Slovénie

Ce petit pays indépendant depuis 1991 est grand comme la Picardie et sa capitale a la taille de Rennes. Ses reliefs calcaires rappellent beaucoup ceux des Dolomites voisines. Plus qu’un point culminant, le Triglav, qu’on retrouve sur le blason et le drapeau slovènes, est un symbole national. Il faut dire que ce massif est superbe : de hauts plateaux, des lacs d’altitude, une flore et une faune très riches avec notamment l’ours slovène, très présent dans certaines forêts au sud-est de la capitale. La Slovénie, c’est le poumon vert de l’Europe, près de la moitié du pays est couverte de magnifiques forêts couleur émeraude. Du petit bord de mer sur la partie nord-ouest de l’Istrie avec des villages qui étonnent par leur architecture méditerranéenne, aux vastes plaines tapissées de tournesols de l’est, des vignobles, aux nombreux cours d’eau et aux montagnes karstiques qui s’étendent le long de la côte Adriatique, ce petit territoire est d’une extrême diversité et ne demande qu’à vous surprendre.
Randonnées et treks en Slovénie

Repères

  Population

  2 millions d’habitants.

Superficie

20 273 km2.

Capitale

Ljubljana.

Villes principales

Maribor, Kranj, Celje, Koper, Nova Gorica, Novo Mesto.

Point culminant

Triglav (2 864 m).

Langue

slovène.

Religions

catholiques (58 %), musulmans (2,5 %), orthodoxes (2,5 %), protestants (1 %).

Décalage horaire

aucun décalage avec la France tout au long de l’anné. UTC/GMT : + 1 h.

Géographie

Petit pays alpin, la Slovénie partage ses frontières avec l’Italie, l’Autriche, la Hongrie et la Croatie. Une étroite bande littorale d’environ 50 kilomètres, à l’ouest, lui offre un débouché sur le golfe de Trieste, en mer Adriatique. Le pays est traversé par deux affluents du Danube, la Sava et la Drava.
Zone de contact entre quatre sous-ensembles européens, le territoire slovène présente une grande diversité physique. Il est méditerranéen, grâce à sa petite fenêtre sur l’Adriatique ; il s’ouvre sur la plaine danubienne au nord-est ; il s’ancre au massif alpin (Alpes slovènes) à l’ouest, où culmine le Triglav ; il se rattache, au sud, à l’ensemble dinarique, avec d’austères paysages calcaires, riches en phénomènes karstiques (plateau du Karst). Le bassin central de Ljubljana, carrefour et pôle de développement, donne sa cohésion au pays.

Climat

La Slovénie présente trois principaux types de climat :
- à l’est, un climat continental tempéré ;
- à l’ouest et au sud près du littoral, un climat méditerranéen ;
- au nord, un climat alpin.
A Ljubljana, les plus basses températures sont relevées en janvier (de - 4 °C à 2 °C en moyenne) et les plus hautes en juillet (14 °C à 27 °C en moyenne). C’est en mai et juin que la pluviométrie est la plus faible (65 mm) et en octobre qu’elle est la plus forte (150 mm). La neige tombe de novembre à mars sur une grande partie du pays.

Économie

L’économie slovène est un modèle de succès et de stabilité. Membre de l’Union européenne, elle profite d’un emplacement géographique stratégique, d’infrastructures de bonne qualité et d’une main-d’œuvre de très bon niveau. En 2004, la Slovénie est passée d’une économie étatique vers une économie libérale, du statut de pays emprunteur à partenaire donateur de la Banque mondiale.
Si les basses terres se prêtent aux cultures céréalières, la Slovénie, pays de petites propriétés agricoles, est surtout caractérisée par l'élevage, dans de petites exploitations, et la sylviculture (la forêt couvre la moitié du territoire). L'industrie, qui s'est développée sur la base des ressources du sous-sol (fer, mercure, pétrole, lignite), bénéficie d'une situation géographique favorable aux échanges (axe ferroviaire Vienne-Maribor-Ljubljana-Trieste, dès 1847). La métallurgie, l'électronique, le textile, les industries de pointe et centre de recherche sont développés. Les activités tertiaires ont pris un grand essor, notamment le tourisme et le secteur bancaire.

 

Société

Avec un taux de croissance démographique de 1,1 % et un indice de fécondité de 1,22 enfant par femme, la population slovène peine à se renouveler. La population est très homogène (90 % sont d’origine slovène). Les Croates (3 %), les Serbes (2 %), les Hongrois (0,5 %) et les Italiens (0,1 %) sont les principales minorités. La Constitution slovène ne reconnaît qu’aux populations hongroises et italiennes un statut de minorité autochtone, qui leur permet d’avoir une représentation à l’Assemblée nationale.
Ljubljana  joue un rôle de capitale politique, économique et culturelle, que ne saurait contester Maribor, principale ville de l'Est.

L'histoire du pays

Ayant succédé aux Lombards en Pannonie supérieure, les Slovènes s’efforcent de pénétrer en Italie et dans les Alpes. Ils se heurtent aux Bavarois aux sources de la Drave et de la Mur en 595, et disputent le Frioul aux Lombards tout au long du VIIe siècle. Au moment de leur extension maximale, entre les VIIIe et IXe siècles, ils atteignent la Piave, les Hohe Tauern, la Traun, le Danube de Linz à Vienne.
Incapables de former un Etat unique, les Slovènes acceptent, pour échapper aux Avars, la domination de Samo, puis la suzeraineté de la Bavière. Charlemagne, qui annexe la Lombardie en 774 et la Bavière en 788 et anéantit la puissance avare en 796, répartit la tutelle des voïévodes slovènes entre la marche de Bavière et celle de Frioul ; de même, les évêques de Salzbourg et d’Aquilée se partagent l’évangélisation, commencée au VIIe siècle. Les Magyars envahissent la région à la fin du Xe siècle, et, dès le XIe siècle, il n’y a plus qu’un morcellement de principautés qui sont réunies par la maison de Habsbourg du XIIIe au XVe siècle, à l’exception du Frioul et de l’Istrie, qui ne seront annexés à l’Autriche qu’en 1797.
Les incursions turques, aux XVIe et XVIIe siècles, rendant le pays peu sûr, arrêtent la colonisation allemande pour un temps. L’administration française des Provinces illyriennes (en Istrie depuis 1805, en Carinthie et en Carniole depuis 1809) prépare le réveil national, qui s’accentue lors de la restitution des régions slovènes à l’Autriche en 1814 et qui porte les Slovènes à s’intéresser à leurs frères de langue, les Croates et les Serbes. La révolution de 1848 permet l’abolition du servage. La Société de Saint-Hermagore et la Ruche slovène coordonnent les efforts de défense culturelle à partir de 1863. Le peuple slovène est morcelé en 1866-1867 : une petite partie de son territoire est attribuée à l’Italie, une autre à la Hongrie lors du compromis austro-hongrois.
Peu à peu, les Slovènes de Hongrie se laissent gagner par le mécontentement général des Slaves du Sud à la veille de la Première Guerre mondiale. Menés par l’abbé Korošec, leurs représentants participent au Conseil national de Zagreb en 1918, qui proclame le rattachement de la Slovénie au royaume des Serbes, Croates et Slovènes, future Yougoslavie. Le nouvel Etat n’a pu rassembler tous les Slovènes : il doit abandonner à Vienne la région de Klagenfurt, il cède à l’Italie 400 000 Slovènes (Istrie, Karst occidental, Alpes Juliennes).
Lors de la destruction de l’Etat yougoslave en 1941, sa partie slovène est partagée entre l’Allemagne, l’Italie et la Hongrie. Après la victoire des partisans communistes du maréchal Josip Broz, dit Tito, une république de Slovénie apparaît dans la République fédérale yougoslave ; elle récupère l’Istrie orientale, le Karst occidental et les Alpes juliennes, puis l’Istrie du nord-ouest de l’Etat libre de Trieste en 1954. La Slovénie, comme les autres républiques de la Yougoslavie titiste (Croatie, Serbie, Monténégro, Bosnie-Herzégovine, Macédoine), met rapidement en place un programme marxiste-léniniste rigoureux, qui évolue après la rupture entre Staline et Tito, en 1948, vers un système d’autogestion socialiste.
L’autonomie politique et culturelle des différentes républiques qui composent la Yougoslavie ne cesse de se renforcer. Selon la Constitution de 1974, l’Etat central yougoslave ne conserve plus ses prérogatives que pour les Affaires étrangères, la Défense et pour certaines fonctions de la politique économique. Le pays glisse vers le confédéralisme et se transforme en une addition de nations, d’économies et de partis communistes locaux ayant souvent des objectifs et des ambitions contradictoires. Héritière d’une tradition industrielle remontant à plusieurs siècles (industries sylvicole, textile et métallurgique), la Slovénie développe des industries mécaniques (automobiles, machines outils) et des industries à forte valeur ajoutée (électronique, pharmacie, chimie) dans les années 1970 et 1980. Représentant 8 % de la population yougoslave, Ljubljana réalise à cette époque un tiers du PNB de la fédération.
Dans ce contexte, la Slovénie supporte de plus en plus mal la redistribution fédérale mise en place en faveur des régions les plus pauvres de la Yougoslavie et souhaite conserver pour elle-même les fruits de ses échanges marchands. A cela, s’ajoute une volonté d’émancipation culturelle.
Fondée en 1989, l’Union démocrate slovène (Demos), coalition de partis d’opposition, souhaite transformer les structures fédérales yougoslaves et instaurer le pluralisme politique. En 1990, les communistes slovènes prennent leurs distances avec la Ligue communiste yougoslave (LCY). Les élections législatives sont remportées par la coalition Demos, tandis que Milan Kuan, leader du parti du Renouveau démocratique (communiste réformateur) est élu à la présidence. Dès lors, la Slovénie s’engage encore plus nettement sur la voie de l’indépendance, prônant dans un premier temps la transformation de la Fédération yougoslave en confédération. L’opinion publique approuve à une très grande majorité l’indépendance lors du référendum de 1990. Le 25 juin 1991, la Slovénie se déclare officiellement indépendante. Le gouvernement fédéral yougoslave s’oppose à cette déclaration et fait intervenir l’armée fédérale.

Mais la Slovénie réaffirme sa volonté d’indépendance, et la commission d’arbitrage de l’Union européenne lui confère ce droit. En 1992, la Slovénie est indépendante.
En décembre 1992, sont organisées les premières élections libres de la Slovénie indépendante. Tandis que Milan Kuan est facilement reconduit à la présidence de la République, les élections législatives sont remportées par Démocratie libérale de Slovénie (LDS) et les chrétiens-démocrates. Janez Drnovšek (LDS) forme un gouvernement de coalition avec ces derniers. La LDS conserve le pouvoir après sa victoire aux élections de 1996 et de 2000. Le gouvernement de Drnovšek met en œuvre les nombreuses réformes nécessaires pour atteindre son objectif prioritaire : l’adhésion de la Slovénie à l’Union européenne et à l’OTAN. La Slovénie devient membre de l’OTAN en 2004 ; son adhésion à l’UE devient effective le 1er mai 2004.
Le référendum des “effacés” de 2004 constitue un désaveu pour le gouvernement : en 1992, à la suite de l’indépendance du pays, environ 30 000 personnes d’origine non slovène (essentiellement des Kosovars, des Bosniaques et des Rom) avaient été illégalement effacées des registres nationaux faute d’avoir effectué leur demande de citoyenneté avant le 26 décembre 1991 ; en octobre 2003, la Cour constitutionnelle décide de leur restituer rétroactivement tous leurs droits, assortis de compensations financières. Lors du référendum organisé à l’initiative de l’opposition, 94,59 % des électeurs (avec un taux de participation de 31,54 %) rejettent cette restitution. En suscitant un discours haineux à l’égard des non-Slovènes, la question des effacés contribue à la victoire de l’opposition (SDS) aux élections législatives de 2004. Profondément européen et libéral, le nouveau gouvernement poursuit la politique d’intégration européenne.

La Slovénie intègre la zone euro le 1er janvier 2007 et rejoint l’espace Schengen le 21 décembre 2007. La Slovénie est également devenue, dès 2004, le premier pays en transition d’une économie socialiste vers une économie libérale. Les élections de 2008 sont marquées par une nouvelle alternance et le retour au pouvoir des sociaux-démocrates. Confronté aux conséquences sociales de la crise économique mondiale, le nouveau gouvernement de Boris Pahor prend des mesures d’austérité qui provoquent de fortes réactions syndicales et engendrent de longs mouvements de grève en 2010, dans la fonction publique et la police. En revanche, il réussit à solder le dossier des effacés.

La Slovénie exerce la présidence de l’Union européenne du 1er janvier au 1er juillet 2008. Elle s’engage fortement pour régler les questions territoriales et politiques toujours en suspens dans les Balkans occidentaux et milite pour une intégration rapide des pays issus de l’ex-Yougoslavie aux structures européennes. Face à la détérioration de la situation économique et financière du pays, le Premier ministre poursuit dans la voie des restrictions budgétaires avec pour conséquence une opposition croissante aux dirigeants en place. Ce mécontentement se traduit par l’émergence de mouvements citoyens organisés en dehors des partis politiques traditionnels qui obtiennent notamment la démission pour corruption du maire de Maribor, deuxième ville du pays.

C’est dans ce contexte de crise politique et sociale que l’élection présidentielle a lieu en décembre 2012 : l’ancien Premier ministre Boris Pahor est élu. Alenka Bratušek devient la première femme à accéder au poste de Premier ministre, elle forme un gouvernement de coalition avec les sociaux-démocrates (SD), le parti des Retraités (DeSUS) et la Liste citoyenne (DL). Contrainte de démissionner, elle est remplacée en 2014 par Miro Cerar, centre gauche.

Bon à savoir

Informations pratiques

Décalage horaire
G.M.T. + 1 heure. Il n'y a pas de décalage horaire par rapport à la France.

Langue

La plupart des Slovènes parlent allemand et/ou anglais.

Poste et télécommunications
Pour téléphoner depuis un téléphone à carte, acheter une carte en vente à la poste ou dans les bureaux de tabac (Trafika).
Pour appeler en France depuis la Slovénie, faire le 00 33 et supprimer le premier zéro du numéro français. Pour appeler de France vers la Slovénie, faire le 00 386 et supprimer le premier zéro du numéro slovène.

Électricité
Tension électrique : 220/230 V, 50 Hz. Les prises sont de type français.

Vignette auto
Attention elle est obligatoire pour circuler sur les autoroutes en Slovénie.
Vous devez acheter un vignette hebdomadaire (7 jours) à 15 € ou mensuelle (30 jours) à 30 €. Pour un circuit de 8 jours, vous serez obligés d'acheter une vignette mensuelle ou alors de prendre une vignette semaine et emprunter le réseau secondaire le huitième jour ou le premier jour.
Ne tentez pas d'emprunter les autoroutes sans vignette, car les amendes encourues sont très élevées. Circuler sur les autoroutes sans vignette valide ou sans payer de péage est passible d'une amende de 300 à 800 euros.
 
Les symboles slovènes 
- Le drapeau se compose de trois bandes horizontales, de haut en bas blanc, bleu et rouge. En haut à gauche, à cheval sur les lignes blanche et bleue, se trouve le sceau slovène en forme de bouclier au centre duquel, blanc sur fond bleu, apparaît le Triglav. Les deux vagues bleues sous la montagne symbolisent la mer et les rivières. Les trois étoiles à six branches au-dessus sont issues des armoiries des comtes de Celje, dynastie slovène qui régna à la fin du XIVe siècle et au début du XVe siècle.
- L’hymne national est un hymne à la liberté et au vin, qui évoque la coexistence des petites et grandes nations du monde dans la paix et l’égalité et les invite à lever leurs verres pour un toast à l’amitié et à la fraternité. 
- La feuille de tilleul (lipa) est aujourd’hui un symbole d’hospitalité et de démocratie. C’est autour du tilleul que la vie du village s’élabore : rencontres, conseil des anciens, résolution des conflits, jeux, bavardages, etc.

Que doivent prévoir les amateurs de photos ?

Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.

Quelques mots utiles
Outre leur langue nationale, la plupart des Slovènes parlent couramment au moins une langue étrangère : l’anglais permet de se faire comprendre presque partout. Cependant, apprendre quelques mots-clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec eux. Alors n’hésitez pas à faire l’effort et à utiliser les expressions suivantes.

Bonjour : dobro jutro (avant 9 h), dober dan (après 9 h et jusqu’au soir). 
Bonsoir : dober veer (“vetcher”).
Bonne nuit : lahko no (“notch”).
Au revoir : na svidenje ou adijo (plus familier).
Salut : zdravo / zivjo (“jiviyo”).
S’il vous plaît : prosim.
Merci (beaucoup) : hvala (lepa).
De rien : ni za kaj.
Pardon : oprostite.
Oui : ja / da.
Non : ne.
Combien ça coûte ? : koliko stane ?
L’addition, s’il vous plaît : raun prosim.
Petit déjeuner : zajtrk.
Déjeuner : kosilo.
Dîner : veerja.
Restaurants : restavracija.
Ouvert : odprto.
Fermé : zaprto.
Interdit : prepovedano.
Information : informacija.
Balade : balada.
Auberge : gostilna.
Café : cava.


Bibliographie

Sites Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Slovénie
.
http://www.routard.com/guide/code_dest/slovenie.htm

Guides
Slovénie, Lonely Planet.
Slovénie, Le Petit Futé.
Adriatique - Albanie, Monténégro, Croatie, Slovénie et côte adriatique italienne, Trevor Thompson et Marc Labaume, éditons Vagnon.

Cartes
Triglavski Narodni Park, 1/50 000 (disponible à Bled). 
Côte croate et Slovénie, 1/300 000, Marco Polo.
Carte routière Slovénie, 1/300 000, Avtokarta Slovenija.
Carte routière Slovénie, 1/250 000, Slowenien.

Tourisme responsable

Une histoire de passion

Fabien, accompagnateur français, est installé en Slovénie depuis plusieurs années. Il a parcouru toute la côte adriatique avant de choisir ce pays pour y vivre. Il encadre et organise nos voyages dans le pays et fait également partager son savoir-faire et sa passion à nos équipes au Monténégro.

Le respect des us et coutumes

De nombreuses caractéristiques issues d’une histoire mouvementée marquent la culture : des influences ottomanes se mêlent à d’autres, autrichiennes, italiennes et hongroises et la religion a retrouvé depuis la chute du système communiste une place très importante dans la sphère privée comme publique.

Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Lors des balades et randonnées, il est coutumier de saluer toutes les personnes que vous croisez ou doublez. Parfois donc, en particulier le dimanche, lorsque les Slovènes randonnent en famille, vous pouvez saluer ainsi des dizaines de personnes !
— Une construction classique domine dans les campagnes : les kozolec, formés d’un panneau vertical surmonté d’un petit toit et dont l’unique côté est traversé par des barres horizontales, sont des séchoirs à foin uniques au monde, que l’on ne trouve que sur le territoire des Slovènes (Slovénie et Sud de l’Autriche).
— La production de miel est une tradition ancienne, et les apiculteurs ont, depuis des siècles, décoré les panneaux de leurs ruches (panjske konnice) de motifs populaires et colorés, représentant des scènes de la vie quotidienne ou liées aux croyances religieuses. 
— Les œufs de Pâques décorés (pisanice) sont typiques de l’art slave. Ils sont cuits, puis décorés avec de la cire d’abeille ou des teintes naturelles, et conservés plusieurs semaines comme ornements.

Ces précautions favorisent les échanges.

La préservation de l'environnement

Troisième pays forestier d’Europe, la Slovénie est couverte à 57 %, par 1 227 832 hectares de forêt, dont 39 % sont mixtes (282 m² de bois par hectare en moyenne en 2006).
Quelques forêts anciennes abritant des descendants de la forêt préhistorique sont protégées, mais la forêt cultivée gagne sur les forêts plus naturelles.
La Slovénie abrite quelque 2 900 espèces de plantes, dont un grand nombre sont spécifiques au pays. Le parc national de Triglav est particulièrement riche en fleurs et plantes autochtones.
Abondante et variée, la faune slovène se compose, entre autres, de chevreuils, de sangliers, de chamois, d'ours et de lynx (tous très prisés des chasseurs), mais aussi de tortues de mer et de loirs.
Enfin, l’une des plus étranges créatures au monde est le protée, ou Proteus anguinus, amphibien qui ne se rencontre que dans les grottes du karst slovène.

Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Évitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne"  https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.

À titre d'exemple, voici la durée de vie de certains détritus laissés dans la nature :
Cigarettes sans filtre : 3 mois.
Filtre de cigarettes : 1 à 2 ans.
Mouchoir en papier : 3 mois.
Épluchures : 3 à 6 mois.
Journaux 3 à 12 mois.
Allumettes : 6 mois.
Chewing-gum : 5 ans.
Boîte en aluminium : 10 à 100 ans.
Briquet en plastique : 100 ans.
Bouteille en plastique : 100 à 1 000 ans.
Sac en plastique : 1 000 ans.
Verre : 4 000 ans.


— Evitez de laisser les déchets difficiles à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde personnelle que vous pourrez remplir.

Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.

Des voyages 100 % carbone absorbé

Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...