
Equateur
Une destination très complète, idéale pour tous les randonneurs exigeants !

Repères
Population |
15,7 millions d’habitants. |
Superficie |
283 560 km2 (incluant les îles Galápagos). |
Capitale |
Quito. |
Villes principales |
Guayaquil, Cuenca. |
Points culminants |
Chimborazo (6 267 m) et Cotopaxi (5 897 m). |
Langues |
espagnol (off.), quechua et dialectes locaux dans les endroits reculés. |
Religions |
catholiques (94 %), protestants (6 %). |
Décalage horaire |
par rapport à la France, sept heures de moins d’avril à
octobre, six heures de moins de novembre à mars. UTC/GMT : - 5h. |
Géographie
L’Equateur se situe au nord-ouest de l’Amérique du Sud entre la Colombie, au nord, et le Pérou, à l’est et au sud. Bordé par l’océan Pacifique, le pays est constitué de trois grandes régions et des îles Galápagos.
- La Costa (côte) comprend la plaine littorale sédimentaire et une chaîne de montagnes de faible altitude (800 m en moyenne). Elle couvre un peu plus du quart de la superficie du pays. Le nord est couvert par une forêt tropicale humide alors qu’au sud, beaucoup plus aride, pousse une brousse arbustive.
- La région andine (sierra) est composée d’une double cordillère parallèle de volcans élevés et massifs. Elle comprend la cordillère Occidentale (où culmine le Chimborazo, 6 272 m) et la cordillère Orientale (appelée aussi Royale) où se dressent plus d’une douzaine de pics volcaniques d’une altitude supérieure à 5 000 mètres. Ces deux cordillères sont séparées par un fossé médian (appelé le Couloir andin) d’une altitude comprise entre 2 000 et 3 000 mètres qui est une succession de bassins de remblaiement comme celui de Quito.
- L’Oriente (région amazonienne) couvre environ la moitié du territoire ; c’est une région vallonnée et couverte par une forêt tropicale dense ; de grands parcs nationaux ont été créés afin de préserver certaines zones de la forêt.
- Les îles Galápagos comportent six îles principales et une douzaine d’îlots plus petits qui sont les parties émergées d’édifices volcaniques pour la plupart éteints. Elles sont situées dans l’océan Pacifique à 1 000 kilomètres à l’ouest de Guayaquil. L’archipel est un parc national.
Climat
Le climat est caractérisé par sa grande variabilité. Il est possible de voyager toute l’année en Equateur, car il n’y a pas de saisons très marquées. Les températures moyennes sont d’une remarquable stabilité ; en revanche, le climat de la journée est très changeant, caractérisé par de fréquentes alternances de soleil et d’ondées et, parfois, de fortes variations de températures au cours d’une même journée, selon l’intensité du soleil ou le vent en montagne. Lorsque l’on est bien équipé, ces changements sont facilement gérables. Même pendant les mois les plus secs, la nébulosité peut être importante et des précipitations ne sont jamais à exclure. Pendant les mois les plus humides, les précipitations se produisent le plus souvent en fin d’après-midi.
- Dans la Cordillère (zone à laquelle appartient Quito), la saison la plus sèche va de juin à septembre. Aux environs de 3 000 mètres d’altitude, il fait entre 8 et 10 °C la nuit. Lors des randonnées (Otávalo, Pichincha, Chimborazo...), il peut geler ou neiger la nuit. Malgré la variabilité des précipitations, l’ensoleillement varie assez peu au cours de l’année (entre 5 et 6 h de soleil par jour de mai à mars à Quito, 4 h en avril).
- En haute montagne, il peut faire très froid en altitude, avec des températures largement négatives sur les plus hauts sommets.
- En Amazonie : chaud et humide toute l’année.
- Sur la côte pacifique : une saison humide (janvier-avril) et une saison sèche (juillet-novembre) très marquée.
- Dans les îles Galápagos, climat très variable suivant les îles et les années. En général, saison des pluies de janvier à mai sur les côtes, sous formes d’averses sporadiques. C’est la meilleure période pour visiter l’archipel, car il y a peu de vent, la mer est calme, et c’est la période de ponte pour beaucoup d’espèces. De juin à décembre, il y a peu de précipitations, mais le soleil est souvent voilé par la nébulosité ou le brouillard. Les îles les plus petites sont souvent très arides, sur les plus grandes par contre pousse une végétation tropicale, car les hauteurs sont beaucoup plus arrosées.
- Températures moyennes maximales et minimales en °C et précipitations en mm :
janv.
fév.
mars
avr.
mai
juin
juil.
août
sept.
oct.
nov.
déc.
Quito
(2 800m)
Température
22/8
21/8
21/8
21/9
21/9
21/8
22/7
23/7
23/7
22/8
21/8
21/8
précipitations
90
135
148
165
110
49
29
35
84
135
99
94
Otávalo
(2 550 m) températures
21/8
21/9
21/9
21/9
21/9
21/8
21/8
22/8
22/8
21/8
21/8
21/8
précipitations
63
78
94
118
77
35
21
22
53
94
97
65
Guayaquil
(côte pacifique) températures
31/22
31/23
31/23
32/23
31/22
29/21
28/20
29/20
30/20
30/21
30/21
31/22
précipitations
232
234
276
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65
38
0
1
2
2
7
33
Puyo (950 m,
Amazonie) températures
26/17
26/17
26/17
26/17
26/17
25/16
25/16
25/16
27/16
27/16
27/17
27/17
précipitations
300
295
390
455
325
390
340
345
355
360
365
370
Puerto Baquerizo (Galápagos) températures
29/23
30/23
30/23
30/23
29/22
27/21
25/19
24/19
24/18
25/19
26/20
27/21
précipitations
50
65
85
35
16
2
4
5
7
7
5
7
Économie
Les principales cultures
commerciales sont la banane (2e rang mondial) et le café (15e rang).
La production destinée au marché intérieur se fait sur des microfundia
peu mécanisées.
Le secteur mines et industrie représente 35 % du PIB et 22 % des exportations. Dans les années 1970,
l’essor pétrolier a permis un programme d’industrialisation. Les principales industries restent l’agroalimentaire (boissons), le
pétrole (hydrocarbures et produits dérivés) et le tabac, mais les exportations se développent dans la chimie, les minerais, la papeterie. Les entreprises
industrielles se localisent essentiellement autour de l’axe Quito-Guayaquil qui représente le centre
économique du pays. L’exploitation et l’activité pétrolières se concentrent dans
l’Oriente et dans le bassin amazonien tandis que les principales
raffineries se situent dans la région côtière (Esmeraldas au nord, La
Libertad au sud). C’est dans les Andes, région de polyculture
vivrière, que se trouve Quito, la capitale, qui a largement profité de
la rente pétrolière. Dans le Sud, sur la côte pacifique, se situe
Guayaquil, ville dont l’importance est égale, voire supérieure, à celle
de la capitale. C’est la région de l’agriculture commerciale, fondée sur
de grandes propriétés foncières. L’archipel des îles Galápagos abrite une importante industrie touristique.
Société
La population équatorienne est divisée en quatre groupes ethniques. Les métis sont de loin ceux qui ont le plus de poids démographique, et constituent plus de 65 % de la population actuelle ; les Amérindiens sont la deuxième ethnie (25 %) ; les Européens et les créoles, descendants directs des colonisateurs espagnols, représentent 7 % de la population ; la minorité ayant la plus faible représentation sont les Afro-Equatoriens, les mulatos (mulâtres) et les zambos, qui sont 3 %. Environ 65 % des Equatoriens vivent en milieu urbain, notamment dans les principales
villes, Quito, Guayaquil et Cuenca. La population est jeune (34 % des habitants sont âgés
de moins de 15 ans) et l’espérance de vie est de 70 ans.
Même si le catholicisme est la religion de la majorité de la population, les Amérindiens de l’Oriente conservent d’anciennes religions précolombiennes. Dans ce pays très croyant, nombreux sont les pèlerinages comme celui qui conduit au sanctuaire de Notre-Dame d’El Quinche, dans la vallée de Quito, où des milliers de personnes se rendent en novembre.
L'histoire du pays
Au Xe siècle, le territoire de l’actuel Equateur est peuplé par des tribus formant de petits royaumes indépendants. Vers la fin du XVe siècle, l’Inca Túpac Yupanqui annexe le pays, qui constitue, avec les territoires occupés aujourd’hui par le Pérou, la Bolivie et le nord du Chil, l’Empire inca des “quatre points cardinaux”. En 1525, Huayna Capac ayant partagé ses Etats entre ses deux fils, une guerre fratricide affaiblit l’Empire inca, au
moment même où Pizzarro commence sa conquête (1532). L’Equateur, appelé alors le royaume de
Quito, devient en 1563 l’Audienca de Quito, tour à tour sous l’autorité de Lima ou de la Nouvelle-Grenade. Il faut attendre 1820, avec l’arrivée des troupes de Bolívar et l’insurrection de Guayaquil, pour voir la victoire des “patriotes”. Le pays est alors rattaché à la Fédération de Colombie,
fondée par Bolívar. Toutefois, celle-ci ne survit pas aux guerres avec
le Pérou. En 1830, Quito se déclare
indépendante sous le nom de República del Ecuador. La vie politique de la jeune république, aux mains des militaires, est marquée par la rivalité entre
les propriétaires fonciers de la côte, partisans du parti libéral, et
ceux des Andes, militants du parti conservateur. Cette rivalité et
les coups de force de ces caudillos perdurent durant tout le XIXe siècle.
A partir de 1912, l’Equateur sombre dans
une instabilité politique chronique, aggravée par la crise économique
mondiale de 1929. Devenu le premier exportateur mondial de cacao, le
pays est victime de la monoculture et de la baisse des cours de ce
produit. Jusqu’en 1948, le pays voit se succéder 21
gouvernements. Le
personnage central de cette période est José Maria Velasco Ibarra,
chef charismatique qui domine la vie politique pendant
une trentaine d’années. Les militaires prennent le pouvoir en 1963 pour trois ans, puis à nouveau en 1976, date à laquelle José Maria Velasco Ibarra doit céder sa place à un Conseil suprême de
gouvernement composé des chefs d’état-major.
Au cours des années 1970, l’exploitation intensive
des hydrocarbures conduit à un changement
significatif du pays. La rente pétrolière permet un
développement économique ainsi que l’émergence de nouvelles élites et
l’essor d'une classe moyenne urbaine. Mais le miracle
pétrolier laisse à l’écart presque la moitié de la population, en
particulier les paysans, généralement amérindiens, aux très faibles
revenus.
Les élections de 1979
marquent le retour des civils au pouvoir. Mais le gouvernement est confronté, à partir des années
1980, à la baisse des cours mondiaux des hydrocarbures qui entraîne un
tassement des ressources nationales et un accroissement de la dette
extérieure. Le nationalisme se présente alors comme une porte de sortie à
la crise gouvernementale : en janvier 1981, un affrontement armé éclate
avec le Pérou. Consécutives à la
baisse des cours de certains produits agricoles (café, cacao), les difficultés économiques s’aggravent.
La mise en œuvre de politiques d’austérité accentue les tensions
sociales. Accroissement
de la pauvreté, revendications des Amérindiens,
corruption
au sein du gouvernement conduisent à une crise politique, tandis que le
vieux conflit frontalier avec le Pérou dégénère en
guerre ouverte au début de l’année 1995 (guerre du Condor). Un accord de paix (acte de Brasília) est signé en octobre 1998, mettant fin
à plus d’un demi-siècle de querelles entre les deux pays.
En septembre 2000, le dollar remplace officiellement
le sucre – ultime tentative pour redresser l’économie du pays –, en dépit des réticences d’une
partie de l’opinion qui considère que cette mesure revient à un abandon
de souveraineté.
Au second tour de l’élection présidentielle de 2006, Rafael Correa, économiste de gauche, l’emporte
facilement (56,5 % des voix) sur son adversaire de droite,
l’ultralibéral et milliardaire Álvaro Noboa. Pour mettre en application
son programme qui prévoit, outre un large
volet social et la lutte contre la corruption, la renégociation de la
dette, le passage à terme au socialisme, le renforcement de la
souveraineté nationale et une prise de distance vis-à-vis desE tats-Unis, Rafael Correa annonce, ne disposant d’aucun député au Congrès, la tenue
d’un référendum sur la création d’une Assemblée nationale constituante
chargée de rédiger une nouvelles constitution. La
consultation populaire donne près de 82 % de oui.
En septembre 2007, la nouvelle formation politique, l’Alliance PAÍS
(acronyme de Patrie
orgueilleuse et souveraine), qui soutient le projet du président,
remporte 70 % des suffrages et une très large majorité dans l’Assemblée
constituante. Cette assemblée adopte, en juillet 2008, le
projet constitutionnel qui est approuvé par référendum, avec environ
64 % de votes favorables. La nouvelle loi fondamentale renforce les prérogatives
financières et économiques de l’Etat en vue d’une politique axée sur le
développement, à la fois planifié et déconcentré, au service du bien
vivre (sumak kawsay, en quechua) et dans le cadre d’une économie sociale et solidaire. La souveraineté nationale est également
affirmée au plan international. En prévoyant expressément la protection de la nature (la Pacha Mama
ou “Terre Mère”) dans plusieurs de ses articles, la Constitution
impose également des limites à l’exploitation des ressources minières du
pays.
En 2009, Rafael Correa est réélu avec près de 52 % des suffrages. Les relations avec l’opposition se détériorent cependant rapidement. Après avoir dû faire face
à la rébellion d’une partie des forces de l’ordre en septembre 2010, Rafael Correa affronte ouvertement les médias. Il doit également répondre à l’hostilité de
ses alliés des communautés indiennes à plusieurs projets
miniers. En février 2013, Rafael Correa est réélu avec 57,17
% des suffrages. Le parti
présidentiel, l’Alliance PAÍS, s’impose massivement à
l’Assemblée nationale.
Le Président peut désormais compter sur une majorité absolue et les
relations avec l’opposition se détériorent encore d’un cran après
l’adoption d’un projet de loi sur les médias. La réélection de Rafael Correa s’explique en partie par
la bonne situation économique du pays : la croissance soutenue s’est accompagnée depuis 2007 d’une
réduction notable de la pauvreté, mais elle est largement due au
commerce extérieur et aux exportations de pétrole.
Après sept années de succès ininterrompus, le
gouvernement subit, à sa grande surprise, son premier revers lors des
élections municipales et locales de février 2014, à l’issue desquelles
l'Alliance PAÍS conserve certes son implantation nationale, mais perd
les principales villes du pays dont Quito, Guayaquil et Cuenca, et sur
23 préfectures, n’en remporte que 10.
- La Costa (côte) comprend la plaine littorale sédimentaire et une chaîne de montagnes de faible altitude (800 m en moyenne). Elle couvre un peu plus du quart de la superficie du pays. Le nord est couvert par une forêt tropicale humide alors qu’au sud, beaucoup plus aride, pousse une brousse arbustive.
- La région andine (sierra) est composée d’une double cordillère parallèle de volcans élevés et massifs. Elle comprend la cordillère Occidentale (où culmine le Chimborazo, 6 272 m) et la cordillère Orientale (appelée aussi Royale) où se dressent plus d’une douzaine de pics volcaniques d’une altitude supérieure à 5 000 mètres. Ces deux cordillères sont séparées par un fossé médian (appelé le Couloir andin) d’une altitude comprise entre 2 000 et 3 000 mètres qui est une succession de bassins de remblaiement comme celui de Quito.
- Les îles Galápagos comportent six îles principales et une douzaine d’îlots plus petits qui sont les parties émergées d’édifices volcaniques pour la plupart éteints. Elles sont situées dans l’océan Pacifique à 1 000 kilomètres à l’ouest de Guayaquil. L’archipel est un parc national.
- Dans la Cordillère (zone à laquelle appartient Quito), la saison la plus sèche va de juin à septembre. Aux environs de 3 000 mètres d’altitude, il fait entre 8 et 10 °C la nuit. Lors des randonnées (Otávalo, Pichincha, Chimborazo...), il peut geler ou neiger la nuit. Malgré la variabilité des précipitations, l’ensoleillement varie assez peu au cours de l’année (entre 5 et 6 h de soleil par jour de mai à mars à Quito, 4 h en avril).
- En haute montagne, il peut faire très froid en altitude, avec des températures largement négatives sur les plus hauts sommets.
- En Amazonie : chaud et humide toute l’année.
- Sur la côte pacifique : une saison humide (janvier-avril) et une saison sèche (juillet-novembre) très marquée.
- Dans les îles Galápagos, climat très variable suivant les îles et les années. En général, saison des pluies de janvier à mai sur les côtes, sous formes d’averses sporadiques. C’est la meilleure période pour visiter l’archipel, car il y a peu de vent, la mer est calme, et c’est la période de ponte pour beaucoup d’espèces. De juin à décembre, il y a peu de précipitations, mais le soleil est souvent voilé par la nébulosité ou le brouillard. Les îles les plus petites sont souvent très arides, sur les plus grandes par contre pousse une végétation tropicale, car les hauteurs sont beaucoup plus arrosées.
- Températures moyennes maximales et minimales en °C et précipitations en mm :
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janv. |
fév. |
mars |
avr. |
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juin |
juil. |
août |
sept. |
oct. |
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déc. |
Quito |
22/8 |
21/8 |
21/8 |
21/9 |
21/9 |
21/8 |
22/7 |
23/7 |
23/7 |
22/8 |
21/8 |
21/8 |
précipitations |
90 |
135 |
148 |
165 |
110 |
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29 |
35 |
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Otávalo |
21/8 |
21/9 |
21/9 |
21/9 |
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21/8 |
21/8 |
22/8 |
22/8 |
21/8 |
21/8 |
21/8 |
précipitations |
63 |
78 |
94 |
118 |
77 |
35 |
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22 |
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94 |
97 |
65 |
Guayaquil |
31/22 |
31/23 |
31/23 |
32/23 |
31/22 |
29/21 |
28/20 |
29/20 |
30/20 |
30/21 |
30/21 |
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précipitations |
232 |
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0 |
1 |
2 |
2 |
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33 |
Puyo (950 m, Amazonie) températures |
26/17 |
26/17 |
26/17 |
26/17 |
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25/16 |
25/16 |
25/16 |
27/16 |
27/16 |
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précipitations |
300 |
295 |
390 |
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390 |
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345 |
355 |
360 |
365 |
370 |
Puerto Baquerizo (Galápagos) températures |
29/23 |
30/23 |
30/23 |
30/23 |
29/22 |
27/21 |
25/19 |
24/19 |
24/18 |
25/19 |
26/20 |
27/21 |
précipitations |
50 |
65 |
85 |
35 |
16 |
2 |
4 |
5 |
7 |
7 |
5 |
7 |
Économie
Les principales cultures
commerciales sont la banane (2e rang mondial) et le café (15e rang).
La production destinée au marché intérieur se fait sur des microfundia
peu mécanisées.
Le secteur mines et industrie représente 35 % du PIB et 22 % des exportations. Dans les années 1970,
l’essor pétrolier a permis un programme d’industrialisation. Les principales industries restent l’agroalimentaire (boissons), le
pétrole (hydrocarbures et produits dérivés) et le tabac, mais les exportations se développent dans la chimie, les minerais, la papeterie. Les entreprises
industrielles se localisent essentiellement autour de l’axe Quito-Guayaquil qui représente le centre
économique du pays. L’exploitation et l’activité pétrolières se concentrent dans
l’Oriente et dans le bassin amazonien tandis que les principales
raffineries se situent dans la région côtière (Esmeraldas au nord, La
Libertad au sud). C’est dans les Andes, région de polyculture
vivrière, que se trouve Quito, la capitale, qui a largement profité de
la rente pétrolière. Dans le Sud, sur la côte pacifique, se situe
Guayaquil, ville dont l’importance est égale, voire supérieure, à celle
de la capitale. C’est la région de l’agriculture commerciale, fondée sur
de grandes propriétés foncières. L’archipel des îles Galápagos abrite une importante industrie touristique.
Société
La population équatorienne est divisée en quatre groupes ethniques. Les métis sont de loin ceux qui ont le plus de poids démographique, et constituent plus de 65 % de la population actuelle ; les Amérindiens sont la deuxième ethnie (25 %) ; les Européens et les créoles, descendants directs des colonisateurs espagnols, représentent 7 % de la population ; la minorité ayant la plus faible représentation sont les Afro-Equatoriens, les mulatos (mulâtres) et les zambos, qui sont 3 %. Environ 65 % des Equatoriens vivent en milieu urbain, notamment dans les principales
villes, Quito, Guayaquil et Cuenca. La population est jeune (34 % des habitants sont âgés
de moins de 15 ans) et l’espérance de vie est de 70 ans.
Même si le catholicisme est la religion de la majorité de la population, les Amérindiens de l’Oriente conservent d’anciennes religions précolombiennes. Dans ce pays très croyant, nombreux sont les pèlerinages comme celui qui conduit au sanctuaire de Notre-Dame d’El Quinche, dans la vallée de Quito, où des milliers de personnes se rendent en novembre.
L'histoire du pays
Au Xe siècle, le territoire de l’actuel Equateur est peuplé par des tribus formant de petits royaumes indépendants. Vers la fin du XVe siècle, l’Inca Túpac Yupanqui annexe le pays, qui constitue, avec les territoires occupés aujourd’hui par le Pérou, la Bolivie et le nord du Chil, l’Empire inca des “quatre points cardinaux”. En 1525, Huayna Capac ayant partagé ses Etats entre ses deux fils, une guerre fratricide affaiblit l’Empire inca, au
moment même où Pizzarro commence sa conquête (1532). L’Equateur, appelé alors le royaume de
Quito, devient en 1563 l’Audienca de Quito, tour à tour sous l’autorité de Lima ou de la Nouvelle-Grenade. Il faut attendre 1820, avec l’arrivée des troupes de Bolívar et l’insurrection de Guayaquil, pour voir la victoire des “patriotes”. Le pays est alors rattaché à la Fédération de Colombie,
fondée par Bolívar. Toutefois, celle-ci ne survit pas aux guerres avec
le Pérou. En 1830, Quito se déclare
indépendante sous le nom de República del Ecuador. La vie politique de la jeune république, aux mains des militaires, est marquée par la rivalité entre
les propriétaires fonciers de la côte, partisans du parti libéral, et
ceux des Andes, militants du parti conservateur. Cette rivalité et
les coups de force de ces caudillos perdurent durant tout le XIXe siècle.
A partir de 1912, l’Equateur sombre dans
une instabilité politique chronique, aggravée par la crise économique
mondiale de 1929. Devenu le premier exportateur mondial de cacao, le
pays est victime de la monoculture et de la baisse des cours de ce
produit. Jusqu’en 1948, le pays voit se succéder 21
gouvernements. Le
personnage central de cette période est José Maria Velasco Ibarra,
chef charismatique qui domine la vie politique pendant
une trentaine d’années. Les militaires prennent le pouvoir en 1963 pour trois ans, puis à nouveau en 1976, date à laquelle José Maria Velasco Ibarra doit céder sa place à un Conseil suprême de
gouvernement composé des chefs d’état-major.
Au cours des années 1970, l’exploitation intensive
des hydrocarbures conduit à un changement
significatif du pays. La rente pétrolière permet un
développement économique ainsi que l’émergence de nouvelles élites et
l’essor d'une classe moyenne urbaine. Mais le miracle
pétrolier laisse à l’écart presque la moitié de la population, en
particulier les paysans, généralement amérindiens, aux très faibles
revenus.
Les élections de 1979
marquent le retour des civils au pouvoir. Mais le gouvernement est confronté, à partir des années
1980, à la baisse des cours mondiaux des hydrocarbures qui entraîne un
tassement des ressources nationales et un accroissement de la dette
extérieure. Le nationalisme se présente alors comme une porte de sortie à
la crise gouvernementale : en janvier 1981, un affrontement armé éclate
avec le Pérou. Consécutives à la
baisse des cours de certains produits agricoles (café, cacao), les difficultés économiques s’aggravent.
La mise en œuvre de politiques d’austérité accentue les tensions
sociales. Accroissement
de la pauvreté, revendications des Amérindiens,
corruption
au sein du gouvernement conduisent à une crise politique, tandis que le
vieux conflit frontalier avec le Pérou dégénère en
guerre ouverte au début de l’année 1995 (guerre du Condor). Un accord de paix (acte de Brasília) est signé en octobre 1998, mettant fin
à plus d’un demi-siècle de querelles entre les deux pays.
En septembre 2000, le dollar remplace officiellement
le sucre – ultime tentative pour redresser l’économie du pays –, en dépit des réticences d’une
partie de l’opinion qui considère que cette mesure revient à un abandon
de souveraineté.
Au second tour de l’élection présidentielle de 2006, Rafael Correa, économiste de gauche, l’emporte
facilement (56,5 % des voix) sur son adversaire de droite,
l’ultralibéral et milliardaire Álvaro Noboa. Pour mettre en application
son programme qui prévoit, outre un large
volet social et la lutte contre la corruption, la renégociation de la
dette, le passage à terme au socialisme, le renforcement de la
souveraineté nationale et une prise de distance vis-à-vis desE tats-Unis, Rafael Correa annonce, ne disposant d’aucun député au Congrès, la tenue
d’un référendum sur la création d’une Assemblée nationale constituante
chargée de rédiger une nouvelles constitution. La
consultation populaire donne près de 82 % de oui.
En septembre 2007, la nouvelle formation politique, l’Alliance PAÍS
(acronyme de Patrie
orgueilleuse et souveraine), qui soutient le projet du président,
remporte 70 % des suffrages et une très large majorité dans l’Assemblée
constituante. Cette assemblée adopte, en juillet 2008, le
projet constitutionnel qui est approuvé par référendum, avec environ
64 % de votes favorables. La nouvelle loi fondamentale renforce les prérogatives
financières et économiques de l’Etat en vue d’une politique axée sur le
développement, à la fois planifié et déconcentré, au service du bien
vivre (sumak kawsay, en quechua) et dans le cadre d’une économie sociale et solidaire. La souveraineté nationale est également
affirmée au plan international. En prévoyant expressément la protection de la nature (la Pacha Mama
ou “Terre Mère”) dans plusieurs de ses articles, la Constitution
impose également des limites à l’exploitation des ressources minières du
pays.
En 2009, Rafael Correa est réélu avec près de 52 % des suffrages. Les relations avec l’opposition se détériorent cependant rapidement. Après avoir dû faire face
à la rébellion d’une partie des forces de l’ordre en septembre 2010, Rafael Correa affronte ouvertement les médias. Il doit également répondre à l’hostilité de
ses alliés des communautés indiennes à plusieurs projets
miniers. En février 2013, Rafael Correa est réélu avec 57,17
% des suffrages. Le parti
présidentiel, l’Alliance PAÍS, s’impose massivement à
l’Assemblée nationale.
Le Président peut désormais compter sur une majorité absolue et les
relations avec l’opposition se détériorent encore d’un cran après
l’adoption d’un projet de loi sur les médias. La réélection de Rafael Correa s’explique en partie par
la bonne situation économique du pays : la croissance soutenue s’est accompagnée depuis 2007 d’une
réduction notable de la pauvreté, mais elle est largement due au
commerce extérieur et aux exportations de pétrole.
Après sept années de succès ininterrompus, le
gouvernement subit, à sa grande surprise, son premier revers lors des
élections municipales et locales de février 2014, à l’issue desquelles
l'Alliance PAÍS conserve certes son implantation nationale, mais perd
les principales villes du pays dont Quito, Guayaquil et Cuenca, et sur
23 préfectures, n’en remporte que 10.
Le secteur mines et industrie représente 35 % du PIB et 22 % des exportations. Dans les années 1970, l’essor pétrolier a permis un programme d’industrialisation. Les principales industries restent l’agroalimentaire (boissons), le pétrole (hydrocarbures et produits dérivés) et le tabac, mais les exportations se développent dans la chimie, les minerais, la papeterie. Les entreprises industrielles se localisent essentiellement autour de l’axe Quito-Guayaquil qui représente le centre économique du pays. L’exploitation et l’activité pétrolières se concentrent dans l’Oriente et dans le bassin amazonien tandis que les principales raffineries se situent dans la région côtière (Esmeraldas au nord, La Libertad au sud). C’est dans les Andes, région de polyculture vivrière, que se trouve Quito, la capitale, qui a largement profité de la rente pétrolière. Dans le Sud, sur la côte pacifique, se situe Guayaquil, ville dont l’importance est égale, voire supérieure, à celle de la capitale. C’est la région de l’agriculture commerciale, fondée sur de grandes propriétés foncières. L’archipel des îles Galápagos abrite une importante industrie touristique.
Même si le catholicisme est la religion de la majorité de la population, les Amérindiens de l’Oriente conservent d’anciennes religions précolombiennes. Dans ce pays très croyant, nombreux sont les pèlerinages comme celui qui conduit au sanctuaire de Notre-Dame d’El Quinche, dans la vallée de Quito, où des milliers de personnes se rendent en novembre.
L'histoire du pays
Au Xe siècle, le territoire de l’actuel Equateur est peuplé par des tribus formant de petits royaumes indépendants. Vers la fin du XVe siècle, l’Inca Túpac Yupanqui annexe le pays, qui constitue, avec les territoires occupés aujourd’hui par le Pérou, la Bolivie et le nord du Chil, l’Empire inca des “quatre points cardinaux”. En 1525, Huayna Capac ayant partagé ses Etats entre ses deux fils, une guerre fratricide affaiblit l’Empire inca, au
moment même où Pizzarro commence sa conquête (1532). L’Equateur, appelé alors le royaume de
Quito, devient en 1563 l’Audienca de Quito, tour à tour sous l’autorité de Lima ou de la Nouvelle-Grenade. Il faut attendre 1820, avec l’arrivée des troupes de Bolívar et l’insurrection de Guayaquil, pour voir la victoire des “patriotes”. Le pays est alors rattaché à la Fédération de Colombie,
fondée par Bolívar. Toutefois, celle-ci ne survit pas aux guerres avec
le Pérou. En 1830, Quito se déclare
indépendante sous le nom de República del Ecuador. La vie politique de la jeune république, aux mains des militaires, est marquée par la rivalité entre
les propriétaires fonciers de la côte, partisans du parti libéral, et
ceux des Andes, militants du parti conservateur. Cette rivalité et
les coups de force de ces caudillos perdurent durant tout le XIXe siècle.
A partir de 1912, l’Equateur sombre dans
une instabilité politique chronique, aggravée par la crise économique
mondiale de 1929. Devenu le premier exportateur mondial de cacao, le
pays est victime de la monoculture et de la baisse des cours de ce
produit. Jusqu’en 1948, le pays voit se succéder 21
gouvernements. Le
personnage central de cette période est José Maria Velasco Ibarra,
chef charismatique qui domine la vie politique pendant
une trentaine d’années. Les militaires prennent le pouvoir en 1963 pour trois ans, puis à nouveau en 1976, date à laquelle José Maria Velasco Ibarra doit céder sa place à un Conseil suprême de
gouvernement composé des chefs d’état-major.
Au cours des années 1970, l’exploitation intensive
des hydrocarbures conduit à un changement
significatif du pays. La rente pétrolière permet un
développement économique ainsi que l’émergence de nouvelles élites et
l’essor d'une classe moyenne urbaine. Mais le miracle
pétrolier laisse à l’écart presque la moitié de la population, en
particulier les paysans, généralement amérindiens, aux très faibles
revenus.
Les élections de 1979
marquent le retour des civils au pouvoir. Mais le gouvernement est confronté, à partir des années
1980, à la baisse des cours mondiaux des hydrocarbures qui entraîne un
tassement des ressources nationales et un accroissement de la dette
extérieure. Le nationalisme se présente alors comme une porte de sortie à
la crise gouvernementale : en janvier 1981, un affrontement armé éclate
avec le Pérou. Consécutives à la
baisse des cours de certains produits agricoles (café, cacao), les difficultés économiques s’aggravent.
La mise en œuvre de politiques d’austérité accentue les tensions
sociales. Accroissement
de la pauvreté, revendications des Amérindiens,
corruption
au sein du gouvernement conduisent à une crise politique, tandis que le
vieux conflit frontalier avec le Pérou dégénère en
guerre ouverte au début de l’année 1995 (guerre du Condor). Un accord de paix (acte de Brasília) est signé en octobre 1998, mettant fin
à plus d’un demi-siècle de querelles entre les deux pays.
En septembre 2000, le dollar remplace officiellement
le sucre – ultime tentative pour redresser l’économie du pays –, en dépit des réticences d’une
partie de l’opinion qui considère que cette mesure revient à un abandon
de souveraineté.
Au second tour de l’élection présidentielle de 2006, Rafael Correa, économiste de gauche, l’emporte
facilement (56,5 % des voix) sur son adversaire de droite,
l’ultralibéral et milliardaire Álvaro Noboa. Pour mettre en application
son programme qui prévoit, outre un large
volet social et la lutte contre la corruption, la renégociation de la
dette, le passage à terme au socialisme, le renforcement de la
souveraineté nationale et une prise de distance vis-à-vis desE tats-Unis, Rafael Correa annonce, ne disposant d’aucun député au Congrès, la tenue
d’un référendum sur la création d’une Assemblée nationale constituante
chargée de rédiger une nouvelles constitution. La
consultation populaire donne près de 82 % de oui.
En septembre 2007, la nouvelle formation politique, l’Alliance PAÍS
(acronyme de Patrie
orgueilleuse et souveraine), qui soutient le projet du président,
remporte 70 % des suffrages et une très large majorité dans l’Assemblée
constituante. Cette assemblée adopte, en juillet 2008, le
projet constitutionnel qui est approuvé par référendum, avec environ
64 % de votes favorables. La nouvelle loi fondamentale renforce les prérogatives
financières et économiques de l’Etat en vue d’une politique axée sur le
développement, à la fois planifié et déconcentré, au service du bien
vivre (sumak kawsay, en quechua) et dans le cadre d’une économie sociale et solidaire. La souveraineté nationale est également
affirmée au plan international. En prévoyant expressément la protection de la nature (la Pacha Mama
ou “Terre Mère”) dans plusieurs de ses articles, la Constitution
impose également des limites à l’exploitation des ressources minières du
pays.
En 2009, Rafael Correa est réélu avec près de 52 % des suffrages. Les relations avec l’opposition se détériorent cependant rapidement. Après avoir dû faire face
à la rébellion d’une partie des forces de l’ordre en septembre 2010, Rafael Correa affronte ouvertement les médias. Il doit également répondre à l’hostilité de
ses alliés des communautés indiennes à plusieurs projets
miniers. En février 2013, Rafael Correa est réélu avec 57,17
% des suffrages. Le parti
présidentiel, l’Alliance PAÍS, s’impose massivement à
l’Assemblée nationale.
Le Président peut désormais compter sur une majorité absolue et les
relations avec l’opposition se détériorent encore d’un cran après
l’adoption d’un projet de loi sur les médias. La réélection de Rafael Correa s’explique en partie par
la bonne situation économique du pays : la croissance soutenue s’est accompagnée depuis 2007 d’une
réduction notable de la pauvreté, mais elle est largement due au
commerce extérieur et aux exportations de pétrole.
Après sept années de succès ininterrompus, le
gouvernement subit, à sa grande surprise, son premier revers lors des
élections municipales et locales de février 2014, à l’issue desquelles
l'Alliance PAÍS conserve certes son implantation nationale, mais perd
les principales villes du pays dont Quito, Guayaquil et Cuenca, et sur
23 préfectures, n’en remporte que 10.
A partir de 1912, l’Equateur sombre dans une instabilité politique chronique, aggravée par la crise économique mondiale de 1929. Devenu le premier exportateur mondial de cacao, le pays est victime de la monoculture et de la baisse des cours de ce produit. Jusqu’en 1948, le pays voit se succéder 21 gouvernements. Le personnage central de cette période est José Maria Velasco Ibarra, chef charismatique qui domine la vie politique pendant une trentaine d’années. Les militaires prennent le pouvoir en 1963 pour trois ans, puis à nouveau en 1976, date à laquelle José Maria Velasco Ibarra doit céder sa place à un Conseil suprême de gouvernement composé des chefs d’état-major.
Au cours des années 1970, l’exploitation intensive des hydrocarbures conduit à un changement significatif du pays. La rente pétrolière permet un développement économique ainsi que l’émergence de nouvelles élites et l’essor d'une classe moyenne urbaine. Mais le miracle pétrolier laisse à l’écart presque la moitié de la population, en particulier les paysans, généralement amérindiens, aux très faibles revenus.
Les élections de 1979 marquent le retour des civils au pouvoir. Mais le gouvernement est confronté, à partir des années 1980, à la baisse des cours mondiaux des hydrocarbures qui entraîne un tassement des ressources nationales et un accroissement de la dette extérieure. Le nationalisme se présente alors comme une porte de sortie à la crise gouvernementale : en janvier 1981, un affrontement armé éclate avec le Pérou. Consécutives à la baisse des cours de certains produits agricoles (café, cacao), les difficultés économiques s’aggravent. La mise en œuvre de politiques d’austérité accentue les tensions sociales. Accroissement de la pauvreté, revendications des Amérindiens, corruption au sein du gouvernement conduisent à une crise politique, tandis que le vieux conflit frontalier avec le Pérou dégénère en guerre ouverte au début de l’année 1995 (guerre du Condor). Un accord de paix (acte de Brasília) est signé en octobre 1998, mettant fin à plus d’un demi-siècle de querelles entre les deux pays. En septembre 2000, le dollar remplace officiellement le sucre – ultime tentative pour redresser l’économie du pays –, en dépit des réticences d’une partie de l’opinion qui considère que cette mesure revient à un abandon de souveraineté.
Au second tour de l’élection présidentielle de 2006, Rafael Correa, économiste de gauche, l’emporte facilement (56,5 % des voix) sur son adversaire de droite, l’ultralibéral et milliardaire Álvaro Noboa. Pour mettre en application son programme qui prévoit, outre un large volet social et la lutte contre la corruption, la renégociation de la dette, le passage à terme au socialisme, le renforcement de la souveraineté nationale et une prise de distance vis-à-vis desE tats-Unis, Rafael Correa annonce, ne disposant d’aucun député au Congrès, la tenue d’un référendum sur la création d’une Assemblée nationale constituante chargée de rédiger une nouvelles constitution. La consultation populaire donne près de 82 % de oui. En septembre 2007, la nouvelle formation politique, l’Alliance PAÍS (acronyme de Patrie orgueilleuse et souveraine), qui soutient le projet du président, remporte 70 % des suffrages et une très large majorité dans l’Assemblée constituante. Cette assemblée adopte, en juillet 2008, le projet constitutionnel qui est approuvé par référendum, avec environ 64 % de votes favorables. La nouvelle loi fondamentale renforce les prérogatives financières et économiques de l’Etat en vue d’une politique axée sur le développement, à la fois planifié et déconcentré, au service du bien vivre (sumak kawsay, en quechua) et dans le cadre d’une économie sociale et solidaire. La souveraineté nationale est également affirmée au plan international. En prévoyant expressément la protection de la nature (la Pacha Mama ou “Terre Mère”) dans plusieurs de ses articles, la Constitution impose également des limites à l’exploitation des ressources minières du pays.
En 2009, Rafael Correa est réélu avec près de 52 % des suffrages. Les relations avec l’opposition se détériorent cependant rapidement. Après avoir dû faire face à la rébellion d’une partie des forces de l’ordre en septembre 2010, Rafael Correa affronte ouvertement les médias. Il doit également répondre à l’hostilité de ses alliés des communautés indiennes à plusieurs projets miniers. En février 2013, Rafael Correa est réélu avec 57,17 % des suffrages. Le parti présidentiel, l’Alliance PAÍS, s’impose massivement à l’Assemblée nationale. Le Président peut désormais compter sur une majorité absolue et les relations avec l’opposition se détériorent encore d’un cran après l’adoption d’un projet de loi sur les médias. La réélection de Rafael Correa s’explique en partie par la bonne situation économique du pays : la croissance soutenue s’est accompagnée depuis 2007 d’une réduction notable de la pauvreté, mais elle est largement due au commerce extérieur et aux exportations de pétrole.
Après sept années de succès ininterrompus, le gouvernement subit, à sa grande surprise, son premier revers lors des élections municipales et locales de février 2014, à l’issue desquelles l'Alliance PAÍS conserve certes son implantation nationale, mais perd les principales villes du pays dont Quito, Guayaquil et Cuenca, et sur 23 préfectures, n’en remporte que 10.
Bon à savoirInformations pratiques
Latitude 0°
Nous voici au milieu du monde ! L'équateur, ligne imaginaire marquant la séparation entre l'hémisphère nord et l'hémisphère sud, traverse l'Equateur à plusieurs endroits. Un monument est érigé en son honneur à 20 km au nord de Quito, où l'on a estimé son passage.
Nous voici au milieu du monde ! L'équateur, ligne imaginaire marquant la séparation entre l'hémisphère nord et l'hémisphère sud, traverse l'Equateur à plusieurs endroits. Un monument est érigé en son honneur à 20 km au nord de Quito, où l'on a estimé son passage.
Les marchés
Les marchés offrent les spectacles les plus pittoresques et
les plus colorés d’Amérique du Sud. Ils sont situés dans les villes et
villages tout le long de “l’avenue des Volcans”, généralement animés par
de petits agriculteurs et artisans indigènes. Le plus réputé d’entre
eux, surtout pour son artisanat, reste bien sûr celui d’Otávalo. Mais
chaque ville ou village de la sierra a son ou ses jours de marché.
Les panamas d’Equateur
Surprise : le plus fameux chapeau fabriqué en Equateur est le sombrero de paja toquilla, dit de Panamá !
Achetés en 1898 pour l’armée américaine embarquant pour Cuba lors de la
guerre hispano-américaine, puis conseillés comme bonne protection contre
le soleil par les médecins aux employés qui creusaient le canal de
Panamá (de 1880 à 1914), ces chapeaux connurent un tel succès que les
commerçants européens et américains les importent encore aujourd’hui.
La quinoa
Cultivée depuis plus de 5 000 ans, c'est la plante sacrée des Incas, la "chisiya mama" - "mère de tous les grains" en quechua. Cette céréale très digeste possède un grand pouvoir nutritif : sans gluten, pauvre en lipides, riche en fer et en protéines. Au moment de la conquête, les Espagnols, soucieux d'imposer leur culture, la remplacèrent par le blé et l'orge.
L’artisanat indien est très riche (tissage, cuirs, poteries...). N’oubliez pas cependant qu’il est interdit d’acheter des souvenirs issus du patrimoine culturel (artefacts précolombiens, par exemple). Sur les marchés, vous ne résisterez pas à une peinture naïve aux couleurs vives, à un tissage géométrique ou à un pull en alpaga. La richesse de l’artisanat reflète le développement culturel de ce pays. N’hésitez pas à acheter sur le célèbre marché d’Otávalo, haut en couleur, qui anime le bourg chaque samedi. Tous nos circuits passent à Otávalo (bien que pas systématiquement le jour du grand marché du samedi). Quito est également un excellent endroit pour faire vos achats.
Tension électrique 120 V, 60 Hz. Prévoir un adaptateur.
Linge
Il est possible de laver les vêtements à des prix abordables dans les villes d’Otavalo, Quito et Baños.
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.
Quelques mots utiles
En Equateur, l’espagnol est parlé par toute la population en général. La langue quechua et les dialectes locaux sont utilisés dans les endroits reculés. L’anglais est pratiqué par les personnes en relation avec le tourisme. Apprendre quelques mots clés en espagnol vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec les Equatoriens rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour, comment allez-vous ? : ¿ Buenos días, cómo está ?
Très bien, merci : muy bien, gracias.
S’il vous plaît : por favor.
Merci : gracias ; de rien : de nada.
Au revoir : hasta luego.
Oui : sí ; non : no.
Excusez-moi : discúlpeme.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Sites Internet
http://www.routard.com/guide/equateur.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Équateur.
http://www.voyagesphotosmanu.com/faune_flore_equateur.html.
Guides
Equateur et Galápagos, Bibliothèque du Voyageur, Gallimard.
L’Equateur et les Galápagos, Jean Catinus, Peuples du Monde, éditions de l’Adret.
Le Guide de l’Equateur et des Galápagos, Anne Collin-Dealavaud, La Manufacture.
Equateur et îles Galápagos, Lonely Planet.
Récits
La Ferme sur le rio Esmeraldas, Moritz Thomsen, Phébus.
Ecuador, Henri Michaux, L’Imaginaire Gallimard.
Equatorial's Graffitis : Récit d'un voyage pittoresque en Équateur, Michel Demion, Mon petit éditeur.
Ecuador : Journal de voyage, Henri Michaux, L'imaginaire Gallimard.
Le procès des étoiles (Récit de la prestigieuse expédition de
trois savants français en Amérique du Sud 1735-1771), Florence
Trystram, Petite Bibliothèque Payot
Littérature
Le Vieux qui lisait des romans d’amour, Luis Sepulveda, Point Seuil.
La Filière des panamas, Tom Miller, Actes Sud.
L’Homme de Quito, Jorge Icaza, Albin Michel.
Noir Equateur, José de la Cuadra, Yoel Jimenez, Robert Amutio et Collectif, Editions L'arbre vengeur.
Ouvrages illustrés
Andes : voyages sur les volcans d’Equateur, Bernard Francou et Marcela Garcia, Georges Naef.
Cordillères andines, Bernard Francou, Patrick Wagnon, Glénat.
Andes, Mario Vargas Llosa, National Geographic Society.
Pérou Equateur, René Desmaison, éditions Alain Barthélémy.
Sous le soleil inca, Annie Blondel et Jean Pichon, éditions Anako.
Carte
Ecuador, 1/700 000, ITM.
http://www.routard.com/guide/equateur.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Équateur.
http://www.voyagesphotosmanu.com/faune_flore_equateur.html.
Guides
Equateur et Galápagos, Bibliothèque du Voyageur, Gallimard.
L’Equateur et les Galápagos, Jean Catinus, Peuples du Monde, éditions de l’Adret.
Le Guide de l’Equateur et des Galápagos, Anne Collin-Dealavaud, La Manufacture.
Equateur et îles Galápagos, Lonely Planet.
Récits
La Ferme sur le rio Esmeraldas, Moritz Thomsen, Phébus.
Ecuador, Henri Michaux, L’Imaginaire Gallimard.
Equatorial's Graffitis : Récit d'un voyage pittoresque en Équateur, Michel Demion, Mon petit éditeur.
Ecuador : Journal de voyage, Henri Michaux, L'imaginaire Gallimard.
Le procès des étoiles (Récit de la prestigieuse expédition de trois savants français en Amérique du Sud 1735-1771), Florence Trystram, Petite Bibliothèque Payot
Littérature
Le Vieux qui lisait des romans d’amour, Luis Sepulveda, Point Seuil.
La Filière des panamas, Tom Miller, Actes Sud.
L’Homme de Quito, Jorge Icaza, Albin Michel.
Noir Equateur, José de la Cuadra, Yoel Jimenez, Robert Amutio et Collectif, Editions L'arbre vengeur.
Ouvrages illustrés
Andes : voyages sur les volcans d’Equateur, Bernard Francou et Marcela Garcia, Georges Naef.
Cordillères andines, Bernard Francou, Patrick Wagnon, Glénat.
Andes, Mario Vargas Llosa, National Geographic Society.
Pérou Equateur, René Desmaison, éditions Alain Barthélémy.
Sous le soleil inca, Annie Blondel et Jean Pichon, éditions Anako.
Carte
Ecuador, 1/700 000, ITM.
Tourisme responsable Une histoire de passion
C’est un séduisant projet qui a attiré Allibert en Equateur à la fin des années 80 : l’ascension de son point culminant, le Chimborazo, gros volcan glaciaire, un “6 000” relativement facile. Nous sommes alors tombés sous le charme de ce pays attachant, rassemblant sur une si petite surface le meilleur de l’Amérique latine : paysages fabuleux, marchés colorés, sourires indiens, richesses architecturales... autant de trésors que nous avons souhaités vous faire partager en ouvrant très tôt cette destination à tous les randonneurs. Beto, accompagnateur et alpiniste expérimenté, était à l’époque l’un de nos guides locaux. Passionné par le trek et l’Equateur, il parcourt son pays en tout sens depuis toujours et partage avec Allibert des valeurs essentielles. Lorsqu’il nous propose ses services pour organiser nos voyages sur place, Beto nous présente Carole, son épouse française, qu’il a rencontrée lors d’un voyage qu’il accompagnait !
Avec eux, nous n’hésitons pas une seconde à nous lancer dans une belle aventure. Avec Beto, l’enfant du pays, et Carole, devenue Equatorienne de cœur, nous créons en 2001 notre agence réceptive à Quito. Depuis, nos deux amis s’investissent chaque jour à nos côtés pour parfaire nos voyages en Equateur. Ils animent une équipe de guides locaux compétents et motivés, auxquels ils savent faire partager leur amour du pays et de la marche.
Nos actions de tourisme responsable
En 2007 : installation de toilettes dans le parc du Cotopaxi, aux entrées Sud, secteur Caspi, et Nord, secteur Mariscal ; le projet a reçu le soutien du ministère de l’Environnement.
En 2015 : après le séisme du 16 avril qui a secoué la côte équatorienne, détruisant 90 % des villes et villages de la région, aides d'urgence (nourriture, vêtements, médicaments, etc) et soutien aux actions de reconstruction conduites par l'association Voluntarios Ecuador.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement.
Le respect des us et coutumes
La population équatorienne est composée d’une mosaïque d’ethnies. Les nombreux marchés indiens reflètent d’ailleurs cette grande diversité. Métis, Indiens et pure souche castillane vivent en bonne entente. Vous pourrez admirer, entre autres à Quito, un grand nombre d’églises, joyaux de l’architecture coloniale.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez
l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
—
Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez
une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela
est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la
tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes
démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— La magie régit la vie de tous les jours ; lorsqu’on passe un col, il faut jeter sa pierre blanche sur le petit tas déjà accumulé. On honore les esprits qui résident dans les lieux élevés (rites, danses, petits sacrifices) et les esprits familiers.
— Les populations rurales sont généralement peu aisées, soyez humble et acceptez de vous adapter aux conditions qu’elles offrent.
— Ne distribuez jamais de
bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement
les incite à la mendicité, à abandonner l’école ou leur activité habituelle. Si
vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès
d’une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
- La flore
La forêt dense recouvre la partie septentrionale de la côte de l’Equateur ainsi que la côte méridionale. Elle s’étend parfois jusqu’aux versants des Andes, sous forme de forêt pluviale sempervirente. Les flancs des cordillères et l’Oriente sont eux aussi densément boisés, jusqu’à une altitude d’environ 3 000 m.
- La faune
La faune est variée. On y trouve de grands mammifères – ours, jaguar, puma, ocelot et chat sauvage –. Les reptiles comme le lézard, le serpent et le crocodile vivent sur les versants des Andes et le long des plaines côtières. Les oiseaux constituent le groupe animal le plus varié. En effet, de nombreux oiseaux en provenance d’Amérique du Nord migrent vers l’Equateur pendant l’hiver. L’archipel des Galápagos abrite de nombreuses espèces animales et constitue une réserve naturelle.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire
notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une
attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de
ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement
;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son
intégralité.
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez
l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Avec eux, nous n’hésitons pas une seconde à nous lancer dans une belle aventure. Avec Beto, l’enfant du pays, et Carole, devenue Equatorienne de cœur, nous créons en 2001 notre agence réceptive à Quito. Depuis, nos deux amis s’investissent chaque jour à nos côtés pour parfaire nos voyages en Equateur. Ils animent une équipe de guides locaux compétents et motivés, auxquels ils savent faire partager leur amour du pays et de la marche.
Nos actions de tourisme responsable
En 2007 : installation de toilettes dans le parc du Cotopaxi, aux entrées Sud, secteur Caspi, et Nord, secteur Mariscal ; le projet a reçu le soutien du ministère de l’Environnement.
En 2015 : après le séisme du 16 avril qui a secoué la côte équatorienne, détruisant 90 % des villes et villages de la région, aides d'urgence (nourriture, vêtements, médicaments, etc) et soutien aux actions de reconstruction conduites par l'association Voluntarios Ecuador.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement.
Le respect des us et coutumes
La population équatorienne est composée d’une mosaïque d’ethnies. Les nombreux marchés indiens reflètent d’ailleurs cette grande diversité. Métis, Indiens et pure souche castillane vivent en bonne entente. Vous pourrez admirer, entre autres à Quito, un grand nombre d’églises, joyaux de l’architecture coloniale.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez
l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
—
Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez
une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela
est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la
tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes
démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— La magie régit la vie de tous les jours ; lorsqu’on passe un col, il faut jeter sa pierre blanche sur le petit tas déjà accumulé. On honore les esprits qui résident dans les lieux élevés (rites, danses, petits sacrifices) et les esprits familiers.
— Les populations rurales sont généralement peu aisées, soyez humble et acceptez de vous adapter aux conditions qu’elles offrent.
— Ne distribuez jamais de
bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement
les incite à la mendicité, à abandonner l’école ou leur activité habituelle. Si
vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès
d’une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
- La flore
La forêt dense recouvre la partie septentrionale de la côte de l’Equateur ainsi que la côte méridionale. Elle s’étend parfois jusqu’aux versants des Andes, sous forme de forêt pluviale sempervirente. Les flancs des cordillères et l’Oriente sont eux aussi densément boisés, jusqu’à une altitude d’environ 3 000 m.
- La faune
La faune est variée. On y trouve de grands mammifères – ours, jaguar, puma, ocelot et chat sauvage –. Les reptiles comme le lézard, le serpent et le crocodile vivent sur les versants des Andes et le long des plaines côtières. Les oiseaux constituent le groupe animal le plus varié. En effet, de nombreux oiseaux en provenance d’Amérique du Nord migrent vers l’Equateur pendant l’hiver. L’archipel des Galápagos abrite de nombreuses espèces animales et constitue une réserve naturelle.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire
notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une
attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de
ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement
;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son
intégralité.
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez
l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
En 2015 : après le séisme du 16 avril qui a secoué la côte équatorienne, détruisant 90 % des villes et villages de la région, aides d'urgence (nourriture, vêtements, médicaments, etc) et soutien aux actions de reconstruction conduites par l'association Voluntarios Ecuador.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— La magie régit la vie de tous les jours ; lorsqu’on passe un col, il faut jeter sa pierre blanche sur le petit tas déjà accumulé. On honore les esprits qui résident dans les lieux élevés (rites, danses, petits sacrifices) et les esprits familiers.
— Les populations rurales sont généralement peu aisées, soyez humble et acceptez de vous adapter aux conditions qu’elles offrent.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l’école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d’une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
La préservation de l'environnement
- La flore
La forêt dense recouvre la partie septentrionale de la côte de l’Equateur ainsi que la côte méridionale. Elle s’étend parfois jusqu’aux versants des Andes, sous forme de forêt pluviale sempervirente. Les flancs des cordillères et l’Oriente sont eux aussi densément boisés, jusqu’à une altitude d’environ 3 000 m.
- La faune
La faune est variée. On y trouve de grands mammifères – ours, jaguar, puma, ocelot et chat sauvage –. Les reptiles comme le lézard, le serpent et le crocodile vivent sur les versants des Andes et le long des plaines côtières. Les oiseaux constituent le groupe animal le plus varié. En effet, de nombreux oiseaux en provenance d’Amérique du Nord migrent vers l’Equateur pendant l’hiver. L’archipel des Galápagos abrite de nombreuses espèces animales et constitue une réserve naturelle.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire
notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une
attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de
ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement
;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son
intégralité.
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez
l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
La forêt dense recouvre la partie septentrionale de la côte de l’Equateur ainsi que la côte méridionale. Elle s’étend parfois jusqu’aux versants des Andes, sous forme de forêt pluviale sempervirente. Les flancs des cordillères et l’Oriente sont eux aussi densément boisés, jusqu’à une altitude d’environ 3 000 m.
- La faune
La faune est variée. On y trouve de grands mammifères – ours, jaguar, puma, ocelot et chat sauvage –. Les reptiles comme le lézard, le serpent et le crocodile vivent sur les versants des Andes et le long des plaines côtières. Les oiseaux constituent le groupe animal le plus varié. En effet, de nombreux oiseaux en provenance d’Amérique du Nord migrent vers l’Equateur pendant l’hiver. L’archipel des Galápagos abrite de nombreuses espèces animales et constitue une réserve naturelle.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire
notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une
attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de
ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement
;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son
intégralité.
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez
l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.