
Jordanie
Même Pétra, la cité légendaire élevée par les Nabatéens dans un dédale de canyons, se pare de magnifiques couleurs violines et roses. Car à la beauté de ses paysages, la Jordanie ajoute la richesse des témoignages du passé. Des temps bibliques aux périodes hellénistique et romaine, des croisades à la révolte arabe, hommes et traditions se sont croisés sur ces terres au carrefour de nombreuses civilisations, sur la route de l'encens et des épices, laissant leur empreinte fascinante.
Dans la chaleur de l’hospitalité des Bédouins, en appréciant la douce saveur d’un thé ou le subtil parfum d’un café à la cardamome, découvrez cette perle du Moyen-Orient aux décors grandioses chargés d’histoire... Et rêvez les yeux ouverts !

Repères
Population |
10 millions d’habitants. |
Superficie |
92 300 km2. |
Capitale |
Amman. |
Villes principales |
Zarqa, Irbid, Salt, Aqaba. |
Point culminant |
djebel Umm Adaami (1 830 m). |
Langues |
arabe classique, anglais dans les régions touristiques. |
Religions |
islam sunnite (92 %), christianisme (6 %, majoritairement grecs orthodoxes), druzes. |
Décalage horaire |
par rapport à la France, une heure de plus toute l’année. UTC/GMT : + 2 h. |
Géographie
La Jordanie est encadrée par la Syrie au nord, l’Irak au nord-est, l’Arabie saoudite à l’est et au sud, et enfin Israël et la Cisjordanie à l’ouest. La Jordanie possède 26 km de littoral le long du golfe d’Aqaba, en mer Rouge, et de la mer Morte.
D’un point de vue géologique, la Jordanie est le point de jonction des grandes plaques continentales de l’Eurasie, de l’Afrique et de l’Inde, d’où des fractures comme celle du golfe d’Aqaba.
La Jordanie se compose de trois grandes régions :
— à l’ouest, la dépression du Ghor, long fossé d’effondrement, abrite la vallée du Jourdain. Bien arrosée par les pluies, elle possède une végétation quasi tropicale ;
— plus à l’est, les plateaux de Transjordanie dominent de près de 1 500 mètres le fossé tectonique et arrêtent les pluies venant de la Méditerranée ;
— encore plus à l’est, les plateaux s’abaissent doucement vers la dernière région du pays, le désert, qui recouvre plus de 80 % du territoire, s’inclinant en pente douce vers le bassin mésopotamien, entre la Syrie et l’Arabie saoudite. Ce désert est avant tout de type rocheux, même si il y a quelques dunes de sable (le wadi Rum, par exemple).
Climat
Nous voyageons d’octobre à mai, période idéale pour éviter
les fortes chaleurs. D’importantes variations existent entre le jour et
la nuit, où les températures sont fraîches.
— Octobre, novembre : excellente saison pour découvrir la Jordanie
(moins d’affluence qu’au printemps), temps généralement beau.
Températures douces se rafraîchissant à mesure que les semaines passent.
— Décembre et janvier : plus fraîche, la température reste agréable
dans la journée. Une averse (exceptionnellement un peu de neige sur les
hauteurs de Pétra) est possible. Nuits froides.
— Février : la température commence à se radoucir, journées agréables, les nuits restent fraîches.
— De mars à début mai : très bonne saison, c’est le vrai printemps.
Températures moyennes maximales et minimales à Pétra/Ram en °C :
D’un point de vue géologique, la Jordanie est le point de jonction des grandes plaques continentales de l’Eurasie, de l’Afrique et de l’Inde, d’où des fractures comme celle du golfe d’Aqaba.
La Jordanie se compose de trois grandes régions :
— à l’ouest, la dépression du Ghor, long fossé d’effondrement, abrite la vallée du Jourdain. Bien arrosée par les pluies, elle possède une végétation quasi tropicale ;
— plus à l’est, les plateaux de Transjordanie dominent de près de 1 500 mètres le fossé tectonique et arrêtent les pluies venant de la Méditerranée ;
— encore plus à l’est, les plateaux s’abaissent doucement vers la dernière région du pays, le désert, qui recouvre plus de 80 % du territoire, s’inclinant en pente douce vers le bassin mésopotamien, entre la Syrie et l’Arabie saoudite. Ce désert est avant tout de type rocheux, même si il y a quelques dunes de sable (le wadi Rum, par exemple).
— Octobre, novembre : excellente saison pour découvrir la Jordanie (moins d’affluence qu’au printemps), temps généralement beau. Températures douces se rafraîchissant à mesure que les semaines passent.
— Décembre et janvier : plus fraîche, la température reste agréable dans la journée. Une averse (exceptionnellement un peu de neige sur les hauteurs de Pétra) est possible. Nuits froides.
— Février : la température commence à se radoucir, journées agréables, les nuits restent fraîches.
— De mars à début mai : très bonne saison, c’est le vrai printemps.
Températures moyennes maximales et minimales à Pétra/Ram en °C :
octobre |
novembre |
décembre |
janvier |
février |
mars |
avril |
mai |
28/14 |
25/10 |
19/5 |
16/2 |
18/3 |
24/7 |
27/9 |
30/12 |
Économie
L’économie du payas tire un bénéfice intéressant de sa situation
géographique, au croisement de deux grands axes de
communication : le premier, nord-sud, relie la
Turquie et l’Europe orientale à la péninsule arabique et à l’Afrique ;
le second, est-ouest, relie l’Asie à la Méditerranée. Les activités
de transit représentent 15 % du produit
national brut. La production industrielle assure plus
de 32 % du produit intérieur brut, avec l’exploitation des phosphates et de
la potasse, les productions chimiques
et agroalimentaires, le raffinage pétrolier, la
cimenterie et la petite métallurgie.
Les cultures et l’élevage, qui furent longtemps
les seules ressources de l’économie jordanienne, n’ont pas connu une
expansion comparable. Si le cheptel camelin est demeuré constant, le
nombre des bovins, ovins et poulets, ainsi que la production de
fruits (notamment d’agrumes) et de légumes frais ont augmenté grâce à
l’irrigation de la vallée du Jourdain (30 000 hectares). La Jordanie
produit aussi du blé, de l’orge et de l’huile d’olive. L’agriculture représente 3,7 % du PIB. Les principales cultures sont l’orge et
le blé. Les fruits et légumes, essentiellement olives, amandes,
figues, abricots, tomates et concombres, sont les seules exportations
agricoles. La balance agricole du pays demeure déficitaire.
Près du tiers des actifs jordaniens travaillent dans
le secteur commercial ou touristique. Le tourisme bénéficie de sites
archéologiques (Pétra, Gerasa) ou naturels (wadi Ram) renommés dans un pays qui attire de plus en plus de touristes (près de 4 millions en 2011).
Le produit national brut jordanien connaît une croissance
ininterrompue. Un important déficit de la balance commerciale entraîne
cependant un endettement extérieur considérable. L’inflation reste
toutefois modérée. La moitié du budget de l’État est affectée à
l’investissement, un quart aux dépenses militaires, et le dernier
quart aux dépenses civiles. Parmi ces dernières, l’enseignement est le
plus richement doté. Il concerne plus de 1,2 million d’élèves et
80 000 étudiants universitaires, ce qui fait de la Jordanie le pays le
plus éduqué du Moyen-Orient arabophone. Mi-public, mi-privé, le secteur
de la santé constitue la seconde priorité civile du gouvernement. La
densité du réseau et la qualité des soins sont également un atout. Un
sous-emploi important obère cependant la situation sociale. Le taux de
chômage s’élèverait entre 20 et 30 % de la population active, ce qui
contraint de nombreux Jordaniens à s’expatrier.
Société
Autrefois peuplée de Bédouins, la Jordanie a
aujourd’hui une population sédentaire, majoritairement arabophone et en grande partie musulmane, résultante des nombreuses migrations et occupations. Il existe une minorité
chrétienne — héritage du séjour des Byzantins et du passage des
croisés. La population s’est également urbanisée : 22 % seulement des
habitants vivent encore en zone rurale. Les femmes jordaniennes, comme
toutes les autres femmes du monde musulman, obéissent encore aux règles
de l’islam. Elles sont considérées comme mineures. Elles sont en
général femmes au foyer, l’éducation des filles dépassant rarement le
secondaire. Dans la rue, la plupart des femmes sont voilées.
Les
Bédouins sont des nomades de culture arabe vivant dans les régions
désertiques du Moyen-Orient où ils pratiquent l’élevage des caprins,
des ovins et des camélidés. Ils représentent environ 10 % de la
population du Moyen-Orient. Une famille bédouine comprend le chef de
famille, son ou ses épouses, et les enfants non mariés. Les Bédouins,
qui autrefois traversaient les déserts de la péninsule d’Arabie ou la
Palestine sans se soucier des frontières, ont été sédentarisés par les
gouvernements.
L'histoire du pays
Le royaume de Jordanie est issu du démembrement de l’Empire ottoman. D’abord sous mandat britannique, il est, dès 1921, administré par l’émir Abdallah, descendant par le prophète Mahomet de l’ancienne tribu hedjazienne Banu Hachim (d’où le nom d'“hachémite” pour la dynastie et le royaume). En 1949, Abdallah se fait couronner
roi, et l’émirat prend le nom officiel de Royaume
hachémite de Jordanie.
Lors de la guerre israélo-arabe
de 1948, le roi
Abdallah annexe la Cisjordanie ; assassiné par
des Palestiniens en 1951, c’est son fils, malade, qui lui succède mais abdique rapidement en faveur de son fils, Husayn, qui doit faire face à l’opposition des nationalistes palestiniens et nassériens. Malgré les méthodes autoritaires du gouvernement,
l’agitation populaire continue. Lors de la guerre des Six-Jours, Amman perd le contrôle effectif de Jérusalem, annexée, et de la Cisjordanie, occupée.
Promulguée en 1952, la Constitution définit le caractère monarchique, parlementaire et arabe du régime, avec l’islam comme religion d’Etat ; elle garantit l’égalité des citoyens et les
principales libertés publiques ; le roi nomme le gouvernement,
responsable devant une chambre des députés élue au suffrage universel, le pouvoir
judiciaire est indépendant. Dans les faits, le roi exerce un pouvoir personnel
incontesté, malgré une “démocratisation” qui s’est traduite en 1989
par les premières élections législatives,
l’abolition de la loi martiale en 1991 et la légalisation des partis
politiques en 1992. Les bases du régime sont la loyauté de l’armée,
l’efficacité de la police et le soutien de la classe politique
traditionnelle des notables. Un Front d’action islamique (FAI), émanation de la confrérie des Frères musulmans, fait toutefois exception en prenant des positions populistes en matière de
société et de politique étrangère.
L’OLP et les Palestiniens de Jordanie, tout en
doutant de sa sincérité, apprécient que le roi Husayn n’ait pas pris
position contre l’Intifada
palestinienne en 1987, qu’il ait applaudi à la proclamation de l’Etat de Palestine et qu’il se soit désolidarisé de la coalition anti-irakienne lors
de la crise du Golfe
(1990-1991). Ce contexte favorable permet de constituer en
1991, selon le vœu américain, une délégation commune
jordano-palestinienne à la conférence de Madrid pour la paix au
Moyen-Orient et aux négociations de Washington. Après les élections législatives de 1993,
la diplomatie jordanienne s’aligne de plus en plus sur les positions
américaines et signe avec Israël un traité de paix, aboutissement de quarante années de contacts secrets entre le roi et
les dirigeants israéliens.
En fait, les Jordaniens ont une
liberté de manœuvre limitée ; dès l’origine, pour
alimenter son budget et tenir ses adversaires en respect, le régime a
compté sur l’aide étrangère, d’abord britannique puis américaine.
En échange, Amman a un rôle régional à remplir : dans l’organisation de l’ordre mondial garanti par
les Etats-Unis dans cette région, la
Jordanie a pour fonction d’occuper un espace stratégique sensible dont la
neutralisation est nécessaire au maintien du statu quo pétrolier et à la
sécurité d’Israël ; l’autre fonction assignée à la Jordanie est l’accueil et le contrôle politique des
Palestiniens expulsés d’Israël.
Quelques jours avant sa mort, en 1999, le roi Husayn confie le pouvoir à son fils aîné. Affichant une image
résolument moderne, Abdallah II promet de répondre au désir de changement d’un pays
miné par le chômage, la corruption et une bureaucratie pléthorique. Il
s’engage à élargir les libertés publiques et fixe au gouvernement le
redressement économique comme priorité. Poursuivant la politique étrangère initiée par son père, Abdallah II s’aligne sur les Etats-Unis ; le royaume hachémite est la
cible de plusieurs attaques terroristes revendiquées par al-Qaida. Le roi joue un rôle modérateur et promeut un islam de tolérance et de
dialogue, mais les relations avec les islamistes du FAI se détériorent après la décision d’Abdallah II de fermer les bureaux à Amman du Hamas, soupçonné d’activités illégales ; de plus, le souverain refuse de réformer la loi électorale, principale exigence du FAI,
qui réclame la représentation proportionnelle et un
rééquilibrage du découpage électoral qui favorise toujours le vote des
zones rurales, fief des tribus bédouines, au détriment du vote des
villes où résident majoritairement les Jordaniens d’origine
palestinienne. Alors qu’ils avaient boycotté les élections de 1997, les
islamistes participent à celles de 2003. Les candidats
indépendants, représentant principalement les grandes tribus et familles
fidèles au régime, remportent une large majorité à la chambre des députés. Ce scénario se répète en 2007. Face à la multiplication d’affaires de corruption
dans lesquelles sont impliqués nombre de députés, Abdallah II dissout
le Parlement en 2009 et convoque un an plus tard
ses concitoyens à des élections “libres, honnêtes et transparentes”. Marginalisée, l’opposition islamiste menace de se radicaliser ; à cela s’ajoute
l’opposition des grandes familles inquiètes de la volonté du roi de secouer leur
conservatisme.
En février 2011, inquiet du vent de révolte qui
soulève la Tunisie et l’Egypte et préoccupé par l’ampleur des
revendications d’ordre économique contre la hausse des prix et le
chômage, politique (de la part du FAI) et identitaire, Abdallah II limoge son premier ministre, devenu
le bouc émissaire de la population, et nomme Maraouf al-Bakhit, ancien premier ministre de 2005 à 2007, avec pour
mission de “mener de réelles réformes politiques”. Ce changement n’apaise pas les tensions ; les
manifestations se poursuivent et le mécontentement persiste, provoquant des remaniements à la tête du gouvernement, puis de nouvelles élections
parlementaires anticipées début 2013. Le scrutin, toujours boycotté
par les Frères musulmans, donne une majorité aux
candidats indépendants pro-gouvernementaux. Ayant mobilisé 70 % des
électeurs dans les zones rurales mais seulement 40 % dans les grandes
villes, il intervient dans un contexte socio-économique aggravé par la
présence sur le sol jordanien de milliers de réfugiés syriens.
Alors que la nomination du premier ministre aurait
dû émaner d’une collaboration avec
le parlement, c’est Abdallah Ensour, nommé par le roi, qui reprend la direction du gouvernement.
Près du tiers des actifs jordaniens travaillent dans le secteur commercial ou touristique. Le tourisme bénéficie de sites archéologiques (Pétra, Gerasa) ou naturels (wadi Ram) renommés dans un pays qui attire de plus en plus de touristes (près de 4 millions en 2011).
Le produit national brut jordanien connaît une croissance ininterrompue. Un important déficit de la balance commerciale entraîne cependant un endettement extérieur considérable. L’inflation reste toutefois modérée. La moitié du budget de l’État est affectée à l’investissement, un quart aux dépenses militaires, et le dernier quart aux dépenses civiles. Parmi ces dernières, l’enseignement est le plus richement doté. Il concerne plus de 1,2 million d’élèves et 80 000 étudiants universitaires, ce qui fait de la Jordanie le pays le plus éduqué du Moyen-Orient arabophone. Mi-public, mi-privé, le secteur de la santé constitue la seconde priorité civile du gouvernement. La densité du réseau et la qualité des soins sont également un atout. Un sous-emploi important obère cependant la situation sociale. Le taux de chômage s’élèverait entre 20 et 30 % de la population active, ce qui contraint de nombreux Jordaniens à s’expatrier.
L'histoire du pays
Le royaume de Jordanie est issu du démembrement de l’Empire ottoman. D’abord sous mandat britannique, il est, dès 1921, administré par l’émir Abdallah, descendant par le prophète Mahomet de l’ancienne tribu hedjazienne Banu Hachim (d’où le nom d'“hachémite” pour la dynastie et le royaume). En 1949, Abdallah se fait couronner
roi, et l’émirat prend le nom officiel de Royaume
hachémite de Jordanie.
Lors de la guerre israélo-arabe
de 1948, le roi
Abdallah annexe la Cisjordanie ; assassiné par
des Palestiniens en 1951, c’est son fils, malade, qui lui succède mais abdique rapidement en faveur de son fils, Husayn, qui doit faire face à l’opposition des nationalistes palestiniens et nassériens. Malgré les méthodes autoritaires du gouvernement,
l’agitation populaire continue. Lors de la guerre des Six-Jours, Amman perd le contrôle effectif de Jérusalem, annexée, et de la Cisjordanie, occupée.
Promulguée en 1952, la Constitution définit le caractère monarchique, parlementaire et arabe du régime, avec l’islam comme religion d’Etat ; elle garantit l’égalité des citoyens et les
principales libertés publiques ; le roi nomme le gouvernement,
responsable devant une chambre des députés élue au suffrage universel, le pouvoir
judiciaire est indépendant. Dans les faits, le roi exerce un pouvoir personnel
incontesté, malgré une “démocratisation” qui s’est traduite en 1989
par les premières élections législatives,
l’abolition de la loi martiale en 1991 et la légalisation des partis
politiques en 1992. Les bases du régime sont la loyauté de l’armée,
l’efficacité de la police et le soutien de la classe politique
traditionnelle des notables. Un Front d’action islamique (FAI), émanation de la confrérie des Frères musulmans, fait toutefois exception en prenant des positions populistes en matière de
société et de politique étrangère.
L’OLP et les Palestiniens de Jordanie, tout en
doutant de sa sincérité, apprécient que le roi Husayn n’ait pas pris
position contre l’Intifada
palestinienne en 1987, qu’il ait applaudi à la proclamation de l’Etat de Palestine et qu’il se soit désolidarisé de la coalition anti-irakienne lors
de la crise du Golfe
(1990-1991). Ce contexte favorable permet de constituer en
1991, selon le vœu américain, une délégation commune
jordano-palestinienne à la conférence de Madrid pour la paix au
Moyen-Orient et aux négociations de Washington. Après les élections législatives de 1993,
la diplomatie jordanienne s’aligne de plus en plus sur les positions
américaines et signe avec Israël un traité de paix, aboutissement de quarante années de contacts secrets entre le roi et
les dirigeants israéliens.
En fait, les Jordaniens ont une
liberté de manœuvre limitée ; dès l’origine, pour
alimenter son budget et tenir ses adversaires en respect, le régime a
compté sur l’aide étrangère, d’abord britannique puis américaine.
En échange, Amman a un rôle régional à remplir : dans l’organisation de l’ordre mondial garanti par
les Etats-Unis dans cette région, la
Jordanie a pour fonction d’occuper un espace stratégique sensible dont la
neutralisation est nécessaire au maintien du statu quo pétrolier et à la
sécurité d’Israël ; l’autre fonction assignée à la Jordanie est l’accueil et le contrôle politique des
Palestiniens expulsés d’Israël.
Quelques jours avant sa mort, en 1999, le roi Husayn confie le pouvoir à son fils aîné. Affichant une image
résolument moderne, Abdallah II promet de répondre au désir de changement d’un pays
miné par le chômage, la corruption et une bureaucratie pléthorique. Il
s’engage à élargir les libertés publiques et fixe au gouvernement le
redressement économique comme priorité. Poursuivant la politique étrangère initiée par son père, Abdallah II s’aligne sur les Etats-Unis ; le royaume hachémite est la
cible de plusieurs attaques terroristes revendiquées par al-Qaida. Le roi joue un rôle modérateur et promeut un islam de tolérance et de
dialogue, mais les relations avec les islamistes du FAI se détériorent après la décision d’Abdallah II de fermer les bureaux à Amman du Hamas, soupçonné d’activités illégales ; de plus, le souverain refuse de réformer la loi électorale, principale exigence du FAI,
qui réclame la représentation proportionnelle et un
rééquilibrage du découpage électoral qui favorise toujours le vote des
zones rurales, fief des tribus bédouines, au détriment du vote des
villes où résident majoritairement les Jordaniens d’origine
palestinienne. Alors qu’ils avaient boycotté les élections de 1997, les
islamistes participent à celles de 2003. Les candidats
indépendants, représentant principalement les grandes tribus et familles
fidèles au régime, remportent une large majorité à la chambre des députés. Ce scénario se répète en 2007. Face à la multiplication d’affaires de corruption
dans lesquelles sont impliqués nombre de députés, Abdallah II dissout
le Parlement en 2009 et convoque un an plus tard
ses concitoyens à des élections “libres, honnêtes et transparentes”. Marginalisée, l’opposition islamiste menace de se radicaliser ; à cela s’ajoute
l’opposition des grandes familles inquiètes de la volonté du roi de secouer leur
conservatisme.
En février 2011, inquiet du vent de révolte qui
soulève la Tunisie et l’Egypte et préoccupé par l’ampleur des
revendications d’ordre économique contre la hausse des prix et le
chômage, politique (de la part du FAI) et identitaire, Abdallah II limoge son premier ministre, devenu
le bouc émissaire de la population, et nomme Maraouf al-Bakhit, ancien premier ministre de 2005 à 2007, avec pour
mission de “mener de réelles réformes politiques”. Ce changement n’apaise pas les tensions ; les
manifestations se poursuivent et le mécontentement persiste, provoquant des remaniements à la tête du gouvernement, puis de nouvelles élections
parlementaires anticipées début 2013. Le scrutin, toujours boycotté
par les Frères musulmans, donne une majorité aux
candidats indépendants pro-gouvernementaux. Ayant mobilisé 70 % des
électeurs dans les zones rurales mais seulement 40 % dans les grandes
villes, il intervient dans un contexte socio-économique aggravé par la
présence sur le sol jordanien de milliers de réfugiés syriens.
Alors que la nomination du premier ministre aurait
dû émaner d’une collaboration avec
le parlement, c’est Abdallah Ensour, nommé par le roi, qui reprend la direction du gouvernement.
Lors de la guerre israélo-arabe de 1948, le roi Abdallah annexe la Cisjordanie ; assassiné par des Palestiniens en 1951, c’est son fils, malade, qui lui succède mais abdique rapidement en faveur de son fils, Husayn, qui doit faire face à l’opposition des nationalistes palestiniens et nassériens. Malgré les méthodes autoritaires du gouvernement, l’agitation populaire continue. Lors de la guerre des Six-Jours, Amman perd le contrôle effectif de Jérusalem, annexée, et de la Cisjordanie, occupée.
L’OLP et les Palestiniens de Jordanie, tout en doutant de sa sincérité, apprécient que le roi Husayn n’ait pas pris position contre l’Intifada palestinienne en 1987, qu’il ait applaudi à la proclamation de l’Etat de Palestine et qu’il se soit désolidarisé de la coalition anti-irakienne lors de la crise du Golfe (1990-1991). Ce contexte favorable permet de constituer en 1991, selon le vœu américain, une délégation commune jordano-palestinienne à la conférence de Madrid pour la paix au Moyen-Orient et aux négociations de Washington. Après les élections législatives de 1993, la diplomatie jordanienne s’aligne de plus en plus sur les positions américaines et signe avec Israël un traité de paix, aboutissement de quarante années de contacts secrets entre le roi et les dirigeants israéliens. En fait, les Jordaniens ont une liberté de manœuvre limitée ; dès l’origine, pour alimenter son budget et tenir ses adversaires en respect, le régime a compté sur l’aide étrangère, d’abord britannique puis américaine. En échange, Amman a un rôle régional à remplir : dans l’organisation de l’ordre mondial garanti par les Etats-Unis dans cette région, la Jordanie a pour fonction d’occuper un espace stratégique sensible dont la neutralisation est nécessaire au maintien du statu quo pétrolier et à la sécurité d’Israël ; l’autre fonction assignée à la Jordanie est l’accueil et le contrôle politique des Palestiniens expulsés d’Israël. Quelques jours avant sa mort, en 1999, le roi Husayn confie le pouvoir à son fils aîné. Affichant une image résolument moderne, Abdallah II promet de répondre au désir de changement d’un pays miné par le chômage, la corruption et une bureaucratie pléthorique. Il s’engage à élargir les libertés publiques et fixe au gouvernement le redressement économique comme priorité. Poursuivant la politique étrangère initiée par son père, Abdallah II s’aligne sur les Etats-Unis ; le royaume hachémite est la cible de plusieurs attaques terroristes revendiquées par al-Qaida. Le roi joue un rôle modérateur et promeut un islam de tolérance et de dialogue, mais les relations avec les islamistes du FAI se détériorent après la décision d’Abdallah II de fermer les bureaux à Amman du Hamas, soupçonné d’activités illégales ; de plus, le souverain refuse de réformer la loi électorale, principale exigence du FAI, qui réclame la représentation proportionnelle et un rééquilibrage du découpage électoral qui favorise toujours le vote des zones rurales, fief des tribus bédouines, au détriment du vote des villes où résident majoritairement les Jordaniens d’origine palestinienne. Alors qu’ils avaient boycotté les élections de 1997, les islamistes participent à celles de 2003. Les candidats indépendants, représentant principalement les grandes tribus et familles fidèles au régime, remportent une large majorité à la chambre des députés. Ce scénario se répète en 2007. Face à la multiplication d’affaires de corruption dans lesquelles sont impliqués nombre de députés, Abdallah II dissout le Parlement en 2009 et convoque un an plus tard ses concitoyens à des élections “libres, honnêtes et transparentes”. Marginalisée, l’opposition islamiste menace de se radicaliser ; à cela s’ajoute l’opposition des grandes familles inquiètes de la volonté du roi de secouer leur conservatisme. En février 2011, inquiet du vent de révolte qui soulève la Tunisie et l’Egypte et préoccupé par l’ampleur des revendications d’ordre économique contre la hausse des prix et le chômage, politique (de la part du FAI) et identitaire, Abdallah II limoge son premier ministre, devenu le bouc émissaire de la population, et nomme Maraouf al-Bakhit, ancien premier ministre de 2005 à 2007, avec pour mission de “mener de réelles réformes politiques”. Ce changement n’apaise pas les tensions ; les manifestations se poursuivent et le mécontentement persiste, provoquant des remaniements à la tête du gouvernement, puis de nouvelles élections parlementaires anticipées début 2013. Le scrutin, toujours boycotté par les Frères musulmans, donne une majorité aux candidats indépendants pro-gouvernementaux. Ayant mobilisé 70 % des électeurs dans les zones rurales mais seulement 40 % dans les grandes villes, il intervient dans un contexte socio-économique aggravé par la présence sur le sol jordanien de milliers de réfugiés syriens. Alors que la nomination du premier ministre aurait dû émaner d’une collaboration avec le parlement, c’est Abdallah Ensour, nommé par le roi, qui reprend la direction du gouvernement.
Bon à savoirInformations pratiques
Pour vous plonger dans l’ambiance avant votre voyage, vous pouvez voir ou revoir Lawrence d’Arabie,
film culte aux sept oscars, excellente introduction à la Jordanie ! Et
pour mieux comprendre la réalité géopolitique du Moyen-Orient et de ses
frontières, rien de tel que la lecture des Sept Piliers de la sagesse, écrit par Thomas Edward Lawrence, alias Lawrence d’Arabie !
La gastronomie
Les falafels (boulettes de purée de pois chiches frites), le houmous et le foul
(respectivement purées de pois chiches et de fèves préparées avec de
l'ail et du citron), plats les plus répandus, se consomment avec de grandes galettes de pain arabe, le khobz.
Le chawarma est une viande d'agneau grillée à la broche et servie dans du khobz. Le poulet rôti est quasiment incontournable dans les menus.
Le plat traditionnel est le mensaf : morceaux
d'agneau servis sur du riz et des pignons, traditionnellement surmontés
de la tête de l'animal et accompagnés d'une sauce à base de yaourt.
Les pâtisseries regorgent de douceurs à base de miel et d'amandes.
Quels souvenirs rapporter ?
Vous pourrez trouver à Dana, Pétra, Aqaba (beaucoup plus touristique)
des créations réalisées par les femmes jordaniennes : bouteilles de
sable coloré, bijoux et objets inspirés de la faune et de la flore
locale, mais aussi des épices, des confitures produites sur place.
Que faut-il savoir pour marcher dans les meilleures conditions dans le désert ?
Pour la marche, nous vous conseillons de porter des vêtements amples, à la fois agréables et aussi signe de respect pour les Jordaniens. Avoir les bras et les jambes couverts dans le désert permet également de se déshydrater moins vite et réduit les risques d’insolation. Pour vous protéger du soleil, du vent et de la poussière, vous pouvez acheter un chèche en début de voyage ; il remplace avantageusement chapeau, foulard, etc.
Le sable pose-t-il un problème dans certains cas ?
Malgré notre meilleure volonté et un entretien rigoureux, vous pouvez rencontrer des difficultés avec les fermetures à glissière des tentes : ces dernières sont définitivement incompatibles avec un vent de sable ! Ne forcez pas, nettoyez-les avec une vieille brosse à dents et informez votre guide. Merci de votre compréhension. Le sable s’infiltre partout avec l’aide du vent.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de
recharger les batteries.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les Jordaniens rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : as-salam’aleikoum (réponse : wa’aleikoum as-salam).
S’il vous plaît : min fadlak (min fadlek à une femme).
Comment ça va ? : keif hâlek ?
Merci : choukrane.
Au revoir : bisslama.
Oui : na’am. Non : la.
Si Dieu le veut : inch’Allah.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
La gastronomie
Les falafels (boulettes de purée de pois chiches frites), le houmous et le foul (respectivement purées de pois chiches et de fèves préparées avec de l'ail et du citron), plats les plus répandus, se consomment avec de grandes galettes de pain arabe, le khobz.
Le plat traditionnel est le mensaf : morceaux d'agneau servis sur du riz et des pignons, traditionnellement surmontés de la tête de l'animal et accompagnés d'une sauce à base de yaourt.
Les pâtisseries regorgent de douceurs à base de miel et d'amandes.
Vous pourrez trouver à Dana, Pétra, Aqaba (beaucoup plus touristique) des créations réalisées par les femmes jordaniennes : bouteilles de sable coloré, bijoux et objets inspirés de la faune et de la flore locale, mais aussi des épices, des confitures produites sur place.
Pour la marche, nous vous conseillons de porter des vêtements amples, à la fois agréables et aussi signe de respect pour les Jordaniens. Avoir les bras et les jambes couverts dans le désert permet également de se déshydrater moins vite et réduit les risques d’insolation. Pour vous protéger du soleil, du vent et de la poussière, vous pouvez acheter un chèche en début de voyage ; il remplace avantageusement chapeau, foulard, etc.
Le sable pose-t-il un problème dans certains cas ?
Malgré notre meilleure volonté et un entretien rigoureux, vous pouvez rencontrer des difficultés avec les fermetures à glissière des tentes : ces dernières sont définitivement incompatibles avec un vent de sable ! Ne forcez pas, nettoyez-les avec une vieille brosse à dents et informez votre guide. Merci de votre compréhension. Le sable s’infiltre partout avec l’aide du vent.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les Jordaniens rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : as-salam’aleikoum (réponse : wa’aleikoum as-salam).
S’il vous plaît : min fadlak (min fadlek à une femme).
Comment ça va ? : keif hâlek ?
Merci : choukrane.
Au revoir : bisslama.
Oui : na’am. Non : la.
Si Dieu le veut : inch’Allah.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Sites Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jordanie
http://www.routard.com/guide/code_dest/jordanie.htm.
Guides touristiques
Jordanie, Le Petit Futé, Nouvelles Editions de l’Université.
Jordanie, Footprint Gallimard.
Beaux livres
Peuples des déserts d'Arabie, Pierre Bonte et Etienne Dehau, éditions Hermé.
Jordanie : grandeur du petit royaume, Jean-Yves Géguéniat et Bernard Foirest, Géorama.
Empreinte du Désert, Claude Brunerie et Jean-David Laurence, Critères Éditions.
Carte
Jordanie, 1/700 000, ITM.
Tourisme responsable Une histoire de passion
Guide jordanien, Mohamed est l’un des pionniers de la randonnée en Jordanie. Cet helléniste passionné, tombé amoureux de ce superbe pays, organise tous nos voyages en Jordanie. Spécialiste du terrain, Mohamed sait faire partager son enthousiasme à nos accompagnateurs jordaniens et nos équipes Bédouines.
Nos actions de tourisme responsable
Autour de certains camps dans le désert, la propreté est toute relative. Aussi, depuis 2009, les guides-accompagnateurs Allibert effectuent de manière systématique au cours du voyage un petit nettoyage autour d’un camp ; ils vous proposeront d’y participer.
La Jordanie est le quatrième pays le plus pauvre au monde en ressource en eau, il est donc primordial d’utiliser l'eau de manière raisonnable.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement.
Le respect des us et coutumes
Peuple à l'origine composé essentiellement de nomades,
les Jordaniens sont très soucieux de l'hospitalité d'un hôte, ce mot
résume à lui seul le climat qui règne dans le pays vis-à-vis des
étrangers.
Il y a de l’honneur et de la fierté dans
l’hospitalité du Bédouin. La population jordanienne est très attachée à ses valeurs morales, basées sur le respect d’autrui.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Si vous voyagez en période de ramadan, consultez notre conseil de
guide :
https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils d'Alexandre, responsable pour la Jordanie
— Lorsque vous mangez avec la main, utilisez la droite. La gauche est considérée comme impure.
— Une invitation ne se refuse pas, un cadeau non plus. Si vous n’avez pas le temps de vous rendre chez quelqu’un, ne refusez pas brutalement, commencez par remercier, et inventez une excuse. Si vous acceptez l'invitation, sachez qu’il faudra vous plier aux cérémonies : boire du café et du thé, prendre le temps de discuter, etc.
— Evitez certains contacts corporels (caresser la tête d’un enfant, serrer la main d’une femme).
— Evitez certains sujets, notamment la religion et la politique. Surtout, ne critiquez pas le roi ou l’islam.
La préservation de l'environnement
Hormis la plaine du Jourdain, la végétation se réfugie dans le lit des oueds. Elle a développé des caractéristiques de type xénophile pour s’adapter au milieu désertique et recueillir toute trace d’humidité ou contenir le sel. Les plantes et les arbres procurent de multiples ressources aux populations : nourriture, base de la pharmacopée traditionnelle, combustible et matériaux nécessaires à l’habitat et à la fabrication artisanale d’ustensiles.
Les oryx d’Arabie, autrefois nombreux, les autruches, les gazelles et les onagres (ânes sauvages) auraient disparu sans les efforts entrepris depuis plusieurs années par des associations qui préservent ces espèces au sein de réserves naturelles. C’est là que vivent le guépard, la hyène, le loup, le chacal, le rat des sables, la gerboise, le porc-épic, le lièvre du désert ou encore le renard rouge d’Arabie.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Si vous voyagez en période de ramadan, consultez notre conseil de guide : https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils d'Alexandre, responsable pour la Jordanie
— Evitez certains contacts corporels (caresser la tête d’un enfant, serrer la main d’une femme).
Les oryx d’Arabie, autrefois nombreux, les autruches, les gazelles et les onagres (ânes sauvages) auraient disparu sans les efforts entrepris depuis plusieurs années par des associations qui préservent ces espèces au sein de réserves naturelles. C’est là que vivent le guépard, la hyène, le loup, le chacal, le rat des sables, la gerboise, le porc-épic, le lièvre du désert ou encore le renard rouge d’Arabie.
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.