
Liban
Des neiges éternelles, des sentiers en balcon sur la Méditerranée, une nature généreuse, une cuisine exceptionnelle et des sites qui racontent l’histoire des civilisations, voici le Liban, pays de charme et d’hospitalité !

Repères
Population |
4,8 millions d’habitants. |
Superficie |
10 452 km2. |
Capitale |
Beyrouth. |
Villes principales |
Tripoli, Saïda, Tyr, Zahlé. |
Point culminant |
Kornet el-Saouda (3 090 m). |
Langues |
arabe (off.), libanais, français, anglais. |
Religions |
17 communautés religieuses sont reconnues, notamment musulmans chiites (31 %), sunnites (22 %), druzes (5 %) et alaouites, chrétiens maronites (23 %), grecs orthodoxes (7 % ), grecs catholiques et arméniens. |
Décalage horaire |
par rapport à la France, une heure de plus toute l’année. UTC/GMT : + 2 h. |
Géographie
Le
Liban, plus petit pays du Proche-Orient, situé à l’extrémité
orientale de la Méditerranée, compte deux frontières terrestres :
avec la Syrie (279 km) au nord et à l’est, avec Israël (79 km) au sud.
Le pays est bordé à l’ouest par la mer Méditerranée sur 278 km.
Le
relief est très varié : sur ses 65 km de large en moyenne, le relief va
du niveau de la mer à 3 090 m d’altitude. La montagne occupe la plus
grande partie du territoire.
On distingue, d’ouest en est, quatre zones successives, orientées parallèlement au rivage :
— l’étroite plaine côtière alluviale, limitée par une côte coupée de
promontoires rocheux favorables, depuis les Phéniciens, à
l’installation de ports ;
— le massif du mont Liban s’incline lentement vers le sud jusqu’aux monts
Galilée et culmine au Kornet el-Saouda. Des rivières ont creusé de
profondes gorges dans la montagne. Le versant occidental est couvert de
forêts de pins et de cèdres ;
— la haute plaine intérieure de la Bekaa — 900 m d’altitude — bien
irriguée en son centre et en son sud était le grenier de la région dans l’Antiquité. Le fleuve Oronte coule vers le nord et le Litani,
vers le sud ;
— le massif de l’Anti-Liban, plateau désertique à 2 300 m d’altitude, est
prolongé au sud par le mont Hermon et constitue une frontière naturelle
avec la Syrie.
Climat
Le relief est très varié : sur ses 65 km de large en moyenne, le relief va du niveau de la mer à 3 090 m d’altitude. La montagne occupe la plus grande partie du territoire.
On distingue, d’ouest en est, quatre zones successives, orientées parallèlement au rivage :
— l’étroite plaine côtière alluviale, limitée par une côte coupée de promontoires rocheux favorables, depuis les Phéniciens, à l’installation de ports ;
— le massif du mont Liban s’incline lentement vers le sud jusqu’aux monts Galilée et culmine au Kornet el-Saouda. Des rivières ont creusé de profondes gorges dans la montagne. Le versant occidental est couvert de forêts de pins et de cèdres ;
— la haute plaine intérieure de la Bekaa — 900 m d’altitude — bien irriguée en son centre et en son sud était le grenier de la région dans l’Antiquité. Le fleuve Oronte coule vers le nord et le Litani, vers le sud ;
— le massif de l’Anti-Liban, plateau désertique à 2 300 m d’altitude, est prolongé au sud par le mont Hermon et constitue une frontière naturelle avec la Syrie.
Le climat est méditerranéen, sec et chaud en été, relativement doux et pluvieux en hiver. Le soleil brille environ 300 jours par an. La plaine côtière est plus humide, avec des étés chauds (température moyenne de 28 °C). En montagne, la température est plus fraîche, surtout la nuit (18 à 20 °C le jour).
Économie
Le Liban dispose d’une situation enviable pour l’agriculture, en
termes de disponibilité d’eau et de fertilité des terres, bien que les surfaces cultivables soient peu étendues, et
les structures agraires, très inégalitaires. Le liseré côtier est consacré à l'arboriculture - agrumes, bananiers et
oliviers -, aux cultures légumières, aux céréales et à différentes
autres cultures - tabac, arachides, vigne -. La montagne, aménagée en
terrasses, porte des vergers de pommiers et de cerisiers. La région
agricole la plus développée s'étend dans la plaine de la Beqaa.
L’industrie contribue pour 23 % au PIB.
Les principales industries sont organisées autour du plastique, textile, papier, marbre, ciment et bois.
Le système des transports a joué un rôle essentiel dans le commerce
international et régional au cours de la période de prospérité. Le
principal port, Beyrouth, est en partie une "zone libre" pour le
commerce de transit. Tripoli et Sayda possèdent également des
infrastructures importantes dans ce domaine.
Le secteur tertiaire, qui fait vivre plus de la moitié de la
population et fournit les deux tiers du revenu national, prédomine.
Société
Le Liban est un petit territoire très peuplé : 382 hab./km2, c'est
même l’une des densités les plus élevées du monde. Le Liban doit assurer sur ce
petit territoire l’ensemble des fonctions nécessaires à la vie et à
l’activité de près de 5 millions d’habitants.
Le pays multiconfessionnel est formé de dix-sept communautés
religieuses reconnues et représentées à l'Assemblée nationale libanaise grâce à un système de réservation de sièges, treize chrétiennes (maronites, Grecs catholiques, Arméniens catholiques, Syriaques catholiques, Latins, chadéens, coptes, Grecs orthodoxes, Arméniens orthodoxes, Syriaques monophysites, Assyriens, protestants, coptes orthodoxes) dont six rattachées à Rome et
quatre musulmanes ou issues de l’islam (sunnites, chiites, druzes et alaouites). Les musulmans représentent environ 53 % de la population qu'ils
soient chiites (27%), sunnites (23%), alaouites ou ismaélites, etc. ; les chrétiens représentent environ 43 %.
Une
discrimination certaine, dans les lois et les pratiques, existe
toujours à l’égard de la femme libanaise, qui peine à acquérir certains
de ses droits fondamentaux. Pourtant, la constitution libanaise affirme
l’égalité de tous les Libanais, devant les droits civils et politiques
notamment.
L'histoire du pays
L'histoire
Point de convergence des civilisations de la Mésopotamie, de l'Egypte et de la Grèce, le Liban devient romain et byzantin avant d'être conquis par l'islam au milieu du VIIe siècle. Constitué d'une mosaïque de
communautés religieuses, chrétiennes et musulmanes, il est, durant
les croisades, le siège du royaume chrétien latin de Jérusalem. Les Mamelouks d'Egypte y rétablissent l'autorité de l'islam à la fin du XIIIe siècle. A partir du XVIe siècle, le Liban connait une longue période de domination ottomane. Suite à un
massacre des maronites, une des principales communautés chrétiennes, un corps expéditionnaire français débarque en 1860 et fait prévaloir des accords internationaux qui garantissent l'autonomie du "Mont-Liban" à l'intérieur de l'Empire ottoman.
Après la Première Guerre mondiale,
la France reçoit un mandat sur la Syrie et le "Grand-Liban". La Constitution de 1926
fait du Liban une République parlementaire. L'indépendance libanaise sous
mandat français, proclamée en 1941, devient effective en 1945.
Un système présidentiel et parlementaire
confessionnaliste se met en place, instaurant le partage des
pouvoirs entre les diverses communautés (pacte national non écrit de
1943) : la présidence de la République est attribuée à
un maronite, celle du gouvernement à un musulman sunnite et la
présidence de l'Assemblée à un chiite. La réorganisation administrative le développement économique entraînent une croissance de 7 % par an et le Liban,
îlot de libéralisme dans une région marxisante, bénéficie du boom
pétrolier au point d'être qualifié de "Suisse du Moyen-Orient".
Mais, après la guerre israélo-arabe
de 1967, un afflux de 140 000 réfugiés palestiniens bouscule le
fragile équilibre entre chrétiens et musulmans. Environ 500 000 Palestiniens, à 80 %
sunnites, désormais installés au Liban, y créent des groupes de
combat. En 1968, un raid israélien détruit l'aviation civile
libanaise sur l'aéroport de Beyrouth et la présence palestinienne
devient l'enjeu majeur de la politique intérieure. Entre 1970 et 1975, des chefs palestiniens sont exécutés par Israël à
Beyrouth, les miliciens palestiniens et l'armée libanaise
s'affrontent, et le Liban rejoint le camp arabe dans la quatrième guerre
israélo-arabe.
En 1975, l'Organisation de libération de la Palestine, établie au Liban, dirige depuis le pays des attaques contre Israël. Les Phalanges libanaises, fondées en 1936 par un maronite et alliées des Occidentaux, s'opposent aux Palestiniens et à la gauche libanaise. Mises en difficulté, elles demandent
l'aide de la Syrie, qui envoie des troupes qui resteront jusqu'en 2005. Puis la Syrie abandonne les Phalanges pour
s'allier aux Palestiniens et à la gauche libanaise. Israël se rapproche
des Phalanges et, pour des raisons de sécurité, envahit le Sud du Liban
en 1978 et le reste du Liban en 1982. L'OLP et ses dirigeants, dont Yasir Arafat, quitte Beyrouth. Le chef des Phalanges, Bachir Gemayel, est élu président de la République en août 1982. Assassiné un mois plus tard, il est remplacé par son frère Amine. L'armée israélienne entre alors à Beyrouth et autorise les phalangistes à pénétrer dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila où ils massacrent 1 500 réfugiés.
En 1983, Israël évacue Beyrouth. S'ouvre une période d'anarchie marquée par l'apparition d'une milice chiite, le Hezbollah, et la division du Liban en régions dominées par les milices financées par les principaux acteurs régionaux. A la fin du mandat d'Amine Gemayel en 1988, il est impossible de désigner un autre président. Le général chrétien Michel Aoun,
commandant en chef de l'armée libanaise, forme un gouvernement, et
lance en 1989 son armée contre les forces syriennes d'occupation, ce qui
précipite la fin du conflit. La deuxième République libanaise est proclamée le 21 septembre 1990.
La guerre du Liban a coûté la vie de plus de 150 000 personnes . A la fin du conflit, on compte
200 000 blessés et plus d'un million de personnes déplacées.
Durant l'année 1991, divers accords – englobant la sécurité, la politique, l'administration, l'économie – définissent une forme de protectorat syrien sur le Liban.
Honnies par la population, les milices sont progressivement désarmées, à
l'exception de celles du Hezbollah et de Amal.
Ces dernières, se déplaçant vers le sud, tiennent tête aux Israéliens – l'Armée du Liban-Sud –, qui occupent, depuis 1978,
la zone de sécurité dans laquelle se concentrent désormais les combats
armés, en dépit de la
présence de la Finul. Grands perdants du conflit, les chrétiens s'opposent à l'entente
nationale sous contrôle syrien et
boycottent les élections législatives de 1992. Rafic Hariri,
richissime homme d'affaires libano-saoudien et représentant de l'islam
sunnite, devient président du Conseil sur le thème de la reconstruction
du Liban.
Amorcé par la conférence de paix pour le
Proche-Orient à Madrid en 1991, le processus de paix devait
stabiliser la situation du Liban restauré dans son rôle de place
financière régionale. Si entre 1992 et 1995, on constate une
reprise de la croissance et des investissements, à partir de 1995, la spirale de
l'endettement domine. Le gouvernement est
confronté à une paupérisation de la société et à une situation sociale devenue
explosive en raison d'un taux de chômage de 20 % dans un pays qui
accueille 800 000 travailleurs immigrés dont 500 000 Syriens. De plus, en donnant une écrasante majorité aux députés
pro-syriens, les résultats des élections législatives de 1996
suscitent l'inquiétude des chrétiens. Dans le Sud, une tension permanente est entretenue par les Syriens et les Israéliens,
comme un élément de chantage et de négociation dans le cadre du conflit
général du Proche-Orient. En 2000, le départ des troupes israéliennes du Liban-Sud laisse le champ libre au Hezbollah, qui investit
aussitôt le terrain libéré, avec l'assentiment des autorités libanaises.
Cependant, l'évacuation du Liban-Sud ne scelle pas la paix avec l'Etat
hébreu. L'accession à la présidence de la Syrie de Bachar al-Asad,
qui souhaite donner l'image d'un chef d'Etat moderne ouvert au
dialogue, fait miroiter la possibilité de nouvelles relations entre les
deux pays fondées non plus sur la domination mais sur la confiance. A la tête d'un gouvernement d'ouverture, incluant chiites, druzes et maronites, R. Hariri se donne pour objectif de pacifier le climat politique et social, d'apurer les finances et de relancer l'économie.
Cependant, dès l'automne 2000, le Liban est à nouveau
fragilisé par l'escalade de la violence israélo-palestinienne et
l'arrivée d'Ariel Sharon
au pouvoir en Israël. En 2001, la Syrie procède au redéploiement de ses troupes
stationnées à Beyrouth. 2001 est marquée par une crispation autoritariste du pouvoir - rafles de 200 opposants chrétiens par l'armée libanaise -. A l'approche de l'élection présidentielle de 2004, la constitution est amendée, sur
injonction syrienne, afin de permettre au président Lahoud d'obtenir une
reconduction de son mandat pour une durée de trois ans. Ce coup de
force de Damas intervient au lendemain de l'adoption par l'ONU de la résolution 1559 – proposée par la France et
soutenue par les Etats-Unis – qui met en garde contre toute ingérence
dans le processus de l'élection présidentielle libanaise et réclame le
départ de toutes les forces étrangères présentes dans le pays ainsi que
le démantèlement et le désarmement de toutes les milices, libanaises
et non libanaises. R. Hariri présente sa démission. En 2005, la mort de R. Hariri, et celle de vingt-deux personnes dans un attentat à
la voiture piégée à Beyrouth suscite l'indignation au sein de la
communauté internationale et au Liban, où elle entraîne un nouveau
clivage entre loyalistes et opposants. Les Etats-Unis et la France demandent à l'ONU le rétablissement de la souveraineté
au Liban, tandis que des Libanais de toutes confessions défilent
massivement dans les rues de Beyrouth aux cris de "Musulmans,
chrétiens, ensemble contre les Syriens". La Syrie retire ses troupes.
Lors des élections législatives de 2005, la coalition anti-syrienne, forte d'une
dizaine de formations, dénommé "courant du 14 mars" remporte la majorité
absolue. Le dialogue national permet d'obtenir un accord sur plusieurs points : refus de toute présence armée
palestinienne hors des camps de réfugiés, rétablissement de relations
amicales avec la Syrie, formation d'un tribunal à caractère
international. Les discussions achoppent sur la démission du président de la République et celle du
désarmement du Hezbollah. L'enlèvement de deux soldats israéliens à la frontière
israélo-libanaise par un commando du Hezbollah et la résistance de la
milice chiite aux incursions israéliennes vaut au Liban de subir la plus
agressive des ripostes lancées depuis 1982 par Israël, les bombardements israéliens s'étendant à l'ensemble du
territoire libanais provoquent un champ de ruines : 1300
morts, près de 4000 blessés, 1 million de personnes déplacées, des
infrastructures civiles détruites. L'ONU exige une cessation immédiate des
hostilités - un cessez-le-feu intervient -, demande le
déploiement de l'armée libanaise et des forces de la Finul, ainsi que le retrait des forces
israéliennes. Mais le
Hezbollah – dont le réarmement via la frontière libano-syrienne ne fait
plus aucun doute – est devenu un Etat dans l'Etat.
Fort de la légitimité acquise pour sa résistance à Israël, le Hezbollah
exige un gouvernement d'union nationale au sein duquel il détiendrait
une minorité de blocage.
En 2007, le "courant du 14 mars" accuse
l'opposition d'être au service de l'Iran et de la Syrie et de trahir les
intérêts du pays, l'opposition traite la
coalition au pouvoir d'instrument de la politique américaine. Alors que la recrudescence des violences fait planer la
menace de guerre civile, l'armée
– ultime symbole de l'unité du pays dans sa diversité – devient
l'institution la plus populaire, notamment après sa victoire
obtenue sur le Fatah al-Islam, un mouvement armé se revendiquant d'al-Qaida. Au printemps, le Hezbollah
prend par la force le contrôle de Beyrouth-Ouest, fief de la majorité
sunnite, et de la montagne druze. L'armée reste neutre par
crainte d'une scission communautaire en son sein.
En 2008, grâce à une médiation de la Ligue arabe et du Qatar, majorité et opposition parviennent à un compromis prévoyant
l'élection immédiate d'un président de la République, la formation d'un
gouvernement d'union nationale. Le général Michel Sleiman, commandant en chef
de l'armée depuis 1998 et unique candidat de consensus, est élu à la Présidence de la République, un gouvernement
d'union nationale est formé. 2008 est également marquée par
l'établissement de relations diplomatiques entre le Liban et la Syrie
pour la première fois depuis l'indépendance des deux pays il y a plus de
60 ans.
Les élections législatives de 2009 sont
remportées par la coalition du "14 mars". Saad Hariri parvient, en fin d'année, à former un
gouvernement "d'union nationale". En 2011, l'organisation chiite retire ses ministres de la
coalition, provoquant la chute de cette dernière. Bénéficiant du ralliement de Walid Joumblatt,
qui s’est éloigné du "Courant du futur" et de l’alliance du
"14 mars" pour adopter une position centriste, le Hezbollah,
disposant désormais de la majorité requise, prend le contrôle du
Parlement et voit son candidat, le milliardaire sunnite Najib Mikati désigné pour former le prochain
gouvernement. Le Hezbollah et ses alliés se retrouvent en position de force.
Les tensions politiques, qui réapparaissent à l’occasion de la
préparation des élections législatives prévues en 2013,
conduisent à la démission du Premier ministre N. Mikati.
La guerre civile en Syrie menaçant de déborder
au Liban, où plus de 500 000 Syriens ont trouvé refuge depuis le début
du conflit, le président Sleiman tente de faire respecter la neutralité
libanaise, mais la situation en Syrie oppose les principaux partis - alors que le Hezbollah soutient le régime de Bachar al-Asad,
certaines composantes de l’alliance du "14 mars" (et W. Joumblatt),
ont pris le parti des rebelles -.
C’est dans ce climat extrêmement tendu et menaçant
pour les équilibres très fragiles du Liban que Tammam Salam,
personnalité consensuelle, parvient à former un gouvernement
d’intérêt national en 2014. Mais le poste de Président de la république est toujours vacant depuis mai 2014.
Un système présidentiel et parlementaire confessionnaliste se met en place, instaurant le partage des pouvoirs entre les diverses communautés (pacte national non écrit de 1943) : la présidence de la République est attribuée à un maronite, celle du gouvernement à un musulman sunnite et la présidence de l'Assemblée à un chiite. La réorganisation administrative le développement économique entraînent une croissance de 7 % par an et le Liban, îlot de libéralisme dans une région marxisante, bénéficie du boom pétrolier au point d'être qualifié de "Suisse du Moyen-Orient".
En 1975, l'Organisation de libération de la Palestine, établie au Liban, dirige depuis le pays des attaques contre Israël. Les Phalanges libanaises, fondées en 1936 par un maronite et alliées des Occidentaux, s'opposent aux Palestiniens et à la gauche libanaise. Mises en difficulté, elles demandent l'aide de la Syrie, qui envoie des troupes qui resteront jusqu'en 2005. Puis la Syrie abandonne les Phalanges pour s'allier aux Palestiniens et à la gauche libanaise. Israël se rapproche des Phalanges et, pour des raisons de sécurité, envahit le Sud du Liban en 1978 et le reste du Liban en 1982. L'OLP et ses dirigeants, dont Yasir Arafat, quitte Beyrouth. Le chef des Phalanges, Bachir Gemayel, est élu président de la République en août 1982. Assassiné un mois plus tard, il est remplacé par son frère Amine. L'armée israélienne entre alors à Beyrouth et autorise les phalangistes à pénétrer dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila où ils massacrent 1 500 réfugiés. En 1983, Israël évacue Beyrouth. S'ouvre une période d'anarchie marquée par l'apparition d'une milice chiite, le Hezbollah, et la division du Liban en régions dominées par les milices financées par les principaux acteurs régionaux. A la fin du mandat d'Amine Gemayel en 1988, il est impossible de désigner un autre président. Le général chrétien Michel Aoun, commandant en chef de l'armée libanaise, forme un gouvernement, et lance en 1989 son armée contre les forces syriennes d'occupation, ce qui précipite la fin du conflit. La deuxième République libanaise est proclamée le 21 septembre 1990.
Durant l'année 1991, divers accords – englobant la sécurité, la politique, l'administration, l'économie – définissent une forme de protectorat syrien sur le Liban. Honnies par la population, les milices sont progressivement désarmées, à l'exception de celles du Hezbollah et de Amal. Ces dernières, se déplaçant vers le sud, tiennent tête aux Israéliens – l'Armée du Liban-Sud –, qui occupent, depuis 1978, la zone de sécurité dans laquelle se concentrent désormais les combats armés, en dépit de la présence de la Finul. Grands perdants du conflit, les chrétiens s'opposent à l'entente nationale sous contrôle syrien et boycottent les élections législatives de 1992. Rafic Hariri, richissime homme d'affaires libano-saoudien et représentant de l'islam sunnite, devient président du Conseil sur le thème de la reconstruction du Liban.
Amorcé par la conférence de paix pour le Proche-Orient à Madrid en 1991, le processus de paix devait stabiliser la situation du Liban restauré dans son rôle de place financière régionale. Si entre 1992 et 1995, on constate une reprise de la croissance et des investissements, à partir de 1995, la spirale de l'endettement domine. Le gouvernement est confronté à une paupérisation de la société et à une situation sociale devenue explosive en raison d'un taux de chômage de 20 % dans un pays qui accueille 800 000 travailleurs immigrés dont 500 000 Syriens. De plus, en donnant une écrasante majorité aux députés pro-syriens, les résultats des élections législatives de 1996 suscitent l'inquiétude des chrétiens. Dans le Sud, une tension permanente est entretenue par les Syriens et les Israéliens, comme un élément de chantage et de négociation dans le cadre du conflit général du Proche-Orient. En 2000, le départ des troupes israéliennes du Liban-Sud laisse le champ libre au Hezbollah, qui investit aussitôt le terrain libéré, avec l'assentiment des autorités libanaises. Cependant, l'évacuation du Liban-Sud ne scelle pas la paix avec l'Etat hébreu. L'accession à la présidence de la Syrie de Bachar al-Asad, qui souhaite donner l'image d'un chef d'Etat moderne ouvert au dialogue, fait miroiter la possibilité de nouvelles relations entre les deux pays fondées non plus sur la domination mais sur la confiance. A la tête d'un gouvernement d'ouverture, incluant chiites, druzes et maronites, R. Hariri se donne pour objectif de pacifier le climat politique et social, d'apurer les finances et de relancer l'économie.
Les élections législatives de 2009 sont remportées par la coalition du "14 mars". Saad Hariri parvient, en fin d'année, à former un gouvernement "d'union nationale". En 2011, l'organisation chiite retire ses ministres de la coalition, provoquant la chute de cette dernière. Bénéficiant du ralliement de Walid Joumblatt, qui s’est éloigné du "Courant du futur" et de l’alliance du "14 mars" pour adopter une position centriste, le Hezbollah, disposant désormais de la majorité requise, prend le contrôle du Parlement et voit son candidat, le milliardaire sunnite Najib Mikati désigné pour former le prochain gouvernement. Le Hezbollah et ses alliés se retrouvent en position de force.
Les tensions politiques, qui réapparaissent à l’occasion de la préparation des élections législatives prévues en 2013, conduisent à la démission du Premier ministre N. Mikati.
La guerre civile en Syrie menaçant de déborder au Liban, où plus de 500 000 Syriens ont trouvé refuge depuis le début du conflit, le président Sleiman tente de faire respecter la neutralité libanaise, mais la situation en Syrie oppose les principaux partis - alors que le Hezbollah soutient le régime de Bachar al-Asad, certaines composantes de l’alliance du "14 mars" (et W. Joumblatt), ont pris le parti des rebelles -.
C’est dans ce climat extrêmement tendu et menaçant pour les équilibres très fragiles du Liban que Tammam Salam, personnalité consensuelle, parvient à former un gouvernement d’intérêt national en 2014. Mais le poste de Président de la république est toujours vacant depuis mai 2014.
Bon à savoirInformations pratiques
L'arak
Boisson nationale, l'arak, fabriqué à base de vin distillé, est parfumé avec de l'anis. Il se boit frais, dilué dans de l'eau. C'est aussi le meilleur complément de la cuisine libanaise et de ses délicieux mezzés.
Le café turc
Vous n'allez pas y échapper ! En fonction de vos rencontres, un café vous sera proposé. Il faut accepter de peur de contrarier votre interlocuteur. Précisez au préalable si vous le souhaitez sans sucre (bala seccar) ou moyennement sucré (wasat).
Les épiceries
Une rue peut avoir plusieurs épiceries parfois l'une à côté de l'autre
ou face à face. Leur rayon de chalandise reste évidemment limité et se
résume à quelques immeubles, voire un îlot résidentiel. Culturellement
ancré dans les habitudes, ce commerce de proximité est particulièrement
apprécié des Libanais. Lieu de ravitaillement mais aussi de convivialité
et d'échanges, les épiceries de quartier ne semblent pas encore trop
affectées par le boom de la grande distribution. Elles ont des horaires
souples et peuvent rester ouvertes tard le soir. L'épicier livre même à
domicile.
Le panier
Il st courant de voir dans certaines rues résidentielles
des paniers accrochés à une corde faire l'ascenseur le long des façades
des immeubles. Le principe est simple. De son balcon, une résidente
appelle l'épicier en bas de chez elle. Elle fait descendre son panier
avec de l'argent à l'intérieur. L'épicier dépose la commande dans le
panier qui remonte à son point de départ.
Le narguilé
Le narguilé fait partie des plaisirs de l'Orient. Partagé entre amis,
entre hommes ou femmes, il se savoure lentement pendant ou après un
repas. Il existe plusieurs sortes de tabac, parfumé ou non dont la
douceur accompagne les discussions pendant de longues heures. Phénomène
de mode, de plus en plus de cafés-narguilé ont ouvert à Beyrouth et dans
les grandes villes.
Le code de la route
Vous allez très vite remarquer que l'usage du klaxon est totalement généralisé, voire indispensable pour circuler. A défaut d'utiliser le clignotant, les chauffeurs ont l'habitude de tendre le bras pour prévenir qu'ils tournent à gauche ou qu'ils s'arrêtent. Aussi, pour prévenir que le conducteur se prépare à effectuer un créneau, celui-ci lève sa main à travers la fenêtre en joignant les doigts, ce code permettra au véhicule de derrière de ne pas le coller. Vous serez par ailleurs surpris de voir le nombre de personnes qui conduisent avec leur jeune enfant sur les genoux, pratique particulièrement dangereuse.
La dénomination des lieux
Rond-point Cola, carrefour Chevrolet, montée Berty, place Tabaris, carrefour Sultan Ibrahim, intersection Abou Taleb, carrefour Cocody, quartier Yazbek... De nombreuses enseignes commerciales (pharmacie, épicerie, hôtel, garage automobile, restaurant, café, galerie de meubles, etc.) sont aujourd'hui utilisées par la population pour désigner tel ou tel carrefour, quartier ou rue de Beyrouth. Ces dénominations non officielles sont tellement ancrées dans la mémoire de la population que certaines sont désormais inscrites sur les panneaux de signalisation posés par la municipalité. Parmi ces enseignes, certains établissements (usine Cola, garage Chevrolet, discothèque Tabaris, restaurants Sultan Ibrahim et Cocody, café Yazbek) sont fermés depuis plus de 30 ans.
Les taxis
sont repérables à 200 m : plaque d'immatriculation
rouge, usage intempestif du klaxon, une fâcheuse habitude de se rabattre
au dernier moment à droite. Au Liban, le klaxon est devenu un langage :
il sert à attirer l'attention des passants, il exprime la colère, la
nervosité, la joie.
Les Français ont généralement une bonne cote auprès des Libanais. Chacun vous racontera qu'il a un frère, une soeur ou un cousin qui vit en France !
L'heure libanaise
Etre régulièrement en retard à ses rendez-vous est une malheureuse habitude locale. Dans un pays où les embouteillages sont nombreux, il est parfois difficile d'être tout à fait à l'heure ! La notion du temps est très différente de la conception européenne. La signification de " demain " signifie davantage " dans un futur proche " que " le jour après aujourd'hui "... Mais si les choses sont fréquemment remises au lendemain, elles finissent par se faire quand même.
Inch'Allah"
Si Dieu le veut " est une expression consacrée dans le monde arabe. Au Liban, elle était de rigueur pendant la guerre, quand tout projet pouvait être anéanti par un bombardement soudain. Aujourd'hui, elle est utilisée tous azimuts, dans un pays où le fatalisme sert à justifier un dilettantisme exaspérant.
Non
Les Libanais et surtout les chauffeurs de taxi ont une manière très particulière pour dire non : un petit coup de la tête ou des sourcils vers le ciel, très discret, donc quasiment incompréhensible pour celui qui ne sait pas, et qui peut être pris pour un signe de dédain. Mais non, c'est juste un refus !
Le zajal
Ne vous étonnez pas si, au cours d'une soirée copieuse en mezzé et en arak, un homme se lève, pour improviser des poèmes chaloupés. C'est ce que l'on appelle le zajal, une forme de poésie populaire spontanée faisant partie du folklore libanais. S'y mêlent la nostalgie du pays et des parents, l'amour de la montagne, ou celui de deux jeunes fiancés, des scènes de vendange... tout le quotidien des villages traditionnels. Le talent du zajal réside dans sa capacité d'improviser, car c'est bien de cela qu'il s'agit et de répondre habilement à ceux qui vont à leur tour improviser la réplique.
Quels sont les souvenirs intéressants à rapporter ?
L'artisanat
libanais excelle dans les domaines de la broderie, de la coutellerie,
du cuivre, de la poterie et de la fabrique de savon (à Tripoli et
Sidon). Un grand nombre de joailliers proposent aussi des bijoux de
valeur de leur propre création, vendus à des prix très avantageux.
Electricité
Tension électrique : 110 - 220 V, 50 Hz. Prévoir un adaptateur.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il
n’y a pas toujours la possibilité de recharger vos batteries.
Quelques mots utiles
L'arabe
est la langue officielle du Liban. Un grand nombre de Libanais parlent
toutefois couramment l’anglais et le français, même dans les régions
rurales reculées, du fait de l’importance de l'éducation. Cependant,
apprendre quelques mots clés vous permettra de gagner le respect de vos
interlocuteurs, et de rendre plus agréables vos échanges avec les
populations rencontrées. Alors n’hésitez pas à faire l'effort d'utiliser les expressions suivantes :
Salut : marhaba (à tout moment de la journée).
Bonjour : sabah el kheir (le matin).
Bonsoir : massa'el kheir ou saiidé.
Comment allez-vous ? : kif halak/halik ? (masc. /fém.).
Bien : mnih/mniha (fém. /masc.)
Merci (beaucoup) : choukran (jazilan) ou merci.
S’il vous plaît : iza bitrid/iza bitridé (masc./fém.).
Je m’appelle... : ismi...
Au revoir : bi khatrak ou maa es-salaama.
Oui : éh, na’am ou aiwa. Non : la.
Pas de problème : mafi mouchkila.
Si Dieu le veut : inch’Allah.
Vous
pouvez demander à votre guide comment les prononcer. Votre voyage n’en
sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen
d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Sites Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liban
http://www.routard.com/guide/code_dest/liban.htm
Guides
Liban, Guide bleu évasion, Hachette.
Syrie-Liban, Footprint Gallimard.
Syria & Lebanon, Lonely Planet (en anglais).
Liban, Le Petit Futé.
Récits, littérature
Pèlerin d’Orient, à pied jusqu’à Jérusalem, François-Xavier de Villemagne, Transboréal.
Chronique du Liban rebelle 1988-1990, Daniel Rondeau, Grasset.
Les Echelles du Levant, Amin Maalouf, Livre de Poche.
Mon Liban, Khalil Gibran, 1001 Nuits.
Le Laboureur des eaux, Hodat Barakat, Babel Actes Sud.
Femmes de sable et de myrrhe, Hanan El-Cheikh, Actes Sud.
Ouvrages illustrés
Liban entre mer et montagne, Jean-Claude Forestier, La Renaissance du Livre.
Liban, l’autre rive, Collectif, Flammarion.
Carnets d’Orient : le Liban, J. Ferrandez, Casterman, 2001.
Châteaux d’Orient, Jean Mesqui, Hazan.
Carte
Lebanon, 1/220 000, ITM.
Tourisme responsable Une histoire de passion
Notre intérêt pour le Liban ne date pas d’hier...
Un grand nombre d’hommes et de femmes ont participé au développement de nos voyages dans ce fabuleux pays ! Très tôt, Jef Tripard, guide de haute montagne, cofondateur de la société Allibert, reconnaît une randonnée à skis au mont Liban en compagnie d’un groupe de voyageurs ; il est alors séduit par le charme et l’hospitalité du pays. Puis en 1998, Didier Mille, guide de haute montagne, alors responsable de nos voyages à skis, fait la connaissance de Dan, libanais d’origine. Dan a fondé une agence réceptive au Liban et propose ses services à Allibert pour concevoir des voyages originaux et exclusifs dans son pays qu’il connaît sur le bout des pieds... Notre partenaire sur place est donc tout trouvé !
Dan conjugue à lui seul l’ensemble des qualités que nous recherchons chez nos partenaires : la connaissance parfaite de son pays et de sa culture s’allie à une formation professionnelle au métier d’accompagnateur. Il connaît les attentes des trekkeurs et conçoit des circuits répondant à leurs besoins. Il partage notre éthique et œuvre dans son pays depuis plus de quinze ans pour un tourisme responsable : il a notamment créé une association de formation professionnelle aux métiers du tourisme, destinée à faciliter l’insertion et la réinsertion des jeunes demandeurs d’emploi, et soutient de nombreux projets liés à l’environnement, la préservation du patrimoine, l’agriculture, l’artisanat et la fixation des populations rurales dans leurs villages. Nous ne pouvions rêver d’un partenariat plus complet, car tous nos guides – et donc nos voyages – sont imprégnés de ces belles valeurs !
Le respect des us et coutumes
Un grand nombre d’hommes et de femmes ont participé au développement de nos voyages dans ce fabuleux pays ! Très tôt, Jef Tripard, guide de haute montagne, cofondateur de la société Allibert, reconnaît une randonnée à skis au mont Liban en compagnie d’un groupe de voyageurs ; il est alors séduit par le charme et l’hospitalité du pays. Puis en 1998, Didier Mille, guide de haute montagne, alors responsable de nos voyages à skis, fait la connaissance de Dan, libanais d’origine. Dan a fondé une agence réceptive au Liban et propose ses services à Allibert pour concevoir des voyages originaux et exclusifs dans son pays qu’il connaît sur le bout des pieds... Notre partenaire sur place est donc tout trouvé !
Le respect des us et coutumes
Le
Liban, pays ouvert à toutes les cultures, a bien rempli sa mission de
plaque tournante entre Occident et Orient ; le brassage des
civilisations, cultures et religions rend ce pays unique dans sa
constitution politique, sociale et communautaire. Partout, vous serez
touché par l’hospitalité et l’amour pour la communication des Libanais.
L’arabe parlé au Liban est un mélange de plusieurs racines, mais
contient aussi beaucoup de locutions françaises.
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Si vous voyagez en période de ramadan, consultez notre conseil de guide : https://www.allibert-trekking.com/191-ramadan-debut-fin
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils d'Alexandre, notre responsable pour le Liban
— Ne montrez pas la semelle de votre chaussure devant quelqu'un lorsque vous croisez les jambes.
— Ne serrez pas la main (pour les hommes) d'une femme voilée.
La préservation de l'environnement
— La flore
Le
Liban possède une grande variété de plantes et de fleurs, y compris des
espèces endémiques comme la violette du Liban et l’étoile d’argent.
L’emblème du Liban, le cèdre, ne se trouve plus aujourd’hui que dans
quelques régions montagneuses, notamment dans les réserves de la région
de Bcharré et dans les montagnes du Chouf. De nombreuses forêts de pins
denses dévalent les flancs des montagnes, alors que plus bas s’étendent
des zones désertiques, prolongées par des plaines fertiles où se mêlent
vergers et vignobles.
— La faune
La faune du Liban a été décimée au début du XIXe siècle
par une chasse excessive. Le loup et le sanglier survivent toujours
dans les coins les plus reculés des montagnes. En revanche, vous
pourrez apercevoir un grand nombre d’oiseaux : aigles dorés, buses,
milans rouges, aigles de Bonelli, fauvettes sardes, petit-duc scops,
etc.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les en France.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable
Des voyages 100% carbone neutre
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Voyages au Liban
Chers voyageurs,
Nos agences restent fermées, mais nous restons disponibles, à votre service depuis nos domiciles, joignables par e-mail et téléphone, du lundi au vendredi de 9 heures à 17 heures.
Dans un contexte d’épidémie de Covid-19 qui perdure, nous restons positifs et continuons de nous adapter pour vous proposer de beaux voyages dans les pays où cela est possible.
Nous restons à votre disposition pour préparer vos prochaines aventures.
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