Mauritanie

Authentique trait d’union entre Maghreb et Afrique noire, la Mauritanie est l’une des dernières terres où vous pourrez connaître cette sensation d’être au bout du monde, aux portes du désert, dès votre arrivée. Recouverte aux deux tiers par le Sahara occidental, elle offre au randonneur ses paysages démesurés : champs de dunes orangées, déserts de pierre et plateaux de grès s’enchevêtrent pour créer des décors somptueux.
Au centre du pays se dressent les plateaux gréseux de l’Adrar et du Tagant, figures emblématiques de la Mauritanie. C’est ici que bat le cœur du pays maure. Çà et là surgissent de miraculeuses palmeraies, où se perpétue un mode de vie ancestral fondé sur les échanges entre nomades et sédentaires. De cette tradition des grandes caravanes, il reste ces mythiques cités aujourd’hui ensablées, dont la seule évocation est une invitation au voyage : Chinguetti et Ouadane.
Parcourez ce pays qui allie savamment lieux de vie et charmes du désert, ancienne culture nomade et douceur des oasis. Partez à la découverte d’un quotidien hors du temps, avec son lot de rencontres inattendues et laissez-vous ensorceler par la Mauritanie...
Trekkings et randonnées en Mauritanie

Repères

Population

3,8 millions d’habitants.

Superficie

1 030 700 km2.

Capitale

Nouakchott.

Villes principales

Nouâdhibou, Kaédi, Rosso, Zouerate, Atar.

Point culminant

le Kedia d’Idjil (910 m).

Langues

arabe (off.), poular, soninké, wolof, le français est un peu parlé en ville.

Religion

islam sunnite.

Décalage horaire

par rapport à la France, une heure de moins de novembre à mars, deux heures de moins d’avril à octobre. UTC/GMT : + 0 h.

Géographie

La Mauritanie possède des frontières avec l’Algérie, le Maroc, le Mali et le Sénégal qui ont été tracées par le colonisateur français, ce qui explique les lignes droites, à l’exception du fleuve Sénégal, frontière naturelle avec le Sénégal. Elle est bordée à l’ouest par l’océan Atlantique avec 700 km de côtes.
La Mauritanie se divise en quatre régions naturelles :
- le long de la côte Atlantique s’étend un grand désert sablonneux, le Sahara ;
- la région centrale est ponctuée de plateaux escarpés, à l’est s’ouvrent de larges cuvettes dunaires ;
- le fleuve Sénégal a creusé une vallée le long de la frontière sud du pays. La Mauritanie est également traversée par le Karakoro (rivière ouest-africaine, affluent du fleuve Sénégal) .
- l’est est constitué de zones de pâturages alors que le sud constitue la zone agricole grâce aux alluvions du fleuve Sénégal.
La majorité du territoire se trouve dans le désert du Sahara avec des plaines et des reliefs peu accidentés et quelques regs (roches). Au nord, ce sont de hauts plateaux. Dans le centre du pays, la cuvette du Hodh est bordée au sud-est par des plateaux gréseux (Adrar, Tagant).

Climat

Nous voyageons d’octobre à avril, période idéale pour découvrir le désert mauritanien.
Le climat est désertique de type saharien. La latitude basse et l’altitude modérée (maximum 800 m) engendrent un climat hivernal plus doux que celui du Sahara central. Fortes variations entre le jour et la nuit. Le climat sec rend les températures très supportables.
Les pluies, exceptionnelles, surviennent généralement en été : cependant, une averse ne peut jamais être exclue. Vent relativement fréquent.
 
- Températures moyennes maximales et minimales dans l’Adrar et le Tagant , en °C :

octobre

novembre

décembre

janvier

février

mars

avril

33-16

28-15

23-10

22-10

25-11

29-13

33-17


Économie

L'élevage concerne essentiellement les ovins et les caprins, et, dans une moindre mesure, les dromadaires et les bovins. L'agriculture, surtout vivrière, est concentrée dans le Sud, exception faite des cultures d'oasis. La mise en service du barrage de Diama, sur le fleuve Sénégal, a permis d'accroître les surfaces irriguées. Malgré cela, le pays n'est pas autosuffisant et les produits alimentaires constituent une part conséquente des importations.
L'exploitation du minerai de fer a été à l'origine d'un boom économique, mais, avec la baisse de la demande mondiale et l'épuisement des gisements les plus rentables, son importance a sensiblement décru. C'est aujourd'hui la pêche, à 95 % industrielle, qui constitue la première richesse du pays. L'industrie, assez peu développée, est concentrée à Nouadhibou (transformation du poisson, métallurgie, ateliers de réparation, raffinerie) et à Nouakchott (industries légères de biens de consommation), où s'active également un secteur informel  fournissant de nombreux emplois. La Mauritanie est également, depuis 2006, un pays producteur de pétrole ; un début d'exploitation de quelques gisements de pétrole offshore suscite l'espoir. La Mauritanie vend aussi du cuivre et de l'or.

Société

Le Sahara recouvre la plus grande partie du pays, la population est donc très inégalement répartie. Dans le Sud cependant, les rives du fleuve Sénégal connaissent une plus grande concentration d'habitants, très majoritairement noirs. Nouakchott, capitale créée de toutes pièces après l'indépendance, est devenue une agglomération importante qui accueille, aujourd'hui, le tiers des Mauritaniens, dont de très nombreux anciens nomades, que la sécheresse a condamnés à changer de mode de vie. Avec le port de Nouadhibou, au nord, et quelques rares centres secondaires, dont Zouerate, la ville minière du désert, le taux d'urbanisation dépasse 50 %.
On distingue généralement trois groupes humains :
- les Beidanes, ou Maures blancs, issus des vagues de peuplement successives berbères et arabes plus ou moins métissées avec les populations noires anciennement implantées, parlent un dialecte arabo-berbère et sont, ou plutôt étaient, organisés en tribus nomades ;
- les Haratines sont des Noirs, anciens esclaves des Beidanes, fortement métissés avec eux et parlant la même langue ;
- les Noirs du Sud appartiennent aux peuples vivant de part et d'autre du fleuve Sénégal (Ouolofs, Toucouleurs, Soninkés, etc.).
Malgré une unité assurée par la religion, cette structure pèse lourdement sur les rapports sociaux. L'esclavage a été juridiquement aboli en 1981, mais les relations de dépendance n'ont pas totalement disparu, même si elles sont altérées par le développement de la vie urbaine. 

L'histoire du pays

L'histoire
Un peuplement très ancien, remontant au paléolithique atteint son apogée il y a 5 000 ans ; les communautés agropastorales noires sédentaires dominent. Puis, l'aridité croissante rejette progressivement vers le sud l'essentiel des populations, le désert n'accueillant plus que des pasteurs nomades. Les Berbères Sanhadjas,  deviennent dès le IIIe siècle, grâce à leurs dromadaires, les maîtres du commerce de l'or, de l'ivoire et des esclaves entre l'Afrique du Nord et le Sahel. Au milieu du XIe siècle, deux des tribus berbères sanhadjas qui nomadisent entre Sénégal et Maroc adoptent les règles d'un islam très austère. Ces guerriers de la foi se dirigent les uns vers le sud, où, ils anéantissent l'empire du Ghana, les autres vers le nord ; le Maroc et une partie de l'Algérie sont soumis entre 1060 et 1080. Le trop vaste empire, miné par les ambitions des émirs locaux, s'effondre entre le XIe et le XIIe siècle ; mais il marque durablement la Mauritanie et demeure dans les esprits comme une période glorieuse.
Sur les ruines de l'empire du Ghana, se fonde, au XIIIe siècle, l'empire du Mali, qui étend son autorité sur le sud-est de la Mauritanie actuelle. L'Empire songhaï, qui lui succède deux cents ans plus tard, voit son autorité limitée par la renaissance du royaume peul de Tekrour, qui prospère jusqu'au XVIIIe siècle. Au début du XVe siècle, les Arabes Hassan pénètrent dans le pays par le nord, à la recherche de territoires pour leurs troupeaux ; si la guerre de Charr Boubba  au XVIIe consacre leur suprématie, il en résulte une interpénétration des populations, donnant naissance à une société nouvelle, dont Chinguetti devient le brillant symbole.
Les Portugais sont les premiers, dès 1434, à commercer avec les tribus locales. Les Français s'installent au Sénégal, deux siècles plus tard. Si certains émirats passent sous protectorat français, une très vive résistance est menée par le cheikh Ma el-Aïnin, soutenu par le Maroc, il n'est vaincu qu'en 1910. La Mauritanie devient colonie à part entière au sein de l'Afrique-Occidentale française en 1920, mais la soumission des chefs rebelles n'est obtenue qu'en 1933 et 1934. En 1946, la Mauritanie devient territoire d'outre-mer, puis, en 1956, accède à l'autonomie interne. Moktar Ould Daddah, un jeune avocat moderniste, et sa formation, le parti du Regroupement mauritanien (PRM), gagnent les élections législatives ; il devient le premier président de la jeune République islamique, dont l'indépendance est proclamée en 1960.
Aux yeux de tous les observateurs, l'indépendance est un véritable pari : le pays paraît peu homogène, l'Etat est faible. Pour y faire face, Moktar Ould Daddah met en place une constitution de type présidentiel, déplace la capitale à Nouakchott et transforme le PRM en parti du Peuple mauritanien (PPM), qui devient parti unique. Les années 1960 et 1970 sont marqués par l'agitation sociale et la montée d'une contestation nationaliste de gauche. Moktar Ould Daddah radicalise sa politique. La Mauritanie crée sa propre monnaie, le ouguiya, en 1972, dénonce les accords de coopération passés avec la France, et surtout, nationalise la Miferma, société chargée de l'exploitation des mines de fer dont le capital était principalement français.
A partir de 1973, la décolonisation du Sahara espagnol entraîne la Mauritanie dans des complications croissantes. L'accord de Madrid de 1975 reconnaît la souveraineté marocaine sur la Saguia el-Hamra et celle de la Mauritanie sur le Río de Oro. Les troupes mauritaniennes entrent fin 1976 à Dakhla, dès lors le Front Polisario s'en prend au territoire mauritanien : attaque de Nouakchott, interruption des trains de minerai entre Zouerate et Nouadhibou, guérilla intensive. Moktar Ould Daddah est renversé par un coup d'état militaire en 1978, la constitution suspendue, le PPM interdit, le gouvernement et le Parlement dissous. Un Comité militaire de redressement national (CMRN) s'installe au pouvoir, dirigé par le colonel Ould Salek. Moins d'un an plus tard, l'armée intervient de nouveau et remplace le CMRN par un Comité militaire de salut national (CMSN). Son président, le colonel Ahmed Ould Bouceif meurt dans un accident d'avion, le colonel Mohamed Mahmoud Ould Ahmed Louly devient chef de l'Etat. En 1979, la Mauritanie signe un accord avec le Front Polisario, renonçant à toute revendication sur le Sahara occidental. En 1984, le colonel Ould Taya, chef d'état-major, renverse le président, un nouveau coup d'état est déjoué en 1987.
Les incidents frontaliers avec le Sénégal, en 1989, dégénèrent, et n'épargnent pas les Noirs mauritaniens ; des dizaines de milliers d'entre eux fuient le pays ou sont expulsés, ce qui nécessite l'intervention de l'aide humanitaire internationale. La pression mondiale en faveur de la démocratisation tarde à produire ses effets. Une nouvelle constitution est adoptée en 1991. L'élection présidentielle organisée début 1992 consacre la victoire du colonel Ould Taya. Sa formation, le parti républicain démocrate et social (PRDS), remporte une éclatante victoire aux élections législatives. En 1997, le colonel Ould Taya remporte sans surprise l'élection à la présidence. En 2003, une tentative de putsch fomentée par des officiers radiés de l'armée nationale est déjouée par le régime. Faisant fi des aspirations au changement émanant de l'opposition et de la population, le chef de l'Etat, de plus en plus isolé par son exercice très personnalisé du pouvoir, renforce son contrôle sur le pays et, cherchant à obtenir les bonnes grâces des Etats-Unis, intensifie sa répression des milieux islamistes. En 2004, deux nouvelles tentatives de putsch d'officiers sont à nouveau déjouées par les autorités mauritaniennes, qui accusent le Burkina Faso de les avoir préparées avec le soutien financier de la Libye.
Finalement, en 2005, le président Ould Taya est renversé par une junte d'officiers dirigée par le colonel Ely Ould Mohamed Vall, qui s'empare sans violence du pouvoir. Bien accueilli par la population, salué par l'opposition en exil et l'opposition légale, soutenu par le PRDS, le changement de pouvoir suscite rapidement la bienveillance de la communauté internationale. Un gouvernement provisoire constitué de civils est mis en place. La Constitution est maintenue, le Parlement est dissous. A l'issue des élections législatives de 2006, la Coalition des forces du changement démocratique (CFCD), incluant des "indépendants" ainsi que 4 islamistes modérés, remporte 41 sièges à la nouvelle Assemblée nationale, où un grand nombre de femmes fait également son entrée. L'élection présidentielle de 2007 est remporté par Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le candidat "indépendant". En dépit d'une incontestable démocratisation, le pays est en proie à l'instabilité et à l'insécurité, les conditions de vie se dégradent, la production pétrolière s'avère décevante. En crise ouverte 2008 avec sa majorité, le président perd la plupart de ses soutiens politiques, il est renversé.
Réunis au sein d'un "Conseil d'Etat" dirigé par l'ex-chef d'état-major du président et commandant de la garde présidentielle, Mohamed Ould Abdel Aziz, les putschistes promettent d'organiser un retour à l'ordre constitutionnel. L'élection présidentielle de juillet 2009 est remportée, dès le premier tour, par M. Ould Abdel Aziz. L'élection bien que contestée est entérinée par plusieurs Etats, dont la France et les Etats-Unis, soucieux d'une normalisation après un an de crise institutionnelle, et le président Aziz est officiellement investi. Le gouvernement, qui s’est engagé à lutter fermement contre le terrorisme, renforce les moyens de l’armée pour la lutte contre l’organisation djihadiste. Fortement contesté, le président n’hésite pas à recourir à la force contre les manifestations, mais tente aussi d’asseoir sa légitimité en réunissant à l'automne 2011 une conférence nationale en vue de lancer un dialogue national. Parallèlement, la question de l’esclavage, toujours persistant en dépit de son abolition officielle refait surface à la suite notamment d’un rapport des Nations unies de 2010.  En 2012, l’interdiction de l’esclavage est inscrite dans la réforme constitutionnelle et la peine encourue par les personnes condamnées pour ce fait est aggravée.
En 2014, le président sortant emporte les élections présidentielles avec près de 82 % des voix, tandis que le taux de participation s’élève officiellement à 56 %. Ménagé par les Etats occidentaux, dont la France, malgré des atteintes manifestes aux droits humains et aux libertés politiques, mais éclipsées par le rôle de la Mauritanie dans la lutte antiterroriste, M. Ould Abdel Aziz entame son second mandat sans avoir pacifié une société profondément divisée. Après les attentats du 11 septembre 2001, Nouakchott collabore pleinement avec ses nouveaux alliés. Désireuse de bénéficier de sa position d'intermédiaire entre l'Afrique noire et le Maghreb, la Mauritanie fait à la fois partie de l'Organisation de l'unité africaine, de la Ligue arabe et de l'Union du Maghreb arabe. La menace terroriste s’aggravant dans l’ensemble de la région sahélo-saharienne, la Mauritanie soutient l’action de la communauté internationale et l’intervention française au Mali en 2013. Elle s’associe avec l'Algérie, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la  Guinée, la Libye, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Tchad au "processus de Nouakchott", lancé par l’UA en vue de renforcer la coopération sécuritaire et l’échange de renseignements.
Président en exercice de l'Union africaine, le président Aziz s’implique dans la résolution du conflit au Mali où il contribue à l’obtention d’un cessez-le-feu entre la rébellion touareg et l’armée.

Bon à savoir

Informations pratiques

L’oasis de Chinguetti, ville mythique
Chinguetti, dont le rayonnement spirituel a été immense, était considérée comme la septième ville sainte de l’islam après La Mecque, Médine, Bagdad, Jérusalem, Le Caire et Kairouan ! Aujourd’hui, Chinguetti, étouffée par l’avancée des dunes, est en passe de disparaître. Cependant, les anciennes bibliothèques, la mosquée et son minaret en pierres sèches, le site cerné par les sables roses de l’erg Ouarane méritent que l’on s’y attarde.
Cette petite oasis, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, attire de plus en plus d’amoureux du désert.
 
La musique maure
Les instruments traditionnels sont en bois et peau. L’ardin, sorte de petite harpe, est jouée par la griotte, tandis que le griot se sert de la tidinit (luth à quatre cordes). Une fois la voix musicale (il y en a trois) choisie par le griot, celui-ci progressera parmi les quatre grands modes musicaux (à chaque mode correspondra un accordement spécifique de la tidinit) :
- le karr chante la joie dans l’amour ;
- le vagho la combativité, la fierté, la colère ;
- le kahal évoque des expressions plus diverses ;
- le lebial accompagne la tristesse et la nostalgie dans l’amour.
Si le griot veut enchaîner plusieurs modes, il progressera toujours dans le même sens, c’est-à-dire de la joie vers la tristesse.
Vous pouvez avoir l’occasion d’écouter de la musique vivante :
- pendant la Guetna (fête des dattes), dans les palmeraies ;
- à l’occasion d’un mariage, traditionnellement ouvert à tous, ou d’une fête chez un particulier : vous y serez invité ou vous vous laisserez guider dans la ville par le son des griots ;
- pendant le mois de ramadan, des el medeh (louanges au Prophète) sont chantées par les hommes le jeudi soir, au son d’une calebasse retournée qui sonne une invitation aux campements voisins à se joindre à la veillée jusque tard dans la nuit.

Peut-on voyager en Mauritanie pendant le ramadan ?

La période du ramadan n’empêche pas de voyager en pays musulman. Il y a simplement quelques petites adaptations concernant les repas et l’organisation de la journée. Lire notre conseil de guide https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin 

Que faut-il savoir pour marcher dans les meilleures conditions dans le désert ?
Pour la marche, nous vous conseillons de porter des vêtements amples, à la fois agréables, mais aussi signe de respect pour les locaux. Nous vous rappelons que les contacts avec les populations locales sont facilités si votre tenue est en accord avec les coutumes locales. Avoir les bras et les jambes couverts dans le désert permet également de se déshydrater moins vite et réduit les risques d’insolation. Pour vous protéger du soleil, du vent et de la poussière, vous pouvez acheter un chèche en début de voyage. Il remplace avantageusement foulard, chapeau, etc.

Le sable pose-t-il un problème dans certains cas ?
Malgré notre meilleure volonté et un entretien rigoureux, vous pouvez rencontrer des difficultés avec les fermetures à glissière des tentes : ces dernières sont définitivement incompatibles avec un vent de sable ! Ne forcez pas, nettoyez-les avec une vieille brosse à dents et informez votre guide. Merci de votre compréhension.
 
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Les prises électriques sont identiques aux prises françaises.

Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas possible de recharger les batteries pendant les randonnées.
 
Quelques mots utiles
La langue des Maures est l’hassanya, l’arabe dialectal proche de l’arabe littéraire. Apprendre quelques mots clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les Mauritaniens rencontrés. Alors, n’hésitez pas à utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : as-salam’aleikoum. (répondre : wa’aleikoum as-salam).
S’il vous plaît : min fadlak (min fadlek à une femme).
Comment ça va ? : keif hâlek.
Merci : choukrane.
Au revoir : bisslama.
Oui : na’am. Non : la.
Si Dieu le veut : inch’Allah.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer… Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis un sourire est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts.

Tourisme responsable

Le respect des us et coutumes

La Mauritanie est un pays islamique, cependant la plupart des Mauritaniens exercent des pratiques animistes ancestrales. Les Mauritaniens sont connus pour leur hospitalité légendaire et leurs invitations sont fréquentes. Les générations sont séparées autant que les sexes : les enfants ne mangent pas autour du même plat que les adultes. Ils mangent les restes que leur laissent les plus âgés. Les femmes vivent dans des pièces autres que celles occupées par les hommes et dorment séparément.

Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Si vous voyagez en période de ramadan, consultez notre conseil de guide : https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.

Ces précautions favorisent les échanges.

Les conseils de Boubacar, notre partenaire en Mauritanie
— Déchaussez-vous avant d'entrer dans une tente ou dans une maison.
— Lorsque vous mangez avec la main, utilisez la droite. La gauche est considérée comme impure.
— La cérémonie du thé est un élément important de la vie mauritanienne ; le thé vous est offert en signe de bienvenue et il est impoli de refuser.
— Les salutations sont rituelles et à ne pas négliger. Vous demanderez à votre interlocuteur des nouvelles de sa santé, de sa famille, de son travail, d’où il vient... Les réponses sont toujours protocolaires et affirmatives, mais elles rapprochent les deux individus et font partie des règles de politesse de base.

La préservation de l'environnement

Le plus vaste désert du monde, le Sahara, occupe près des deux tiers du territoire et ne cesse de gagner du terrain. Les reliefs montagneux servent de refuge aux mouflons et aux rapaces. Les fennecs, lynx du désert, hyènes et chacals sont les prédateurs des zones désertiques et semi-désertiques. De rares gazelles, antilopes ou lièvres vivent là où la végétation est la moins clairsemée. Il est néanmoins très difficile d’observer ces animaux. A l’intérieur des terres, la végétation se limite à quelques fleurs, des touffes d’herbes éparses et des épineux. Les acacias sont les rares arbres qui parviennent à survivre dans de telles conditions.

Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. 
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.

Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.

Des voyages 100 % carbone absorbé

Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...