Slovaquie

Le massif des Carpates, le plus étendu des massifs montagneux d’Europe, est un long croissant qui s’étend depuis la Slovaquie et la Pologne jusqu’à la Roumanie. Les Carpates occidentales débutent le long du Danube à Bratislava par les Petites Carpates, puis les Carpates blanches que prolongent les massifs des Tatras. C’est dire la richesse de ce pays qui accueille sept parcs nationaux et seize zones protégées préservant un environnement naturel, des paysages carpatiques uniques et des vestiges des forêts primitives.
Châteaux, manoirs, forts et monuments historiques se dévoilent au visiteur dans un environnement naturel d’une grande beauté : sommets orgueilleux et vallées paisibles, rivières, lacs d’altitude à l’eau limpide et réseau de salles souterraines très étendu.
Paradis des ours, des bouquetins, des bergers et des bûcherons qui ont mené leurs activités dans le respect de la nature, les Hautes Tatras jouissent d’un écosystème particulièrement riche. Aujourd’hui encore, la présence de civilisation se fait discrète sur les flancs couverts de denses forêts de feuillus et conifères jusqu’à 1 000 m d’altitude. De nombreux sentiers bien entretenus sillonnent les vallées. Laissez-vous tenter !

Randonnées et trekkings en Slovaquie

Repères

Population

5,4 millions d’habitants.

Superficie

49 036 km2.

Capitale

Bratislava.

Villes principales

Košice, Prešov, Nitra, Zilina.

Point culminant

Gerlachovský Stit (2 654 m).

Langues

slovaque.

Religions

catholique (68,9 %), protestante (6,9 %), uniate (4,1 %).

Décalage horaire

aucun décalage avec la France tout au long de l’année. UTC/GMT : + 1 h.

Géographie

Au cœur de l’Europe, la Slovaquie partage ses frontières avec la Pologne au nord, l’Ukraine à l’est, la Hongrie au sud, l’Autriche et la République tchèque à l’ouest. Les quatre cinquièmes du territoire (nord et centre) sont constitués de montagnes. La Slovaquie englobe en effet l’ensemble occidental de la chaîne des Carpates divisée en chaînes plus petites : les Petites Carpates et les Carpates blanches à l’ouest du pays, les Hautes Beskides et les Hautes Tatras au nord, les Basses Tatras au sud. Les monts Métallifères en constituent le piémont. La bordure méridionale est une plaine prolongeant la plaine hongroise à l’est et annonçant la plaine du Danube à l’ouest.
La chaîne la plus élevée, les Hautes Tatras, ne présente que 26 km dans sa longueur, mais rassemble une dizaine de sommets de plus de 2 600 mètres.

Climat

Climat continental assez accentué, caractérisé par des étés chauds et orageux et des hivers froids et enneigés. Juillet est le mois le plus chaud et janvier, le plus froid. Dans les villes, les températures varient de 33 °C en été à - 15 °C en hiver. Les écarts de température entre le jour et la nuit sont importants. En montagne, la neige a une durée d’environ 130 jours. La Slovaquie est bien ensoleillée, malgré la possibilité de violents orages en été.
- Au printemps, de mai à début juillet, les températures sont douces, et c’est un festival de couleurs, avec l’éclosion de toutes les fleurs.
- L’été, le temps est idéal pour randonner dans les montagnes.
- L’automne offre une belle arrière-saison, aux couleurs chatoyantes de l’été indien et aux belles lumières. 
- L’hiver, les températures sont comparables à celles des Alpes, de - 5 °C à - 20 °C. L’enneigement est correct, voire important.

Économie

L’économie de la Slovaquie est en croissance depuis les années 2000, en particulier grâce aux bénéfices de son intégration à l’Union européenne. 
L’agriculture, qui représente 4,5 % du PIB, produit essentiellement des céréales, des pommes de terre, des betteraves à sucre, du houblon et des fruits ; l’élevage, des porcs, des bœufs et de la volaille. Les principaux secteurs industriels, qui représentent 28,9 % du PIB, sont la métallurgie, l’agroalimentaire, l’énergie, la chimie et les fibres chimiques, les machines, la papeterie, la poterie, les véhicules, les textiles, les équipements électriques et optiques et le caoutchouc. La Slovaquie demeure un pays très dépendant de ses importations énergétiques, en provenance essentiellement de la Russie.

 

Société

Les habitants sont des Slovaques à 85,7 %. Cependant, le pays compte une forte minorité magyarophone (de langue hongroise) dans le sud et l’est (10,6 %). Les autres ethnies sont les Roms (1,6 %), les Tchèques (1,1 %), les Ruthènes (0,6 %), les Allemands (0,1 %) et les Polonais (0,1 %).
Cette population est urbaine à près de 60 % et se concentre dans le sud-ouest du pays, où se situe Bratislava.

 

L'histoire du pays

Succédant aux Celtes, aux Quades, aux Marcomans, des tribus slaves, les Slovaques, s’installent à partir du IVe siècle dans les Petites Carpates et dans la plaine de Pannonie. A partir du IXe siècle, ces Slaves participent à la brillante civilisation de la Grande Moravie. La conquête hongroise, au début du Xe siècle, les sépare des Tchèques pour plusieurs siècles. Du XIIe au XIVe siècle, des colons allemands, qui se chargent de l’exploitation minière, fondent les villes royales. La fin du XVe et le début du XVIe siècles sont marqués par d’intenses luttes sociales (révoltes paysannes, insurrection des villes minières). Après la défaite hongroise de Mohács en 1526 et l’invasion ottomane qui s’ensuit, la Hongrie des Habsbourg ne comprend plus guère que la Slovaquie, où se trouve la nouvelle capitale (Presburg, nom allemand de Bratislava) ; le pays, qui subit les incursions turques, participe aussi activement aux révoltes contre l’Autriche. Le royaume de Hongrie reconstitué avec le traité de Karlowitz en 1699, la Slovaquie va connaître une période de paix au XVIIIe siècle, et l’activité économique qui s’était affaiblie au profit du sud de la Hongrie, va reprendre. La politique de germanisation entreprise par l’empereur Joseph II, à la fin du XVIIIe siècle, provoque une réaction magyare qui menace l’existence des langues slaves.
Au début, les revendications nationales slovaques pouvaient rejoindre celles des révolutionnaires hongrois, mais les deux mouvements nationaux divergent rapidement. Quand la révolution de 1848 gagne la Hongrie, l’assemblée slovaque de Liptovský Mikuláš demande, outre le suffrage universel masculin et la liberté de la presse et de réunion, l’autonomie linguistique et politique à l’intérieur de la Hongrie. Le gouvernement hongrois répond par la loi martiale et les leaders slovaques doivent s’exiler. Devant l’intransigeance hongroise, ils demandent que la Slovaquie soit séparée de la Hongrie comme province autonome de l’Empire.
L’industrie naissante étant entre des mains étrangères et la noblesse s’étant laissée “magyariser”, les représentants de l’idée nationale slovaque sont presque exclusivement issus de l’intelligentsia (prêtres, enseignants, avocats...) dont l’objectif est de populariser le sentiment national auprès des paysans, des artisans et des commerçants dans un pays à dominante rurale. Après le compromis austro-hongrois de 1867, l’hostilité entre Slovaques et Hongrois ne fait que s’aggraver. Le gouvernement hongrois choisit la répression, la manipulation des élections et la magyarisation. Une émigration massive vers les Etats-Unis commence à partir de 1880. Ceux qui restent se groupent en majorité derrière le parti populaire slovaque (clérical et autonomiste) d’Andrej Hlinka, curé de Ru¸ombeok.
Après la Première Guerre mondiale, lorsque l’Autriche-Hongrie s’écroule, un conseil national slovaque réunit la Slovaquie aux pays tchèques, en une Tchécoslovaquie, dans laquelle l’entente entre Tchèques et Slovaques est loin d’être parfaite. Le parti populaire slovaque de l’abbé Hlinka exploite le mécontentement qui suit la crise économique mondiale des années 1930. Menacée par les revendications hongroises, la Slovaquie doit accepter l’arbitrage germano-italien de Vienne. En 1939, Monseigneur Tiso, convoqué par Hitler, se voit obligé, sous la menace d’une annexion totale à la Hongrie, de faire proclamer par la Diète de Bratislava l’indépendance de la Slovaquie. Le pays servira de base arrière à la Wehrmacht pour l’invasion du sud de la Pologne, en 1939.
Une nouvelle Constitution, adoptée en 1939, s’inscrit dans une logique nationaliste. Placé sous la présidence de Monseigneur Tiso, l’Etat slovaque indépendant est résolument autoritaire, fondé sur le parti unique et antisémite. En 1940, le bureau central de l’économie est chargé de confisquer les biens des Juifs, déchus de leurs droits civiques. Les Juifs sont ensuite regroupés dans les camps et déportés dans les camps d’extermination de Pologne.
En 1944, éclate l’insurrection contre le gouvernement collaborateur de Jozef Tiso, le Conseil national se prononce en faveur d’une cohabitation fraternelle avec la nation tchèque dans une nouvelle République tchécoslovaque. Mais les troupes allemandes entrent en Slovaquie. Le gouvernement et Jozef Tiso soutiennent jusqu’à la fin de la guerre le IIIe Reich et les unités allemandes, contre les partisans slovaques. Après la guerre, les tribunaux spéciaux condamnent 8 058 collaborateurs ; plusieurs dirigeants de l’Etat indépendant slovaque sont exécutés ; Jozef Tiso est pendu.
La Tchécoslovaquie reconstituée en 1945 est le résultat d’un compromis entre le président Edvard Beneš et l’URSS de Joseph Staline. La question de la spécificité slovaque devient polémique. Ainsi, dans les années 1950, Klement Gottwald, secrétaire général du parti communiste et président de la République depuis 1948, fait condamner le Slovaque Gustáv Husák, en 1954, l’accusant de “nationalisme bourgeois slovaque”. Cette mise au pas ne s’effectue pas sans résistance de la part des Slovaques dont l’aspiration aux réformes démocratiques s’accompagne d’une revendication nationale. A partir de 1963, l’opinion publique obtient le départ du chef du gouvernement Široký et du premier secrétaire du parti communiste slovaque Karol Bacílek, remplacé par Alexander Dubek. En 1967, les Slovaques participent à la coalition qui renverse le président Antonín Novotný et élit Dubek. Le printemps de Prague permettra l’obtention d’une autonomie dans un cadre fédéral (1968). Dès lors, aux côtés d’un gouvernement commun fédéral, deux gouvernements, tchèque et slovaque, sont mis en place. Le rôle politique de la Slovaquie se renforce avec l’accession de Gustáv Husák au poste de secrétaire général du parti communiste tchécoslovaque (entre 1967 et 1987) et au poste de président de la République (entre 1975 et 1989). Gustáv Husák reste fidèle à l’idée d’une économie centralisée et étatisée.
Au milieu des années 1980, le bloc socialiste entrant dans une phase critique, la perestroïka, engagée en Union soviétique par Mikhaïl Gorbatchev, entraîne un timide changement à la tête de la Tchécoslovaquie : la nouvelle direction du parti communiste, confiée au Tchèque Miloš Jakeš en 1987 qui remplace Gustáv Husák, est loin d’être acquise aux idées de réforme et refuse tout dialogue avec l’opposition. En Slovaquie, cette dernière se regroupe, en 1989, au sein du mouvement Public contre la violence (VPN). Dès le début de la contestation, les Slovaques affirment leur spécificité. En 1989, le VPN lance une grève générale largement suivie ; à partir de Prague et de Bratislava, la révolution gagne l’ensemble du pays. Entre décembre 1989 (démission de Gustáv Husák de la présidence de la République, élection d’Alexander Dubek et de Václav Havel respectivement comme président de l’Assemblée fédérale et président de la République) à juin 1990 (premières élections démocratiques), la révolution de velours permet d’engager le pays dans des transformations politiques majeures, en douceur.
En 1990, les députés slovaques obtiennent que la Tchécoslovaquie prenne le nom de République fédérative tchèque et slovaque. Les élections organisées à l’Assemblée fédérale et aux conseils nationaux tchèque et slovaque, consacrent la défaite des communistes. Vladimír Meiar (VPN) est nommé Premier ministre du gouvernement slovaque. Après la scission du Forum civique tchèque (1991), le VPN se scinde et Meiar fonde son propre parti, de tendance nationaliste, le Mouvement pour une Slovaquie démocratique (HZDS). Prenant acte de l’impossibilité d’un accord avec les Tchèques sur la structure de l’Etat, il engage avec son homologue tchèque, Václav Klaus, un processus de partition de la Fédération. Refusant de cautionner cet éclatement, le président Havel démissionne.
En 1992, après l’adoption de la nouvelle Constitution slovaque, l’Assemblée fédérale adopte la loi proclamant l’extinction de la République fédérative tchèque et slovaque. La scission de la Tchécoslovaquie en deux Etats indépendants, la République tchèque et la Slovaquie, prend effet le 1er janvier 1993.
La politique de Meiar est à la fois autoritaire et populiste. Une crise éclate en mars 1994, et Meiar se retrouve privé de majorité parlementaire. Il parvient néanmoins à se maintenir, par le biais de manœuvres controversées et clientélistes nourrissant les radicalismes de gauche et de droite, jusqu’aux élections législatives de 1998, qui consacrent la victoire de l’opposition : la Coalition démocratique slovaque (SDK), associée au parti de la Gauche démocratique (SDL’), au parti de l’Entente civique (SOP) et à la Coalition hongroise (SMK-MKP).
Mikuláš Dzurinda, le nouveau président du gouvernement, veut modifier l’image son pays et promeut une politique de rapprochement de la Slovaquie avec ses deux voisins, la Hongrie et la République tchèque, destinée à favoriser son adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN. En 1999, l’élection lors du premier scrutin présidentiel au suffrage universel direct du pro-européen Rudolf Schuster, leader du parti de l’Entente civique, corrobore le choix européen et atlantique des Slovaques. La Slovaquie est intégrée dans l’OTAN le 29 mars 2004 et devient membre de l’Union européenne le 1er mai.
Les élections législatives anticipées de 2006 désignent la force sociale-démocrate de Robert Fico comme la principale force du pays. Son parti, Smer-SD (Direction-Démocratie sociale, appellation depuis 2005 de Smer qui a absorbé en 2004 plusieurs petites formations) s’impose.  Le grand perdant est le HZDS. Nommé Premier ministre, Fico s’allie avec le HZDS de Meiar et le parti national slovaque (SNS) de Jan Slota pour former un gouvernement de coalition “rouge-brun”. Cette alliance avec l’extrême droite provoque la résurgence des tensions avec la minorité magyare et vaut au Smer-SD une suspension provisoire du parti socialiste européen.
Le 1er janvier 2009, la Slovaquie est  le deuxième pays d’Europe centrale à adopter la monnaie unique européenne. Lors des élections législatives de 2010, la Slovaquie bascule à droite. Toutefois, le retour au pouvoir des partis de centre droit est de courte durée. En 2012, avec un programme voulant concilier engagement européen et lutte contre les inégalités, le Smer-SD remporte plus de 44 % des voix. Depuis l’indépendance de la Slovaquie, c’est la première fois qu’un parti obtient à lui seul la majorité absolue. Fico est nommé Premier ministre. Alors que son refus de l’austérité lui vaut une forte popularité et que son parti tend à contrôler la plupart des institutions du pays dont six régions sur huit, le Premier ministre décide de se présenter à l’élection présidentielle de 2014 avec le soutien du président sortant. Donné gagnant et parvenu en tête du premier tour, il est pourtant battu par Andrej Kiska, qui l’emporte au second tour.
En 2016, à l’issue d’élections législatives marquées par une percée de l’extrême droite, le Smer-SD perd sa majorité. Face à la forte fragmentation de la scène politique, le Premier ministre parvient à former un gouvernement de coalition avec deux partis de centre droit.

Bon à savoir

Informations pratiques

Les spécialités culinaires
Le plat national est le bryndzové halušky. C'est un genre de gnocchi à base de pommes de terre, d'eau, de farine et de fromage de brebis, parfois agrémenté de petits lardons grillés. Goûter également la zemiaková placka (crêpe à la pomme de terre). Dans les restaurants, on la trouve fourrée à la viande et au paprika... un délice.

Les boissons
La Slovaquie possède une forte tradition viticole. La région viticole des Petites Carpates produit d'excellents crus : les Veltlin, Tram'n ou Silván.
La Slivovica (alcool de prunes) et la liqueur Borovika sont typiquement slovaques, produites dans les montagnes.

Quels sont les souvenirs intéressants à rapporter ?
Vous trouverez dans les Carpates de nombreux objets en cuir, en fer forgé, ou en bois aux couleurs très vives. Les céramiques, tissus, tapis, broderies sont également intéressants. Les poupées régionales, comme les šúpoové bábiky slovaques (poupées en paille de maïs), sont typiques de l’artisanat des Carpates.

Electricité
Tension électrique : 220/230 V, 50 Hz. Les prises sont de type français.

Que doivent prévoir les amateurs de photos ?

Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.

Quelles langues réviser avant de partir ?
L’allemand est la langue étrangère la plus pratiquée. Toutefois, il n’y a pas si longtemps, tout le monde apprenait le russe à l’école... La jeunesse post-soviétique étudie souvent l’anglais. Le français est peu parlé.

Quelques mots utiles
Le slovaque appartient au groupe des langues slaves de l’Ouest. Prononciation difficile pour un Français ! Mais apprendre quelques mots-clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les Slovaques rencontrés. Alors n’hésitez pas utiliser les expressions suivantes :
Oui : ano.
Non : nie.
Bonjour (la journée) : dobry den.
Bonjour (le matin) : dobré rano.
Bonsoir : dobry vecer.
Bonne nuit : dobru noc.
Au revoir : dovidenia.
S’il vous plaît : prosim vas.
Merci : d’akuyem.
Comment vas-tu ? : ako sa mas ? 
Bien, et toi ? : dobré, a ty ?
Comment allez vous ? : ako sa màte ?
Bien, et vous ? : dobré, a vy ?
Aéroport : letisko.
Hôtel : hotel.
Gare : stanica.
Toilettes : záchod.
Téléphone : telefón.

Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts ! 

Bibliographie

Essais
Lisières d’Europe, de la mer Egée à la mer de Barents, voyage en frontières orientales, Guy Chomette, Frédéric Sautereau, éditions Autrement.
L’Art d’Europe centrale, Thomas DaCosta Kaufmann, Flammarion.

Guides
Objectif aventure Slovaquie, Arthaud, 2002.
République tchèque et Slovaquie, Lonely Planet.
Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Guide du Routard, Hachette.

Littérature
La Slovaquie en quelques facettes, Michel Dubost, L'Harmattan.
Le Temps des offrandes, Patrick Leigh-Fermor, Payot Voyageurs.

Cartes
Slowakei, 1/250 000, Freytag & Berndt.
République tchèque et Slovaquie, 1/750 000, IGN.


Tourisme responsable

Une histoire de passion

Née dans les Hautes Tatras, Xenia, historienne et géographe, est également passionnée de photo, de vol libre et d’aventure. Avec son équipe de guides, elle vous fera partager son amour pour son pays et ses montagnes.

Nos actions de tourisme responsable

Dans le cadre de notre démarche de tourisme responsable, nous avons participé au projet d’aide à l’accessibilité des montagnes des Tatras aux personnes handicapées. Notre équipe slovaque, très intégrée dans ce projet pilote, a travaillé à la vérification des itinéraires, hébergements et services, éléments clés pour garantir un bon accès aux handicapés, de leur recensement dans une brochure et la distribution de celle-ci.

Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement.

Le respect des us et coutumes

Les pays des Carpates, à la croisée de nombreux courants qui façonnèrent l’histoire de l’Europe centrale, possèdent tous un patrimoine culturel d’une étonnante richesse. Les églises en bois sont l’une des plus fascinantes caractéristiques culturelles. Encore nombreuses, ces églises sont de confessions différentes, majoritairement catholiques. La richesse extraordinaire de l’architecture religieuse reflète la foi profonde des populations. En Slovaquie, les populations ont su préserver leur identité, conservant avec fierté leurs langues et leurs traditions.

Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé (dans certaines églises, les photos peuvent être autorisées, mais payantes).

Ces précautions favorisent les échanges.

La préservation de l'environnement

La préservation de l'environnement

— La faune
La Slovaquie a une végétation et une vie animale particulièrement riches et préservées, notamment grâce aux parcs naturels et aux zones protégées. Population particulièrement précieuse, de 750 à 1 000 ours et 500 loups évoluent dans les forêts de conifères des hautes montagnes slovaques.
Ces forêts sont également peuplées par une importante population de lynx, devenus rares en Europe, de chats sauvages, de chamois, de marmottes, de pics-verts, d'écureuils, de bouvreuils, de becs-croisés, de grands coqs de bruyère, de cervidés, de lièvres, de cigognes et de perdrix noires.
Dans les forêts à plus basse altitude nichent des aigles impériaux et vivent de nombreux sangliers sauvages, des chats sauvages, des loirs, des serpents des bois, des milans et des rossignols.
Dans les plaines du Danube cohabitent cormorans, avocettes, petits butors, loriots d'Europe, hérons, pygargue à queue blanche, milans noirs et pics-verts. Ruisseaux et rivières abritent des truites, des crabes, des esturgeons, des lottes de rivière. Une étrange espèce de crevettes, survivantes de l'époque glaciaire, est encore présente dans le lac Furkotské dans les Hautes Tatras.

— La flore
La Slovaquie est recouverte à 36 % par des forêts qui ont été particulièrement bien préservées. Elle possède également quelques forêts primaires, notamment de hêtres, véritables trésors qu'elle préserve amoureusement.

Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde personnelle que vous pourrez remplir.

Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable

Des voyages 100 % carbone absorbé

Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...