
Ouzbékistan

Repères
Population |
29 millions d’habitants. |
Superficie |
447 400 km2. |
Capitales |
Tachkent. |
Villes principales |
Samarcande, Boukhara, Ourguentch, Andijan. |
Point culminant |
pic anonyme, anciennement pic du XXIIe-Congrès-du-Parti-Communiste (chaîne du Gissar, 4 643 m). |
Langues |
ouzbek (off.), russe, tadjik (Samarcande et Boukhara), karakalpak. |
Religions |
islam sunnite (88 %), orthodoxe (9 %). |
Décalage horaire |
par
rapport à la France, trois heures de plus d’avril à octobre, quatre heures de
plus de novembre à mars. UTC/GMT : + 5 h. |
Géographie
Le pays a des frontières avec le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l’Afghanistan et le Turkménistan. C’est, avec le Liechtenstein, le seul Etat au monde à être doublement enclavé, c’est-à-dire qu’il faut traverser au moins deux autres Etats pour avoir un accès à l’océan.
Le pays est partagé entre la plaine désertique – le désert de Kizil Kum, l’un des déserts les plus étendus de l’Asie centrale, couvre une grande partie du territoire à l’ouest de l’Ouzbékistan, une partie du désert du Karakoum traverse également le pays au sud-ouest - et les bassins et oasis.
Au regard de ses voisins Tadjikistan, Kirghizistan ou Afghanistan, l’Ouzbékistan fait plutôt figure de pays de basses terres. Les trois quarts du territoire sont constitués par des plaines et des plateaux steppiques dont les altitudes oscillent de quelques dizaines à quelques centaines de mètres d’altitude. Même si le point culminant du pays atteint 4 643 mètres dans la chaîne du Gissar, l’Ouzbékistan ne possède que les terminaisons occidentales les moins vigoureuses des puissantes chaînes du Tian Shan et du Pamir.
Les principaux fleuves d’Ouzbékistan, qui se jettent
tous deux dans la mer d’Aral, sont l’Amou-Daria (1437 km) et le
Syr-Daria (2137 km).
Climat
L’Ouzbékistan peut se découvrir toute l’année. En hiver, voyages
possibles dans les régions de Khiva, Boukhara et Samarcande, où il y a
peu de visiteurs, contrairement à l’été (températures diurnes de 0 à –
15 °C et froid sec). Le printemps et l’automne sont les périodes les
plus favorables : le ciel est bien dégagé et la luminosité
extraordinaire (températures fraîches en soirée, mais agréables le
jour). L’été, chaleur sèche plutôt supportable (températures de 30 à 35
°C).
Économie
L’économie avait été entièrement orientée, dans le cadre de
la centralisation soviétique, vers la production de matières premières
agricoles et minérales, en particulier le coton. Cela a
conduit à un désastre écologique pour la mer d’Aral, qui tend à
disparaître et dont les eaux résiduelles sont très polluées. Le coton occupe aujourd’hui la moitié de la surface cultivée et
représente 18 % de la production mondiale. Les irrigations permettent aussi des cultures
de tabac, de canne à sucre, de légumes, de vignes et de fruits.
Depuis l’indépendance, le pays s’efforce de diversifier les cultures
et de promouvoir les industries de transformation, notamment
textiles. Le sous-sol recèle d’importantes richesses
naturelles : or, pétrole, gaz naturel, houille, plomb, zinc, manganèse, uranium. Le gaz naturel est exporté et la
production de pétrole est attractive pour les investisseurs étrangers. Les
autres grandes activités sont l’industrie chimique (engrais) et
pétrochimique et les constructions mécaniques (équipements agricoles).
Bien que difficilement accessible, la dépression du Fergana, à l’est, entre les massifs du
Tian Shan et du Pamir, est une région fertile et riche (coton, fruits, légumes, mûriers), usines textiles et industries dans les villes. A l’extrémité nord-ouest du Tian Shan, la
capitale, Tachkent, est une oasis qui développe une activité scientifique, culturelle et
industrielle (mécanique, agroalimentaire, centrale thermique)
importante. Plus à l’ouest, la grande oasis du Zeravchan, où se
trouvent Samarkand et
Boukhara, vit de l’agriculture et connaît un
développement industriel limité. Cependant, de grands espoirs sont
placés dans les mines d’or du désert du Kyzylkoum.
Société
L’Ouzbékistan est le pays le plus peuplé d’Asie centrale, et les moins de 15 ans représentent 36 % de la population. Les Ouzbeks, musulmans sunnites mais fortement influencés par
le mysticisme soufi, constituent près de 72 % de la population ; les Russes, 8 %, sont concentrés dans les villes et
tendent à émigrer en raison de la politique d’“ouzbékisation” de
l’administration ; les Tadjiks représentent 4 %, les Kazakhs 4 %, les Tatars 4 %, les Karakalpaks 1,9 %, les Coréens 1,1 %, et enfin quelques Kirghizes et Meskhètes.
La langue officielle du pays est l’ouzbek, parlée par 65 % de la population. Le russe, principalement à Tachkent et dans les grandes villes, reste une importante langue de communication. Le tadjik et le karakalpak sont également largement utilisés localement.
La religion musulmane est majoritaire (près de 90 % de la population) ; elle est très libérale (la consommation d’alcool est tout à fait libre). Les autres religions représentées sont l’orthodoxie (9 %), le judaïsme, le luthérianisme, le catholicisme et l’Eglise baptiste. Le pays est officiellement laïque.
L'histoire du pays
L’Ouzbékistan actuelle correspond à la Transoxiane, qui fut au cœur de l’histoire de l'Asie centrale : présence de tribus est-iraniennes sédentaires dans les trois oasis d’antique civilisation (Khorezm, Bactriane, Sogdiane), développement des routes de la soie, invasions successives des peuples nomades turcs et mongols venus du nord (du Ve au XIIIe siècles). Deux villes symbolisent les deux âges d’or de la Transoxiane : Boukhara, qui fut capitale de l’émirat des Samanides, dynastie persane du Xe siècle, et Samarkande, que Timur Lang (Tamerlan) fit renaître de ses cendres après le saccage de Gengis Khan, pour en faire sa capitale. La disparition des routes de la soie, remplacées par
des voies maritimes plus sûres, sonne le glas de la Transoxiane. La
chute de l’émirat timouride face aux Özbegs, derniers conquérants turco-mongols de la région, entraîne la
fragmentation de l’Asie centrale en deux (1599), puis trois (1710)
entités politiques : le khanat de Khiva, à l’ouest, et l’émirat de Boukhara, au sud, puis le khanat de Kokand, au nord-est.
Les luttes fratricides facilitent
l’avancée des troupes russes : chute de Tachkent (1865),
protectorat russe sur Boukhara (1868), Khiva et
Kokand (1873), puis annexion du khanat de Kokand (1876). Tachkent devient le siège du gouvernement général du
Turkestan, division coloniale couvrant l’Asie centrale.
Après l’instauration du régime communiste (révolution russe de 1917), les
Ouzbeks désignent un ensemble hétéroclite de tribus
turcophones sédentarisées ou semi-nomades, les Tadjiks regroupent l’ensemble des populations parlant le tadjik, variante orientale du persan. Cette division ethno-territoriale aboutit à la création en 1924 d’une république socialiste
soviétique (RSS) d’Ouzbékistan qui rassemble l’essentiel des populations
ouzbèkes et tadjiks, avec Samarkand, puis Tachkent pour capitale. En 1929, une RSS du Tadjikistan se détache.
La période soviétique est marquée par le développement économique. De vastes aménagements hydrauliques permettent
l’extension de la culture de coton, notamment dans la vallée du Fergana.
Bénéficiant pendant la Seconde Guerre mondiale du transfert
d’usines stratégiques, l’Ouzbékistan dispose d’une industrie lourde
(métallurgie, pétrochimie, armement, aviation). La perestroïka de Gorbatchev
révèle en 1986 le scandale du coton ouzbek, vaste falsification des
résultats économiques de la RSS commanditée par les autorités
nationales. En 1989, les tensions liées à la croissance démographique
galopante et au marasme économique de l’Union soviétique aboutissent à une série de conflits ethniques, notamment dans la vallée du Fergana.
L’Ouzbékistan accède à l'indépendance en 1991 et élit le premier secrétaire du parti communiste ouzbek, Islam Karimov, président de la République en décembre 1991. Une nouvelle Constitution est adoptée en 1992. Après une courte période de développement des libertés civiques dans
les sphères politique,
économique et religieuse (réouverture de mosquées, autorisation du
hadj), Karimov procède à un durcissement du régime à l’égard des
partis d’opposition et de
la religion. Ce contrôle des libertés entraîne la radicalisation
de certains mouvements religieux, notamment dans la très conservatrice
vallée du Fergana ; cela
fournit au président l’occasion d’accentuer ses méthodes répressives
(censure, désinformation, torture, arrestations arbitraires,
condamnations à mort), destinées à brider toute
contestation. Karimov est réélu en 2000 (92 %) et en 2007 (88 %)
malgré la limitation à deux mandats successifs inscrite dans la
Constitution.
En dépit de la volonté affichée par le président de
libéraliser le régime, les élections législatives de 2009-2010
ne changent pas la donne, tous les partis de l’assemblée sortante et
participant au scrutin soutenant le chef de l’Etat. Les révisions constitutionnelles de 2011 et de 2014
introduisent un saupoudrage démocratique, permettant surtout au
président de continuer à briguer un nouveau mandat. Mettant en avant l’impératif de stabilité
et de sécurité, vantant les performances économiques de la république ainsi que sa volonté de
préserver l’indépendance de sa politique extérieure, le président
Karimov est ainsi réélu en mars 2015 avec plus de 90 % des suffrages.
L’Ouzbékistan développe d’abord une rhétorique négative à l’égard du passé colonial et soviétique, qui entraîne un refroidissement des relations avec la Russie, tandis qu’un
rapprochement s’opère avec les Etats-Unis. Mais, à partir de 2003, face aux critiques répétées
des Occidentaux contre le durcissement du régime, Karimov procède à un revirement d’alliance et
se rapproche de la Russie de Poutine.
Depuis son arrivée au pouvoir en novembre 2016, le nouveau président ouzbek, Chavkat Mirzioïev, n'a pas manqué de critiquer différents aspects du pays qu'il dirige désormais : l'état de droit, le système judiciaire, les services de santé et d'éducation. Mais, grâce à une communication bien huilée des autorités, les problèmes mentionnés par le chef de l'Etat ne sont pas associés au nom d'Islam Karimov ! Le nouveau leader ouzbek montre des signes d'ouverture.
Le pays est partagé entre la plaine désertique – le désert de Kizil Kum, l’un des déserts les plus étendus de l’Asie centrale, couvre une grande partie du territoire à l’ouest de l’Ouzbékistan, une partie du désert du Karakoum traverse également le pays au sud-ouest - et les bassins et oasis.
Au regard de ses voisins Tadjikistan, Kirghizistan ou Afghanistan, l’Ouzbékistan fait plutôt figure de pays de basses terres. Les trois quarts du territoire sont constitués par des plaines et des plateaux steppiques dont les altitudes oscillent de quelques dizaines à quelques centaines de mètres d’altitude. Même si le point culminant du pays atteint 4 643 mètres dans la chaîne du Gissar, l’Ouzbékistan ne possède que les terminaisons occidentales les moins vigoureuses des puissantes chaînes du Tian Shan et du Pamir.
Les principaux fleuves d’Ouzbékistan, qui se jettent tous deux dans la mer d’Aral, sont l’Amou-Daria (1437 km) et le Syr-Daria (2137 km).
Économie
L’économie avait été entièrement orientée, dans le cadre de
la centralisation soviétique, vers la production de matières premières
agricoles et minérales, en particulier le coton. Cela a
conduit à un désastre écologique pour la mer d’Aral, qui tend à
disparaître et dont les eaux résiduelles sont très polluées. Le coton occupe aujourd’hui la moitié de la surface cultivée et
représente 18 % de la production mondiale. Les irrigations permettent aussi des cultures
de tabac, de canne à sucre, de légumes, de vignes et de fruits.
Depuis l’indépendance, le pays s’efforce de diversifier les cultures
et de promouvoir les industries de transformation, notamment
textiles. Le sous-sol recèle d’importantes richesses
naturelles : or, pétrole, gaz naturel, houille, plomb, zinc, manganèse, uranium. Le gaz naturel est exporté et la
production de pétrole est attractive pour les investisseurs étrangers. Les
autres grandes activités sont l’industrie chimique (engrais) et
pétrochimique et les constructions mécaniques (équipements agricoles).
Bien que difficilement accessible, la dépression du Fergana, à l’est, entre les massifs du
Tian Shan et du Pamir, est une région fertile et riche (coton, fruits, légumes, mûriers), usines textiles et industries dans les villes. A l’extrémité nord-ouest du Tian Shan, la
capitale, Tachkent, est une oasis qui développe une activité scientifique, culturelle et
industrielle (mécanique, agroalimentaire, centrale thermique)
importante. Plus à l’ouest, la grande oasis du Zeravchan, où se
trouvent Samarkand et
Boukhara, vit de l’agriculture et connaît un
développement industriel limité. Cependant, de grands espoirs sont
placés dans les mines d’or du désert du Kyzylkoum.
Société
L’Ouzbékistan est le pays le plus peuplé d’Asie centrale, et les moins de 15 ans représentent 36 % de la population. Les Ouzbeks, musulmans sunnites mais fortement influencés par
le mysticisme soufi, constituent près de 72 % de la population ; les Russes, 8 %, sont concentrés dans les villes et
tendent à émigrer en raison de la politique d’“ouzbékisation” de
l’administration ; les Tadjiks représentent 4 %, les Kazakhs 4 %, les Tatars 4 %, les Karakalpaks 1,9 %, les Coréens 1,1 %, et enfin quelques Kirghizes et Meskhètes.
La langue officielle du pays est l’ouzbek, parlée par 65 % de la population. Le russe, principalement à Tachkent et dans les grandes villes, reste une importante langue de communication. Le tadjik et le karakalpak sont également largement utilisés localement.
La religion musulmane est majoritaire (près de 90 % de la population) ; elle est très libérale (la consommation d’alcool est tout à fait libre). Les autres religions représentées sont l’orthodoxie (9 %), le judaïsme, le luthérianisme, le catholicisme et l’Eglise baptiste. Le pays est officiellement laïque.
L'histoire du pays
L’Ouzbékistan actuelle correspond à la Transoxiane, qui fut au cœur de l’histoire de l'Asie centrale : présence de tribus est-iraniennes sédentaires dans les trois oasis d’antique civilisation (Khorezm, Bactriane, Sogdiane), développement des routes de la soie, invasions successives des peuples nomades turcs et mongols venus du nord (du Ve au XIIIe siècles). Deux villes symbolisent les deux âges d’or de la Transoxiane : Boukhara, qui fut capitale de l’émirat des Samanides, dynastie persane du Xe siècle, et Samarkande, que Timur Lang (Tamerlan) fit renaître de ses cendres après le saccage de Gengis Khan, pour en faire sa capitale. La disparition des routes de la soie, remplacées par
des voies maritimes plus sûres, sonne le glas de la Transoxiane. La
chute de l’émirat timouride face aux Özbegs, derniers conquérants turco-mongols de la région, entraîne la
fragmentation de l’Asie centrale en deux (1599), puis trois (1710)
entités politiques : le khanat de Khiva, à l’ouest, et l’émirat de Boukhara, au sud, puis le khanat de Kokand, au nord-est.
Les luttes fratricides facilitent
l’avancée des troupes russes : chute de Tachkent (1865),
protectorat russe sur Boukhara (1868), Khiva et
Kokand (1873), puis annexion du khanat de Kokand (1876). Tachkent devient le siège du gouvernement général du
Turkestan, division coloniale couvrant l’Asie centrale.
Après l’instauration du régime communiste (révolution russe de 1917), les
Ouzbeks désignent un ensemble hétéroclite de tribus
turcophones sédentarisées ou semi-nomades, les Tadjiks regroupent l’ensemble des populations parlant le tadjik, variante orientale du persan. Cette division ethno-territoriale aboutit à la création en 1924 d’une république socialiste
soviétique (RSS) d’Ouzbékistan qui rassemble l’essentiel des populations
ouzbèkes et tadjiks, avec Samarkand, puis Tachkent pour capitale. En 1929, une RSS du Tadjikistan se détache.
La période soviétique est marquée par le développement économique. De vastes aménagements hydrauliques permettent
l’extension de la culture de coton, notamment dans la vallée du Fergana.
Bénéficiant pendant la Seconde Guerre mondiale du transfert
d’usines stratégiques, l’Ouzbékistan dispose d’une industrie lourde
(métallurgie, pétrochimie, armement, aviation). La perestroïka de Gorbatchev
révèle en 1986 le scandale du coton ouzbek, vaste falsification des
résultats économiques de la RSS commanditée par les autorités
nationales. En 1989, les tensions liées à la croissance démographique
galopante et au marasme économique de l’Union soviétique aboutissent à une série de conflits ethniques, notamment dans la vallée du Fergana.
L’Ouzbékistan accède à l'indépendance en 1991 et élit le premier secrétaire du parti communiste ouzbek, Islam Karimov, président de la République en décembre 1991. Une nouvelle Constitution est adoptée en 1992. Après une courte période de développement des libertés civiques dans
les sphères politique,
économique et religieuse (réouverture de mosquées, autorisation du
hadj), Karimov procède à un durcissement du régime à l’égard des
partis d’opposition et de
la religion. Ce contrôle des libertés entraîne la radicalisation
de certains mouvements religieux, notamment dans la très conservatrice
vallée du Fergana ; cela
fournit au président l’occasion d’accentuer ses méthodes répressives
(censure, désinformation, torture, arrestations arbitraires,
condamnations à mort), destinées à brider toute
contestation. Karimov est réélu en 2000 (92 %) et en 2007 (88 %)
malgré la limitation à deux mandats successifs inscrite dans la
Constitution.
En dépit de la volonté affichée par le président de
libéraliser le régime, les élections législatives de 2009-2010
ne changent pas la donne, tous les partis de l’assemblée sortante et
participant au scrutin soutenant le chef de l’Etat. Les révisions constitutionnelles de 2011 et de 2014
introduisent un saupoudrage démocratique, permettant surtout au
président de continuer à briguer un nouveau mandat. Mettant en avant l’impératif de stabilité
et de sécurité, vantant les performances économiques de la république ainsi que sa volonté de
préserver l’indépendance de sa politique extérieure, le président
Karimov est ainsi réélu en mars 2015 avec plus de 90 % des suffrages.
L’Ouzbékistan développe d’abord une rhétorique négative à l’égard du passé colonial et soviétique, qui entraîne un refroidissement des relations avec la Russie, tandis qu’un
rapprochement s’opère avec les Etats-Unis. Mais, à partir de 2003, face aux critiques répétées
des Occidentaux contre le durcissement du régime, Karimov procède à un revirement d’alliance et
se rapproche de la Russie de Poutine.
Depuis son arrivée au pouvoir en novembre 2016, le nouveau président ouzbek, Chavkat Mirzioïev, n'a pas manqué de critiquer différents aspects du pays qu'il dirige désormais : l'état de droit, le système judiciaire, les services de santé et d'éducation. Mais, grâce à une communication bien huilée des autorités, les problèmes mentionnés par le chef de l'Etat ne sont pas associés au nom d'Islam Karimov ! Le nouveau leader ouzbek montre des signes d'ouverture.
Bien que difficilement accessible, la dépression du Fergana, à l’est, entre les massifs du Tian Shan et du Pamir, est une région fertile et riche (coton, fruits, légumes, mûriers), usines textiles et industries dans les villes. A l’extrémité nord-ouest du Tian Shan, la capitale, Tachkent, est une oasis qui développe une activité scientifique, culturelle et industrielle (mécanique, agroalimentaire, centrale thermique) importante. Plus à l’ouest, la grande oasis du Zeravchan, où se trouvent Samarkand et Boukhara, vit de l’agriculture et connaît un développement industriel limité. Cependant, de grands espoirs sont placés dans les mines d’or du désert du Kyzylkoum.
La religion musulmane est majoritaire (près de 90 % de la population) ; elle est très libérale (la consommation d’alcool est tout à fait libre). Les autres religions représentées sont l’orthodoxie (9 %), le judaïsme, le luthérianisme, le catholicisme et l’Eglise baptiste. Le pays est officiellement laïque.
L'histoire du pays
L’Ouzbékistan actuelle correspond à la Transoxiane, qui fut au cœur de l’histoire de l'Asie centrale : présence de tribus est-iraniennes sédentaires dans les trois oasis d’antique civilisation (Khorezm, Bactriane, Sogdiane), développement des routes de la soie, invasions successives des peuples nomades turcs et mongols venus du nord (du Ve au XIIIe siècles). Deux villes symbolisent les deux âges d’or de la Transoxiane : Boukhara, qui fut capitale de l’émirat des Samanides, dynastie persane du Xe siècle, et Samarkande, que Timur Lang (Tamerlan) fit renaître de ses cendres après le saccage de Gengis Khan, pour en faire sa capitale. La disparition des routes de la soie, remplacées par
des voies maritimes plus sûres, sonne le glas de la Transoxiane. La
chute de l’émirat timouride face aux Özbegs, derniers conquérants turco-mongols de la région, entraîne la
fragmentation de l’Asie centrale en deux (1599), puis trois (1710)
entités politiques : le khanat de Khiva, à l’ouest, et l’émirat de Boukhara, au sud, puis le khanat de Kokand, au nord-est.
Les luttes fratricides facilitent
l’avancée des troupes russes : chute de Tachkent (1865),
protectorat russe sur Boukhara (1868), Khiva et
Kokand (1873), puis annexion du khanat de Kokand (1876). Tachkent devient le siège du gouvernement général du
Turkestan, division coloniale couvrant l’Asie centrale.
Après l’instauration du régime communiste (révolution russe de 1917), les
Ouzbeks désignent un ensemble hétéroclite de tribus
turcophones sédentarisées ou semi-nomades, les Tadjiks regroupent l’ensemble des populations parlant le tadjik, variante orientale du persan. Cette division ethno-territoriale aboutit à la création en 1924 d’une république socialiste
soviétique (RSS) d’Ouzbékistan qui rassemble l’essentiel des populations
ouzbèkes et tadjiks, avec Samarkand, puis Tachkent pour capitale. En 1929, une RSS du Tadjikistan se détache.
La période soviétique est marquée par le développement économique. De vastes aménagements hydrauliques permettent
l’extension de la culture de coton, notamment dans la vallée du Fergana.
Bénéficiant pendant la Seconde Guerre mondiale du transfert
d’usines stratégiques, l’Ouzbékistan dispose d’une industrie lourde
(métallurgie, pétrochimie, armement, aviation). La perestroïka de Gorbatchev
révèle en 1986 le scandale du coton ouzbek, vaste falsification des
résultats économiques de la RSS commanditée par les autorités
nationales. En 1989, les tensions liées à la croissance démographique
galopante et au marasme économique de l’Union soviétique aboutissent à une série de conflits ethniques, notamment dans la vallée du Fergana.
L’Ouzbékistan accède à l'indépendance en 1991 et élit le premier secrétaire du parti communiste ouzbek, Islam Karimov, président de la République en décembre 1991. Une nouvelle Constitution est adoptée en 1992. Après une courte période de développement des libertés civiques dans
les sphères politique,
économique et religieuse (réouverture de mosquées, autorisation du
hadj), Karimov procède à un durcissement du régime à l’égard des
partis d’opposition et de
la religion. Ce contrôle des libertés entraîne la radicalisation
de certains mouvements religieux, notamment dans la très conservatrice
vallée du Fergana ; cela
fournit au président l’occasion d’accentuer ses méthodes répressives
(censure, désinformation, torture, arrestations arbitraires,
condamnations à mort), destinées à brider toute
contestation. Karimov est réélu en 2000 (92 %) et en 2007 (88 %)
malgré la limitation à deux mandats successifs inscrite dans la
Constitution.
En dépit de la volonté affichée par le président de
libéraliser le régime, les élections législatives de 2009-2010
ne changent pas la donne, tous les partis de l’assemblée sortante et
participant au scrutin soutenant le chef de l’Etat. Les révisions constitutionnelles de 2011 et de 2014
introduisent un saupoudrage démocratique, permettant surtout au
président de continuer à briguer un nouveau mandat. Mettant en avant l’impératif de stabilité
et de sécurité, vantant les performances économiques de la république ainsi que sa volonté de
préserver l’indépendance de sa politique extérieure, le président
Karimov est ainsi réélu en mars 2015 avec plus de 90 % des suffrages.
L’Ouzbékistan développe d’abord une rhétorique négative à l’égard du passé colonial et soviétique, qui entraîne un refroidissement des relations avec la Russie, tandis qu’un
rapprochement s’opère avec les Etats-Unis. Mais, à partir de 2003, face aux critiques répétées
des Occidentaux contre le durcissement du régime, Karimov procède à un revirement d’alliance et
se rapproche de la Russie de Poutine.
Depuis son arrivée au pouvoir en novembre 2016, le nouveau président ouzbek, Chavkat Mirzioïev, n'a pas manqué de critiquer différents aspects du pays qu'il dirige désormais : l'état de droit, le système judiciaire, les services de santé et d'éducation. Mais, grâce à une communication bien huilée des autorités, les problèmes mentionnés par le chef de l'Etat ne sont pas associés au nom d'Islam Karimov ! Le nouveau leader ouzbek montre des signes d'ouverture.
La période soviétique est marquée par le développement économique. De vastes aménagements hydrauliques permettent l’extension de la culture de coton, notamment dans la vallée du Fergana. Bénéficiant pendant la Seconde Guerre mondiale du transfert d’usines stratégiques, l’Ouzbékistan dispose d’une industrie lourde (métallurgie, pétrochimie, armement, aviation). La perestroïka de Gorbatchev révèle en 1986 le scandale du coton ouzbek, vaste falsification des résultats économiques de la RSS commanditée par les autorités nationales. En 1989, les tensions liées à la croissance démographique galopante et au marasme économique de l’Union soviétique aboutissent à une série de conflits ethniques, notamment dans la vallée du Fergana.
L’Ouzbékistan accède à l'indépendance en 1991 et élit le premier secrétaire du parti communiste ouzbek, Islam Karimov, président de la République en décembre 1991. Une nouvelle Constitution est adoptée en 1992. Après une courte période de développement des libertés civiques dans les sphères politique, économique et religieuse (réouverture de mosquées, autorisation du hadj), Karimov procède à un durcissement du régime à l’égard des partis d’opposition et de la religion. Ce contrôle des libertés entraîne la radicalisation de certains mouvements religieux, notamment dans la très conservatrice vallée du Fergana ; cela fournit au président l’occasion d’accentuer ses méthodes répressives (censure, désinformation, torture, arrestations arbitraires, condamnations à mort), destinées à brider toute contestation. Karimov est réélu en 2000 (92 %) et en 2007 (88 %) malgré la limitation à deux mandats successifs inscrite dans la Constitution. En dépit de la volonté affichée par le président de libéraliser le régime, les élections législatives de 2009-2010 ne changent pas la donne, tous les partis de l’assemblée sortante et participant au scrutin soutenant le chef de l’Etat. Les révisions constitutionnelles de 2011 et de 2014 introduisent un saupoudrage démocratique, permettant surtout au président de continuer à briguer un nouveau mandat. Mettant en avant l’impératif de stabilité et de sécurité, vantant les performances économiques de la république ainsi que sa volonté de préserver l’indépendance de sa politique extérieure, le président Karimov est ainsi réélu en mars 2015 avec plus de 90 % des suffrages.
Depuis son arrivée au pouvoir en novembre 2016, le nouveau président ouzbek, Chavkat Mirzioïev, n'a pas manqué de critiquer différents aspects du pays qu'il dirige désormais : l'état de droit, le système judiciaire, les services de santé et d'éducation. Mais, grâce à une communication bien huilée des autorités, les problèmes mentionnés par le chef de l'Etat ne sont pas associés au nom d'Islam Karimov ! Le nouveau leader ouzbek montre des signes d'ouverture.
Bon à savoirInformations pratiques
La tchaikhana et le thé vert
La tchaikhana, c’est la maison de thé où les hommes se retrouvent sur les banquettes recouvertes de tapis pour échanger les dernières nouvelles devant un tchoy (thé vert). De nos jours, dans les villes, hommes et femmes se rendent à la tchaikhana pour prendre un repas.
On boit du thé vert toute la journée, c’est la première chose que l’on sert à un invité. Avant de l’offrir, l’hôte verse le thé dans son petit bol, puis à nouveau dans la théière, répétant trois fois ce geste appelé khaitarma – le premier khaitarma représente le feu, le danger, le mal, le second représente l’eau qui éteint le feu, le troisième apaise la soif et donne la force. La tasse du convive n’est jamais remplie complétement, sinon cela signifie qu’il est temps pour lui de partir ! I faut plutôt servir moins et plus souvent ; la tasse est donnée et reçue avec la main droite.
Le chorpoya
C’est une sorte de grand lit de bois sur lequel on mange, on dort, on discute, le
vrai divan oriental ! Recouvert d’un tapis et de couvertures molletonnées colorées, agrémenté de coussins
multicolores, il se trouve dans toutes les cours,
chez l’habitant, dans les restaurants, dans les salons de thé. On s’installe, assis en tailleur, autour de la table basse placée au centre.
Le plov
C’est le plat national ouzbek à base de viande et de riz et agrémenté d’oignons, de carottes et d’épices (cumin surtout). Les plus populaires, à part celui à l’agneau, sont au poulet et fruits secs. Certains Ouzbeks vous diront qu’un bon plov contient autant de viande que d’oignons ! Le plov est souvent servi avec une salade d’oignons émincés. En saison, les carottes sont remplacées par des bâtonnets de citrouille ou de courge. Le plov se sert dans un grand plat creux en terre cuite ; le récipient de cuisson est appelé kazanchik.
L’issiryk
Brindilles que l’on fait brûler comme de l’encens pour écarter le
mauvais œil. Très réputées par leur action magique, ces brindilles
d’issiryk sont souvent accrochées à la porte d’entrée des maisons. Dans
les bazars, on rencontre fréquemment des femmes chamans, qui passent
entre les étalages avec une cassolette d’issiryk fumant à la main.
Le vêtement traditionnel
Les femmes portent une robe longue et ample, aux manches courtes, recouvrant un pantalon arrivant au-dessus de la cheville et un petit foulard fleuri noué derrière la tête. Les soies ikatées multicolores sont encore à la mode, mais sont progressivement remplacées par les voiles de velours ou autres tissus à motifs floraux, importés de Chine. La couleur rouge, symbolisant la fertilité, est particulièrement prisée.
Les hommes ont en général une allure plus occidentale, mais dans les campagnes ils portent presque tous une calotte carrée noire brodée de motifs blancs et le khalat, manteau traditionnel en velours matelassé et serré à la taille par un foulard.
Quels sont les souvenirs intéressants à rapporter ?
Sur les marchés, vous trouvez de très bons fruits séchés et fourrés. Broderies, céramiques, objets en bois sculpté, soieries, etc., représentent des souvenirs sympathiques. Boukhara est la ville la plus intéressante pour s’offrir un tapis ! En règle générale, les villes d’Ouzbékistan sont des lieux très propices au shopping !
Y a-t-il une tradition de marchandage en Asie centrale ?
Les pays d’Asie centrale sont musulmans. Le marchandage fait donc partie intégrante de la culture. Il y a une très forte notion d’échange dans cette pratique. Nous vous conseillons de baisser le prix de 20 à 30 %.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Pas besoin d’adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante car il n’est pas possible de recharger les batteries pendant les treks.
Quelques mots utiles
Bien que le russe soit toujours la langue du gouvernement et des académies, apprendre quelques mots clés en ouzbek vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec la population rencontrée. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : As-salomu alaykum
Comment ça va ? : Qalay siz ?
Quel est votre nom ? : Sizning ismingiz nima ?
S'il vous plaît : Markhamat
Merci : Rakhmat
Oui : Ha. Non : Yok
Excusez-moi : Kechirasiz
Au revoir : Hayeer
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer… Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts.
Bibliographie
Sites Internet
http://www.routard.com/guide/code_dest/ouzbekistan.htm.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouzbékistan.
Guides
Ouzbékistan : Samarcande, Boukhara, Khiva, Calum MacLeod, Bradley Mayhew, Larissa Delcourt et Andrei T. Knigovoï , guide Olizane, 2010
Asie Centrale, Bradley Mayhew, 2011, Ed. Lonely Planet
Ouzbékistan, Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, guide Petit Futé 2010
Ouzbékistan : Oasis de la route de la soie : Tachkent, Samarkand, Boukhara, Khiva , Edtions Marcus, 2011
Asie Centrale - Aventure, Guide Olizane , 1998
Asie centrale : Le guide des civilisations de la route de la soie, Hervé Beaumont et Pierre Gentelle, Editons Marcus, 2008
Récits
L'Empire du vent, Stanley Stewart et Béatrice Vierne, Hoëbeke, 2004
La rumeur des steppes, de René Cagnat , Poches Payot , 2001
Longue marche, Tome 2 : Vers Samarcande : A pied de la Méditerranée jusqu'en Chine par la route de la soie
Longue marche, Tome 3 : Le Vent des Steppes : A pied de la Méditerranée jusqu'en Chine par la route de la soie Le vent des steppes
Des Monts Célestes aux sables rouges, Ella Maillart Payot Poches, 2003
Au fil des routes de la Soie, Chemins d'étoiles n° 11, Transboréal, 2003
L'Asie Centrale (Géopolitique), de Jean-François Daguzan, L'Harmattan, de Jean-François Daguzan, 2004
L'Empire des steppes : Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, René Grousset, Payot, 2001
L'Asie centrale, histoire et civilisations, Fayard, Jean-Paul Roux, 1997
Littérature
Samarcande, Amin Maalouf, Livre de Poche, 1989
Contes du chemin de fer, Hamid Ismailov, Luba Jurgenson et Anne Coldefy-Faucard, Ed. Sabine Wespieser 2009)
Le Livre des merveilles de Marco Polo, Frédéric Le Blay et Louis-Georges Tin (Poche - 12 novembre 2009)
Le Devisement du monde (2 tomes), Marco Polo, La Découverte, 2011
Ouvrages illustrés
Samarcande, Boukhara, Khiva, Pierre Chuvin et Gérard Degeorge, FlammarionAsie centrale, visions d'un familier des steppes, René Cagnat, Transboréal.
Carnets de steppes, à cheval à travers l'Asie centrale, Priscilla Telmont et Sylvain Tesson, Glénat, 2002
Cartes
Central Asia, 1/1 750 000, Gizi Maps.
Central Asia, 1/1 750 000 de Nelles, 2011
La tchaikhana, c’est la maison de thé où les hommes se retrouvent sur les banquettes recouvertes de tapis pour échanger les dernières nouvelles devant un tchoy (thé vert). De nos jours, dans les villes, hommes et femmes se rendent à la tchaikhana pour prendre un repas.
On boit du thé vert toute la journée, c’est la première chose que l’on sert à un invité. Avant de l’offrir, l’hôte verse le thé dans son petit bol, puis à nouveau dans la théière, répétant trois fois ce geste appelé khaitarma – le premier khaitarma représente le feu, le danger, le mal, le second représente l’eau qui éteint le feu, le troisième apaise la soif et donne la force. La tasse du convive n’est jamais remplie complétement, sinon cela signifie qu’il est temps pour lui de partir ! I faut plutôt servir moins et plus souvent ; la tasse est donnée et reçue avec la main droite.
Le chorpoya
C’est une sorte de grand lit de bois sur lequel on mange, on dort, on discute, le vrai divan oriental ! Recouvert d’un tapis et de couvertures molletonnées colorées, agrémenté de coussins multicolores, il se trouve dans toutes les cours, chez l’habitant, dans les restaurants, dans les salons de thé. On s’installe, assis en tailleur, autour de la table basse placée au centre.
Le plov
C’est le plat national ouzbek à base de viande et de riz et agrémenté d’oignons, de carottes et d’épices (cumin surtout). Les plus populaires, à part celui à l’agneau, sont au poulet et fruits secs. Certains Ouzbeks vous diront qu’un bon plov contient autant de viande que d’oignons ! Le plov est souvent servi avec une salade d’oignons émincés. En saison, les carottes sont remplacées par des bâtonnets de citrouille ou de courge. Le plov se sert dans un grand plat creux en terre cuite ; le récipient de cuisson est appelé kazanchik.
L’issiryk
Brindilles que l’on fait brûler comme de l’encens pour écarter le mauvais œil. Très réputées par leur action magique, ces brindilles d’issiryk sont souvent accrochées à la porte d’entrée des maisons. Dans les bazars, on rencontre fréquemment des femmes chamans, qui passent entre les étalages avec une cassolette d’issiryk fumant à la main.
Le vêtement traditionnel
Les femmes portent une robe longue et ample, aux manches courtes, recouvrant un pantalon arrivant au-dessus de la cheville et un petit foulard fleuri noué derrière la tête. Les soies ikatées multicolores sont encore à la mode, mais sont progressivement remplacées par les voiles de velours ou autres tissus à motifs floraux, importés de Chine. La couleur rouge, symbolisant la fertilité, est particulièrement prisée.
Les hommes ont en général une allure plus occidentale, mais dans les campagnes ils portent presque tous une calotte carrée noire brodée de motifs blancs et le khalat, manteau traditionnel en velours matelassé et serré à la taille par un foulard.
Quels sont les souvenirs intéressants à rapporter ?
Sur les marchés, vous trouvez de très bons fruits séchés et fourrés. Broderies, céramiques, objets en bois sculpté, soieries, etc., représentent des souvenirs sympathiques. Boukhara est la ville la plus intéressante pour s’offrir un tapis ! En règle générale, les villes d’Ouzbékistan sont des lieux très propices au shopping !
Y a-t-il une tradition de marchandage en Asie centrale ?
Les pays d’Asie centrale sont musulmans. Le marchandage fait donc partie intégrante de la culture. Il y a une très forte notion d’échange dans cette pratique. Nous vous conseillons de baisser le prix de 20 à 30 %.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Pas besoin d’adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante car il n’est pas possible de recharger les batteries pendant les treks.
Quelques mots utiles
Bien que le russe soit toujours la langue du gouvernement et des académies, apprendre quelques mots clés en ouzbek vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec la population rencontrée. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : As-salomu alaykum
Comment ça va ? : Qalay siz ?
Quel est votre nom ? : Sizning ismingiz nima ?
S'il vous plaît : Markhamat
Merci : Rakhmat
Oui : Ha. Non : Yok
Excusez-moi : Kechirasiz
Au revoir : Hayeer
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer… Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts.
Bibliographie
Sites Internet
http://www.routard.com/guide/code_dest/ouzbekistan.htm.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouzbékistan.
Guides
Ouzbékistan : Samarcande, Boukhara, Khiva, Calum MacLeod, Bradley Mayhew, Larissa Delcourt et Andrei T. Knigovoï , guide Olizane, 2010
Asie Centrale, Bradley Mayhew, 2011, Ed. Lonely Planet
Ouzbékistan, Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, guide Petit Futé 2010
Ouzbékistan : Oasis de la route de la soie : Tachkent, Samarkand, Boukhara, Khiva , Edtions Marcus, 2011
Asie Centrale - Aventure, Guide Olizane , 1998
Asie centrale : Le guide des civilisations de la route de la soie, Hervé Beaumont et Pierre Gentelle, Editons Marcus, 2008
Récits
L'Empire du vent, Stanley Stewart et Béatrice Vierne, Hoëbeke, 2004
La rumeur des steppes, de René Cagnat , Poches Payot , 2001
Longue marche, Tome 2 : Vers Samarcande : A pied de la Méditerranée jusqu'en Chine par la route de la soie
Longue marche, Tome 3 : Le Vent des Steppes : A pied de la Méditerranée jusqu'en Chine par la route de la soie Le vent des steppes
Des Monts Célestes aux sables rouges, Ella Maillart Payot Poches, 2003
Au fil des routes de la Soie, Chemins d'étoiles n° 11, Transboréal, 2003
L'Asie Centrale (Géopolitique), de Jean-François Daguzan, L'Harmattan, de Jean-François Daguzan, 2004
L'Empire des steppes : Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, René Grousset, Payot, 2001
L'Asie centrale, histoire et civilisations, Fayard, Jean-Paul Roux, 1997
Littérature
Samarcande, Amin Maalouf, Livre de Poche, 1989
Contes du chemin de fer, Hamid Ismailov, Luba Jurgenson et Anne Coldefy-Faucard, Ed. Sabine Wespieser 2009)
Le Livre des merveilles de Marco Polo, Frédéric Le Blay et Louis-Georges Tin (Poche - 12 novembre 2009)
Le Devisement du monde (2 tomes), Marco Polo, La Découverte, 2011
Ouvrages illustrés
Samarcande, Boukhara, Khiva, Pierre Chuvin et Gérard Degeorge, FlammarionAsie centrale, visions d'un familier des steppes, René Cagnat, Transboréal.
Carnets de steppes, à cheval à travers l'Asie centrale, Priscilla Telmont et Sylvain Tesson, Glénat, 2002
Cartes
Central Asia, 1/1 750 000, Gizi Maps.
Central Asia, 1/1 750 000 de Nelles, 2011
http://www.routard.com/guide/code_dest/ouzbekistan.htm.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouzbékistan.
Guides
Ouzbékistan : Samarcande, Boukhara, Khiva, Calum MacLeod, Bradley Mayhew, Larissa Delcourt et Andrei T. Knigovoï , guide Olizane, 2010
Asie Centrale, Bradley Mayhew, 2011, Ed. Lonely Planet
Ouzbékistan, Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, guide Petit Futé 2010
Ouzbékistan : Oasis de la route de la soie : Tachkent, Samarkand, Boukhara, Khiva , Edtions Marcus, 2011
Asie Centrale - Aventure, Guide Olizane , 1998
Asie centrale : Le guide des civilisations de la route de la soie, Hervé Beaumont et Pierre Gentelle, Editons Marcus, 2008
Récits
L'Empire du vent, Stanley Stewart et Béatrice Vierne, Hoëbeke, 2004
La rumeur des steppes, de René Cagnat , Poches Payot , 2001
Longue marche, Tome 2 : Vers Samarcande : A pied de la Méditerranée jusqu'en Chine par la route de la soie
Longue marche, Tome 3 : Le Vent des Steppes : A pied de la Méditerranée jusqu'en Chine par la route de la soie Le vent des steppes
Des Monts Célestes aux sables rouges, Ella Maillart Payot Poches, 2003
Au fil des routes de la Soie, Chemins d'étoiles n° 11, Transboréal, 2003
L'Asie Centrale (Géopolitique), de Jean-François Daguzan, L'Harmattan, de Jean-François Daguzan, 2004
L'Empire des steppes : Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, René Grousset, Payot, 2001
L'Asie centrale, histoire et civilisations, Fayard, Jean-Paul Roux, 1997
Contes du chemin de fer, Hamid Ismailov, Luba Jurgenson et Anne Coldefy-Faucard, Ed. Sabine Wespieser 2009)
Le Livre des merveilles de Marco Polo, Frédéric Le Blay et Louis-Georges Tin (Poche - 12 novembre 2009)
Le Devisement du monde (2 tomes), Marco Polo, La Découverte, 2011
Carnets de steppes, à cheval à travers l'Asie centrale, Priscilla Telmont et Sylvain Tesson, Glénat, 2002
Cartes
Central Asia, 1/1 750 000, Gizi Maps.
Central Asia, 1/1 750 000 de Nelles, 2011
Tourisme responsable Une histoire de passion
Lorsque Didier Mille, notre responsable Asie Himalaya, rencontre Isrofil, il est rapidement séduit par le personnage ; Didier se laisse convaincre de lancer l’aventure dans ce pays en compagnie de cet homme attachant et imaginatif. Allibert apporte alors son soutien financier pour développer la petite agence réceptive d’Isrofil. Des liens privilégiés se sont tissés entre nos deux structures et nos groupes sont particulièrement bien accueillis. Très impliqué dans la vie de son pays, Isrofil, né à Samarcande, a exploré les montagnes autour de sa ville natale pour dénicher des hébergements très accueillants chez l’habitant.
Nos actions de tourisme responsable
Allibert a soutenu en 2005 et 2011 le projet d’Isrofil : installer des douches solaires et des
toilettes à Bagdon, Tepakoul, Taragay, Norata, Okhom, Forige et
Ayoqtchin, sept villages ouzbeks situés sur la route de la Soie et lieux de passage de certains de nos treks. Pour optimiser ce projet, et afin d’économiser l’énergie, ces
douches et ces toilettes sont construites avec des matériaux
locaux afin d’éviter un entretien compliqué, et servent aux
trekkeurs comme aux villageois.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site
Le respect des us et coutumes
L'hospitalité en Ouzbékistan est constante ; vous rencontrez une population
accueillante, hospitalière, curieuse de tout, prête à offrir le meilleur
en toute simplicité. L'hospitalité se
traduit par une tasse de thé ou un repas, mais peut aussi être
l'occasion unique d'assister à une fête, à un mariage... Laissez un souvenir de vous ou un objet qui pourra être utile à votre
famille d'accueil.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils d'Isrofil, guide-accompagnateur, notre partenaire en Ouzbékistan
— Avant d'entrer dans une maison, quittez vos chaussures, mais gardez vos chaussettes ! vous pouvez être aussi pieds nus.
— Evitez certains contacts corporels comme caresser la tête d’un enfant ou serrer la main d’une femme.
La préservation de l'environnement
L’Ouzbékistan possède une faune très variée, dont le saïga, seule antilope eurasiatique et espèce très rare, et, en montagne, le fameux léopard des neiges.
La steppe aride n’offre pas de végétation continue. La couverture végétale est limitée : on y trouve essentiellement l’absinthe, le chiendent de Sibérie, et le saxaoul, un arbuste. Par contre, les piémonts du Pamir et du Tian Shan sont très fertiles car recouverts du lœss déposé par les vents.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Nos actions de tourisme responsable
Allibert a soutenu en 2005 et 2011 le projet d’Isrofil : installer des douches solaires et des
toilettes à Bagdon, Tepakoul, Taragay, Norata, Okhom, Forige et
Ayoqtchin, sept villages ouzbeks situés sur la route de la Soie et lieux de passage de certains de nos treks. Pour optimiser ce projet, et afin d’économiser l’énergie, ces
douches et ces toilettes sont construites avec des matériaux
locaux afin d’éviter un entretien compliqué, et servent aux
trekkeurs comme aux villageois.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site
Le respect des us et coutumes
L'hospitalité en Ouzbékistan est constante ; vous rencontrez une population
accueillante, hospitalière, curieuse de tout, prête à offrir le meilleur
en toute simplicité. L'hospitalité se
traduit par une tasse de thé ou un repas, mais peut aussi être
l'occasion unique d'assister à une fête, à un mariage... Laissez un souvenir de vous ou un objet qui pourra être utile à votre
famille d'accueil.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils d'Isrofil, guide-accompagnateur, notre partenaire en Ouzbékistan
— Avant d'entrer dans une maison, quittez vos chaussures, mais gardez vos chaussettes ! vous pouvez être aussi pieds nus.
— Evitez certains contacts corporels comme caresser la tête d’un enfant ou serrer la main d’une femme.
La préservation de l'environnement
L’Ouzbékistan possède une faune très variée, dont le saïga, seule antilope eurasiatique et espèce très rare, et, en montagne, le fameux léopard des neiges.
La steppe aride n’offre pas de végétation continue. La couverture végétale est limitée : on y trouve essentiellement l’absinthe, le chiendent de Sibérie, et le saxaoul, un arbuste. Par contre, les piémonts du Pamir et du Tian Shan sont très fertiles car recouverts du lœss déposé par les vents.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
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L'hospitalité en Ouzbékistan est constante ; vous rencontrez une population accueillante, hospitalière, curieuse de tout, prête à offrir le meilleur en toute simplicité. L'hospitalité se traduit par une tasse de thé ou un repas, mais peut aussi être l'occasion unique d'assister à une fête, à un mariage... Laissez un souvenir de vous ou un objet qui pourra être utile à votre famille d'accueil.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
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— Avant d'entrer dans une maison, quittez vos chaussures, mais gardez vos chaussettes ! vous pouvez être aussi pieds nus.
— Evitez certains contacts corporels comme caresser la tête d’un enfant ou serrer la main d’une femme.
La préservation de l'environnement
L’Ouzbékistan possède une faune très variée, dont le saïga, seule antilope eurasiatique et espèce très rare, et, en montagne, le fameux léopard des neiges.
La steppe aride n’offre pas de végétation continue. La couverture végétale est limitée : on y trouve essentiellement l’absinthe, le chiendent de Sibérie, et le saxaoul, un arbuste. Par contre, les piémonts du Pamir et du Tian Shan sont très fertiles car recouverts du lœss déposé par les vents.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
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— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
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— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
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— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
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Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
La steppe aride n’offre pas de végétation continue. La couverture végétale est limitée : on y trouve essentiellement l’absinthe, le chiendent de Sibérie, et le saxaoul, un arbuste. Par contre, les piémonts du Pamir et du Tian Shan sont très fertiles car recouverts du lœss déposé par les vents.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.