
Tanzanie
Lors de la colonisation de l'Afrique de l'Est par les pays européens, le Kilimandjaro, avec ses 5 896 m, fut intégré au Tanganyika, alors sous tutelle allemande, aujourd'hui connu sous le nom de Tanzanie. L'histoire raconte que la reine Victoria d'Angleterre fit cadeau de la montagne à son petit-fils, l'empereur Guillaume II d'Allemagne, qui aimait "tout ce qui était haut et grand".
Au cœur de la grande savane, la faune sauvage continue son ballet millénaire et comble les amoureux de nature. Comme dans nos rêves d'enfant, éléphants, lions, girafes, rhinocéros, élans, antilopes, évoluent en liberté sous nos yeux. Et les Masais ou les Samburus, dernières tribus à vivre en semi-nomades, nous invitent à découvrir leurs richesses. Découvrir la Tanzanie à pied, c'est profiter de paysages remarquables, de la forêt équatoriale aux hauts sommets volcaniques, en passant par les immenses plaines et les plages paradisiaques de l'océan Indien. Savane et neiges éternelles... la Tanzanie est un véritable paradis !

Repères
Population |
49,5 millions d'habitants. |
Superficie |
945 087 km2. |
Capitale |
Dodoma. |
Villes principales |
Dar es Salam, Arusha, Mwanza, Tanga, Stone Town (Zanzibar). |
Point culminant |
Kilimandjaro (5 895 m) et mont Meru (4 566 m). |
Langues officielles |
swahili et anglais. |
Religions |
chrétiens (40 %), musulmans (35 %), autres (25 %). |
Décalage horaire |
par rapport à la France, deux heures de plus de novembre à mars, une heure de plus d'avril à octobre. UTC/GMT : + 3 h. |
Géographie
Située en Afrique de l’Est, la Tanzanie est bordée à l’est par l’océan Indien, au nord par le Kilimandjaro et le lac Victoria, au nord-ouest par la rivière Kagera, à l’ouest par le lac Tanganyika, au sud-ouest par le lac Malawi et au sud par le fleuve Ruvuma. Le pays a des frontières avec le Kenya et l’Ouganda au nord, le Rwanda et le Burundi,au nord-ouest, la République démocratique du Congo à l’ouest, la Zambie et le Malawi au sud-ouest, et le Mozambique au sud.
Le pays est formé de la Tanzanie continentale (ancien Tanganyika) et de la Tanzanie insulaire (ancien Etat de Zanzibar). Vue de la côte, la Tanzanie forme un plateau d’environ 1 000 mètres d’altitude qui s’étend jusqu’aux lacs Malawi (ancien lac Nyassa) et Tanganyika. La partie est de la vallée du Rift, qui comprend les lacs Natron, Eyasi et Manyara, sépare la chaîne de montagnes du nord, dominée par le Kilimandjaro, près de la frontière avec le Kenya. Les monts Livingstone, au sud, dominent le lac Malawi.
Zanzibar, île, corallienne, aux côtes basses et
marécageuses, est traversée par une chaîne de collines
(le point culminant atteint 216 m).
Climat
Le régime équatorial est influencé par la mousson asiatique et par les zones montagneuses du pays.
Les deux saisons sèches sont idéales pour voyager en Tanzanie :
— la grande saison sèche, de juin à septembre, pendant l’hiver austral ;
— la petite saison sèche, de décembre à mars.
Les parcs nationaux sont situés pour la plupart en altitude sur les hauts plateaux (de 1000 à 2000 m) et sont préservés des fortes chaleurs.
Il fait très froid pendant l’ascension du sommet du Kilimandjaro (souvent – 20 °C au lever du jour).
De gros orages sont possibles en toute saison.
Zanzibar bénéficie d’un climat équatorial, avec des températures moyennes de 27 °C et un air humide sauf quand soufflent les alizés entre juin et septembre.
Économie
L’économie de la Tanzanie est typique d’un pays en voie de développement. L’agriculture représente près de la moitié du produit
intérieur brut. Le maïs, le manioc, la patate douce et le mil
constituent les principales cultures vivrières, tandis que le café, le
coton, le sisal, le thé, les noix de cajou et les clous de girofle (îles
de Zanzibar et de Pemba) fournissent avec le bois l’essentiel des
exportations. Le cheptel bovin est important. La Tanzanie dispose d’un sous-sol relativement riche, les ressources minières
(diamants, or, étain, phosphates, charbon, fer) représentent 40 % des recettes à
l’exportation. Le secteur industriel, très modeste, est dominé
par l’agroalimentaire. Le tourisme sur le littoral et dans les
exceptionnelles réserves de faune est en
plein développement.
Société
La population tanzanienne est composée de 130 ethnies différentes, mais la très grande majorité est bantoue (95 %).
Parmi la multitude d’ethnies, quelques remarquables :
— Les Sukumas, qui vivent près du lac Victoria, constituent la principale ethnie.
— Les Hadzabes peuplent les bords éloignés du lac Eyasi et sont
apparentés aux Bochimans sud-africains. Ils ont le même langage à
clics. Ce sont des chasseurs et cueilleurs qui mènent une vie
de nomades primitifs.
— Les Chaggas habitent les pentes du kilimandjaro.
— Les Nyamwezis sont installés dans la
région de Tabora.
— Les Makondés (matrilinéaires) vivent dans le sud, sur
les deux rives de la Ruvuma.
— Les Masais forment la tribu la plus curieuse.
Ce peuple très fier, qui refuse d’abandonner ses traditions, est implanté dans le nord. Ce sont des
guerriers et éleveurs nomades.
Les immigrants arabes et
indiens, soit environ 100 000 personnes, sont surtout installés sur la
côte.
Très inégalement répartie et
faiblement urbanisée, très jeune — plus de 45 % des Tanzaniens ont moins de 14 ans —, la population connaît une croissance importante. Les rives du lac Victoria, les basses pentes du
Kilimanjdaro et la partie nord du littoral constituent les zones les
plus peuplées.
L'histoire du pays
Les Bantous, probablement arrivés d’Afrique
centrale vers le début du premier millénaire, introduisent
l’agriculture et l’usage du fer ; le pouvoir de leurs chefs, les ntemi, ne s’étendait qu’à un groupe de villages. Les Masais arrivent au XVIIe siècle, peu avant les Ngonis, venus d’Afrique du Sud au début du XVIIIe siècle.
Entre-temps, à partir du VIIe siècle, les
navigateurs arabes commercent sur la côte ; les cités qu’ils fondent s’enrichissent du trafic de l’or, de l’ivoire
et des esclaves ; ils construisent palais et
mosquées en même temps que se développe une langue, le swahili, mélange
d’arabe et de bantou, dont la transcription en caractères arabes permet
l’épanouissement d’une littérature poétique, religieuse et guerrière. A la fin du XVe siècle, les Portugais s’emparent de ces ports et de Zanzibar, pour en être chassés par les Arabes au milieu du XVIIe. Le sultanat d’Oman
établit sa souveraineté sur la côte et sur l’île et développe un
important marché d’esclaves. En 1861, le sultanat de Zanzibar rompt ses
liens avec Oman.
Suite au congrès de Berlin (1885), où les puissances européennes se
partagent l’Afrique, la compagnie commerciale Deutsch-Ostafrikanische
Gesellschaft installe le protectorat allemand au Tanganyika et à Zanzibar. En 1890, l’Allemagne cède Zanzibar à
l’Angleterre en échange de l’île d’Helgoland, possession
britannique en mer du Nord. Après la Première Guerre mondiale, l’Afrique orientale allemande est placée sous le mandat de
la Société des Nations, qui confie le Tanganyika à la Grande-Bretagne. L’administration anglaise concède les grands domaines des colons
allemands aux nouveaux immigrés, Anglais, Sud-Africains, Indiens et
Grecs. Un Conseil législatif est installé en 1926, mais les Africains
n’y entrent qu’en 1945.
Le système de la représentation paritaire des trois communautés — européenne, indienne et africaine — est rapidement
abandonné au profit d’une assemblée où les Africains sont
largement majoritaires.
En 1954, Julius Nyerere,
un instituteur catholique, crée la Tanganyika African National Union
(TANU) tandis que se développe le syndicalisme africain. La TANU
remporte les élections de 1960 au Conseil législatif ; J. Nyerere devient
Premier ministre et le pays accède à l’indépendance en 1961. La
république est proclamée en décembre 1962, Nyerere est élu président.
Le swahili devient langue officielle.
Zanzibar
acquiert son indépendance en 1963. Mais dès sa proclamation
éclate une violente révolte d’inspiration communiste contre la
domination arabe. Plusieurs
milliers d’Arabes sont massacrés et le sultan s’enfuit.
En 1964, le Tanganyika et Zanzibar proclament leur union, tout en
préservant leur autonomie respective.
En 1967, Nyerere lance une expérience socialiste : il rassemble
les paysans au sein de communautés villageoises, les ujamaa. Mais c’est un échec. En 1977, une nouvelle Constitution est adoptée, l’Afro Shirazi
Party et la TANU se regroupent dans un seul parti, le Chama Cha
Mapinduzi (CCM), ou parti de la Révolution, devenu parti unique ; Zanzibar conserve son autonomie, avec un exécutif et un législatif
distincts coiffés par des institutions fédérales. Le président de Zanzibar, Ali Hassan Mwinyi, du
CCM, est élu président de la République, il sera réélu en 1990. Nyerere conserve la haute
main sur le parti unique. En 1992, le multipartisme est instauré. Aux élections de 1995, le CCM et son candidat Benjamin Mkapa,
soutenu par J. Nyerere, l’emportent facilement. En 2000, Mkapa est réélu.
Jusqu’à sa mort, en 1999,
l’ex-président Nyerere a inspiré la politique étrangère de
la Tanzanie. C’est à
Arusha que le tribunal pénal international
pour le Rwanda s’est installé en 1996, afin de juger les
responsables du génocide commis au Rwanda en 1994.
En 2005, le président Mkapa quitte le pouvoir, la Constitution
limitant à deux le nombre de mandats présidentiels. Jakaya
Kikwete remporte l’élection présidentielle avec 80 % des voix. Le
gouvernement lutte en priorité contre la corruption et agit avec succès
en faveur de la scolarisation des enfants. Le président Kikwete, qui
continue à asseoir la Tanzanie dans son rôle de puissance régionale, est
élu à la présidence de l’Union africaine
pour l’année 2008. La coopération avec la Chine, dont l’origine
remonte à l’époque de Nyerere, est relancée. En 2010, c’est dans un climat apaisé, mais aussi une certaine indifférence, que Kikwete est réélu.
John Magufuli, candidat du CCM, remporte l’élection présidentielle de 2015. Le président affiche une volonté de réforme en
annonçant de nouvelles mesures contre la corruption.
Le pays est formé de la Tanzanie continentale (ancien Tanganyika) et de la Tanzanie insulaire (ancien Etat de Zanzibar). Vue de la côte, la Tanzanie forme un plateau d’environ 1 000 mètres d’altitude qui s’étend jusqu’aux lacs Malawi (ancien lac Nyassa) et Tanganyika. La partie est de la vallée du Rift, qui comprend les lacs Natron, Eyasi et Manyara, sépare la chaîne de montagnes du nord, dominée par le Kilimandjaro, près de la frontière avec le Kenya. Les monts Livingstone, au sud, dominent le lac Malawi.
Zanzibar, île, corallienne, aux côtes basses et marécageuses, est traversée par une chaîne de collines (le point culminant atteint 216 m).
Les deux saisons sèches sont idéales pour voyager en Tanzanie :
— la grande saison sèche, de juin à septembre, pendant l’hiver austral ;
— la petite saison sèche, de décembre à mars.
Les parcs nationaux sont situés pour la plupart en altitude sur les hauts plateaux (de 1000 à 2000 m) et sont préservés des fortes chaleurs. Il fait très froid pendant l’ascension du sommet du Kilimandjaro (souvent – 20 °C au lever du jour). De gros orages sont possibles en toute saison.
Économie
L’économie de la Tanzanie est typique d’un pays en voie de développement. L’agriculture représente près de la moitié du produit
intérieur brut. Le maïs, le manioc, la patate douce et le mil
constituent les principales cultures vivrières, tandis que le café, le
coton, le sisal, le thé, les noix de cajou et les clous de girofle (îles
de Zanzibar et de Pemba) fournissent avec le bois l’essentiel des
exportations. Le cheptel bovin est important. La Tanzanie dispose d’un sous-sol relativement riche, les ressources minières
(diamants, or, étain, phosphates, charbon, fer) représentent 40 % des recettes à
l’exportation. Le secteur industriel, très modeste, est dominé
par l’agroalimentaire. Le tourisme sur le littoral et dans les
exceptionnelles réserves de faune est en
plein développement.
Société
La population tanzanienne est composée de 130 ethnies différentes, mais la très grande majorité est bantoue (95 %).
Parmi la multitude d’ethnies, quelques remarquables :
— Les Sukumas, qui vivent près du lac Victoria, constituent la principale ethnie.
— Les Hadzabes peuplent les bords éloignés du lac Eyasi et sont
apparentés aux Bochimans sud-africains. Ils ont le même langage à
clics. Ce sont des chasseurs et cueilleurs qui mènent une vie
de nomades primitifs.
— Les Chaggas habitent les pentes du kilimandjaro.
— Les Nyamwezis sont installés dans la
région de Tabora.
— Les Makondés (matrilinéaires) vivent dans le sud, sur
les deux rives de la Ruvuma.
— Les Masais forment la tribu la plus curieuse.
Ce peuple très fier, qui refuse d’abandonner ses traditions, est implanté dans le nord. Ce sont des
guerriers et éleveurs nomades.
Les immigrants arabes et
indiens, soit environ 100 000 personnes, sont surtout installés sur la
côte.
Très inégalement répartie et
faiblement urbanisée, très jeune — plus de 45 % des Tanzaniens ont moins de 14 ans —, la population connaît une croissance importante. Les rives du lac Victoria, les basses pentes du
Kilimanjdaro et la partie nord du littoral constituent les zones les
plus peuplées.
L'histoire du pays
Les Bantous, probablement arrivés d’Afrique
centrale vers le début du premier millénaire, introduisent
l’agriculture et l’usage du fer ; le pouvoir de leurs chefs, les ntemi, ne s’étendait qu’à un groupe de villages. Les Masais arrivent au XVIIe siècle, peu avant les Ngonis, venus d’Afrique du Sud au début du XVIIIe siècle.
Entre-temps, à partir du VIIe siècle, les
navigateurs arabes commercent sur la côte ; les cités qu’ils fondent s’enrichissent du trafic de l’or, de l’ivoire
et des esclaves ; ils construisent palais et
mosquées en même temps que se développe une langue, le swahili, mélange
d’arabe et de bantou, dont la transcription en caractères arabes permet
l’épanouissement d’une littérature poétique, religieuse et guerrière. A la fin du XVe siècle, les Portugais s’emparent de ces ports et de Zanzibar, pour en être chassés par les Arabes au milieu du XVIIe. Le sultanat d’Oman
établit sa souveraineté sur la côte et sur l’île et développe un
important marché d’esclaves. En 1861, le sultanat de Zanzibar rompt ses
liens avec Oman.
Suite au congrès de Berlin (1885), où les puissances européennes se
partagent l’Afrique, la compagnie commerciale Deutsch-Ostafrikanische
Gesellschaft installe le protectorat allemand au Tanganyika et à Zanzibar. En 1890, l’Allemagne cède Zanzibar à
l’Angleterre en échange de l’île d’Helgoland, possession
britannique en mer du Nord. Après la Première Guerre mondiale, l’Afrique orientale allemande est placée sous le mandat de
la Société des Nations, qui confie le Tanganyika à la Grande-Bretagne. L’administration anglaise concède les grands domaines des colons
allemands aux nouveaux immigrés, Anglais, Sud-Africains, Indiens et
Grecs. Un Conseil législatif est installé en 1926, mais les Africains
n’y entrent qu’en 1945.
Le système de la représentation paritaire des trois communautés — européenne, indienne et africaine — est rapidement
abandonné au profit d’une assemblée où les Africains sont
largement majoritaires.
En 1954, Julius Nyerere,
un instituteur catholique, crée la Tanganyika African National Union
(TANU) tandis que se développe le syndicalisme africain. La TANU
remporte les élections de 1960 au Conseil législatif ; J. Nyerere devient
Premier ministre et le pays accède à l’indépendance en 1961. La
république est proclamée en décembre 1962, Nyerere est élu président.
Le swahili devient langue officielle.
Zanzibar
acquiert son indépendance en 1963. Mais dès sa proclamation
éclate une violente révolte d’inspiration communiste contre la
domination arabe. Plusieurs
milliers d’Arabes sont massacrés et le sultan s’enfuit.
En 1964, le Tanganyika et Zanzibar proclament leur union, tout en
préservant leur autonomie respective.
En 1967, Nyerere lance une expérience socialiste : il rassemble
les paysans au sein de communautés villageoises, les ujamaa. Mais c’est un échec. En 1977, une nouvelle Constitution est adoptée, l’Afro Shirazi
Party et la TANU se regroupent dans un seul parti, le Chama Cha
Mapinduzi (CCM), ou parti de la Révolution, devenu parti unique ; Zanzibar conserve son autonomie, avec un exécutif et un législatif
distincts coiffés par des institutions fédérales. Le président de Zanzibar, Ali Hassan Mwinyi, du
CCM, est élu président de la République, il sera réélu en 1990. Nyerere conserve la haute
main sur le parti unique. En 1992, le multipartisme est instauré. Aux élections de 1995, le CCM et son candidat Benjamin Mkapa,
soutenu par J. Nyerere, l’emportent facilement. En 2000, Mkapa est réélu.
Jusqu’à sa mort, en 1999,
l’ex-président Nyerere a inspiré la politique étrangère de
la Tanzanie. C’est à
Arusha que le tribunal pénal international
pour le Rwanda s’est installé en 1996, afin de juger les
responsables du génocide commis au Rwanda en 1994.
En 2005, le président Mkapa quitte le pouvoir, la Constitution
limitant à deux le nombre de mandats présidentiels. Jakaya
Kikwete remporte l’élection présidentielle avec 80 % des voix. Le
gouvernement lutte en priorité contre la corruption et agit avec succès
en faveur de la scolarisation des enfants. Le président Kikwete, qui
continue à asseoir la Tanzanie dans son rôle de puissance régionale, est
élu à la présidence de l’Union africaine
pour l’année 2008. La coopération avec la Chine, dont l’origine
remonte à l’époque de Nyerere, est relancée. En 2010, c’est dans un climat apaisé, mais aussi une certaine indifférence, que Kikwete est réélu.
John Magufuli, candidat du CCM, remporte l’élection présidentielle de 2015. Le président affiche une volonté de réforme en
annonçant de nouvelles mesures contre la corruption.
Parmi la multitude d’ethnies, quelques remarquables :
— Les Sukumas, qui vivent près du lac Victoria, constituent la principale ethnie.
— Les Hadzabes peuplent les bords éloignés du lac Eyasi et sont apparentés aux Bochimans sud-africains. Ils ont le même langage à clics. Ce sont des chasseurs et cueilleurs qui mènent une vie de nomades primitifs.
— Les Chaggas habitent les pentes du kilimandjaro.
— Les Nyamwezis sont installés dans la région de Tabora.
— Les Makondés (matrilinéaires) vivent dans le sud, sur les deux rives de la Ruvuma.
— Les Masais forment la tribu la plus curieuse. Ce peuple très fier, qui refuse d’abandonner ses traditions, est implanté dans le nord. Ce sont des guerriers et éleveurs nomades. Les immigrants arabes et indiens, soit environ 100 000 personnes, sont surtout installés sur la côte.
Très inégalement répartie et faiblement urbanisée, très jeune — plus de 45 % des Tanzaniens ont moins de 14 ans —, la population connaît une croissance importante. Les rives du lac Victoria, les basses pentes du Kilimanjdaro et la partie nord du littoral constituent les zones les plus peuplées.
L'histoire du pays
Les Bantous, probablement arrivés d’Afrique
centrale vers le début du premier millénaire, introduisent
l’agriculture et l’usage du fer ; le pouvoir de leurs chefs, les ntemi, ne s’étendait qu’à un groupe de villages. Les Masais arrivent au XVIIe siècle, peu avant les Ngonis, venus d’Afrique du Sud au début du XVIIIe siècle.
Entre-temps, à partir du VIIe siècle, les
navigateurs arabes commercent sur la côte ; les cités qu’ils fondent s’enrichissent du trafic de l’or, de l’ivoire
et des esclaves ; ils construisent palais et
mosquées en même temps que se développe une langue, le swahili, mélange
d’arabe et de bantou, dont la transcription en caractères arabes permet
l’épanouissement d’une littérature poétique, religieuse et guerrière. A la fin du XVe siècle, les Portugais s’emparent de ces ports et de Zanzibar, pour en être chassés par les Arabes au milieu du XVIIe. Le sultanat d’Oman
établit sa souveraineté sur la côte et sur l’île et développe un
important marché d’esclaves. En 1861, le sultanat de Zanzibar rompt ses
liens avec Oman.
Suite au congrès de Berlin (1885), où les puissances européennes se
partagent l’Afrique, la compagnie commerciale Deutsch-Ostafrikanische
Gesellschaft installe le protectorat allemand au Tanganyika et à Zanzibar. En 1890, l’Allemagne cède Zanzibar à
l’Angleterre en échange de l’île d’Helgoland, possession
britannique en mer du Nord. Après la Première Guerre mondiale, l’Afrique orientale allemande est placée sous le mandat de
la Société des Nations, qui confie le Tanganyika à la Grande-Bretagne. L’administration anglaise concède les grands domaines des colons
allemands aux nouveaux immigrés, Anglais, Sud-Africains, Indiens et
Grecs. Un Conseil législatif est installé en 1926, mais les Africains
n’y entrent qu’en 1945.
Le système de la représentation paritaire des trois communautés — européenne, indienne et africaine — est rapidement
abandonné au profit d’une assemblée où les Africains sont
largement majoritaires.
En 1954, Julius Nyerere,
un instituteur catholique, crée la Tanganyika African National Union
(TANU) tandis que se développe le syndicalisme africain. La TANU
remporte les élections de 1960 au Conseil législatif ; J. Nyerere devient
Premier ministre et le pays accède à l’indépendance en 1961. La
république est proclamée en décembre 1962, Nyerere est élu président.
Le swahili devient langue officielle.
Zanzibar
acquiert son indépendance en 1963. Mais dès sa proclamation
éclate une violente révolte d’inspiration communiste contre la
domination arabe. Plusieurs
milliers d’Arabes sont massacrés et le sultan s’enfuit.
En 1964, le Tanganyika et Zanzibar proclament leur union, tout en
préservant leur autonomie respective.
En 1967, Nyerere lance une expérience socialiste : il rassemble
les paysans au sein de communautés villageoises, les ujamaa. Mais c’est un échec. En 1977, une nouvelle Constitution est adoptée, l’Afro Shirazi
Party et la TANU se regroupent dans un seul parti, le Chama Cha
Mapinduzi (CCM), ou parti de la Révolution, devenu parti unique ; Zanzibar conserve son autonomie, avec un exécutif et un législatif
distincts coiffés par des institutions fédérales. Le président de Zanzibar, Ali Hassan Mwinyi, du
CCM, est élu président de la République, il sera réélu en 1990. Nyerere conserve la haute
main sur le parti unique. En 1992, le multipartisme est instauré. Aux élections de 1995, le CCM et son candidat Benjamin Mkapa,
soutenu par J. Nyerere, l’emportent facilement. En 2000, Mkapa est réélu.
Jusqu’à sa mort, en 1999,
l’ex-président Nyerere a inspiré la politique étrangère de
la Tanzanie. C’est à
Arusha que le tribunal pénal international
pour le Rwanda s’est installé en 1996, afin de juger les
responsables du génocide commis au Rwanda en 1994.
En 2005, le président Mkapa quitte le pouvoir, la Constitution
limitant à deux le nombre de mandats présidentiels. Jakaya
Kikwete remporte l’élection présidentielle avec 80 % des voix. Le
gouvernement lutte en priorité contre la corruption et agit avec succès
en faveur de la scolarisation des enfants. Le président Kikwete, qui
continue à asseoir la Tanzanie dans son rôle de puissance régionale, est
élu à la présidence de l’Union africaine
pour l’année 2008. La coopération avec la Chine, dont l’origine
remonte à l’époque de Nyerere, est relancée. En 2010, c’est dans un climat apaisé, mais aussi une certaine indifférence, que Kikwete est réélu.
John Magufuli, candidat du CCM, remporte l’élection présidentielle de 2015. Le président affiche une volonté de réforme en
annonçant de nouvelles mesures contre la corruption.
Entre-temps, à partir du VIIe siècle, les navigateurs arabes commercent sur la côte ; les cités qu’ils fondent s’enrichissent du trafic de l’or, de l’ivoire et des esclaves ; ils construisent palais et mosquées en même temps que se développe une langue, le swahili, mélange d’arabe et de bantou, dont la transcription en caractères arabes permet l’épanouissement d’une littérature poétique, religieuse et guerrière. A la fin du XVe siècle, les Portugais s’emparent de ces ports et de Zanzibar, pour en être chassés par les Arabes au milieu du XVIIe. Le sultanat d’Oman établit sa souveraineté sur la côte et sur l’île et développe un important marché d’esclaves. En 1861, le sultanat de Zanzibar rompt ses liens avec Oman.
En 2005, le président Mkapa quitte le pouvoir, la Constitution limitant à deux le nombre de mandats présidentiels. Jakaya Kikwete remporte l’élection présidentielle avec 80 % des voix. Le gouvernement lutte en priorité contre la corruption et agit avec succès en faveur de la scolarisation des enfants. Le président Kikwete, qui continue à asseoir la Tanzanie dans son rôle de puissance régionale, est élu à la présidence de l’Union africaine pour l’année 2008. La coopération avec la Chine, dont l’origine remonte à l’époque de Nyerere, est relancée. En 2010, c’est dans un climat apaisé, mais aussi une certaine indifférence, que Kikwete est réélu. John Magufuli, candidat du CCM, remporte l’élection présidentielle de 2015. Le président affiche une volonté de réforme en annonçant de nouvelles mesures contre la corruption.
Bon à savoirInformations pratiques
Les Big Five
En Afrique, on désigne par ce terme les cinq grands mammifères craints et respectés par les chasseurs de fauves d'autrefois : l'éléphant (le plus gros), le rhinocéros (le plus braconné), le lion, le léopard et le buffle.
Les fêtes
Les fêtes religieuses musulmanes sont des jours fériés comme les fêtes religieuses chrétiennes.
Les boissons
Ne buvez pas l'eau du robinet non potable. Demandez toujours une boisson fraîche, et dites "bila barafu" (sans glaçon). Vous pourrez vous désaltérer avec de bonnes bières : la Safari (assez forte), la Kilimandjaro et la Castle Lager (plus légère).
Electricité
Tension électrique : 240 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Nous vous conseillons d'emporter des jumelles d'approche pour
admirer la faune dans les parcs, ainsi qu'un téléobjectif si vous en
possédez un.
Comment communiquer en Afrique de l'Est ?
L'anglais est compris et parlé par toutes les personnes en contact avec
le tourisme. Nos guides sont tous francophones et nos chauffeurs également pour la grande majorité.
Quelques mots utiles
Parmi les quatre principaux groupes de population, il existe des centaines de sous-groupes avec leur propre dialecte (kikuyu, luo, masai, etc.). Cependant, le langage commun utilisé pour communiquer est le swahili (ou kiswahili). Apprendre quelques mots-clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec les tribus rencontrées. N'hésitez pas à utiliser les expressions ci-dessous.
Bonjour : djambo.
Bienvenue : karibu.
Comment ça va ? : habari ?
Très bien : msuri sana.
Merci : asante sana.
Au revoir : kwaheri.
Pas de problème : hakuna matata.
Doucement : polé polé.
Rhinocéros : kifaru.
Eléphant : tembo.
Lion : simba.
Léopard : chui.
Buffle : mbogo.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n'en sera que plus riche ! Et puis souriez, c'est souvent le meilleur moyen d'avoir de bons contacts !
BibliographieSites Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tanzanie.
http://www.routard.com/guide/code_dest/tanzanie.htm.
http://www.petitfute.com/voyage/tanzanie.
Kenya, Tanzanie, Marcus.
Tanzanie et Zanzibar, Lonely Planet.
Tanzania, guide Bradt (en anglais).
Tanzanie et Zanzibar, Bibliothèque du Voyageur Gallimard.
Tanzanie, Tanganyika, Zanzibar, Bernard Passot, L'Harmattan.
Récits, littérature
Hiver africain, Evelyn Waugh, Payot Voyageurs.
Les Neiges du Kilimandjaro et autres nouvelles, Ernest Hemingway, Folio Gallimard.
Carte
Tanzania, 1/1 400 000, Harms IC Verlag.
Kilimanjaro, 1/62 500, ITM.
Tourisme responsable Une histoire de passion
Depuis 1983 et le premier groupe au sommet, le Kilimandjaro figure parmi les plus belles pages de l'histoire Allibert. Pour continuer à vous offrir le meilleur de l'Afrique de l'Est, nous nous investissons jour après jour avec les populations locales, le but étant de suivre et de regrouper les meilleurs guides francophones ou anglophones. Notre agence au pied du Kilimandjaro gère de façon resserrée nos différents groupes sur cette cime exceptionnelle. Ainsi Gary et Jonathan Bourguoin, deux alpins pure souche, ont-ils quitté les pentes du mont Blanc pour les latitudes africaines. Quand vous en voyez un au bureau, c'est que l'autre est sur un sentier. Ou l'inverse !
Nos actions de tourisme responsable
- En 2009, au Kilimandjaro, réhabilitation du refuge-abri de School Hut (4 800 m) : peinture extérieure et intérieure, réparation de la toiture, remplacement des matelas et couvertures, construction d'une citerne à eau (pour éviter aux porteurs de redescendre une étape et demie pour aller chercher l'eau), achat de filtres à eau...
- En 2012 : aide financière pour les repas des enfants d'un orphelinat situé au pied du Kilimandjaro.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement
Le respect des us et coutumes
Les Tanzaniens sont des gens réservés et d'un niveau de vie assez pauvre. Le pays conserve les traces de présence arabe et est très influencé par la culture swahilie de Zanzibar. La poignée de main est la forme usuelle de salutation : utilisez la main droite pour serrer la main, donner ou
recevoir. Les Tanzaniens apprécient d'être salués en swahili. On dit alors Jambo, auquel il est répondu Jambo !
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.La préservation de l'environnement
La préservation de l'environnement
— La faune
La Tanzanie est un véritable sanctuaire d'animaux avec l'une des plus fortes concentrations d'animaux sauvages en Afrique. Parmi cette faune sans pareille, on peut citer l'éléphant d'Afrique, le plus gros animal terrestre. Chassés depuis des siècles pour l'ivoire, les éléphants d'Afrique ont été menacés d'éradication totale. Aujourd'hui, leur nombre est en augmentation, mais cet énorme animal se trouve en compétition territoriale avec l'homme.
De même, le rhinocéros, qui avait quasiment disparu, a bénéficié de mesures draconiennes contre le braconnage. Parmi les autres grands de la faune tanzanienne, on peut citer l'hippopotame, le buffle, la girafe, le zèbre, le gnou et tous les animaux de la savane. Sans oublier les rois des félins, le lion, ou encore le guépard et le léopard.
- La flore
Parmi les grands de la savane, on citera l'acacia parasol que l'on trouve partout ainsi que le baobab. Son gros fruit sec et acidulé, appelé parfois pain de singe, est très bon.
Le figuier sauvage, ou arbre à palabres, procure souvent de l'ombre aux sages sur les places des villages, d'où son surnom. Les Masais y voient un arbre sacré, au pied duquel ils accomplissent leurs sacrifices au dieu Ngaï.
Le séneçon pousse entre 3 000 et 4 000 m d'altitude, il fleurit en myriades de fleurs jaunes, et s'ouvre et se ferme chaque jour avec le soleil.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nos actions de tourisme responsable
- En 2009, au Kilimandjaro, réhabilitation du refuge-abri de School Hut (4 800 m) : peinture extérieure et intérieure, réparation de la toiture, remplacement des matelas et couvertures, construction d'une citerne à eau (pour éviter aux porteurs de redescendre une étape et demie pour aller chercher l'eau), achat de filtres à eau...
- En 2012 : aide financière pour les repas des enfants d'un orphelinat situé au pied du Kilimandjaro.
Pour suivre toutes nos actions de tourisme responsable, rendez-vous sur notre site https://www.allibert-trekking.com/634-valeurs-et-engagement
Le respect des us et coutumes
Les Tanzaniens sont des gens réservés et d'un niveau de vie assez pauvre. Le pays conserve les traces de présence arabe et est très influencé par la culture swahilie de Zanzibar. La poignée de main est la forme usuelle de salutation : utilisez la main droite pour serrer la main, donner ou
recevoir. Les Tanzaniens apprécient d'être salués en swahili. On dit alors Jambo, auquel il est répondu Jambo !
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.La préservation de l'environnement
La préservation de l'environnement
— La faune
La Tanzanie est un véritable sanctuaire d'animaux avec l'une des plus fortes concentrations d'animaux sauvages en Afrique. Parmi cette faune sans pareille, on peut citer l'éléphant d'Afrique, le plus gros animal terrestre. Chassés depuis des siècles pour l'ivoire, les éléphants d'Afrique ont été menacés d'éradication totale. Aujourd'hui, leur nombre est en augmentation, mais cet énorme animal se trouve en compétition territoriale avec l'homme.
De même, le rhinocéros, qui avait quasiment disparu, a bénéficié de mesures draconiennes contre le braconnage. Parmi les autres grands de la faune tanzanienne, on peut citer l'hippopotame, le buffle, la girafe, le zèbre, le gnou et tous les animaux de la savane. Sans oublier les rois des félins, le lion, ou encore le guépard et le léopard.
- La flore
Parmi les grands de la savane, on citera l'acacia parasol que l'on trouve partout ainsi que le baobab. Son gros fruit sec et acidulé, appelé parfois pain de singe, est très bon.
Le figuier sauvage, ou arbre à palabres, procure souvent de l'ombre aux sages sur les places des villages, d'où son surnom. Les Masais y voient un arbre sacré, au pied duquel ils accomplissent leurs sacrifices au dieu Ngaï.
Le séneçon pousse entre 3 000 et 4 000 m d'altitude, il fleurit en myriades de fleurs jaunes, et s'ouvre et se ferme chaque jour avec le soleil.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
- En 2012 : aide financière pour les repas des enfants d'un orphelinat situé au pied du Kilimandjaro.
Les Tanzaniens sont des gens réservés et d'un niveau de vie assez pauvre. Le pays conserve les traces de présence arabe et est très influencé par la culture swahilie de Zanzibar. La poignée de main est la forme usuelle de salutation : utilisez la main droite pour serrer la main, donner ou recevoir. Les Tanzaniens apprécient d'être salués en swahili. On dit alors Jambo, auquel il est répondu Jambo !
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
La préservation de l'environnement
— La faune
La Tanzanie est un véritable sanctuaire d'animaux avec l'une des plus fortes concentrations d'animaux sauvages en Afrique. Parmi cette faune sans pareille, on peut citer l'éléphant d'Afrique, le plus gros animal terrestre. Chassés depuis des siècles pour l'ivoire, les éléphants d'Afrique ont été menacés d'éradication totale. Aujourd'hui, leur nombre est en augmentation, mais cet énorme animal se trouve en compétition territoriale avec l'homme.
De même, le rhinocéros, qui avait quasiment disparu, a bénéficié de mesures draconiennes contre le braconnage. Parmi les autres grands de la faune tanzanienne, on peut citer l'hippopotame, le buffle, la girafe, le zèbre, le gnou et tous les animaux de la savane. Sans oublier les rois des félins, le lion, ou encore le guépard et le léopard.
- La flore
Parmi les grands de la savane, on citera l'acacia parasol que l'on trouve partout ainsi que le baobab. Son gros fruit sec et acidulé, appelé parfois pain de singe, est très bon.
Le figuier sauvage, ou arbre à palabres, procure souvent de l'ombre aux sages sur les places des villages, d'où son surnom. Les Masais y voient un arbre sacré, au pied duquel ils accomplissent leurs sacrifices au dieu Ngaï.
Le séneçon pousse entre 3 000 et 4 000 m d'altitude, il fleurit en myriades de fleurs jaunes, et s'ouvre et se ferme chaque jour avec le soleil.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— La faune
La Tanzanie est un véritable sanctuaire d'animaux avec l'une des plus fortes concentrations d'animaux sauvages en Afrique. Parmi cette faune sans pareille, on peut citer l'éléphant d'Afrique, le plus gros animal terrestre. Chassés depuis des siècles pour l'ivoire, les éléphants d'Afrique ont été menacés d'éradication totale. Aujourd'hui, leur nombre est en augmentation, mais cet énorme animal se trouve en compétition territoriale avec l'homme.
De même, le rhinocéros, qui avait quasiment disparu, a bénéficié de mesures draconiennes contre le braconnage. Parmi les autres grands de la faune tanzanienne, on peut citer l'hippopotame, le buffle, la girafe, le zèbre, le gnou et tous les animaux de la savane. Sans oublier les rois des félins, le lion, ou encore le guépard et le léopard.
- La flore
Parmi les grands de la savane, on citera l'acacia parasol que l'on trouve partout ainsi que le baobab. Son gros fruit sec et acidulé, appelé parfois pain de singe, est très bon.
Le figuier sauvage, ou arbre à palabres, procure souvent de l'ombre aux sages sur les places des villages, d'où son surnom. Les Masais y voient un arbre sacré, au pied duquel ils accomplissent leurs sacrifices au dieu Ngaï.
Le séneçon pousse entre 3 000 et 4 000 m d'altitude, il fleurit en myriades de fleurs jaunes, et s'ouvre et se ferme chaque jour avec le soleil.
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.