
Lettonie
A une trentaine de kilomètres de Riga se trouvent les plus belles plages de la Baltique. 2 200 lacs ponctuent le territoire. Les rivières, innombrables, se jettent dans deux grands cours d’eau : la Gauja au nord (452 km), dont la vallée forme l’un des berceaux du pays, et la Daugava (1 005 km) au sud, “rivière du Destin” partagée avec la Lituanie.

Repères
Population |
2,2 millions d’habitants. |
Superficie |
64 60 km2 |
Capitale |
Riga. |
Villes principales |
Daugavpils, Liepaja, Jelgava. |
Point culminant |
Gaizikalns (312 m). |
Langues |
letton (off.), russe. |
Religion |
protestante. |
Décalage horaire |
par rapport à la France, une heure de plus toute l’année. UTC/GMT : + 2 h. |
Géographie
La Lettonie est bordée à l’ouest par la mer Baltique, au nord par l’Estonie, à l’est par la Russie, au sud-est par la Biélorussie, au sud par la Lituanie. Le pays se compose de quatre régions : Vidzeme (Livonie) au nord-est ; Latgale au sud-est ; Zemgale (Semigalle) au centre ; et Kurzeme (Courlande) à l’est. Le territoire letton est plat (87 m en moyenne au-dessus du niveau de la mer) ou modérément vallonné et compte de nombreux lacs (environ 4 000), rivières, marécages et tourbières. La principale rivière est la Daugava (ou Dvina occidentale). Les forêts recouvrent 44 % du territoire (pins, épicéas, bouleaux et trembles).
Climat
La Lettonie possède un climat tempéré et maritime, dû à la proximité de la mer Baltique. Même si le ciel est souvent couvert, les pluies restent modérées.
La période de juin à septembre est la plus belle pour voir briller le soleil. Les couchers de soleil, magnifiquement colorés, sont féeriques. Il fait très froid l’hiver (températures parfois inférieures à - 30 °C) avec des journées courtes, mais l’été les températures, souvent très agréables, peuvent atteindre 30 °C. Plus on pénètre dans les terres, plus le climat devient continental. Cependant, même si les belles journées ensoleillées permettent d’agréables baignades dans les lacs et la mer Baltique, les nuits peuvent sembler assez fraîches. Mais quel plaisir d’observer, tôt le matin, le brouillard léchant le sol juste avant le lever du soleil ! L’été, les journées sont longues, et la nuit ne dure que quelques heures.
Économie
L’économie est centrée sur les activités de transport de marchandises et de produits pétroliers. Un des atouts de la Lettonie est sa situation géographique stratégique qui permet au pays de mener les échanges entre les pays de la CEI et l’Europe.
Le secteur agricole contribue à environ 3,3 % du PIB et emploie 15 % de la population : élevage de bovins, cultures céréalières et fourragères, betteraves à sucre, pommes de terre. A part le bois, en grande partie exporté, la Lettonie ne dispose d’aucune ressource naturelle. Le pays doit importer tous ses produits énergétiques, principalement de Russie. Le secteur industriel contribue à environ 22 % du PIB et emploie environ 40 % de la main-d’œuvre. Les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la préparation industrielle, des aliments et de l’ingénierie mécanique sont en plein essor. L’économie lettone est poussée par le secteur tertiaire qui contribue aux trois quarts du PIB.
Société
Outre les Lettons, 57,9 %, plusieurs minorités ethniques composent la Lettonie : Russes, 29,4 %, Biélorusses, 4 %, Ukrainiens, 2,7 %, Polonais, 2,5 %, Lituaniens, 1,4 %, Juifs, Roms, Estoniens et Allemands. Les trois religions les plus importantes en Lettonie sont le luthéranisme majoritairement pratiqué par les Lettons, l’Eglise catholique romaine dont les fidèles sont les Lituaniens et l’Eglise orthodoxe russe dont les fidèles sont les Russes.
L'histoire du pays
L’actuelle Lettonie est occupée au début de l’ère chrétienne par un mélange de peuples du groupe finno-ougrien et du groupe balte qui sont rejoints par des Finnois, les Lives, qui s’installent sur la côte. Ces peuples fusionnent en un seul groupe ethnique après la conquête de la région par les Germains à l’époque médiévale. Un évêché catholique est créé en 1186, et un évêché orthodoxe en 1199. En 1201, la ville de Riga est fondée. Durant le XIIIe siècle, la christianisation de la Lettonie s’achève, des forteresses sont implantées autour desquelles se développent les villes. Le groupe terrien germanique des barons baltes réduit les Lettons en servitude. Jusqu’en 1561, la Lettonie reste soumise à l’ordre Teutonique, qui scinde le pays en deux : la Livonie devient partie intégrante de la Lituanie et la Courlande forme un duché sous suzeraineté polonaise. En 1621, la Suède s’empare du pays et adopte la religion luthérienne. Au cours du XVIIIe siècle, la Russie occupe la Livonie. En 1795, le troisième partage de la Pologne lui donne également la Courlande. Toute la Lettonie est alors sous l’emprise russe.
Pendant la Première Guerre mondiale, les Allemands s’emparent successivement de la Courlande, de Riga et de la Livonie. Après la défaite allemande, un Conseil national proclame en 1918 l’indépendance de la Lettonie. Les Soviétiques attaquent et établissent un gouvernement communiste. Les corps francs allemands reprennent Riga en 1919 et y installent un gouvernement pro-allemand. En 1920, la Lettonie est complètement évacuée et les Soviétiques reconnaissent son indépendance.
Ayant réalisé la réforme agraire qui liquide la domination des barons baltes, la Lettonie se dote d’une Constitution démocratique en 1922. Mais l’instabilité politique chronique provoque le coup d’Etat de Krlis Ulmanis en 1934. Ce dernier cumule les pouvoirs de président de la République et de Premier ministre. En 1940, l’URSS envahit le pays, qui est proclamé république soviétique. Les troupes allemandes réoccupent la Lettonie de 1941 à 1944, mais les Soviétiques entrent à Riga en 1944 et rétablissent la république socialiste.
De 1945 à 1985, la République soviétique de Lettonie, occupée, puis décimée par les purges staliniennes, paraît être devenue une république socialiste comme les autres. Cependant, la ferveur nationale survit dans la clandestinité. L’année 1985 et l’avènement de la perestroïka marquent le début du réveil. La détente politique permet l’émergence d’un vaste et puissant mouvement populaire, national, démocratique et écologiste qui, en 1988, se cristallise dans le Front populaire letton, ralliant la plupart des Lettons et de nombreux slavophones. Après la dislocation de l’URSS, ce Front populaire letton conduit le pays à l’indépendance, proclamée en 1991.
De 1991 à 1993, le pays se reconstruit sous la direction du dynamique président du Parlement, Anatolijs Gorbunovs. A la suite des premières élections législatives libres de 1993, Guntis Ulmanis, membre du parti paysan et neveu de l'ancien président Krlis Ulmanis, devient président de la République. Il poursuit la politique réformiste et pro-occidentale et obtient le départ des dernières troupes russes en 1994. Il est réélu pour un second mandat en 1996.
En dépit d’un contexte économique encourageant, les partis populistes continuent à jouer un rôle important dans la vie politique. Aux élections législatives de 1995, deux formations populistes effectuent une percée révélatrice. Aux élections législatives de 1998, les partis de droite et du centre, favorables à l’économie de marché et à l’Union européenne, confirment leur domination.
En 1999, Vaira Ve-Freiberga, inconnue des Lettons et affiliée à aucun
parti politique, est élue présidente de la République,
devenant ainsi la première femme chef d’Etat en Europe orientale. Cette pro-européenne acquiert rapidement une grande popularité (elle
sera facilement réélue pour un deuxième mandat, en 2003) et met tout en
œuvre pour réaliser l’adhésion de son pays à l’Union européenne et à
l’OTAN.
En place en 2000, le gouvernement dirigé par Andris Brzš (“Voie
lettonne”, LC) jouit d’une popularité certaine au sein de la
population, en raison de la croissance économique soutenue. Mais l’instabilité prévaut sur la scène politique, et les gouvernements de coalition se succèdent. La corruption gangrène le pays. Jusqu’à la fin de son mandat, la présidente V. Ve-Freiberga,
apparaissant comme le seul véritable garant de l’ordre moral, ne ménage
pas ses efforts pour lutter contre l’affairisme et rappeler à l’ordre
les oligarques lettons.
En 2009, alors que la Lettonie est désormais au bord de la faillite,
l’eurodéputé et ancien ministre des Finances, Valdis Dombrovskis
(Nouvelle Ere), obtient le soutien de cinq partis sur huit, sa tâche
prioritaire étant de négocier la poursuite du plan de sauvetage mis en
place par le FMI et l’UE. Le Parlement adopte
un très sévère programme de rigueur budgétaire prévoyant notamment des
coupes de 20 % dans les salaires de la fonction publique et de 10 % pour
les retraites. La crise économique incite les partis à se réorganiser et à
parvenir à davantage de stabilité gouvernementale. En 2010, les
trois principaux partis de centre droit au pouvoir dont Nouvelle Ere et
l’Union civique décident ainsi de se rassembler dans une nouvelle
coalition, baptisée Unité. Cette dernière arrive en tête des
élections législatives. Le Premier ministre sortant V. Dombrovskis forme
un gouvernement avec l’Union des Verts et des Paysans, qui, reçoit le
soutien sans participation des nationalistes. La ministre de
l’Agriculture Laimdota Straujuma lui succède en janvier 2014 et forme un
nouveau gouvernement avec le soutien d’une coalition de centre droit
renforcée.
Après la forte récession de 2009, l’économie retrouve la croissance à
partir de 2011. Fort de ses résultats économiques et financiers qui le
placent sur la voie de l’équilibre budgétaire, le pays est admis dans la
zone euro en janvier 2014. Cette embellie, due à l’augmentation des
exportations et à la reprise de l’investissement, a cependant eu lieu au
prix notamment d’importantes compressions salariales, ainsi que d’une
réduction de certaines dépenses sociales.
Avec les nombreuses arrivées de migrants à l’époque soviétique, la Lettonie – la plus russifiée des trois républiques baltes – compte 30 % de Russes, 4 % de Biélorusses et 3 % d’Ukrainiens. Parmi ces minorités, 650 000 personnes, soit 28 % de l’ensemble de la population, n’ont pas la citoyenneté lettonne. La loi sur la citoyenneté – tardivement introduite en 1994 – conditionne l’obtention de celle-ci à la réussite d’un examen linguistique et sur l’histoire nationale, ce qui restreint le nombre de demandes de naturalisation, par ailleurs coûteuses. Pour y remédier, les autorités décident d’émettre des “passeports de non-citoyens”, reconnus par les Etats voisins. Cette mesure procure une certaine détente au sein de la communauté russophone. Mais les non-citoyens souffrent de discriminations, notamment en matière d’emploi. En 1998, les menaces de sanctions économiques que Moscou fait peser incitent le Parlement letton à assouplir la loi sur la citoyenneté, en adoptant un amendement qui prévoit la naturalisation automatique des enfants nés dans la République après août 1991 et la suppression du dispositif de quotas par tranche d’âge.
Ayant réalisé la réforme agraire qui liquide la domination des barons baltes, la Lettonie se dote d’une Constitution démocratique en 1922. Mais l’instabilité politique chronique provoque le coup d’Etat de Krlis Ulmanis en 1934. Ce dernier cumule les pouvoirs de président de la République et de Premier ministre. En 1940, l’URSS envahit le pays, qui est proclamé république soviétique. Les troupes allemandes réoccupent la Lettonie de 1941 à 1944, mais les Soviétiques entrent à Riga en 1944 et rétablissent la république socialiste.
De 1945 à 1985, la République soviétique de Lettonie, occupée, puis décimée par les purges staliniennes, paraît être devenue une république socialiste comme les autres. Cependant, la ferveur nationale survit dans la clandestinité. L’année 1985 et l’avènement de la perestroïka marquent le début du réveil. La détente politique permet l’émergence d’un vaste et puissant mouvement populaire, national, démocratique et écologiste qui, en 1988, se cristallise dans le Front populaire letton, ralliant la plupart des Lettons et de nombreux slavophones. Après la dislocation de l’URSS, ce Front populaire letton conduit le pays à l’indépendance, proclamée en 1991. De 1991 à 1993, le pays se reconstruit sous la direction du dynamique président du Parlement, Anatolijs Gorbunovs. A la suite des premières élections législatives libres de 1993, Guntis Ulmanis, membre du parti paysan et neveu de l'ancien président Krlis Ulmanis, devient président de la République. Il poursuit la politique réformiste et pro-occidentale et obtient le départ des dernières troupes russes en 1994. Il est réélu pour un second mandat en 1996.
En dépit d’un contexte économique encourageant, les partis populistes continuent à jouer un rôle important dans la vie politique. Aux élections législatives de 1995, deux formations populistes effectuent une percée révélatrice. Aux élections législatives de 1998, les partis de droite et du centre, favorables à l’économie de marché et à l’Union européenne, confirment leur domination.
En 1999, Vaira Ve-Freiberga, inconnue des Lettons et affiliée à aucun parti politique, est élue présidente de la République, devenant ainsi la première femme chef d’Etat en Europe orientale. Cette pro-européenne acquiert rapidement une grande popularité (elle sera facilement réélue pour un deuxième mandat, en 2003) et met tout en œuvre pour réaliser l’adhésion de son pays à l’Union européenne et à l’OTAN.
En place en 2000, le gouvernement dirigé par Andris Brzš (“Voie lettonne”, LC) jouit d’une popularité certaine au sein de la population, en raison de la croissance économique soutenue. Mais l’instabilité prévaut sur la scène politique, et les gouvernements de coalition se succèdent. La corruption gangrène le pays. Jusqu’à la fin de son mandat, la présidente V. Ve-Freiberga, apparaissant comme le seul véritable garant de l’ordre moral, ne ménage pas ses efforts pour lutter contre l’affairisme et rappeler à l’ordre les oligarques lettons.
Avec les nombreuses arrivées de migrants à l’époque soviétique, la Lettonie – la plus russifiée des trois républiques baltes – compte 30 % de Russes, 4 % de Biélorusses et 3 % d’Ukrainiens. Parmi ces minorités, 650 000 personnes, soit 28 % de l’ensemble de la population, n’ont pas la citoyenneté lettonne. La loi sur la citoyenneté – tardivement introduite en 1994 – conditionne l’obtention de celle-ci à la réussite d’un examen linguistique et sur l’histoire nationale, ce qui restreint le nombre de demandes de naturalisation, par ailleurs coûteuses. Pour y remédier, les autorités décident d’émettre des “passeports de non-citoyens”, reconnus par les Etats voisins. Cette mesure procure une certaine détente au sein de la communauté russophone. Mais les non-citoyens souffrent de discriminations, notamment en matière d’emploi. En 1998, les menaces de sanctions économiques que Moscou fait peser incitent le Parlement letton à assouplir la loi sur la citoyenneté, en adoptant un amendement qui prévoit la naturalisation automatique des enfants nés dans la République après août 1991 et la suppression du dispositif de quotas par tranche d’âge.
Bon à savoirInformations pratiques
Les langues des pays baltes
Chaque pays a sa langue officielle.
Le lituanien et le letton sont des langues présentant quelques ressemblances, ce qui permet aux habitants de ces deux Etats de se comprendre. Ce sont des langues de la famille indo-européenne, à déclinaisons, et les mots comme les noms peuvent prendre diverses terminaisons selon leur place dans la phrase. Dans ses formes grammaticales, le lituanien serait aussi ancien que le sanskrit.
En revanche, l’estonien est une langue finno-ougrienne, n’ayant par conséquent rien à voir avec les deux précédentes, ni d’ailleurs avec beaucoup d’autres langues européennes, à l’exception du finnois.
Jusqu’en 1991, le russe était obligatoire à l’école. C’est donc tout naturellement qu’il est devenu la langue de communication principale entre les Baltes des différents pays.
L’anglais est de plus en plus pratiqué, en particulier par les plus jeunes.
La musique
La Lettonie a connu une longue période de négation culturelle avant que son identité émerge, vers le milieu du XIXe siècle. La tradition orale et le chant ont joué un rôle majeur dans la prise de conscience de l’identité nationale. Les dainas, des chansons folkloriques, ont notamment permis de faire émerger une conscience de la culture lettone et de transmettre celle-ci. Instruments du combat pour l’identité, elles ont aussi été porteuses de revendications.
Les festivals de chant
Les dainas représentent plus qu’une tradition littéraire, elles représentent la culture lettone. On a identifié près de 30 000 mélodies et un million de textes, dont certains sont enseignés dans les écoles. Les chants font écho à la vie quotidienne dans les campagnes, au passage des saisons, aux grandes étapes de la vie, aux anciennes croyances solaires personnifiant la nature et aux déesses oubliées. Le premier festival national de la chanson, organisé en 1873 pour démontrer la singularité de la culture lettone, recueille immédiatement le soutien de la nation. On ne fait plus, dès lors, que collecter les chants anciens.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Les prises sont de type français.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il
n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les Lettons rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : sveiki.
Parlez-vous anglais ? : vai jus runajat angliski?
Comment allez-vous ? : ka jums klajas?
Bien : labi.
Quel est votre nom ? : ka ir Jusu vards?
Mon nom est… : mani sauc…
Je ne comprends pas : es nesaprotu.
S’il vous plaît : ludzu.
Merci : paldies.
Au revoir : ardievas.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Sites Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lettonie
http://www.routard.com/guide/lettonie
http://www.petitfute.com/voyage/215-nature-lettonie
Guides
Pays Baltes, Le Petit Futé.
Pays Baltes, Bibliothèque du voyageur Gallimard.
Estonia, Latvia and Lithuania, Lonely Planet (en anglais).
Tourisme responsable Une histoire de passion
Depuis 1992, Patrick, ancien globe-trotter, s’est
associé à Skaidra, historienne et guide francophone, afin de tisser
dans les trois pays baltes un large réseau de professionnels. Dans un souci permanent de préservation du patrimoine,
ils œuvrent pour le développement d’un tourisme équitable et durable, associant
le plus souvent possible les populations locales à leurs activités. Les membres
de cette équipe discrète, efficace et professionnelle ont à cœur de vous faire
découvrir les traditions et caractéristiques de ces trois pays injustement
méconnus que sont l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie.
Le respect des us et coutumes
Malgré la censure pratiquée par le régime soviétique, la culture nationale lettone a toujours été très fortement présente dans la société, servant de refuge aux populations. Comme on ne pouvait ni sortir, ni voyager, ni s’exprimer, on se cultivait ! La culture est devenue un moteur au mouvement d’indépendance.
Le passé des trois pays baltes, avec les nombreuses occupations, a enrichi le domaine culturel d’influences étrangères : romantisme allemand, baroque, Art nouveau.
L’imaginaire a toujours occupé une place prépondérante dans l’esprit des Baltes. C’est ainsi que contes et légendes ont traversé les générations et restent ancrés dans le cœur des plus jeunes.
Voici
quelques conseils pour respecter au mieux ces populations
:
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes,
adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez
une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela
est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la
tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
Ces précautions favorisent
les échanges.
La préservation de l'environnement
Le respect des us et coutumes
Malgré la censure pratiquée par le régime soviétique, la culture nationale lettone a toujours été très fortement présente dans la société, servant de refuge aux populations. Comme on ne pouvait ni sortir, ni voyager, ni s’exprimer, on se cultivait ! La culture est devenue un moteur au mouvement d’indépendance.
Le passé des trois pays baltes, avec les nombreuses occupations, a enrichi le domaine culturel d’influences étrangères : romantisme allemand, baroque, Art nouveau.
L’imaginaire a toujours occupé une place prépondérante dans l’esprit des Baltes. C’est ainsi que contes et légendes ont traversé les générations et restent ancrés dans le cœur des plus jeunes.
Voici
quelques conseils pour respecter au mieux ces populations
:
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes,
adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez
une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela
est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la
tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
Ces précautions favorisent
les échanges.
La préservation de l'environnement
Le passé des trois pays baltes, avec les nombreuses occupations, a enrichi le domaine culturel d’influences étrangères : romantisme allemand, baroque, Art nouveau.
L’imaginaire a toujours occupé une place prépondérante dans l’esprit des Baltes. C’est ainsi que contes et légendes ont traversé les générations et restent ancrés dans le cœur des plus jeunes.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
Ces précautions favorisent les échanges.
Favorisées non seulement par l’abandon administratif de l’URSS de vastes régions agricoles, mais ayant bénéficié aussi depuis la dernière décennie d’hivers moins rigoureux, de nombreuses espèces végétales et animales ont pu se développer sauvagement, à leur guise : élans, sangliers, renards, lynx, visons mais aussi une grande colonie d’ours bruns et de loups. La Lettonie représente également une magnifique réserve ornithologique : canards, grues, échassiers, sternes, cygnes, corneilles, et une des plus grandes colonies de cigognes noires en Europe.
La Lettonie est reconnue internationalement comme un pays disposant d’une diversité biologique plus importante que la plupart des autres pays européens. Le pays se félicite de ses rivières et lacs non pollués. Des forêts de pins âgés de plus de 200 ans, des marécages d’aulnes noirs, des forêts de tilleuls, de chênes et de frênes, ainsi que des forêts de côtes ou des forêts nichées au creux des ravins représentent l’une des plus importantes ressources naturelles de la Lettonie. Les espèces de plantes et d’animaux protégés et en voie de disparition en Europe, du fait de l’agriculture intensive et de la pollution environnementale, se trouvent heureusement toujours facilement en Lettonie.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de
rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever
des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune
de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités
dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne"
> ( https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
)
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez
l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde
personnelle que vous pourrez remplir.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable