
Tibet
Nous vous emmenons dans la région autonome du Tibet (TAR, Tibetan Autonomous Region) ou Tibet central, le cœur historique du Tibet, aux plateaux d’altitude ponctués de lacs et de montagnes sacrés où vit une partie de la minorité tibétaine, l’une des plus anciennes reconnues en Chine. C’est au pays des Neiges que s’est développée, au cours des siècles, une civilisation originale, d’une étonnante richesse culturelle, édifiée autour du pouvoir religieux et des grands monastères. Potala, palais emblématique de Lhassa, Norbulingka, Kumbum… Venez découvrir ces merveilles de l’architecture bouddhique, nichées au creux de paysages himalayens fascinants, hauts plateaux entrecoupés de chaînes enneigées et de lacs aux eaux turquoise. Un voyage dans un univers d’atmosphères et de lumières à ne pas manquer...

Repères
Population |
2,7 millions d’habitants. |
Superficie |
1 228 400 km2. |
Capitale |
Lhassa. |
Ville principale |
Xigazê (Shigatse). |
Sommets remarquables |
Everest (8 848 m), Lhotse (8 516 m), Makalu (8 485 m)… |
Langues |
chinois mandarin (off.), geman deng, groma, tibétain. |
Religion |
bouddhisme lamaïque. |
Décalage horaire |
par rapport à la France, six heures de plus d’avril à
octobre, sept heures de plus de novembre à mars. UTC/GMT : + 8 h. |
Géographie
Le Tibet central est une très grande région, s’étendant d’est en ouest sur 2 400 km, et du nord au sud sur 1 000 km, principalement constituée d’un haut plateau, le plateau tibétain, d’une altitude moyenne de 4 200 m. C’est dans cette région de la Chine que sont rassemblées les plus hautes montagnes du monde – Everest, Lhotse, Makalu, Cho Oyu, Shishapangma, Gyachung Kang, Gurla Mandhata, Chomolhari, Gauri Sankar et de nombreux autres sommets de plus de 7 000 m – et le mont Kailash (6 714 m), montagne sacrée et inviolée, centre de l’univers bouddhiste.
Climat
C’est un climat continental de montagne qui se caractérise avant tout par de fortes variations de température entre le jour et la nuit d’une part, et entre l’hiver et l’été d’autre part. L’hiver est très rigoureux.
- De mars à juin, et plus particulièrement de septembre à novembre, sont les meilleurs mois pour partir au Tibet, traditionnellement beaux et ensoleillés. Température estivale dans la journée, belle lumière, sommets dégagés.
- Juillet et août, c’est la haute saison touristique. La mousson passe
par-dessus la chaîne de l’Himalaya et apporte un temps très variable :
alternance de passages pluvieux, suivis d'éclaircies.
Températures moyennes maximales et minimales et précipitations à Lhassa, en °C et en mm :
janv.
fév.
mars
avril
mai
juin
juil.
août
sept.
oct.
nov.
déc.
°C
-10/-2
-6/1
-3/5
1/8
5/11
9/16
10/15
9/14
7/13
1/8
-4/2
-1/-9
mm
0,5
0,7
2
5
26
72
119
123
58
10
1,7
1
Économie
L’économie du Tibet, peu développée, est en plein essor depuis les années 2000, mais le Tibet reste la province la moins prospère de Chine. Les principales activités sont l’élevage (moutons, chèvres, yack et chevaux), l’agriculture (orge et légumes dans la vallée du Zangbu, maïs, riz et cultures fruitières dans les vallées orientales). Le tourisme, bien qu’encore encadré, représente une part importante de l’économie. L’industrie a commencé à apparaître à la fin des années 1950 avec l’ouverture de plusieurs usines à Lhassa.
Les ressources minières du Tibet constituent son plus grand intérêt aux yeux des Chinois : il disposerait de 30 à 40 millions de tonnes de cuivre, 40 millions de tonnes de plomb et de zinc, et plusieurs milliards de tonnes de minerai de fer. Plus de 600 sites potentiels ont été répertoriés pour ouvrir de nouvelles mines.
Société
L’ethnie tibétaine est historiquement la principale
composante de la population du Tibet. Les groupes ethniques monba, lhoba,
mongol et hui (Chinois musulmans) sont également représentés. Selon la
tradition, les premiers ancêtres du peuple tibétain, représentés par les six
bandes rouges du drapeau tibétain, sont les Se, les Mu, les Dong, les Tong, les
Dru et les Ra.
La question de la proportion des Hans (ethnie majoritaire en
Chine) dans la population du Tibet est politiquement très sensible. Le
gouvernement tibétain en exil affirme que la République populaire de Chine
pratique une politique favorisant l’immigration han afin de rendre les
Tibétains minoritaires dans leur propre pays, ce que conteste vigoureusement le
gouvernement chinois.
L'histoire du pays
Les débuts de l’histoire du Tibet sont peu connus, sinon par
l’entremise des Chinois. A la fin du VIe siècle, le pays est un groupement de 17 fiefs autour de la principauté de Yar-klungs, près de Lhassa, qui seront progressivement réunis sous l’autorité d’un roi. En 641, le roi épouse une princesse chinoise et une
princesse népalaise, toutes deux bouddhistes, et fonde la ville de
Lhassa, lançant la construction d’un grand palais, le Potala. La
bière, l’eau-de-vie, la poterie, l’irrigation (pour cultiver
l’orge), le papier, l’encre datent du règne de ce grand roi. Les Tibétains, bien qu’un traité soit conclu, continuent une guerre
incessante contre la Chine pour agrandir leur
empire. Même si le bouddhisme — secte
des Rnying-ma-pa ("Bonnets rouges") —, venu d’Inde, est proclamé religion officielle à la fin du VIIIe, le peuple reste attaché à ses anciennes
croyances. Pendant les deux siècles qui suivent, la monarchie, affaiblie
par les luttes des bouddhistes et des bönpos, disparaît ; le pays
tombe aux mains des chefs de sectes religieuses. Cette période d’instabilité politique permet au bouddhisme de se répandre
dans le peuple et s’amalgame aux pratiques du bönpo. De nombreux textes
sanskrits sont traduits en tibétain, et en 1027 est introduite l’ère nouvelle du Klacakra, “Roue du temps”,
d’où partira la chronologie tibétaine.
A Partir du XIe siècle, les
monastères bouddhiques vont prendre un essor considérable, concurrençant la grande aristocratie terrienne. Le pays se referme sur lui-même. En 1260, le gouvernement religieux et temporel est confié au supérieur du monastère de Sakya. Le bouddhisme tibétain est réformé en 1409, la secte des “Bonnets jaunes” (Dge-lugs-pa) est créée et prend le pouvoir. 1447 voit la
fondation du monastère de Tashilhunpo, dont les chefs
prennent le titre de panchen-lama. Le chef spirituel de l’église jaune à Lhassa prend le titre de dalaï-lama, qui, après quelques années de querelles avec Tashilhunpo, devient seul gouverneur du Tibet à partir de 1642 : c’est le début de la
théocratie tibétaine, qui va durer jusqu’en 1959.
En 1717, des fractions mongoles attaquent le Tibet.
Les Chinois interviennent en 1720, rétablissent le
dalaï-lama, mais confirment leur suzeraineté sur
le Tibet. Jusque-là visité par les pèlerins et moines indiens,
traversé par les caravanes qui se rendaient du Cachemire ou du Bengale à
Pékin, et même connu des Européens, le Tibet, sur ordre de Pékin, se ferme aux étrangers et
restera isolé jusqu’en 1904. En 1910, les Chinois occupent Lhassa et destituent le treizième
dalaï-lama, qui se réfugie en Inde. Le panchen-lama prend parti
pour les Chinois ; mais, en 1912, profitant de la révolution chinoise,
les Tibétains, avec l’aide des Britanniques, chassent les Chinois et
rappellent le dalaï-lama.
En 1950, considérant le Tibet comme “partie intégrante du
territoire chinois”, les troupes chinoises font leur entrée à Lhassa. La Chine reconnaît les
gouvernements locaux ; le dalaï-lama doit se réconcilier avec le panchen-lama,
allié normal de la Chine. Les réformes sociales et économiques, entreprises par Pékin à partir de 1951, débouchent sur la socialisation
du pays, entraînant des progrès économiques certains — accroissement des surfaces cultivées et des rendements
agricoles, construction de routes. Une réforme
agraire dépossède les grands propriétaires et libère les serfs, encore
nombreux sous le régime des lamas. Mais la domination politique et l’occupation
militaire rendent la tutelle chinoise de plus en plus lourde, alors que
l’autonomie promise n’est, en fait, pas accordée.
Le mécontentement provoque une crise grave (révolte des tribus du
Tibet oriental), le dalaï-lama s’exile en mars 1959 en Inde avec les principaux membres de son gouvernement.
La Chine, profitant du conflit entre le dalaï-lama et le panchen-lama organise sous sa présidence (d’ailleurs
destitué à son tour en décembre 1964), un Comité préparatoire pour
l’autonomie, dont les travaux aboutissent, en
1965, à faire du Tibet une région autonome, dotée d’une Assemblée populaire. Mais les milieux tibétains en exil (en Inde, au
Sikkim, au Népal, au Bhoutan) maintiennent le symbole de l’indépendance
et dénoncent l’entreprise d’asservissement menée par la Chine, accusée
de déporter en masse les Tibétains et de les remplacer par des colons
chinois. Cependant, la résistance
tibétaine reste vive. Après les excès de la Révolution culturelle, le
gouvernement chinois se déclare soucieux de prendre en compte le
particularisme tibétain, ce qui ne permet toutefois pas d’enrayer le nationalisme
tibétain, qui s’exprime dès 1987 par de violentes
émeutes anti-chinoises.
En 1981, Lhassa, source de devises, est ouverte aux touristes accompagnés, et en 1985, aux touristes
individuels. On redouble d’efforts pour faire avancer le programme de restauration des principaux monastères. Un semblant
de vie religieuse renaît, le gouvernement chinois continue toutefois
de contrôler l’enrôlement des novices. Après plusieurs décennies
d’isolement, le peuple tibétain peut exprimer ses souffrances et ses
espoirs auprès d’Occidentaux sympathisants. Le 1er octobre 1987, quelques jours après
un discours du dalaï-lama au Congrès américain, au cours duquel il
propose de faire du Tibet une “zone de paix démilitarisée”, Lhassa
s’embrase. Les moines crient
leur désir d’un Tibet libre. La manifestation est durement réprimée, de
nombreux Tibétains, religieux et laïcs, sont emprisonnés. Le même scénario se
répète en mars, puis en décembre 1988, à nouveau en mars 1989 où cette nouvelle
rébellion, la plus sanglante, conduit à l’instauration de la loi martiale.
En 1989, le gouvernement chinois s’élève contre l’attribution du prix Nobel de la paix au 14e dalaï-lama. Interrompus, les contacts entre le dalaï-lama
et les autorités chinoises reprennent de 1990 à 1993 ; de 2002 à 2007,
l’émissaire du dalaï-lama rencontre à six reprises des officiels chinois
pour de vaines discussions. En 2008, à cinq mois de l’ouverture des Jeux olympiques à Pékin, le dalaï-lama dénonce une répression
continuelle ainsi qu’une violation
des droits de l’homme et la négation de la liberté religieuse dans la
région autonome du Tibet. A Lhassa, les
affrontements entre laïcs, moines tibétains et forces de l’ordre se
traduisent par de nombreuses arrestations et victimes. En l’absence d’observateurs sur le terrain, les témoignages de
réfugiés, de certains moines entrés en contact avec des médias
internationaux et des ONG, relayés notamment par le Centre tibétain pour
les droits humains et la démocratie sont la principale source d’information sur
l’évolution de la situation intérieure. En avril 2008, la demande du haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU de pouvoir se
rendre sur place à la tête d’une mission d’observation est rejetée par
les autorités chinoises. Les discussions entre les représentants du gouvernement
en exil et les dirigeants chinois, reprises à Pékin en janvier 2010, ne
donnent aucun résultat. En juin 2012, alors que des Tibétains s’immolent par le feu, le dalaï-lama espère que Xi Jinping examinera la question tibétaine. En septembre 2014, il parle de Xi en termes élogieux, affirmant qu’il se bat contre la corruption.
Il remarque son courage dans l’arrestation de hauts fonctionnaires,
même s’il s’est fait des ennemis parmi les anciens cadres du parti. Il affirme que lors de sa visite à Paris en mars 2014, Xi a
souligné l’importance du bouddhisme dans la culture chinoise. Le dalaï-lama estime que Xi pourrait relancer le dialogue sur une plus grande autonomie du Tibet, mais qu’il rencontre l’opposition de radicaux du Parti communiste.
- De mars à juin, et plus particulièrement de septembre à novembre, sont les meilleurs mois pour partir au Tibet, traditionnellement beaux et ensoleillés. Température estivale dans la journée, belle lumière, sommets dégagés.
- Juillet et août, c’est la haute saison touristique. La mousson passe par-dessus la chaîne de l’Himalaya et apporte un temps très variable : alternance de passages pluvieux, suivis d'éclaircies.
Températures moyennes maximales et minimales et précipitations à Lhassa, en °C et en mm :
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janv. |
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mars |
avril |
mai |
juin |
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Économie
L’économie du Tibet, peu développée, est en plein essor depuis les années 2000, mais le Tibet reste la province la moins prospère de Chine. Les principales activités sont l’élevage (moutons, chèvres, yack et chevaux), l’agriculture (orge et légumes dans la vallée du Zangbu, maïs, riz et cultures fruitières dans les vallées orientales). Le tourisme, bien qu’encore encadré, représente une part importante de l’économie. L’industrie a commencé à apparaître à la fin des années 1950 avec l’ouverture de plusieurs usines à Lhassa.
Les ressources minières du Tibet constituent son plus grand intérêt aux yeux des Chinois : il disposerait de 30 à 40 millions de tonnes de cuivre, 40 millions de tonnes de plomb et de zinc, et plusieurs milliards de tonnes de minerai de fer. Plus de 600 sites potentiels ont été répertoriés pour ouvrir de nouvelles mines.
Société
L’ethnie tibétaine est historiquement la principale
composante de la population du Tibet. Les groupes ethniques monba, lhoba,
mongol et hui (Chinois musulmans) sont également représentés. Selon la
tradition, les premiers ancêtres du peuple tibétain, représentés par les six
bandes rouges du drapeau tibétain, sont les Se, les Mu, les Dong, les Tong, les
Dru et les Ra.
La question de la proportion des Hans (ethnie majoritaire en
Chine) dans la population du Tibet est politiquement très sensible. Le
gouvernement tibétain en exil affirme que la République populaire de Chine
pratique une politique favorisant l’immigration han afin de rendre les
Tibétains minoritaires dans leur propre pays, ce que conteste vigoureusement le
gouvernement chinois.
L'histoire du pays
Les débuts de l’histoire du Tibet sont peu connus, sinon par
l’entremise des Chinois. A la fin du VIe siècle, le pays est un groupement de 17 fiefs autour de la principauté de Yar-klungs, près de Lhassa, qui seront progressivement réunis sous l’autorité d’un roi. En 641, le roi épouse une princesse chinoise et une
princesse népalaise, toutes deux bouddhistes, et fonde la ville de
Lhassa, lançant la construction d’un grand palais, le Potala. La
bière, l’eau-de-vie, la poterie, l’irrigation (pour cultiver
l’orge), le papier, l’encre datent du règne de ce grand roi. Les Tibétains, bien qu’un traité soit conclu, continuent une guerre
incessante contre la Chine pour agrandir leur
empire. Même si le bouddhisme — secte
des Rnying-ma-pa ("Bonnets rouges") —, venu d’Inde, est proclamé religion officielle à la fin du VIIIe, le peuple reste attaché à ses anciennes
croyances. Pendant les deux siècles qui suivent, la monarchie, affaiblie
par les luttes des bouddhistes et des bönpos, disparaît ; le pays
tombe aux mains des chefs de sectes religieuses. Cette période d’instabilité politique permet au bouddhisme de se répandre
dans le peuple et s’amalgame aux pratiques du bönpo. De nombreux textes
sanskrits sont traduits en tibétain, et en 1027 est introduite l’ère nouvelle du Klacakra, “Roue du temps”,
d’où partira la chronologie tibétaine.
A Partir du XIe siècle, les
monastères bouddhiques vont prendre un essor considérable, concurrençant la grande aristocratie terrienne. Le pays se referme sur lui-même. En 1260, le gouvernement religieux et temporel est confié au supérieur du monastère de Sakya. Le bouddhisme tibétain est réformé en 1409, la secte des “Bonnets jaunes” (Dge-lugs-pa) est créée et prend le pouvoir. 1447 voit la
fondation du monastère de Tashilhunpo, dont les chefs
prennent le titre de panchen-lama. Le chef spirituel de l’église jaune à Lhassa prend le titre de dalaï-lama, qui, après quelques années de querelles avec Tashilhunpo, devient seul gouverneur du Tibet à partir de 1642 : c’est le début de la
théocratie tibétaine, qui va durer jusqu’en 1959.
En 1717, des fractions mongoles attaquent le Tibet.
Les Chinois interviennent en 1720, rétablissent le
dalaï-lama, mais confirment leur suzeraineté sur
le Tibet. Jusque-là visité par les pèlerins et moines indiens,
traversé par les caravanes qui se rendaient du Cachemire ou du Bengale à
Pékin, et même connu des Européens, le Tibet, sur ordre de Pékin, se ferme aux étrangers et
restera isolé jusqu’en 1904. En 1910, les Chinois occupent Lhassa et destituent le treizième
dalaï-lama, qui se réfugie en Inde. Le panchen-lama prend parti
pour les Chinois ; mais, en 1912, profitant de la révolution chinoise,
les Tibétains, avec l’aide des Britanniques, chassent les Chinois et
rappellent le dalaï-lama.
En 1950, considérant le Tibet comme “partie intégrante du
territoire chinois”, les troupes chinoises font leur entrée à Lhassa. La Chine reconnaît les
gouvernements locaux ; le dalaï-lama doit se réconcilier avec le panchen-lama,
allié normal de la Chine. Les réformes sociales et économiques, entreprises par Pékin à partir de 1951, débouchent sur la socialisation
du pays, entraînant des progrès économiques certains — accroissement des surfaces cultivées et des rendements
agricoles, construction de routes. Une réforme
agraire dépossède les grands propriétaires et libère les serfs, encore
nombreux sous le régime des lamas. Mais la domination politique et l’occupation
militaire rendent la tutelle chinoise de plus en plus lourde, alors que
l’autonomie promise n’est, en fait, pas accordée.
Le mécontentement provoque une crise grave (révolte des tribus du
Tibet oriental), le dalaï-lama s’exile en mars 1959 en Inde avec les principaux membres de son gouvernement.
La Chine, profitant du conflit entre le dalaï-lama et le panchen-lama organise sous sa présidence (d’ailleurs
destitué à son tour en décembre 1964), un Comité préparatoire pour
l’autonomie, dont les travaux aboutissent, en
1965, à faire du Tibet une région autonome, dotée d’une Assemblée populaire. Mais les milieux tibétains en exil (en Inde, au
Sikkim, au Népal, au Bhoutan) maintiennent le symbole de l’indépendance
et dénoncent l’entreprise d’asservissement menée par la Chine, accusée
de déporter en masse les Tibétains et de les remplacer par des colons
chinois. Cependant, la résistance
tibétaine reste vive. Après les excès de la Révolution culturelle, le
gouvernement chinois se déclare soucieux de prendre en compte le
particularisme tibétain, ce qui ne permet toutefois pas d’enrayer le nationalisme
tibétain, qui s’exprime dès 1987 par de violentes
émeutes anti-chinoises.
En 1981, Lhassa, source de devises, est ouverte aux touristes accompagnés, et en 1985, aux touristes
individuels. On redouble d’efforts pour faire avancer le programme de restauration des principaux monastères. Un semblant
de vie religieuse renaît, le gouvernement chinois continue toutefois
de contrôler l’enrôlement des novices. Après plusieurs décennies
d’isolement, le peuple tibétain peut exprimer ses souffrances et ses
espoirs auprès d’Occidentaux sympathisants. Le 1er octobre 1987, quelques jours après
un discours du dalaï-lama au Congrès américain, au cours duquel il
propose de faire du Tibet une “zone de paix démilitarisée”, Lhassa
s’embrase. Les moines crient
leur désir d’un Tibet libre. La manifestation est durement réprimée, de
nombreux Tibétains, religieux et laïcs, sont emprisonnés. Le même scénario se
répète en mars, puis en décembre 1988, à nouveau en mars 1989 où cette nouvelle
rébellion, la plus sanglante, conduit à l’instauration de la loi martiale.
En 1989, le gouvernement chinois s’élève contre l’attribution du prix Nobel de la paix au 14e dalaï-lama. Interrompus, les contacts entre le dalaï-lama
et les autorités chinoises reprennent de 1990 à 1993 ; de 2002 à 2007,
l’émissaire du dalaï-lama rencontre à six reprises des officiels chinois
pour de vaines discussions. En 2008, à cinq mois de l’ouverture des Jeux olympiques à Pékin, le dalaï-lama dénonce une répression
continuelle ainsi qu’une violation
des droits de l’homme et la négation de la liberté religieuse dans la
région autonome du Tibet. A Lhassa, les
affrontements entre laïcs, moines tibétains et forces de l’ordre se
traduisent par de nombreuses arrestations et victimes. En l’absence d’observateurs sur le terrain, les témoignages de
réfugiés, de certains moines entrés en contact avec des médias
internationaux et des ONG, relayés notamment par le Centre tibétain pour
les droits humains et la démocratie sont la principale source d’information sur
l’évolution de la situation intérieure. En avril 2008, la demande du haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU de pouvoir se
rendre sur place à la tête d’une mission d’observation est rejetée par
les autorités chinoises. Les discussions entre les représentants du gouvernement
en exil et les dirigeants chinois, reprises à Pékin en janvier 2010, ne
donnent aucun résultat. En juin 2012, alors que des Tibétains s’immolent par le feu, le dalaï-lama espère que Xi Jinping examinera la question tibétaine. En septembre 2014, il parle de Xi en termes élogieux, affirmant qu’il se bat contre la corruption.
Il remarque son courage dans l’arrestation de hauts fonctionnaires,
même s’il s’est fait des ennemis parmi les anciens cadres du parti. Il affirme que lors de sa visite à Paris en mars 2014, Xi a
souligné l’importance du bouddhisme dans la culture chinoise. Le dalaï-lama estime que Xi pourrait relancer le dialogue sur une plus grande autonomie du Tibet, mais qu’il rencontre l’opposition de radicaux du Parti communiste.
Les ressources minières du Tibet constituent son plus grand intérêt aux yeux des Chinois : il disposerait de 30 à 40 millions de tonnes de cuivre, 40 millions de tonnes de plomb et de zinc, et plusieurs milliards de tonnes de minerai de fer. Plus de 600 sites potentiels ont été répertoriés pour ouvrir de nouvelles mines.
La question de la proportion des Hans (ethnie majoritaire en Chine) dans la population du Tibet est politiquement très sensible. Le gouvernement tibétain en exil affirme que la République populaire de Chine pratique une politique favorisant l’immigration han afin de rendre les Tibétains minoritaires dans leur propre pays, ce que conteste vigoureusement le gouvernement chinois.
L'histoire du pays
Les débuts de l’histoire du Tibet sont peu connus, sinon par
l’entremise des Chinois. A la fin du VIe siècle, le pays est un groupement de 17 fiefs autour de la principauté de Yar-klungs, près de Lhassa, qui seront progressivement réunis sous l’autorité d’un roi. En 641, le roi épouse une princesse chinoise et une
princesse népalaise, toutes deux bouddhistes, et fonde la ville de
Lhassa, lançant la construction d’un grand palais, le Potala. La
bière, l’eau-de-vie, la poterie, l’irrigation (pour cultiver
l’orge), le papier, l’encre datent du règne de ce grand roi. Les Tibétains, bien qu’un traité soit conclu, continuent une guerre
incessante contre la Chine pour agrandir leur
empire. Même si le bouddhisme — secte
des Rnying-ma-pa ("Bonnets rouges") —, venu d’Inde, est proclamé religion officielle à la fin du VIIIe, le peuple reste attaché à ses anciennes
croyances. Pendant les deux siècles qui suivent, la monarchie, affaiblie
par les luttes des bouddhistes et des bönpos, disparaît ; le pays
tombe aux mains des chefs de sectes religieuses. Cette période d’instabilité politique permet au bouddhisme de se répandre
dans le peuple et s’amalgame aux pratiques du bönpo. De nombreux textes
sanskrits sont traduits en tibétain, et en 1027 est introduite l’ère nouvelle du Klacakra, “Roue du temps”,
d’où partira la chronologie tibétaine.
A Partir du XIe siècle, les
monastères bouddhiques vont prendre un essor considérable, concurrençant la grande aristocratie terrienne. Le pays se referme sur lui-même. En 1260, le gouvernement religieux et temporel est confié au supérieur du monastère de Sakya. Le bouddhisme tibétain est réformé en 1409, la secte des “Bonnets jaunes” (Dge-lugs-pa) est créée et prend le pouvoir. 1447 voit la
fondation du monastère de Tashilhunpo, dont les chefs
prennent le titre de panchen-lama. Le chef spirituel de l’église jaune à Lhassa prend le titre de dalaï-lama, qui, après quelques années de querelles avec Tashilhunpo, devient seul gouverneur du Tibet à partir de 1642 : c’est le début de la
théocratie tibétaine, qui va durer jusqu’en 1959.
En 1717, des fractions mongoles attaquent le Tibet.
Les Chinois interviennent en 1720, rétablissent le
dalaï-lama, mais confirment leur suzeraineté sur
le Tibet. Jusque-là visité par les pèlerins et moines indiens,
traversé par les caravanes qui se rendaient du Cachemire ou du Bengale à
Pékin, et même connu des Européens, le Tibet, sur ordre de Pékin, se ferme aux étrangers et
restera isolé jusqu’en 1904. En 1910, les Chinois occupent Lhassa et destituent le treizième
dalaï-lama, qui se réfugie en Inde. Le panchen-lama prend parti
pour les Chinois ; mais, en 1912, profitant de la révolution chinoise,
les Tibétains, avec l’aide des Britanniques, chassent les Chinois et
rappellent le dalaï-lama.
En 1950, considérant le Tibet comme “partie intégrante du
territoire chinois”, les troupes chinoises font leur entrée à Lhassa. La Chine reconnaît les
gouvernements locaux ; le dalaï-lama doit se réconcilier avec le panchen-lama,
allié normal de la Chine. Les réformes sociales et économiques, entreprises par Pékin à partir de 1951, débouchent sur la socialisation
du pays, entraînant des progrès économiques certains — accroissement des surfaces cultivées et des rendements
agricoles, construction de routes. Une réforme
agraire dépossède les grands propriétaires et libère les serfs, encore
nombreux sous le régime des lamas. Mais la domination politique et l’occupation
militaire rendent la tutelle chinoise de plus en plus lourde, alors que
l’autonomie promise n’est, en fait, pas accordée.
Le mécontentement provoque une crise grave (révolte des tribus du
Tibet oriental), le dalaï-lama s’exile en mars 1959 en Inde avec les principaux membres de son gouvernement.
La Chine, profitant du conflit entre le dalaï-lama et le panchen-lama organise sous sa présidence (d’ailleurs
destitué à son tour en décembre 1964), un Comité préparatoire pour
l’autonomie, dont les travaux aboutissent, en
1965, à faire du Tibet une région autonome, dotée d’une Assemblée populaire. Mais les milieux tibétains en exil (en Inde, au
Sikkim, au Népal, au Bhoutan) maintiennent le symbole de l’indépendance
et dénoncent l’entreprise d’asservissement menée par la Chine, accusée
de déporter en masse les Tibétains et de les remplacer par des colons
chinois. Cependant, la résistance
tibétaine reste vive. Après les excès de la Révolution culturelle, le
gouvernement chinois se déclare soucieux de prendre en compte le
particularisme tibétain, ce qui ne permet toutefois pas d’enrayer le nationalisme
tibétain, qui s’exprime dès 1987 par de violentes
émeutes anti-chinoises.
En 1981, Lhassa, source de devises, est ouverte aux touristes accompagnés, et en 1985, aux touristes
individuels. On redouble d’efforts pour faire avancer le programme de restauration des principaux monastères. Un semblant
de vie religieuse renaît, le gouvernement chinois continue toutefois
de contrôler l’enrôlement des novices. Après plusieurs décennies
d’isolement, le peuple tibétain peut exprimer ses souffrances et ses
espoirs auprès d’Occidentaux sympathisants. Le 1er octobre 1987, quelques jours après
un discours du dalaï-lama au Congrès américain, au cours duquel il
propose de faire du Tibet une “zone de paix démilitarisée”, Lhassa
s’embrase. Les moines crient
leur désir d’un Tibet libre. La manifestation est durement réprimée, de
nombreux Tibétains, religieux et laïcs, sont emprisonnés. Le même scénario se
répète en mars, puis en décembre 1988, à nouveau en mars 1989 où cette nouvelle
rébellion, la plus sanglante, conduit à l’instauration de la loi martiale.
En 1989, le gouvernement chinois s’élève contre l’attribution du prix Nobel de la paix au 14e dalaï-lama. Interrompus, les contacts entre le dalaï-lama
et les autorités chinoises reprennent de 1990 à 1993 ; de 2002 à 2007,
l’émissaire du dalaï-lama rencontre à six reprises des officiels chinois
pour de vaines discussions. En 2008, à cinq mois de l’ouverture des Jeux olympiques à Pékin, le dalaï-lama dénonce une répression
continuelle ainsi qu’une violation
des droits de l’homme et la négation de la liberté religieuse dans la
région autonome du Tibet. A Lhassa, les
affrontements entre laïcs, moines tibétains et forces de l’ordre se
traduisent par de nombreuses arrestations et victimes. En l’absence d’observateurs sur le terrain, les témoignages de
réfugiés, de certains moines entrés en contact avec des médias
internationaux et des ONG, relayés notamment par le Centre tibétain pour
les droits humains et la démocratie sont la principale source d’information sur
l’évolution de la situation intérieure. En avril 2008, la demande du haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU de pouvoir se
rendre sur place à la tête d’une mission d’observation est rejetée par
les autorités chinoises. Les discussions entre les représentants du gouvernement
en exil et les dirigeants chinois, reprises à Pékin en janvier 2010, ne
donnent aucun résultat. En juin 2012, alors que des Tibétains s’immolent par le feu, le dalaï-lama espère que Xi Jinping examinera la question tibétaine. En septembre 2014, il parle de Xi en termes élogieux, affirmant qu’il se bat contre la corruption.
Il remarque son courage dans l’arrestation de hauts fonctionnaires,
même s’il s’est fait des ennemis parmi les anciens cadres du parti. Il affirme que lors de sa visite à Paris en mars 2014, Xi a
souligné l’importance du bouddhisme dans la culture chinoise. Le dalaï-lama estime que Xi pourrait relancer le dialogue sur une plus grande autonomie du Tibet, mais qu’il rencontre l’opposition de radicaux du Parti communiste.
Les Chinois interviennent en 1720, rétablissent le dalaï-lama, mais confirment leur suzeraineté sur le Tibet. Jusque-là visité par les pèlerins et moines indiens, traversé par les caravanes qui se rendaient du Cachemire ou du Bengale à Pékin, et même connu des Européens, le Tibet, sur ordre de Pékin, se ferme aux étrangers et restera isolé jusqu’en 1904. En 1910, les Chinois occupent Lhassa et destituent le treizième dalaï-lama, qui se réfugie en Inde. Le panchen-lama prend parti pour les Chinois ; mais, en 1912, profitant de la révolution chinoise, les Tibétains, avec l’aide des Britanniques, chassent les Chinois et rappellent le dalaï-lama. En 1950, considérant le Tibet comme “partie intégrante du territoire chinois”, les troupes chinoises font leur entrée à Lhassa. La Chine reconnaît les gouvernements locaux ; le dalaï-lama doit se réconcilier avec le panchen-lama, allié normal de la Chine. Les réformes sociales et économiques, entreprises par Pékin à partir de 1951, débouchent sur la socialisation du pays, entraînant des progrès économiques certains — accroissement des surfaces cultivées et des rendements agricoles, construction de routes. Une réforme agraire dépossède les grands propriétaires et libère les serfs, encore nombreux sous le régime des lamas. Mais la domination politique et l’occupation militaire rendent la tutelle chinoise de plus en plus lourde, alors que l’autonomie promise n’est, en fait, pas accordée. Le mécontentement provoque une crise grave (révolte des tribus du Tibet oriental), le dalaï-lama s’exile en mars 1959 en Inde avec les principaux membres de son gouvernement.
Bon à savoirInformations pratiques
La loi du karma
Le bouddhisme enseigne que tous nos actes ont des conséquences, positives ou négatives, qui peuvent se faire sentir dans la vie présente, mais également et surtout dans les vies futures. Les êtres qui atteignent l’éveil sont délivrés de cette loi du karma.
Les mandalas
Les mandalas sont des représentations symboliques du palais céleste d’une divinité. Certains de ces mandalas sont construits en trois dimensions (au Potala ou à Gyantsé), mais la plupart sont peints sur des thangka ou des fresques. D’autres sont fabriqués avec du sable de couleur lors de rituels particuliers et détruits à la fin de ceux-ci. La divinité centrale, parfois reproduite, parfois symbolisée, donne son nom au mandala. A l’entrée des temples se trouve souvent représenté le mandala de l’Univers.
Le samsara et le nirvana
On appelle samsara le cycle des renaissances. A l’intérieur du samsara, les êtres ne cessent, après leur mort, selon leur karma, de se réincarner dans les différents mondes et d’expérimenter souffrance et insatisfaction. Le but du bouddhisme est d’aider les êtres à sortir de cet océan de souffrance. L’état en dehors du samsara est appelé nirvana.
Electricité
Tension électrique : 220- 240 V, 50 Hz. Prévoir un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il
n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés vous permet de gagner le respect de vos interlocuteurs, et de rendre plus agréables vos échanges avec les Tibétains. Alors, n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : tashi dele.
Au revoir (par la personne qui reste) : kale phe.
Au revoir (par la personne qui part) : kale shoo.
Merci : thoo jaychay.
Je suis perdu : nga lam khag lag song.
Il existe une multitude de dialectes. Néanmoins, le chinois “de Pékin” est compris dans tout le pays.
Bonjour : ni hao.
Au revoir : zai jian.
Merci : xié xié.
Combien cela coûte-t-il ? : duo shao qian ?
Je cherche : wo zhao.
Où se trouve ? : zai nali ?
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Sites Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tibet.
http://www.routard.com/guide/code_dest/tibet.htm.
Guides
Tibet, Christian Deweirdt, Monique Masse et Marc Monniez, Peuples du Monde, 2008
Tibet, guide du pèlerin, Victor Chan, Guide Olizane, Aventure, 1998
Tibet, Bradley Mayhew, Ed. Lonely Planet , 2011, (guide en Anglais)
Les chevaux du vent, Une introduction à la culture tibétaine, Jérôme Edou et René Vernadet, l'Asiathèque, 2007)
Récits
Tibet, 20 clés pour comprendre, Frédéric Lenoir, Plon éditeur, collection Points
Tibet, Tibet, Patrick French, Albin Michel, 2005
Le Tibet, une civilisation blessée, F. Pommaret, Ed. Gallimard, 2008
Fascination tibétaine : Du bouddhisme, de l'occident et de quelques mythes, Donald S. Lopez Jr., Katia Buffetrille et Nathalie Münter Guiu, Autrement Frontières, 2000
Tibet Otage de la Chine, Claude Levenson, Ed. Philippe Picquier, 2002
Les guerriers de Bouddha : Une histoire de l'invasion du Tibet par la Chine, de la résistance du peuple tibétain et du rôle joué par la CIA, Mikel Dunham, Dalaï-Lama et Laurent Bury, Actes Sud 2007
Tibet secret, de Fosco Maraini, Arthaud, 2008
Le chemin des nuages blancs : Pèlerinages d'un moine bouddhiste au Tibet (1932 à 1949), Lama Anarika Govinda, Josette Herbert et Antoinette Perelli, Albin Michel, 2008
Voyage à travers la Chine interdite, Luc Richard, Presses de la Renaissance, 2003
Tibet mort ou vif, Pierre Antoine Donnet, Poche Ed. Gallimard, 2008
Sept ans d'aventure au Tibet, Heinrich Harrer, Ed. Arthaud, 2008
La Route de Lhassa : A travers le Tibet interdit 1897, Arnold Henry Savage Landor, Phébus, 2010
Voyage d'une Parisienne à Lhassa : A pied et en mendiant de la Chine à l'Inde à travers le Tibet, Alexandra David-Néel, Pocket Poche, 2008
Mystiques et magiciens du Tibet, Alexandra David-Néel, Pocket Poche 2008
Tibet rouge : Capturé par l'armée chinoise au Kham, Robert Ford, Olizane, 1999
Un barbare au Tibet ; A la découverte des sources du Mékong, M. Peissel, Le Seuil, 1998
Littérature
Contes tibétains, Surya Das, Daniel Goleman, Dalaï-Lama et Bernard Dubant, Le courrier du livre, 2011)
Le secret sauvage, Stanislas de Hadalt (recherches sur le Yeti) , Actes Sud.
Funérailles Célestes, Xinran, Claude Levenson et Maïa Bhârathî, Ed Philippe Picquier, 2005
Œuvres complètes / La vie / Les cent mille chants, Milarepa / Marie Josée Lamothe, Ed. Fayard, 2008
Gesar de Ling / L'épopée du guerrier de Shambala, Penick D.J. , Ed. Points, 2008
Ouvrages illustrés
L'Art du Tibet, Robert Fisher, Thames and Hudson, 1998
Moines danseurs du Tibet, Matthieu Ricard, Albin Michel, 1999
Carnets du Kailash : Voyage au coeur du bouddhisme, Benoît de Vilmorin et Simon Allix , Glénat, 2004
Pèlerinages tibétains : Le goût du sacré, Pierre Crié et Martin Melkonian, Autrement, 2004
Offrandes : 365 pensées de maîtres bouddhistes, Danielle Föllmi et Olivier Föllmi , Editions de La Martinière, 2003
Le bouddhisme enseigne que tous nos actes ont des conséquences, positives ou négatives, qui peuvent se faire sentir dans la vie présente, mais également et surtout dans les vies futures. Les êtres qui atteignent l’éveil sont délivrés de cette loi du karma.
Les mandalas
Les mandalas sont des représentations symboliques du palais céleste d’une divinité. Certains de ces mandalas sont construits en trois dimensions (au Potala ou à Gyantsé), mais la plupart sont peints sur des thangka ou des fresques. D’autres sont fabriqués avec du sable de couleur lors de rituels particuliers et détruits à la fin de ceux-ci. La divinité centrale, parfois reproduite, parfois symbolisée, donne son nom au mandala. A l’entrée des temples se trouve souvent représenté le mandala de l’Univers.
Le samsara et le nirvana
On appelle samsara le cycle des renaissances. A l’intérieur du samsara, les êtres ne cessent, après leur mort, selon leur karma, de se réincarner dans les différents mondes et d’expérimenter souffrance et insatisfaction. Le but du bouddhisme est d’aider les êtres à sortir de cet océan de souffrance. L’état en dehors du samsara est appelé nirvana.
Electricité
Tension électrique : 220- 240 V, 50 Hz. Prévoir un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés vous permet de gagner le respect de vos interlocuteurs, et de rendre plus agréables vos échanges avec les Tibétains. Alors, n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : tashi dele.
Au revoir (par la personne qui reste) : kale phe.
Au revoir (par la personne qui part) : kale shoo.
Merci : thoo jaychay.
Je suis perdu : nga lam khag lag song.
Il existe une multitude de dialectes. Néanmoins, le chinois “de Pékin” est compris dans tout le pays.
Bonjour : ni hao.
Au revoir : zai jian.
Merci : xié xié.
Combien cela coûte-t-il ? : duo shao qian ?
Je cherche : wo zhao.
Où se trouve ? : zai nali ?
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Sites Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tibet.
http://www.routard.com/guide/code_dest/tibet.htm.
Guides
Tibet, Christian Deweirdt, Monique Masse et Marc Monniez, Peuples du Monde, 2008
Tibet, guide du pèlerin, Victor Chan, Guide Olizane, Aventure, 1998
Tibet, Bradley Mayhew, Ed. Lonely Planet , 2011, (guide en Anglais)
Les chevaux du vent, Une introduction à la culture tibétaine, Jérôme Edou et René Vernadet, l'Asiathèque, 2007)
Récits
Tibet, 20 clés pour comprendre, Frédéric Lenoir, Plon éditeur, collection Points
Tibet, Tibet, Patrick French, Albin Michel, 2005
Le Tibet, une civilisation blessée, F. Pommaret, Ed. Gallimard, 2008
Fascination tibétaine : Du bouddhisme, de l'occident et de quelques mythes, Donald S. Lopez Jr., Katia Buffetrille et Nathalie Münter Guiu, Autrement Frontières, 2000
Tibet Otage de la Chine, Claude Levenson, Ed. Philippe Picquier, 2002
Les guerriers de Bouddha : Une histoire de l'invasion du Tibet par la Chine, de la résistance du peuple tibétain et du rôle joué par la CIA, Mikel Dunham, Dalaï-Lama et Laurent Bury, Actes Sud 2007
Tibet secret, de Fosco Maraini, Arthaud, 2008
Le chemin des nuages blancs : Pèlerinages d'un moine bouddhiste au Tibet (1932 à 1949), Lama Anarika Govinda, Josette Herbert et Antoinette Perelli, Albin Michel, 2008
Voyage à travers la Chine interdite, Luc Richard, Presses de la Renaissance, 2003
Tibet mort ou vif, Pierre Antoine Donnet, Poche Ed. Gallimard, 2008
Sept ans d'aventure au Tibet, Heinrich Harrer, Ed. Arthaud, 2008
La Route de Lhassa : A travers le Tibet interdit 1897, Arnold Henry Savage Landor, Phébus, 2010
Voyage d'une Parisienne à Lhassa : A pied et en mendiant de la Chine à l'Inde à travers le Tibet, Alexandra David-Néel, Pocket Poche, 2008
Mystiques et magiciens du Tibet, Alexandra David-Néel, Pocket Poche 2008
Tibet rouge : Capturé par l'armée chinoise au Kham, Robert Ford, Olizane, 1999
Un barbare au Tibet ; A la découverte des sources du Mékong, M. Peissel, Le Seuil, 1998
Littérature
Contes tibétains, Surya Das, Daniel Goleman, Dalaï-Lama et Bernard Dubant, Le courrier du livre, 2011)
Le secret sauvage, Stanislas de Hadalt (recherches sur le Yeti) , Actes Sud.
Funérailles Célestes, Xinran, Claude Levenson et Maïa Bhârathî, Ed Philippe Picquier, 2005
Œuvres complètes / La vie / Les cent mille chants, Milarepa / Marie Josée Lamothe, Ed. Fayard, 2008
Gesar de Ling / L'épopée du guerrier de Shambala, Penick D.J. , Ed. Points, 2008
Ouvrages illustrés
L'Art du Tibet, Robert Fisher, Thames and Hudson, 1998
Moines danseurs du Tibet, Matthieu Ricard, Albin Michel, 1999
Carnets du Kailash : Voyage au coeur du bouddhisme, Benoît de Vilmorin et Simon Allix , Glénat, 2004
Pèlerinages tibétains : Le goût du sacré, Pierre Crié et Martin Melkonian, Autrement, 2004
Offrandes : 365 pensées de maîtres bouddhistes, Danielle Föllmi et Olivier Föllmi , Editions de La Martinière, 2003
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tibet.
http://www.routard.com/guide/code_dest/tibet.htm.
Guides
Tibet, Christian Deweirdt, Monique Masse et Marc Monniez, Peuples du Monde, 2008
Tibet, guide du pèlerin, Victor Chan, Guide Olizane, Aventure, 1998
Tibet, Bradley Mayhew, Ed. Lonely Planet , 2011, (guide en Anglais)
Les chevaux du vent, Une introduction à la culture tibétaine, Jérôme Edou et René Vernadet, l'Asiathèque, 2007)
Récits
Tibet, 20 clés pour comprendre, Frédéric Lenoir, Plon éditeur, collection Points
Tibet, Tibet, Patrick French, Albin Michel, 2005
Le Tibet, une civilisation blessée, F. Pommaret, Ed. Gallimard, 2008
Fascination tibétaine : Du bouddhisme, de l'occident et de quelques mythes, Donald S. Lopez Jr., Katia Buffetrille et Nathalie Münter Guiu, Autrement Frontières, 2000
Tibet Otage de la Chine, Claude Levenson, Ed. Philippe Picquier, 2002
Les guerriers de Bouddha : Une histoire de l'invasion du Tibet par la Chine, de la résistance du peuple tibétain et du rôle joué par la CIA, Mikel Dunham, Dalaï-Lama et Laurent Bury, Actes Sud 2007
Tibet secret, de Fosco Maraini, Arthaud, 2008
Le chemin des nuages blancs : Pèlerinages d'un moine bouddhiste au Tibet (1932 à 1949), Lama Anarika Govinda, Josette Herbert et Antoinette Perelli, Albin Michel, 2008
Voyage à travers la Chine interdite, Luc Richard, Presses de la Renaissance, 2003
Tibet mort ou vif, Pierre Antoine Donnet, Poche Ed. Gallimard, 2008
Sept ans d'aventure au Tibet, Heinrich Harrer, Ed. Arthaud, 2008
La Route de Lhassa : A travers le Tibet interdit 1897, Arnold Henry Savage Landor, Phébus, 2010
Voyage d'une Parisienne à Lhassa : A pied et en mendiant de la Chine à l'Inde à travers le Tibet, Alexandra David-Néel, Pocket Poche, 2008
Mystiques et magiciens du Tibet, Alexandra David-Néel, Pocket Poche 2008
Tibet rouge : Capturé par l'armée chinoise au Kham, Robert Ford, Olizane, 1999
Un barbare au Tibet ; A la découverte des sources du Mékong, M. Peissel, Le Seuil, 1998
Littérature
Contes tibétains, Surya Das, Daniel Goleman, Dalaï-Lama et Bernard Dubant, Le courrier du livre, 2011)
Le secret sauvage, Stanislas de Hadalt (recherches sur le Yeti) , Actes Sud.
Funérailles Célestes, Xinran, Claude Levenson et Maïa Bhârathî, Ed Philippe Picquier, 2005
Œuvres complètes / La vie / Les cent mille chants, Milarepa / Marie Josée Lamothe, Ed. Fayard, 2008
Gesar de Ling / L'épopée du guerrier de Shambala, Penick D.J. , Ed. Points, 2008
L'Art du Tibet, Robert Fisher, Thames and Hudson, 1998
Moines danseurs du Tibet, Matthieu Ricard, Albin Michel, 1999
Carnets du Kailash : Voyage au coeur du bouddhisme, Benoît de Vilmorin et Simon Allix , Glénat, 2004
Pèlerinages tibétains : Le goût du sacré, Pierre Crié et Martin Melkonian, Autrement, 2004
Offrandes : 365 pensées de maîtres bouddhistes, Danielle Föllmi et Olivier Föllmi , Editions de La Martinière, 2003
Cartes
Tibet, Autonomous Region Xizang Zizhiqu 1 :2 000 000, GIZI MAP.
Tourisme responsableNos actions de tourisme responsable
Le respect des us et coutumes
Parmi toutes les coutumes tibétaines, la plus connue est celle qui consiste à offrir une kata, ou écharpe en soie blanche, en signe de bienvenue. Elle est généralement offerte à l'occasion d'une arrivée, d'un départ ou d'un événement particulier, comme un mariage par exemple. La kata, symbole de bon augure, marque d'une note positive le début d'une action ou d'une relation et souligne les bonnes intentions de la personne qui l'offre. Les katas sont offertes aux représentations religieuses, aux statues du Bouddha notamment, ainsi qu'aux lamas et aux personnalités officielles, tout d'abord pour demander leur aide par la récitation de prières à l'intention d'une certaine personne ou d'autres services. Accompagner une requête d'une kata indique que la demande formulée est dénuée d'intentions intéressées ou d'arrières-pensées.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Au contact des populations de tradition bouddhiste, respectez les usages :
- contournez les stupas dans le sens des aiguilles d'une montre ;
- le feu est sacré, évitez d'y jeter les déchets ;
- lorsque vous vous asseyez, évitez d'étendre vos jambes et de diriger
vos pieds vers quelqu'un (entraînez-vous à vous asseoir en tailleur !) ;
- il est d'usage de faire une offrande de quelques roupies dans les sanctuaires et temples visités.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y
pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos
chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux
lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais ni argent, ni sucreries, ni stylos, spécialement
aux enfants, afin de ne pas les inciter à la mendicité. Préférez les
dons à des associations, écoles, dispensaires ou autres organisations
reconnues.
Ces précautions favorisent
les échanges.
Les conseils de Marie, notre responsable pour le Tibet
— Ne plantez pas vos baguettes dans le riz, et ne refusez jamais une tasse de thé.
La préservation de l'environnement
La couverture végétale du plateau tibétain se limite à des mousses, des lichens et, dans les régions méridionales, des armoises et des carex. La faune du Tibet présente une grande diversité. On rencontre dans les zones montagneuses des chevrotains, des moutons, des chèvres et des ânes sauvages, des yacks et des antilopes. Il existe également d’autres grands mammifères comme des léopards, des tigres, différentes espèces d’ours, des loups, des renards et des singes.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Le respect des us et coutumes
Parmi toutes les coutumes tibétaines, la plus connue est celle qui consiste à offrir une kata, ou écharpe en soie blanche, en signe de bienvenue. Elle est généralement offerte à l'occasion d'une arrivée, d'un départ ou d'un événement particulier, comme un mariage par exemple. La kata, symbole de bon augure, marque d'une note positive le début d'une action ou d'une relation et souligne les bonnes intentions de la personne qui l'offre. Les katas sont offertes aux représentations religieuses, aux statues du Bouddha notamment, ainsi qu'aux lamas et aux personnalités officielles, tout d'abord pour demander leur aide par la récitation de prières à l'intention d'une certaine personne ou d'autres services. Accompagner une requête d'une kata indique que la demande formulée est dénuée d'intentions intéressées ou d'arrières-pensées.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Au contact des populations de tradition bouddhiste, respectez les usages :
- contournez les stupas dans le sens des aiguilles d'une montre ;
- le feu est sacré, évitez d'y jeter les déchets ;
- lorsque vous vous asseyez, évitez d'étendre vos jambes et de diriger
vos pieds vers quelqu'un (entraînez-vous à vous asseoir en tailleur !) ;
- il est d'usage de faire une offrande de quelques roupies dans les sanctuaires et temples visités.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y
pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos
chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux
lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais ni argent, ni sucreries, ni stylos, spécialement
aux enfants, afin de ne pas les inciter à la mendicité. Préférez les
dons à des associations, écoles, dispensaires ou autres organisations
reconnues.
Ces précautions favorisent
les échanges.
Les conseils de Marie, notre responsable pour le Tibet
— Ne plantez pas vos baguettes dans le riz, et ne refusez jamais une tasse de thé.
La préservation de l'environnement
La couverture végétale du plateau tibétain se limite à des mousses, des lichens et, dans les régions méridionales, des armoises et des carex. La faune du Tibet présente une grande diversité. On rencontre dans les zones montagneuses des chevrotains, des moutons, des chèvres et des ânes sauvages, des yacks et des antilopes. Il existe également d’autres grands mammifères comme des léopards, des tigres, différentes espèces d’ours, des loups, des renards et des singes.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Au contact des populations de tradition bouddhiste, respectez les usages :
- contournez les stupas dans le sens des aiguilles d'une montre ;
- le feu est sacré, évitez d'y jeter les déchets ;
- lorsque vous vous asseyez, évitez d'étendre vos jambes et de diriger vos pieds vers quelqu'un (entraînez-vous à vous asseoir en tailleur !) ;
- il est d'usage de faire une offrande de quelques roupies dans les sanctuaires et temples visités.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Marie, notre responsable pour le Tibet
— Ne plantez pas vos baguettes dans le riz, et ne refusez jamais une tasse de thé.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.