
Corée du Sud
Si ce petit pays – équivalent au Portugal pour la taille – est connu pour son développement industriel et technologique fulgurant et son miracle économique, il reste discret quant à ses magnifiques paysages et son patrimoine historique. Des pics déchiquetés et des forêts luxuriantes du mont Seorak aux criques de sable blanc des bords de mer, des palais royaux et des étangs romantiques de Séoul aux vestiges des temples, tombeaux et sanctuaires de Gyeongju, ancienne capitale du royaume de Silla, vous serez émerveillé par les beautés de la Corée du Sud. Ici se côtoient art de vivre ancestral et modernisme débridé.
Peuple fasciné par la nature et les montagnes, marqués fortement par le confucianisme, les Coréens vous accueilleront chaleureusement !
Repères
Population |
49 millions d’habitants. |
Superficie |
99 274 km2. |
Capitale |
Séoul. |
Villes principales |
Séoul, Pusan, Incheon, Daegu. |
Points culminants |
Hallasan (mont Halla, 1950 m). |
Iles |
environ 3 000. |
Langue officielle |
coréen. |
Religions |
sans religion, 43 %, chrétiens (26 %), bouddhistes (23 %), confucianistes (3 %), religion populaire cheondogyo et chamanisme (le reste de la population). |
Décalage horaire |
par rapport à la France, huit heures de plus de novembre
à mars, sept heures de plus d’avril à octobre. UTC/GMT : + 9 h. |
Géographie
Située à l’est de l’Asie, d’une superficie de 99 274 km2, la péninsule coréenne s’étire sur
1 000 km du nord au sud. La Corée du Sud a comme seule frontière terrestre la République populaire démocratique de Corée (248 km). La Corée du Sud possède 2 413 km de côtes et est bordée par trois mers, la mer Jaune à l’ouest, la mer de Chine du sud-ouest au sud-est, et la mer du Japon à l’est. Elle possède plus de 3 000 îles réparties à l’ouest et au sud de la
péninsule.
70 % du pays sont composés de montagnes partiellement couvertes de forêts
à l’est, séparées par des vallées
profondes et étroites. Dans l’ouest et le sud, on trouve
des plaines côtières peuplées et cultivées. La péninsule coréenne culmine au Paektu (2 774 m), volcan éteint qui s’élève à la frontière de la Chine et de la Corée du Nord. Les cours d’eau, en nombre relativement élevé, ont joué un rôle important
dans le développement industriel et dans le mode de vie. Les deux principaux sont les fleuves Nakdong et Han, ce dernier traverse Séoul.
Climat
Le pays jouit d’un climat subtropical humide, avec quatre saisons distinctes.
Les hivers sont froids et secs de décembre à février avec des chutes de pluie et de neige occasionnelles. Le printemps commence fin mars-début avril lorsque les arbres reverdissent. De mars à mai, le temps est très clément. En juin, les températures atteignent 20 °C. Les étés sont chauds et humides avec une végétation abondante. La mousson commence habituellement vers la fin juin pour se terminer fin
juillet. Le mois d’août reste chaud et humide, mais avec moins de
précipitations. L’automne débute fin septembre, les vents continentaux arrivent et
un climat clair et sec permet à la saison automnale d’être, avec le
printemps, la période la plus agréable de l’année. En octobre, le panorama
coloré des arbres devient éblouissant. On assiste à un véritable été indien. Les changements de saisons étant très prononcés, on profite d’une grande variété
de couleurs dans les paysages, surtout en montagne.
Économie
L’agriculture occupe 12 % des actifs, mais ne fournit que 5 % du PIB. La pêche complète le secteur
alimentaire, mais la Corée du Sud doit importer près de la moitié de sa
consommation de céréales.
C’est le secteur secondaire — l’industrie avec 28 %
des emplois actifs et 43 % du PIB — et le secteur tertiaire — les
services avec 60 % des emplois et 50 % du PIB — qui ont assuré la
spectaculaire croissance du pays. Sixième producteur mondial d’acier et d’automobiles, la Corée
du Sud occupe le deuxième rang pour les constructions navales. Elle est
également l’un des grands fabricants mondiaux de semi-conducteurs. La
qualité de sa main-d’œuvre, due à un système d’éducation efficace, est pour beaucoup dans ces succès. Une vingtaine de puissants conglomérats, les chaebols — Hyundai, Samsung, Daewoo, Lucky Goldstar, Kia, etc. —
structurent les activités économiques, avec l’aide de la
puissance publique. près une période de restructuration industrielle et une fragilisation due à la crise régionale de 1997-1998, la Corée du Sud a
retrouvé, dans les années 2000, un rythme élevé de croissance. Bien qu’à nouveau fragilisée par la crise mondiale en 2007-2008, l’économie sud-coréenne conserve un dynamisme remarquable.
La Corée du Sud ou République de Corée, est une démocratie présidentielle. Le président qui est aussi le chef des armées est élu au scrutin universel pour cinq ans. Les membres du parlement (ou Assemblée nationale) sont élus pour quatre ans.
Société
C’est le secteur secondaire — l’industrie avec 28 % des emplois actifs et 43 % du PIB — et le secteur tertiaire — les services avec 60 % des emplois et 50 % du PIB — qui ont assuré la spectaculaire croissance du pays. Sixième producteur mondial d’acier et d’automobiles, la Corée du Sud occupe le deuxième rang pour les constructions navales. Elle est également l’un des grands fabricants mondiaux de semi-conducteurs. La qualité de sa main-d’œuvre, due à un système d’éducation efficace, est pour beaucoup dans ces succès. Une vingtaine de puissants conglomérats, les chaebols — Hyundai, Samsung, Daewoo, Lucky Goldstar, Kia, etc. — structurent les activités économiques, avec l’aide de la puissance publique. près une période de restructuration industrielle et une fragilisation due à la crise régionale de 1997-1998, la Corée du Sud a retrouvé, dans les années 2000, un rythme élevé de croissance. Bien qu’à nouveau fragilisée par la crise mondiale en 2007-2008, l’économie sud-coréenne conserve un dynamisme remarquable.
La Corée du Sud ou République de Corée, est une démocratie présidentielle. Le président qui est aussi le chef des armées est élu au scrutin universel pour cinq ans. Les membres du parlement (ou Assemblée nationale) sont élus pour quatre ans.
La population, majoritairement coréenne avec quelques minorités chinoises, est très homogène, ethniquement comme linguistiquement. La population est dense — elle n’occupe que 20 % du territoire — et urbaine à 80 %. Le taux d’alphabétisation atteint 98 %. C’est l’un des pays les mieux connectés à Internet ! L’âge médian est de 35 ans, 19 % de la population a moins de 14 ans.
Bien que seulement 3 % de la population se déclare confucianiste, la tradition confucéenne, qui prêche le respect de la famille, des amis
et des autorités établies, marque fortement les structures
sociales. Confucius a aussi milité pour la justice, la
paix et l’enseignement.
Les Coréens pensent d’ailleurs que leur réussite
économique s’explique par le
respect des principes confucéens. Dans la société moderne, le
confucianisme se retrouve avant tout dans les rapports entre personnes. Le
principe des Cinq Relations prescrit la bonne attitude : entre souverain
et sujet, père et fils, mari et femme, ancien et jeune. La personne qui n’appartient pas à l’une de ces relations n’existe pas. Ainsi l’âge est-il très important, et l’on attend des plus jeunes qu’ils obéissent sans poser de question à leurs aînés. Le mariage est le moment
le plus important d’une vie et le divorce est perçu comme une disgrâce pour
les familles respectives.
La langue coréenne est une langue altaïque. Le système d’écriture coréen, le hangeul, a été inventé au XVe par le roi Sejong pour faciliter l’éducation de ses sujets, les caractères
chinois étant jugés trop difficiles et trop longs à apprendre pour un
individu moyen.
L'histoire du pays
Venus d’Asie centrale et du nord, les peuples menacés par la Chine constituent un royaume au 1er siècle après J.-C. Trois royaumes se partagent ensuite le pays ; palais, pagodes et jardins d’agrément fleurissent et la culture influence celle du Japon.
Au IVe
siècle, le bouddhisme pénètre en Corée. Au VIIe siècle, la Corée est
unifiée par le royaume de Silla, allié des Tang de Chine. En 1231, les
Mongols envahissent le pays. La dynastie chinoise mandchoue annexe la Corée en 1637. De
1910 à 1945, la Corée est sous domination japonaise.
En 1945, les troupes russes envahissent le nord du pays, tandis
que l’armée américaine débarque dans le sud. En 1948, des élections sont organisées
dans le sud, qui proclame son indépendance et se déclare République de
Corée. A Pyongyang, au nord, la République populaire démocratique de
Corée est proclamée. A l’issue de la guerre de Corée (1950-1953), entre la Corée du Nord, soutenue par l’URSS et la Chine, et la Corée du Sud, soutenue par les Etats-Unis, la division du territoire est maintenue. La Corée du Sud
sort très affaiblie, les difficultés s’accroissent.
La loi martiale est déclarée en 1972. S’ensuivent quinze années d’oscillation entre régime
autoritaire et tentatives de démocratisation. En 1980, 200 étudiants
trouvent la mort lors du massacre de Gwangju ; quelques années plus tard, les ouvriers rejoignent
la contestation étudiante et réclament plus de libertés ; le pays vacille au bord de la guerre civile.
Un processus de démocratisation s’engage
en 1987, avec l’adoption d’une nouvelle constitution. Roh Tae-woo est
élu président de la République au suffrage universel en 1988, l’année où
Séoul accueille les Jeux olympiques. Kim Young-sam, chef du
Parti libéral démocratique, succède à Roh et s’en prend à la corruption
et aux abus de pouvoir de ses prédécesseurs, leur responsabilité dans
le massacre de Gwangju vaut à Roh 22 ans de prison et à l’ancien
président Chun Doo-hwan la peine capitale.
La crise financière qui touche les pays
asiatiques en 1997-1998 n’épargne pas la Corée. Le won s’effondre. En février 1998, le leader de l’opposition
historique, Kim Dae-jung, accède à la présidence de la République. C’est
la première fois qu’un non-conservateur prend la tête du pays en 50
ans. L’économie connaît une période difficile. Une vague de faillites et
la montée rapide du chômage entraînent de sérieux troubles sociaux. En juin 2000, Kim Dae-jung, qui s’est
engagé à détendre les relations entre les deux Corées, serre la main de
son homologue nord-coréen, Kim Jong-Il, lors d’une visite historique. L’élection présidentielle de décembre 2002 — qui se déroule dans
un contexte régional très tendu à la suite de la décision de la Corée du
Nord de relancer son programme nucléaire — est remportée par le
candidat du PDM (centre gauche).
La nette victoire du candidat du GPN (conservateur droite), Lee Myung-bak,
élu en décembre 2007 à la présidence de la République, traduit,
après dix années de pouvoir exercé par le centre gauche, l’aspiration de
la population à une alternance politique. Le président
doit faire face, fin 2008, à la crise économique internationale, qui
touche de plein fouet la Corée, victime notamment d’une chute de ses
exportations et d’une forte baisse de sa monnaie, et à une crise
politique intérieure.
Après une tentative ratée en avril 2012, le lancement
réussi en décembre d’un satellite nord-coréen — qui serait en fait un
essai déguisé de tir de missile balistique intercontinental —, puis
l’annonce triomphale d’un troisième test nucléaire le 12 février 2013,
ravivent les tensions entre la Corée du Sud et la Corée du Nord. C’est dans ce contexte que Park Geun-hye, fille de l’ancien
président Park Chung-hee et candidate du parti de la Nouvelle Frontière (nouveau nom du GPN),
est élue à la présidence de la République en décembre 2012. C’est la première femme
à accéder à ce poste.
En 1945, les troupes russes envahissent le nord du pays, tandis que l’armée américaine débarque dans le sud. En 1948, des élections sont organisées dans le sud, qui proclame son indépendance et se déclare République de Corée. A Pyongyang, au nord, la République populaire démocratique de Corée est proclamée. A l’issue de la guerre de Corée (1950-1953), entre la Corée du Nord, soutenue par l’URSS et la Chine, et la Corée du Sud, soutenue par les Etats-Unis, la division du territoire est maintenue. La Corée du Sud sort très affaiblie, les difficultés s’accroissent. La loi martiale est déclarée en 1972. S’ensuivent quinze années d’oscillation entre régime autoritaire et tentatives de démocratisation. En 1980, 200 étudiants trouvent la mort lors du massacre de Gwangju ; quelques années plus tard, les ouvriers rejoignent la contestation étudiante et réclament plus de libertés ; le pays vacille au bord de la guerre civile. Un processus de démocratisation s’engage en 1987, avec l’adoption d’une nouvelle constitution. Roh Tae-woo est élu président de la République au suffrage universel en 1988, l’année où Séoul accueille les Jeux olympiques. Kim Young-sam, chef du Parti libéral démocratique, succède à Roh et s’en prend à la corruption et aux abus de pouvoir de ses prédécesseurs, leur responsabilité dans le massacre de Gwangju vaut à Roh 22 ans de prison et à l’ancien président Chun Doo-hwan la peine capitale.
La nette victoire du candidat du GPN (conservateur droite), Lee Myung-bak, élu en décembre 2007 à la présidence de la République, traduit, après dix années de pouvoir exercé par le centre gauche, l’aspiration de la population à une alternance politique. Le président doit faire face, fin 2008, à la crise économique internationale, qui touche de plein fouet la Corée, victime notamment d’une chute de ses exportations et d’une forte baisse de sa monnaie, et à une crise politique intérieure.
Bon à savoirInformations pratiques
Le pansori
Opéra traditionnel, c’est une forme d’art dramatique musical
exécuté par un chanteur accompagné d’un tambour. Avec son chant épique expressif, son
discours stylisé, son répertoire de récits et sa gestuelle mimétique, c’est
l’une des expressions les plus exceptionnelles de la riche tradition coréenne
des arts du spectacle. Cette discipline a été classée en 2003 au patrimoine immatériel de l’Unesco.
La gastronomie
La pratique ancestrale de macération des légumes dans des jarres
déposées
sous terre remonte à l’époque d’extrême pauvreté, quand les paysans
faisaient leurs provisions pour l’hiver. De nos jours, ce
plat est toujours aussi populaire et présent à table dès le petit
déjeuner. Il est reconnaissable à son odeur puissante et à la couleur
écarlate de la surface...
le rouge en Corée est
rarement associé à la tomate !
Le kimchi est un mets traditionnel coréen composé de piments et de légumes fermentés, souvent à base de chou chinois.
Goûtez au kakguksu (nouilles servies dans un bouillon de viande), au galbi (côtes
de bœuf marinées grillées au charbon de bois), au bulgogi (lamelles de bœuf marinées sur un gril de table). Le riz est présent en permanence.
La table traditionnelle est basse et on s’assoit par terre sur des chaises sans pieds mais avec un dossier. On mange les plats
d’accompagnement avec des baguettes métalliques, la soupe et le riz avec une cuillère. Ne laissez
pas la cuillère ou les baguettes dans le riz, car ceci signifie que le plat
est destiné aux morts.
La médecine traditionnelle
La médecine orientale traditionnelle cherche à guérir le malade en
renforçant
son système immunitaire. Plusieurs hôpitaux (dont Conmaul Kyongju
Oriental
Hospital et l’hôpital de Chorakdang) font découvrir cette médecine en
proposant aux touristes
une cure de quelques jours. Les domaines majeurs de cette pratique
sont les herbes médicinales, thérapie
au moyen de ventouses, l’acupuncture et le traitement par mobibustion
(stimulation par la chaleur de points d’acupuncture à l’aide de moxas
d’armoise). N’abusez pas des effets stimulants du ginseng (que l’on
trouve sous forme de comprimés, dans le thé et aussi cru ou cuit dans
certaines préparations culinaires) et respectez toujours les doses
indiquées !
Les souvenirs
Les prix sont élevés. A Séoul, allez voir
les marchés de Tongdaemun et Namdaemun.
Que rapporter ? Objets en céladon, produits à base de thé vert et de ginseng, soieries et céramiques raffinées.
Les Coréens sont attachés
à leur artisanat et refusent de le faire fabriquer en Chine à de moindres coûts de
production. Ainsi tout ce que vous achèterez sera-t-il garanti 100 %
production locale.
Electricité
Tension électrique : 110/220 V, 60 Hz. Prévoir un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Photos : faites-en autant que vous voulez ! C'est le pays des portables dernier cri et des appareils numériques high-tech.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots-clés vous permettra de gagner le respect de vos
interlocuteurs, et de rendre plus agréables vos échanges avec les Coréens rencontrés. Alors n’hésitez pas à utiliser les expressions
suivantes :
Salut : annyeong hasimnikka / annyeong haseyo (familier).
Au revoir : (à une personne qui part) annyeonghi gaseyo.
Au revoir : (à une personne qui reste) annyeonghi gyeseyo.
S’il vous plaît : putak hamnida.
Merci : gamsa hamnida.
Oui : ye/ne.
Non : aniyo.
Excusez-moi : sillye hamnida.
Toilettes : hwajangsil.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage
n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur
moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Lonely Planet, Corée du Sud.
Routard, Corée du Sud.
Lectures
Tigre et kaki et autres contes de Corée, Gallimard, Connaissance de l’Orient.
La Corée dévoilée : 15 portraits pour comprendre, Tristan de Bourbon-Parme et Nathalie Touret, L’Harmattan.
Made in Korea, Frédéric Barbe, L’Atalante.
Les Orchidées rouges de Shanghai, Juliette Morillot, Presses de la Cité, Sud Lointain.
Beau livre
La Corée : terre des esprits, Marc Vérin et Juliette Morillot, Hermé.
La Corée dévoilée : 15 portraits pour comprendre, Tristan de Bourbon-Parme et Nathalie Touret, L’Harmattan.
Tourisme responsableLe respect des us et coutumes
Lorsqu’on rencontre une personne inconnue, on s’incline, cette inclinaison étant plus marquée si la personne est âgée. Et même si vous êtes touriste, vous recevrez certainement une carte de visite (n’hésitez pas à remettre la vôtre) ; prenez le temps de la
déchiffrer. Passé ce formalisme, inutile de se
répandre en salutations, les Coréens sont simples
et conviviaux.
Un cadeau est de bon ton si l’on est
reçu chez un particulier ; il s’offre et se reçoit à deux mains.
On se
déchausse systématiquement (pas de pieds nus, les chaussettes sont
préférables) en pénétrant dans un espace privé, ainsi que dans de
nombreux restaurants, où l’on mange souvent assis, à même le sol.
Les aliments ne se prennent
jamais avec les doigts, mais avec les baguettes, la cuillère s’utilise pour le riz.
— Les ancêtres
Lorsqu’une personne décède, son esprit demeure avec ses descendants pendant quatre générations. Durant cette période, le défunt est considéré comme un membre
de la famille, des cérémonies sont organisées en son honneur car les Coréens pensent
que l’on vit heureux grâce aux avantages légués par les ancêtres.
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
Du fait du développement économique du pays et la densité de sa population, très élevée, les zones naturelles diminuent. Le pays a aussi payé un lourd tribut aux conflits qui l’ont malmené, aussi la Corée mène-t-elle un programme ambitieux de reforestation et de protection de la nature. On dénombre aujourd'hui 19 parcs nationaux.
La flore est riche et variée : environ 33 000 espèces. La région nord se distingue par une flore
alpine avec des conifères (pins et mélèzes) et des hêtres, chênes, cèdres et bouleaux.
Au sud, la végétation devient luxuriante, on trouve des bruyères, camélias, des azalées, des ginkgos bilobas ; c’est là qu'est cultivé le célèbre ginseng.
La faune : l’ours noir de Corée est le plus gros mammifère
sauvage. Quelque 379
espèces d’oiseaux ont été répertoriées, dont 266 migratrices. Les parcs nationaux abritent des chevreuils. Le campagnol mandarin
des champs, le pic-vert de Tristam, le cerf et diverses variétés de faisans,
grues et ibis sont courants. Le tigre de Sibérie était jadis l’animal le plus célèbre de la
faune ; même disparu, il est toujours un personnage important des mythes
et légendes.
La flore est riche et variée : environ 33 000 espèces. La région nord se distingue par une flore alpine avec des conifères (pins et mélèzes) et des hêtres, chênes, cèdres et bouleaux. Au sud, la végétation devient luxuriante, on trouve des bruyères, camélias, des azalées, des ginkgos bilobas ; c’est là qu'est cultivé le célèbre ginseng.
La faune : l’ours noir de Corée est le plus gros mammifère sauvage. Quelque 379 espèces d’oiseaux ont été répertoriées, dont 266 migratrices. Les parcs nationaux abritent des chevreuils. Le campagnol mandarin des champs, le pic-vert de Tristam, le cerf et diverses variétés de faisans, grues et ibis sont courants. Le tigre de Sibérie était jadis l’animal le plus célèbre de la faune ; même disparu, il est toujours un personnage important des mythes et légendes.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.