et du Sine-Saloum, de Joal-Fadiouth jusqu’au cap Skirring.
- Les lacs : le lac de Guiers et l’ensemble des points d’eau permanents ou provisoires le long du fleuve Sénégal.
- La brousse : au centre du Sénégal.
- Les lacs salés : le lac Rose, le lac Mbeubeusse et de nombreux petits lacs y compris près de la Petite-Côte.
- Les fleuves et rivières : les fleuves Sénégal et Gambie, les rivières Niokolo Koba, Falémé, Saloum, Soungrougrou, etc.
- La savane : au sud d’une ligne Mbour-Kidira, la brousse claire se transforme en savane plus arborée particulièrement représentée dans la région de Tambacounda.
- L’océan : tout le long de la côte, de Saint-Louis, au nord, à Kabrousse, au sud, la côte sénégalaise est constituée de différents paysages reflétant le climat, les courants marins, l’hydrographie ou la géologie.
Climat
Le Sénégal est l’un des pays les plus ensoleillés du globe (plus de 3 000 heures d’ensoleillement par an). Le climat est chaud et marqué par deux saisons bien distinctes :
— la saison des pluies, ou hivernage, de mai à fin septembre ;
— la saison sèche, d’octobre à mai, idéale pour voyager.
La meilleure période est située entre novembre et février : des journées chaudes et des nuits douces. Les mois d’octobre à juin peuvent être très chauds.
Dans la région du Fouta-Djalon, un peu en hauteur et recouverte de végétation, les températures sont légèrement inférieures.
- La montagne : sur les remparts du Fouta-Djalon, à la frontière de la Guinée, et de l’ouest du parc national du Niokolo-Koba à la rivière Falémé.
- La forêt dense : en basse Casamance et principalement à la frontière avec la Guinée-Bissau.
- Le désert dunaire : dans la région de Saint-Louis, à l’extrême nord du pays, dans la partie la plus septentrionale du Ferlo.
- La mangrove : dans l’ensemble de la basse Casamance et du Sine-Saloum, de Joal-Fadiouth jusqu’au cap Skirring.
- Les lacs : le lac de Guiers et l’ensemble des points d’eau permanents ou provisoires le long du fleuve Sénégal.
- La brousse : au centre du Sénégal.
- Les lacs salés : le lac Rose, le lac Mbeubeusse et de nombreux petits lacs y compris près de la Petite-Côte.
- Les fleuves et rivières : les fleuves Sénégal et Gambie, les rivières Niokolo Koba, Falémé, Saloum, Soungrougrou, etc.
- La savane : au sud d’une ligne Mbour-Kidira, la brousse claire se transforme en savane plus arborée particulièrement représentée dans la région de Tambacounda.
- L’océan : tout le long de la côte, de Saint-Louis, au nord, à Kabrousse, au sud, la côte sénégalaise est constituée de différents paysages reflétant le climat, les courants marins, l’hydrographie ou la géologie.
— la saison sèche, d’octobre à mai, idéale pour voyager.
La meilleure période est située entre novembre et février : des journées chaudes et des nuits douces. Les mois d’octobre à juin peuvent être très chauds.
janv. |
fév. |
mars |
avril |
mai |
juin |
juillet |
août |
sept. |
oct. |
nov. |
déc. |
Saison sèche :
entre 15 et 35 °C suivant l’altitude |
Saison des pluies (hivernage) :
fortes précipitations et chaleur intense |
Saison sèche:
entre 20 et 40 °C suivant l’altitude |
Économie
Faiblement doté en ressources
naturelles, le Sénégal a connu un rapide essor économique après que la
France eut fait de Dakar la capitale de l'Afrique Occidentale française. Sur le plan agricole, le Sénégal
était devenu l'archétype d'un certain modèle colonial caractérisé par
la monoculture de l'arachide pratiquée par des centaines de milliers de
petits paysans. Bien que l'agriculture ait bénéficié de très importants investissements consacrés à la culture du riz et de la canne à sucre, le pays importe du riz, aliment de base des populations urbaines. La culture du mil et du sorgho, consommés principalement en zone
rurale sahélienne est complétée par le
maïs, mais ces cultures sont particulièrement tributaires des conditions
climatiques. Heureusement, la pêche et l'élevage sont forts actifs.
L'industrie
contribue pour un quart au PIB, elle inclut des activités extractives (phosphates), des
unités de transformation des matières premières locales (huile/savon,
riz décortiqué, sucre, engrais) ou importées (farine, produits
pétroliers, boissons), et des PME tournées vers le marché intérieur
(construction, réparation automobile, etc.).
Le Sénégal fonde de grands espoirs sur le tourisme, qui a
effectivement connu un certain succès.
Société
L’éducation au Sénégal est l’une des plus avancées sur le continent avec des équivalences de diplômes avec les universités étrangères les plus prestigieuses. La femme sénégalaise a une indépendance et une autonomie impressionnantes ; présente dans tous les domaines économiques, elle est arrivée aux plus hauts postes du pays.
On observe une grande diversité ethnique dans la société sénégalaise : Wolofs, Peuls, Sérères, Diolas, Malinkés, Soninkés, Manjaques et d’autres ethnies moins nombreuses et plus localisées, sans compter les étrangers qui se sont installés dans les milieux urbains.
- Les Toucouleurs, qui représentent 13 % de la population, sont très majoritairement musulmans. La langue parlée est le peul du Fouta-Toro. De type patriarcal, la société toucouleur est très fortement hiérarchisée en douze castes réparties en trois classes. La classe des Rimbes (nobles), celle des Nyenybe, qui se distinguent selon leurs métiers et pratiquent une stricte endogamie, et celle des Maccube, Jyaabe ou Kordo, qui représentent la caste des captifs.
- Les Bédiks sont un groupe ethnique établi dans le Sud-Est du Sénégal, à proximité de la Guinée. Ils sont généralement de religion traditionnelle et croient en un dieu créateur et à la résurrection des corps après la mort. On les a appelés Peuple de la vallée heureuse en raison des nombreuses fêtes qu’ils célèbrent.
- Les Bassaris sont un groupe ethnique établi principalement sur les plateaux du Sénégal oriental et dans le Nord de la Guinée. Le passage d’une classe d’âge à une autre se fait par des rites d’initiation faisant un large appel aux génies. La société est organisée en classes d’âge, chaque classe ayant des rôles et des prérogatives différents.
- Les Peuls sont une ethnie de nomades et semi-nomades vivant dans plusieurs pays dont le Sénégal. Ils sont majoritairement musulmans. Il n’y a pas de communautarisme chez les Peuls, mais des revendications culturelles et identitaires, des clans, des individualités, des groupes épars.
L'histoire du pays
Outre les traces de peuplements paléolithiques et néolithiques, de
nombreux mégalithes post-néolithiques, répartis dans le Sine Saloum
et qui semblent avoir servi de tombes, ainsi que des buttes
artificielles de terre ou de coquillages, témoignent de populations
disparues.
L’essor du commerce transsaharien (or, ivoire, sel, esclaves), à partir du VIIIe siècle, a permis l’épanouissement d’empires médiévaux, jusqu’à ce que le commerce atlantique se développe, à partir du XVIe siècle. L’empire du Ghana, fondé par les Soninkés, entre le moyen Sénégal et la boucle du Niger, est mentionné par les auteurs arabes dès le VIIIe siècle
comme le pays de l’or. Le Ghana tombe sous
les attaques des nomades almoravides venus du nord. Du XIIIe au XVe siècle, l’empire du Mali
étend sa domination et sa prospérité commerciale du Niger à la Gambie.
Au XVIe siècle, l’Empire songhaï de Gao
domine toute la bande soudano-sahélienne, du Sénégal à la boucle du
Niger. Une colonne de guerriers partis de Marrakech
écrase l’armée songhaï en 1591.
Au XVIIIe siècle, la France
possède une série d’enclaves côtières, prospère domaine colonial, disputées par l’Angleterre,
puis reprises par la France en 1783. L’expansion française s’accélère à partir de
1876. En 1895 est institué le
gouvernement général de l’Afrique-Occidentale française,
dont le siège est à Dakar. Le Sénégal conserve une place
privilégiée parmi les colonies. Saint-Louis, Dakar et Gorée en
1872, Rufisque en 1880 et Dakar en 1887 reçoivent le statut de communes
de plein exercice, accordant la citoyenneté française à leurs
habitants. Le pouvoir des marabouts s’affirme, jouant la carte de la
coopération avec l’administration française. Grâce à la politique sanitaire, la colonie connaît
une forte croissance démographique et un essor urbain unique. Se crée une élite africaine de cadres administratifs, commerciaux et
intellectuels, ce qui contribue à
susciter leur prise de conscience politique précoce. A la suite de la loi-cadre Deferre de 1956, une
assemblée territoriale et un conseil de gouvernement sont
élus. Après le référendum de 1958, le Sénégal devient une république. En 1960, l’Assemblée sénégalaise proclame l’indépendance du pays. Senghor devient président de la République.
Une révision constitutionnelle, approuvée par référendum en 1963,
renforce le caractère présidentiel du régime. Parallèlement, le parti de
Senghor, l’UPS, tend à devenir parti unique de fait. En 1976, un amendement constitutionnel instaure un
tripartisme, dans lequel le parti socialiste (PS, nouvelle dénomination
de l’UPS) représente le socialisme, le parti démocratique sénégalais
(PDS d’Abdoulaye Wade)
le libéralisme, et le parti africain de l’Indépendance (PAI) le
marxisme.
En 1980, le président
Senghor abandonne volontairement le pouvoir et se retire de la vie
politique. Il passe désormais une partie de son temps en France, et
son talent de poète ayant en français les beautés de la
négritude vaut à l’agrégé de grammaire, cofondateur de Présence africaine, créateur du Festival des arts nègres de Dakar, d’être élu à l’Académie française en 1984.
Le musulman Abdou Diouf lui succède, il poursuit la politique engagée par le catholique Senghor : refus des
extrémismes, discrétion dans l’action, mais aussi fermeté. En 1982 est créé, dans la clandestinité, le Mouvement des
forces démocratiques de la Casamance (MFDC), indépendantiste, qui
estime que la Casamance, coupée du reste du Sénégal par la Gambie et dotée d’une réelle spécificité régionale, est négligée par le pouvoir et sa population originelle, les Diolas,
maintenus en état d’infériorité par rapport au reste de la population.
Dakar ne parvient pas à trouver de solution, alternant
répression et négociation. Les années 1980 voient s’aggraver les difficultés économiques, avec
de nouvelles vagues de sécheresse, des attaques ravageuses de criquets
et la généralisation de la crise mondiale. Le “vent d’est”, qui souffle dans toute l’Afrique à
partir de la fin de 1989, n’épargne pas le Sénégal, où il prend des
formes moins radicales du fait du caractère démocratique du
régime. L’élection présidentielle de 2000 met fin au long “règne” d’Abdou Diouf. Abdoulaye Wade, qui a fait campagne sur le thème du Sopi (“changement” en wolof), est élu à la présidence. A. Wade lance un vaste programme de
constructions — voies de communication, nouvel aéroport international,
nouvelle capitale — et décide de mettre en
œuvre une stratégie de croissance accélérée, mais les critiques fusent à
propos du manque de transparence et de la corruption du pouvoir. Le pays est bouleversé par le naufrage du Joola le 26 septembre 2002 (1 863 morts). En Casamance, la situation demeure incertaine malgré
l’accord de paix passé entre le gouvernement
sénégalais et le MFDC, qui paraît de plus en plus affaibli.
En 2012, Macky Sall,
à la tête de l’Alliance pour la République (APR, fondée en 2008), devient le nouveau président. L’égalité homme-femme, la réduction du
chômage des jeunes et la lutte contre la corruption figurent parmi les
grands objectifs du gouvernement.
L’ancienneté de la colonisation française continue de
marquer profondément les relations du Sénégal avec la France.
L’éducation au Sénégal est l’une des plus avancées sur le continent avec des équivalences de diplômes avec les universités étrangères les plus prestigieuses. La femme sénégalaise a une indépendance et une autonomie impressionnantes ; présente dans tous les domaines économiques, elle est arrivée aux plus hauts postes du pays. On observe une grande diversité ethnique dans la société sénégalaise : Wolofs, Peuls, Sérères, Diolas, Malinkés, Soninkés, Manjaques et d’autres ethnies moins nombreuses et plus localisées, sans compter les étrangers qui se sont installés dans les milieux urbains.
- Les Toucouleurs, qui représentent 13 % de la population, sont très majoritairement musulmans. La langue parlée est le peul du Fouta-Toro. De type patriarcal, la société toucouleur est très fortement hiérarchisée en douze castes réparties en trois classes. La classe des Rimbes (nobles), celle des Nyenybe, qui se distinguent selon leurs métiers et pratiquent une stricte endogamie, et celle des Maccube, Jyaabe ou Kordo, qui représentent la caste des captifs.
- Les Bédiks sont un groupe ethnique établi dans le Sud-Est du Sénégal, à proximité de la Guinée. Ils sont généralement de religion traditionnelle et croient en un dieu créateur et à la résurrection des corps après la mort. On les a appelés Peuple de la vallée heureuse en raison des nombreuses fêtes qu’ils célèbrent.
- Les Bassaris sont un groupe ethnique établi principalement sur les plateaux du Sénégal oriental et dans le Nord de la Guinée. Le passage d’une classe d’âge à une autre se fait par des rites d’initiation faisant un large appel aux génies. La société est organisée en classes d’âge, chaque classe ayant des rôles et des prérogatives différents.
- Les Peuls sont une ethnie de nomades et semi-nomades vivant dans plusieurs pays dont le Sénégal. Ils sont majoritairement musulmans. Il n’y a pas de communautarisme chez les Peuls, mais des revendications culturelles et identitaires, des clans, des individualités, des groupes épars.
L'histoire du pays
Outre les traces de peuplements paléolithiques et néolithiques, de
nombreux mégalithes post-néolithiques, répartis dans le Sine Saloum
et qui semblent avoir servi de tombes, ainsi que des buttes
artificielles de terre ou de coquillages, témoignent de populations
disparues.
L’essor du commerce transsaharien (or, ivoire, sel, esclaves), à partir du VIIIe siècle, a permis l’épanouissement d’empires médiévaux, jusqu’à ce que le commerce atlantique se développe, à partir du XVIe siècle. L’empire du Ghana, fondé par les Soninkés, entre le moyen Sénégal et la boucle du Niger, est mentionné par les auteurs arabes dès le VIIIe siècle
comme le pays de l’or. Le Ghana tombe sous
les attaques des nomades almoravides venus du nord. Du XIIIe au XVe siècle, l’empire du Mali
étend sa domination et sa prospérité commerciale du Niger à la Gambie.
Au XVIe siècle, l’Empire songhaï de Gao
domine toute la bande soudano-sahélienne, du Sénégal à la boucle du
Niger. Une colonne de guerriers partis de Marrakech
écrase l’armée songhaï en 1591.
Au XVIIIe siècle, la France
possède une série d’enclaves côtières, prospère domaine colonial, disputées par l’Angleterre,
puis reprises par la France en 1783. L’expansion française s’accélère à partir de
1876. En 1895 est institué le
gouvernement général de l’Afrique-Occidentale française,
dont le siège est à Dakar. Le Sénégal conserve une place
privilégiée parmi les colonies. Saint-Louis, Dakar et Gorée en
1872, Rufisque en 1880 et Dakar en 1887 reçoivent le statut de communes
de plein exercice, accordant la citoyenneté française à leurs
habitants. Le pouvoir des marabouts s’affirme, jouant la carte de la
coopération avec l’administration française. Grâce à la politique sanitaire, la colonie connaît
une forte croissance démographique et un essor urbain unique. Se crée une élite africaine de cadres administratifs, commerciaux et
intellectuels, ce qui contribue à
susciter leur prise de conscience politique précoce. A la suite de la loi-cadre Deferre de 1956, une
assemblée territoriale et un conseil de gouvernement sont
élus. Après le référendum de 1958, le Sénégal devient une république. En 1960, l’Assemblée sénégalaise proclame l’indépendance du pays. Senghor devient président de la République.
Une révision constitutionnelle, approuvée par référendum en 1963,
renforce le caractère présidentiel du régime. Parallèlement, le parti de
Senghor, l’UPS, tend à devenir parti unique de fait. En 1976, un amendement constitutionnel instaure un
tripartisme, dans lequel le parti socialiste (PS, nouvelle dénomination
de l’UPS) représente le socialisme, le parti démocratique sénégalais
(PDS d’Abdoulaye Wade)
le libéralisme, et le parti africain de l’Indépendance (PAI) le
marxisme.
En 1980, le président
Senghor abandonne volontairement le pouvoir et se retire de la vie
politique. Il passe désormais une partie de son temps en France, et
son talent de poète ayant en français les beautés de la
négritude vaut à l’agrégé de grammaire, cofondateur de Présence africaine, créateur du Festival des arts nègres de Dakar, d’être élu à l’Académie française en 1984.
Le musulman Abdou Diouf lui succède, il poursuit la politique engagée par le catholique Senghor : refus des
extrémismes, discrétion dans l’action, mais aussi fermeté. En 1982 est créé, dans la clandestinité, le Mouvement des
forces démocratiques de la Casamance (MFDC), indépendantiste, qui
estime que la Casamance, coupée du reste du Sénégal par la Gambie et dotée d’une réelle spécificité régionale, est négligée par le pouvoir et sa population originelle, les Diolas,
maintenus en état d’infériorité par rapport au reste de la population.
Dakar ne parvient pas à trouver de solution, alternant
répression et négociation. Les années 1980 voient s’aggraver les difficultés économiques, avec
de nouvelles vagues de sécheresse, des attaques ravageuses de criquets
et la généralisation de la crise mondiale. Le “vent d’est”, qui souffle dans toute l’Afrique à
partir de la fin de 1989, n’épargne pas le Sénégal, où il prend des
formes moins radicales du fait du caractère démocratique du
régime. L’élection présidentielle de 2000 met fin au long “règne” d’Abdou Diouf. Abdoulaye Wade, qui a fait campagne sur le thème du Sopi (“changement” en wolof), est élu à la présidence. A. Wade lance un vaste programme de
constructions — voies de communication, nouvel aéroport international,
nouvelle capitale — et décide de mettre en
œuvre une stratégie de croissance accélérée, mais les critiques fusent à
propos du manque de transparence et de la corruption du pouvoir. Le pays est bouleversé par le naufrage du Joola le 26 septembre 2002 (1 863 morts). En Casamance, la situation demeure incertaine malgré
l’accord de paix passé entre le gouvernement
sénégalais et le MFDC, qui paraît de plus en plus affaibli.
En 2012, Macky Sall,
à la tête de l’Alliance pour la République (APR, fondée en 2008), devient le nouveau président. L’égalité homme-femme, la réduction du
chômage des jeunes et la lutte contre la corruption figurent parmi les
grands objectifs du gouvernement.
L’ancienneté de la colonisation française continue de
marquer profondément les relations du Sénégal avec la France.
L’essor du commerce transsaharien (or, ivoire, sel, esclaves), à partir du VIIIe siècle, a permis l’épanouissement d’empires médiévaux, jusqu’à ce que le commerce atlantique se développe, à partir du XVIe siècle. L’empire du Ghana, fondé par les Soninkés, entre le moyen Sénégal et la boucle du Niger, est mentionné par les auteurs arabes dès le VIIIe siècle comme le pays de l’or. Le Ghana tombe sous les attaques des nomades almoravides venus du nord. Du XIIIe au XVe siècle, l’empire du Mali étend sa domination et sa prospérité commerciale du Niger à la Gambie. Au XVIe siècle, l’Empire songhaï de Gao domine toute la bande soudano-sahélienne, du Sénégal à la boucle du Niger. Une colonne de guerriers partis de Marrakech écrase l’armée songhaï en 1591.
Au XVIIIe siècle, la France possède une série d’enclaves côtières, prospère domaine colonial, disputées par l’Angleterre, puis reprises par la France en 1783. L’expansion française s’accélère à partir de 1876. En 1895 est institué le gouvernement général de l’Afrique-Occidentale française, dont le siège est à Dakar. Le Sénégal conserve une place privilégiée parmi les colonies. Saint-Louis, Dakar et Gorée en 1872, Rufisque en 1880 et Dakar en 1887 reçoivent le statut de communes de plein exercice, accordant la citoyenneté française à leurs habitants. Le pouvoir des marabouts s’affirme, jouant la carte de la coopération avec l’administration française. Grâce à la politique sanitaire, la colonie connaît une forte croissance démographique et un essor urbain unique. Se crée une élite africaine de cadres administratifs, commerciaux et intellectuels, ce qui contribue à susciter leur prise de conscience politique précoce. A la suite de la loi-cadre Deferre de 1956, une assemblée territoriale et un conseil de gouvernement sont élus. Après le référendum de 1958, le Sénégal devient une république. En 1960, l’Assemblée sénégalaise proclame l’indépendance du pays. Senghor devient président de la République. Une révision constitutionnelle, approuvée par référendum en 1963, renforce le caractère présidentiel du régime. Parallèlement, le parti de Senghor, l’UPS, tend à devenir parti unique de fait. En 1976, un amendement constitutionnel instaure un tripartisme, dans lequel le parti socialiste (PS, nouvelle dénomination de l’UPS) représente le socialisme, le parti démocratique sénégalais (PDS d’Abdoulaye Wade) le libéralisme, et le parti africain de l’Indépendance (PAI) le marxisme. En 1980, le président Senghor abandonne volontairement le pouvoir et se retire de la vie politique. Il passe désormais une partie de son temps en France, et son talent de poète ayant en français les beautés de la négritude vaut à l’agrégé de grammaire, cofondateur de Présence africaine, créateur du Festival des arts nègres de Dakar, d’être élu à l’Académie française en 1984.
Le musulman Abdou Diouf lui succède, il poursuit la politique engagée par le catholique Senghor : refus des extrémismes, discrétion dans l’action, mais aussi fermeté. En 1982 est créé, dans la clandestinité, le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), indépendantiste, qui estime que la Casamance, coupée du reste du Sénégal par la Gambie et dotée d’une réelle spécificité régionale, est négligée par le pouvoir et sa population originelle, les Diolas, maintenus en état d’infériorité par rapport au reste de la population. Dakar ne parvient pas à trouver de solution, alternant répression et négociation. Les années 1980 voient s’aggraver les difficultés économiques, avec de nouvelles vagues de sécheresse, des attaques ravageuses de criquets et la généralisation de la crise mondiale. Le “vent d’est”, qui souffle dans toute l’Afrique à partir de la fin de 1989, n’épargne pas le Sénégal, où il prend des formes moins radicales du fait du caractère démocratique du régime. L’élection présidentielle de 2000 met fin au long “règne” d’Abdou Diouf. Abdoulaye Wade, qui a fait campagne sur le thème du Sopi (“changement” en wolof), est élu à la présidence. A. Wade lance un vaste programme de constructions — voies de communication, nouvel aéroport international, nouvelle capitale — et décide de mettre en œuvre une stratégie de croissance accélérée, mais les critiques fusent à propos du manque de transparence et de la corruption du pouvoir. Le pays est bouleversé par le naufrage du Joola le 26 septembre 2002 (1 863 morts). En Casamance, la situation demeure incertaine malgré l’accord de paix passé entre le gouvernement sénégalais et le MFDC, qui paraît de plus en plus affaibli.
En 2012, Macky Sall, à la tête de l’Alliance pour la République (APR, fondée en 2008), devient le nouveau président. L’égalité homme-femme, la réduction du chômage des jeunes et la lutte contre la corruption figurent parmi les grands objectifs du gouvernement.
L’ancienneté de la colonisation française continue de marquer profondément les relations du Sénégal avec la France.
Bon à savoirInformations pratiques
Les fêtes
— Manindam
C’est la cérémonie d’initiation des adolescents chez les Bassaris et les Bédiks, dite “du père des Esprits”. Elle se déroule d’avril à mai.
— Gamond
Il est fêté chez les Bédiks entre mai et juin, sur le thème de la fécondité et de la puberté, de la pluie et de la santé.
— Eyamb
C’est une fête qui se déroule en juin ou juillet, fête de la puberté, mais spécifiquement consacrée aux jeunes filles non mariées des tribus bassaries.
Les personnalités sénégalaises
De nombreuses personnalités de renommée internationale sont d’origine sénégalaise ou tout simplement nées au Sénégal. Parmi les plus connus : le fondateur du mouridisme Ahmadou Bamba, l’ancien député français puis président du Sénégal et membre de l’Académie française Léopold Sédar Senghor, l’historien et anthropologue Cheikh Anta Diop, les frères Diouf ou encore, le chanteur Youssou N’Dour. Les personnalités politiques françaises Ségolène Royal, Rama Yade, ainsi que le rappeur Alioune Badara Thiam dit Akon, sont nés au Sénégal.
Quelques sites touristiques
— Le lac Retba : plus connu sous le nom de lac Rose, à environ 30 kilomètres au nord-est de la capitale, il doit sa renommée à sa teinte qui vire du rose au mauve en fonction de la lumière. C’est l’un des endroits les plus visités de la région où de nombreux campements accueillent les visiteurs.
Ce grand lagon peu profond, à quelques centaines de mètres de l’Océan, entouré de dunes, doit sa couleur à la présence de micro-organismes et à la forte concentration de minéraux. Il y règne une intense activité : des centaines de personnes extraient le sel présent sous forme de croûtes déposées. La récolte est ensuite vendue à des intermédiaires qui le commercialisent en ville.
— Le Sine Saloum : d’une grande richesse historique et culturelle, la région naturelle du Sine Saloum tire son nom du fleuve Saloum et de son principal affluent, le Sine. Elle abritait jadis les royaumes sérères (groupe ethnique des arpenteurs et géomètres, grands artisans de pyramides et navigateurs du Nil) du Sine (Diakhao) et du Saloum (Kahone). Le Delta, parc national, est l’un des plus beaux sites du Sénégal. D’une superficie d’environ 180 000 hectares, c’est une zone constituée de mangroves, de lagunes, de forêts et de cordons sableux. A l’extrémité nord-ouest, Foundiougne est un paisible village accessible par ferry. Plus au sud, les villages de Toubacouta et de Missirah, dans une zone plus forestière, au cœur du parc national du delta du Saloum.
— Fadiouth : située sur la Petite Côte, à environ 100 kilomètres au sud de Dakar, c’est une île aux nombreux coquillages, avec beaucoup de charme. Les visiteurs sont séduits par l’environnement pittoresque, la rade, protégée par la pointe de Finio, et le pont en bois, long de 725 mètres. Tout à côté, une autre île abrite le cimetière marin, perché à près de 9 mètres de hauteur ; un second pont la relie à Fadiouth. Tout autour, des bras de mer, des palétuviers, d’autres petites îles au milieu de la mangrove. C’est également une région sérère.
Quelques arbres
— Le fromager est un arbre énorme doté de grandes racines à contrefort
qui forment de longues lames à la base du tronc. Il est utilisé pour la
construction des pirogues.
— Le baobab peut atteindre 25 mètres de circonférence. Son bois est
spongieux et ses racines minuscules. C’est l’arbre aux multiples usages :
son écorce est utilisée pour faire des cordes et, dans la pharmacopée,
ses feuilles pour la préparation de tisanes. Le fruit du baobab (le pain
de singe ou bouy) a un goût acidulé et est utilisé comme bonbon ou pour faire une boisson (le jus de bouy).
— Le rônier est un palmier. Le bouquet de palme, en éventail, fournit le
vin de palme. Le bois, imputrescible et résistant aux insectes, est
utilisé pour la construction des charpentes.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
Le français est la langue officielle, parlée et comprise par la majorité
de la population. Pour gagner le respect de vos interlocuteurs et
rendre plus agréables vos échanges avec les populations rencontrées,
n’hésitez pas à faire l’effort d’apprendre quelques mots clés.
Au Sénégal, il existe six langues nationales, le wolof est la plus répandue.
Bonjour : salaam aleikoum (aleikoum salaam).
S’il te plaît : su la neexee.
Comment ça va ? : na nga def.
Très bien : maa gni fii rek.
Merci : dieureudieuf.
Au revoir : ba suba ak jam ;
Oui : waow. Non : dedeet.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage
n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur
moyen d’avoir de bons contacts !
BibliographieGuides
Le Sénégal aujourd’hui, Guide Jaguar.
Sénégal et Gambie, Lonely Planet.
Sénégal, Guide Evasion Hachette.
Littérature
Le Ventre de l’Atlantique, Fatou Diome, LGF Livre de Poche.
Une si longue lettre, Mariama Bâ, Le Serpent à Plumes.
La Grève des bàttu, Aminata Sow Fall, Le Serpent à Plumes.
Le Jujubier du patriarche, Aminata Sow Fall, Le Serpent à Plumes.
Œuvre poétique, Léopold Sédar Senghor, Points Seuil.
Ouvrages illustrés
L’Afrique à poings nus, Philippe Bordas, Le Seuil.
Sénégal, le pays du donner et du recevoir, Catherine et Bernard Desjeux, Grandvaux.
Saint-Louis du Sénégal, C. Merlin, Albin Michel, 2004.
Gorée, mémoire du Sénégal, Thomas Renaut, Asa.
Nouvelles d’Afrique, Collectif, Gallimard.
Ce petit bout d’Afrique, Quentin Lacoste, Magellan & Cie.
Carte
Sénégal, 1/800 000, ITM, 2004.
— Manindam
C’est la cérémonie d’initiation des adolescents chez les Bassaris et les Bédiks, dite “du père des Esprits”. Elle se déroule d’avril à mai.
— Gamond
Il est fêté chez les Bédiks entre mai et juin, sur le thème de la fécondité et de la puberté, de la pluie et de la santé.
— Eyamb
C’est une fête qui se déroule en juin ou juillet, fête de la puberté, mais spécifiquement consacrée aux jeunes filles non mariées des tribus bassaries.
Les personnalités sénégalaises
De nombreuses personnalités de renommée internationale sont d’origine sénégalaise ou tout simplement nées au Sénégal. Parmi les plus connus : le fondateur du mouridisme Ahmadou Bamba, l’ancien député français puis président du Sénégal et membre de l’Académie française Léopold Sédar Senghor, l’historien et anthropologue Cheikh Anta Diop, les frères Diouf ou encore, le chanteur Youssou N’Dour. Les personnalités politiques françaises Ségolène Royal, Rama Yade, ainsi que le rappeur Alioune Badara Thiam dit Akon, sont nés au Sénégal.
Quelques sites touristiques
— Le lac Retba : plus connu sous le nom de lac Rose, à environ 30 kilomètres au nord-est de la capitale, il doit sa renommée à sa teinte qui vire du rose au mauve en fonction de la lumière. C’est l’un des endroits les plus visités de la région où de nombreux campements accueillent les visiteurs.
Ce grand lagon peu profond, à quelques centaines de mètres de l’Océan, entouré de dunes, doit sa couleur à la présence de micro-organismes et à la forte concentration de minéraux. Il y règne une intense activité : des centaines de personnes extraient le sel présent sous forme de croûtes déposées. La récolte est ensuite vendue à des intermédiaires qui le commercialisent en ville.
— Le Sine Saloum : d’une grande richesse historique et culturelle, la région naturelle du Sine Saloum tire son nom du fleuve Saloum et de son principal affluent, le Sine. Elle abritait jadis les royaumes sérères (groupe ethnique des arpenteurs et géomètres, grands artisans de pyramides et navigateurs du Nil) du Sine (Diakhao) et du Saloum (Kahone). Le Delta, parc national, est l’un des plus beaux sites du Sénégal. D’une superficie d’environ 180 000 hectares, c’est une zone constituée de mangroves, de lagunes, de forêts et de cordons sableux. A l’extrémité nord-ouest, Foundiougne est un paisible village accessible par ferry. Plus au sud, les villages de Toubacouta et de Missirah, dans une zone plus forestière, au cœur du parc national du delta du Saloum.
— Fadiouth : située sur la Petite Côte, à environ 100 kilomètres au sud de Dakar, c’est une île aux nombreux coquillages, avec beaucoup de charme. Les visiteurs sont séduits par l’environnement pittoresque, la rade, protégée par la pointe de Finio, et le pont en bois, long de 725 mètres. Tout à côté, une autre île abrite le cimetière marin, perché à près de 9 mètres de hauteur ; un second pont la relie à Fadiouth. Tout autour, des bras de mer, des palétuviers, d’autres petites îles au milieu de la mangrove. C’est également une région sérère.
Quelques arbres
— Le fromager est un arbre énorme doté de grandes racines à contrefort qui forment de longues lames à la base du tronc. Il est utilisé pour la construction des pirogues.
— Le baobab peut atteindre 25 mètres de circonférence. Son bois est spongieux et ses racines minuscules. C’est l’arbre aux multiples usages : son écorce est utilisée pour faire des cordes et, dans la pharmacopée, ses feuilles pour la préparation de tisanes. Le fruit du baobab (le pain de singe ou bouy) a un goût acidulé et est utilisé comme bonbon ou pour faire une boisson (le jus de bouy).
— Le rônier est un palmier. Le bouquet de palme, en éventail, fournit le vin de palme. Le bois, imputrescible et résistant aux insectes, est utilisé pour la construction des charpentes.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
Le français est la langue officielle, parlée et comprise par la majorité de la population. Pour gagner le respect de vos interlocuteurs et rendre plus agréables vos échanges avec les populations rencontrées, n’hésitez pas à faire l’effort d’apprendre quelques mots clés.
Au Sénégal, il existe six langues nationales, le wolof est la plus répandue.
Bonjour : salaam aleikoum (aleikoum salaam).
S’il te plaît : su la neexee.
Comment ça va ? : na nga def.
Très bien : maa gni fii rek.
Merci : dieureudieuf.
Au revoir : ba suba ak jam ;
Oui : waow. Non : dedeet.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
BibliographieGuides
Le Sénégal aujourd’hui, Guide Jaguar.
Sénégal et Gambie, Lonely Planet.
Sénégal, Guide Evasion Hachette.
Littérature
Le Ventre de l’Atlantique, Fatou Diome, LGF Livre de Poche.
Une si longue lettre, Mariama Bâ, Le Serpent à Plumes.
La Grève des bàttu, Aminata Sow Fall, Le Serpent à Plumes.
Le Jujubier du patriarche, Aminata Sow Fall, Le Serpent à Plumes.
Œuvre poétique, Léopold Sédar Senghor, Points Seuil.
Ouvrages illustrés
L’Afrique à poings nus, Philippe Bordas, Le Seuil.
Sénégal, le pays du donner et du recevoir, Catherine et Bernard Desjeux, Grandvaux.
Saint-Louis du Sénégal, C. Merlin, Albin Michel, 2004.
Gorée, mémoire du Sénégal, Thomas Renaut, Asa.
Nouvelles d’Afrique, Collectif, Gallimard.
Ce petit bout d’Afrique, Quentin Lacoste, Magellan & Cie.
Carte
Sénégal, 1/800 000, ITM, 2004.
Tourisme responsable Une histoire de passion
Passionné par l’Afrique, ses peuples et ses tribus, c'est Jean-Christophe Monnier qui a effectué les premières reconnaissances. Grâce à l’association grenobloise Tétraktys, présente sur tout le continent africain, Jean-Christophe fait la connaissance des guides qu'ils ont formés aux techniques européennes et françaises d’accompagnement en moyenne montagne, le courant passe immédiatement.
C’est avec eux qu’il va créer notre premier voyage au Sénégal. Nous nous sommes ensuite liés à une agence de Dakar, dont le responsable est originaire de la région de Tambacounda ; et, afin de donner une continuité à notre démarche, nous l'avons mis en relation avec les guides formés par Tétraktys. Depuis, nos relations avec l’association se sont renforcées, et nous avons décidé de nous engager financièrement auprès du musée traditionnel de Tambacounda !
Nos actions de tourisme responsable
Dans le cadre de notre démarche de tourisme responsable, nous avons soutenu plusieurs projets de développement notamment le centre culturel de Bandafassi.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement
Le respect des us et coutumes
Une culture empreinte de très vieilles croyances !
L'implantation très
ancienne (XIe siècle) de l'islam n'a pas entièrement
supplanté certaines croyances et pratiques animistes. Il est ainsi très
courant, même chez un bon musulman, de porter des gris-gris et autres
amulettes ou de consulter devins et guérisseurs-féticheurs
traditionnels. Les rites magiques de l’Afrique ancestrale se mêlent à l’influence
musulmane pour former une religion moins stricte que l’islam
traditionnel.
Accueillant et hospitalier, le Sénégal est un carrefour de traditions vivantes et d’ethnies qui cohabitent en parfaite harmonie.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Si vous voyagez en période de ramadan, consultez notre conseil de
guide :
https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Morgane, notre responsable pour le Sénégal
— Dans les cases, ne marchez pas sur une natte avec vos chaussures.
— Chez
certaines ethnies, ne photographiez jamais, les photos “volent les âmes”.
La préservation de l'environnement
Le Sénégal présente une infinité de milieux naturels : dunes, savanes, mangroves, forêts, etc. Situé entre le Sahel, au nord, et la grande forêt tropicale, le pays est traversé par quatre fleuves qui prennent naissance dans le massif du Fouta-Djalon, en Guinée : le fleuve Sénégal qui a donné son nom au pays, la Gambie, le Saloum et la Casamance.
De nombreux parcs et réserves naturelles existent, comme le parc de Niokolo Koba, le parc des oiseaux du Djoudj ou le delta du Sine Saloum, pour protéger l’abondante faune et flore. Placés sur l’une des voies principales de migration de l’avifaune sauvage, c’est un sanctuaire d’oiseaux : hérons, cigognes, marabout, jacanas, vautours, etc. Ils abritent également la grande faune sauvage africaine : buffles, antilopes, hippopotames, quelques léopards, éléphants, lions, mais aussi singes, phacochères, chacals, tortues, etc. Dans les collines du Fouta-Djalon vivent des chimpanzés et des varans, entre autres. La flore est très variée grâce à la grande diversité des écosystèmes présents. Au Sénégal oriental et sur les contreforts du Fouta-Djalon, zone très arrosée et verdoyante, vous pourrez observer les plus grandes densités d’espèces végétales.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100% carbone neutre
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Nos actions de tourisme responsable
Dans le cadre de notre démarche de tourisme responsable, nous avons soutenu plusieurs projets de développement notamment le centre culturel de Bandafassi.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement
Le respect des us et coutumes
Une culture empreinte de très vieilles croyances !
L'implantation très
ancienne (XIe siècle) de l'islam n'a pas entièrement
supplanté certaines croyances et pratiques animistes. Il est ainsi très
courant, même chez un bon musulman, de porter des gris-gris et autres
amulettes ou de consulter devins et guérisseurs-féticheurs
traditionnels. Les rites magiques de l’Afrique ancestrale se mêlent à l’influence
musulmane pour former une religion moins stricte que l’islam
traditionnel.
Accueillant et hospitalier, le Sénégal est un carrefour de traditions vivantes et d’ethnies qui cohabitent en parfaite harmonie.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Si vous voyagez en période de ramadan, consultez notre conseil de
guide :
https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Morgane, notre responsable pour le Sénégal
— Dans les cases, ne marchez pas sur une natte avec vos chaussures.
— Chez
certaines ethnies, ne photographiez jamais, les photos “volent les âmes”.
La préservation de l'environnement
Le Sénégal présente une infinité de milieux naturels : dunes, savanes, mangroves, forêts, etc. Situé entre le Sahel, au nord, et la grande forêt tropicale, le pays est traversé par quatre fleuves qui prennent naissance dans le massif du Fouta-Djalon, en Guinée : le fleuve Sénégal qui a donné son nom au pays, la Gambie, le Saloum et la Casamance.
De nombreux parcs et réserves naturelles existent, comme le parc de Niokolo Koba, le parc des oiseaux du Djoudj ou le delta du Sine Saloum, pour protéger l’abondante faune et flore. Placés sur l’une des voies principales de migration de l’avifaune sauvage, c’est un sanctuaire d’oiseaux : hérons, cigognes, marabout, jacanas, vautours, etc. Ils abritent également la grande faune sauvage africaine : buffles, antilopes, hippopotames, quelques léopards, éléphants, lions, mais aussi singes, phacochères, chacals, tortues, etc. Dans les collines du Fouta-Djalon vivent des chimpanzés et des varans, entre autres. La flore est très variée grâce à la grande diversité des écosystèmes présents. Au Sénégal oriental et sur les contreforts du Fouta-Djalon, zone très arrosée et verdoyante, vous pourrez observer les plus grandes densités d’espèces végétales.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100% carbone neutre
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
L'implantation très ancienne (XIe siècle) de l'islam n'a pas entièrement supplanté certaines croyances et pratiques animistes. Il est ainsi très courant, même chez un bon musulman, de porter des gris-gris et autres amulettes ou de consulter devins et guérisseurs-féticheurs traditionnels. Les rites magiques de l’Afrique ancestrale se mêlent à l’influence musulmane pour former une religion moins stricte que l’islam traditionnel. Accueillant et hospitalier, le Sénégal est un carrefour de traditions vivantes et d’ethnies qui cohabitent en parfaite harmonie.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Si vous voyagez en période de ramadan, consultez notre conseil de guide : https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Morgane, notre responsable pour le Sénégal
— Dans les cases, ne marchez pas sur une natte avec vos chaussures.
— Chez certaines ethnies, ne photographiez jamais, les photos “volent les âmes”.
La préservation de l'environnement
Le Sénégal présente une infinité de milieux naturels : dunes, savanes, mangroves, forêts, etc. Situé entre le Sahel, au nord, et la grande forêt tropicale, le pays est traversé par quatre fleuves qui prennent naissance dans le massif du Fouta-Djalon, en Guinée : le fleuve Sénégal qui a donné son nom au pays, la Gambie, le Saloum et la Casamance.
De nombreux parcs et réserves naturelles existent, comme le parc de Niokolo Koba, le parc des oiseaux du Djoudj ou le delta du Sine Saloum, pour protéger l’abondante faune et flore. Placés sur l’une des voies principales de migration de l’avifaune sauvage, c’est un sanctuaire d’oiseaux : hérons, cigognes, marabout, jacanas, vautours, etc. Ils abritent également la grande faune sauvage africaine : buffles, antilopes, hippopotames, quelques léopards, éléphants, lions, mais aussi singes, phacochères, chacals, tortues, etc. Dans les collines du Fouta-Djalon vivent des chimpanzés et des varans, entre autres. La flore est très variée grâce à la grande diversité des écosystèmes présents. Au Sénégal oriental et sur les contreforts du Fouta-Djalon, zone très arrosée et verdoyante, vous pourrez observer les plus grandes densités d’espèces végétales.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
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Des voyages 100% carbone neutre
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
De nombreux parcs et réserves naturelles existent, comme le parc de Niokolo Koba, le parc des oiseaux du Djoudj ou le delta du Sine Saloum, pour protéger l’abondante faune et flore. Placés sur l’une des voies principales de migration de l’avifaune sauvage, c’est un sanctuaire d’oiseaux : hérons, cigognes, marabout, jacanas, vautours, etc. Ils abritent également la grande faune sauvage africaine : buffles, antilopes, hippopotames, quelques léopards, éléphants, lions, mais aussi singes, phacochères, chacals, tortues, etc. Dans les collines du Fouta-Djalon vivent des chimpanzés et des varans, entre autres. La flore est très variée grâce à la grande diversité des écosystèmes présents. Au Sénégal oriental et sur les contreforts du Fouta-Djalon, zone très arrosée et verdoyante, vous pourrez observer les plus grandes densités d’espèces végétales.
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
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