
Sri Lanka
Paradis tropical, l’île offre une large palette de paysages : collines granitiques, superbes lagunes, savane semi-sèche, sites archéologiques, faune et flore très riches. Son univers spirituel ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de l’Inde, sa grande sœur.

Repères
Population |
21,32 millions d’habitants. |
Superficie |
65 607 km2. |
Capitales |
Sri Jayewardenepura (capitale administrative) se situe dans la banlieue de Colombo (principale ville du pays et capitale économique). |
Villes principales |
Colombo, Jaffna, Kandy, Anuradhapura, Trincomalee, Batticaloa, Matara. |
Point culminant |
Pidurutalagala (2 524 m). |
Langues |
cinghalais et tamoul (langues off.) (l’anglais est utilisé comme langue de communication). |
Religions |
bouddhisme (petit véhicule, 69 %), hindouisme (7,8 %), islam (8 %), christianisme (7 %), non déclarés (8,2 %). |
Décalage horaire |
par rapport à la France, trois heures et demie de plus
d’avril à octobre, quatre heures et demie de plus de novembre à mars. UTC/GMT : + 5 h 30. |
Géographie
Le Sri Lanka est une île située dans l’océan Indien, au sud-est de l’Inde. Ces deux pays sont distants d’environ 30 km et quasiment reliés par le pont d’Adam, un archipel de bancs de sable situé dans le détroit de Palk.
De nombreuses failles géologiques conjuguées à l’érosion importante font du Sri Lanka un territoire aux reliefs très variés.
On distingue, grossièrement, trois régions, selon l’altitude :
— le centre montagneux avec les monts Knuckles (Knuckles Hills), le massif Central (Central Hills) au centre-sud et les monts Rakwana (Rakwana Hills) au sud ;
— les plaines enserrant cette région et qui couvrent la plus grande partie de l’île ;
— la ceinture côtière, en grande partie constituée de plages de sable.
Climat
Le climat est tropical, les températures sont comprises entre 23 °C et 31 °C à Colombo, 14 °C et 24 °C dans le massif montagneux. De mai à août, la mousson du
sud-ouest (saison de Yala) traverse les régions côtières du sud et de
l'ouest et les montagnes du centre, qui connaissent une saison sèche de
décembre à mars. D'octobre à janvier, (saison de Maha), la
mousson du nord-est touche le nord et l'est. En octobre
et novembre, les pluies et les orages sont fréquents un peu partout.
Meilleure saison pour se rendre au Sri Lanka
Toute l’année ou presque ! Les plages du sud-ouest sont idéales pendant l’hiver, celle du sud-est pendant l’été. Depuis quelques années, réchauffement climatique aidant, il devient de plus en plus improbable de faire des prévisions fiables. Vous aurez donc de la chaleur et de la pluie quelle que soit la saison choisie.
Économie
Le secteur primaire correspond à 13 % de la totalité de la
production. Au Sri Lanka, on cultive surtout le riz, la canne à sucre,
toutes sortes de grains, les épices, des fruits et légumes, le thé, le
latex, la noix de coco, et on élève bœufs et poissons. La priorité accordée à la riziculture a permis,
grâce à l’utilisation systématique de nouvelles variétés et à une
politique hydraulique ambitieuse, d’atteindre 90 % de l’autosuffisance
en riz. Le secteur industriel (traitement du caoutchouc, industrie du thé, de la noix de coco, du
tabac, textile et confection) représente près de 30 % du produit intérieur brut. L’énergie hydroélectrique, tributaire de
la météorologie, contribue pour un tiers de l’énergie totale utilisée.
Le tourisme fournit 4 % des entrées de devises. Le secteur tertiaire prend la plus grande place avec 57 % de la production totale.
Société
L’insularité et la
position géographique — sur de très anciennes routes
commerciales maritimes — sont à l’origine de la diversité et de la
complexité du pays. Les Cinghalais,
peuple indo-aryen venu peut-être du Bengale, observent la
religion bouddhiste et forment les trois quarts de la population. Les autres Sri-Lankais, constitués de Tamouls d’origine dravidienne
et à majorité de religion hindouiste, se sont établis de longue date dans
le nord du pays ; dans l’est habitent des musulmans, qui se disent
également tamouls. Les influences coloniales (portugaises, hollandaises
et britanniques) ont introduit le christianisme ; l’islam du Kerala
indien est pratiqué par 6 % de la population.
La répartition de la population est très disparate : dense dans la région de Colombo et de Jaffna, tandis que le reste de l’île a moins de 100 habitants par km2.
L’évolution démographique est différente de
celle du reste de l’Asie du Sud. L’ambitieuse politique sociale mise en
place dès l’indépendance a permis le ralentissement rapide de la
croissance de la population ; et la qualité du réseau de soins, le bon
niveau d’éducation (seulement 10 % d’analphabètes) ont incité les Sri-Lankais à réduire leur fécondité. Les Sri-Lankais restent un peuple plutôt rural, avec 21 % seulement de la population vivant en milieu urbain.
L'histoire du pays
C’est vers le Ve siècle avant J.-C. qu’arrivent des émigrants du nord de l’Inde. Selon la légende, les Sinhalas (de simha,
“lion”), qui donneront leur nom à l’île, ont à leur tête le prince
Vijaya. Ils repoussent les premiers habitants, les Veddas, et pratiquent
la riziculture irriguée. Peu après apparaissent les premiers Tamouls, venus du sud de l’Inde. Cinghalais et Tamouls vont se livrer des guerres incessantes. Au IIIe siècle avant J.-C., le roi Tissa, depuis sa capitale d’Anuradhapura, introduit le bouddhisme et établit son contrôle sur
toute l’île. La monarchie favorise la religion, développe le pays,
construit monuments, temples, systèmes d’irrigation.
Anuradhapura est la capitale du monde cinghalais pendant un millénaire. En 1070, le prince cinghalais Vijayabahu établit la capitale à Polonnaruwa, stratégiquement mieux située. Son
successeur restaure l’unité
religieuse et entreprend un vaste programme de construction. Mais sa
politique de grandeur et les aventures militaires dans lesquelles il se
lance ruinent le royaume. Après le XIIIe siècle, le
système hydraulique se dégradant, la pression tamoule devenant plus
pesante, la population cinghalaise reflue vers le sud, de capitale en
capitale ; la dernière sera Kandy.
En 1505, les premiers Portugais débarquent à
Colombo. Ils se heurtent à la résistance des rois de Kandy,
qui les chassent en 1656 avec l’aide des Hollandais. Mais
ces derniers s’y installent à leur tour. En 1796, les Hollandais sont évincés par les Anglais, qui installent une administration,
tracent routes et voies ferrées, établissent une économie de
plantations, développent la culture du théier. Une bourgeoisie locale, rapidement atteinte par les idées
nationalistes, se développe. Londres accorde en 1931
l’autonomie interne à Ceylan, qui accède à l’indépendance en février 1948.
Le premier gouvernement est constitué par les conservateurs du parti
national uni (UNP), dont les chefs se succèdent au pouvoir.
En 1951, Solomon W. R. D. Bandaranaike
quitte l’UNP et fonde le parti de la Liberté du Sri Lanka (SLFP), plus
nationaliste et à gauche. Il fait campagne pour le bouddhisme, la langue
cinghalaise, les nationalisations
et remporte les élections de 1956. Très vite de violents incidents raciaux
éclatent. L’UNP
sort vainqueur des élections de 1960, mais, incapable d’obtenir une majorité stable, le SLFP revient au pouvoir avec Sirimavo Bandaranaike, qui devient la première femme Premier ministre au
monde. Elle renforce le contrôle de l’économie, développe le système de
protection sociale, mais doit faire face à une situation économique
difficile, à la montée du chômage et la poussée démographique, à
l’opposition de l’UNP, à l’hostilité des Tamouls. En 1970, la répression brutale de l’insurrection fomentée par le Front de libération du peuple, un
mouvement de jeunes extrémistes, fait des milliers
de morts et de prisonniers. Sirimavo Bandaranaike prend des mesures
radicales (nationalisation des plantations, extension du secteur
d’Etat), mais les difficultés économiques s’accentuent. Corruption,
pénurie de biens de consommation et chômage s’intensifient, tandis que
l’état d’urgence suscite une opposition profonde.
En 1972, Ceylan abandonne son statut de dominion et
devient la République démocratique socialiste du Sri Lanka. Les élections de juillet 1977 sont un triomphe pour Junius Richard Jayawardene (UNP), qui instaure un régime présidentiel. Le
Front de libération tamoul uni (TULF) prend de l’ampleur. Jayawardene oriente l’économie vers le libéralisme, fait des concessions aux Tamouls. Les attentats se poursuivent dans la région tamoule du Nord. A partir de 1983, le pays
sombre dans la violence interethnique entre Cinghalais et Tamouls.
Les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE), qui disposent d’appuis dans l’Etat indien voisin du Tamil Nadu,
mènent des actions de guérilla
efficaces et sèment la terreur parmi les populations cinghalaises. L’armée cinghalaise se montrant incapable d’écraser les
Tigres tamouls, le gouvernement de Colombo appelle le “grand frère” indien à
la rescousse. Ne remportant aucune victoire, les forces armées indiennes se
retirent en mars 1990. Le nouveau président de l’UNP, Ranasinghe Premadasa,
élu à la présidence en 1988, tente de régler
la question tamoule. Mais les combats reprennent. Le déchaînement meurtrier atteint son paroxysme avec l’assassinat du président Ranasinghe Premadasa, en mai 1993, par un séparatiste tamoul. En 1994 commence un cycle d’opérations militaires de grande envergure contre les séparatistes, qui répondent par des attentats, jusqu’en 1999, où l’état d’urgence s’étend à l’ensemble du pays. Alors que l’armée cinghalaise essuie une série de revers face
aux Tigres tamouls, un processus de négociations se met en
place, en février 2000.
L’UNP
remporte les élections anticipées de décembre 2001, et son leader,
Ranil Wickremesinghe, qui a fait sa campagne sur le thème de la paix et
de la reprise économique, devient Premier ministre. Il entame,
début 2002, des négociations avec les séparatistes tamouls, qui
aboutissent à la signature d’un accord de cessez-le-feu permanent. Un attentat-suicide au cœur de la capitale, en juillet 2004, rompt
la trêve en vigueur depuis plus de deux ans.
Le 26 décembre 2004, un
tsunami déferle sur les côtes sri-lankaises, faisant plus de 30 000
morts et plus d’un demi-million de personnes déplacées et sans abri. Les attentats se multiplient et de violents
affrontements dans le nord et le nord-est opposent le LTTE à l’armée,
qui reprend le contrôle de la région de Trincomalee.
Armée et séparatistes se livrent à de nombreuses
exactions et
cherchent à dresser les différentes communautés — Cinghalais
bouddhistes, chrétiens, musulmans, Tamouls bouddhistes — les unes contre
les autres.
L’armée s’empare, en janvier 2009, des bastions stratégiques
des Tigres. En mai, le gouvernement annonce la mort de leur chef, Velupillai Prabhakaran. La guerre civile
prend ainsi fin, après avoir fait plus de 70 000 morts et entraîné, dans
ses dernières phases, le déplacement de quelque 400 000 personnes.
Deux ans après la fin de la guerre, célébrée avec
faste par le pouvoir en place, plus de 370 000 personnes déplacées sont
retournées dans le Nord, mais la province reste sous l’administration du
gouverneur, le général Chandrasiri. Si
l’état d’urgence est officiellement levé fin août 2011, plusieurs décrets
présidentiels donnent aux forces de l’ordre des pouvoirs considérables
au nom de la lutte antiterroriste, particulièrement dans la province du
Nord.
A la suite de résultats décevants pour sa coalition à plusieurs
élections provinciales en 2014, le président Mahinda Rajapakse décide de convoquer une
élection présidentielle anticipée en janvier 2015, en misant sur la
faiblesse et les divisions de l’opposition. Il
est cependant pris de court par les contestations dans son propre camp, et c’est son ancien
allié Maithripala Sirisena, candidat de la coalition de l’opposition, qui est élu.
On distingue, grossièrement, trois régions, selon l’altitude :
— le centre montagneux avec les monts Knuckles (Knuckles Hills), le massif Central (Central Hills) au centre-sud et les monts Rakwana (Rakwana Hills) au sud ;
— les plaines enserrant cette région et qui couvrent la plus grande partie de l’île ;
— la ceinture côtière, en grande partie constituée de plages de sable.
Meilleure saison pour se rendre au Sri Lanka
Toute l’année ou presque ! Les plages du sud-ouest sont idéales pendant l’hiver, celle du sud-est pendant l’été. Depuis quelques années, réchauffement climatique aidant, il devient de plus en plus improbable de faire des prévisions fiables. Vous aurez donc de la chaleur et de la pluie quelle que soit la saison choisie.
Économie
Le secteur primaire correspond à 13 % de la totalité de la
production. Au Sri Lanka, on cultive surtout le riz, la canne à sucre,
toutes sortes de grains, les épices, des fruits et légumes, le thé, le
latex, la noix de coco, et on élève bœufs et poissons. La priorité accordée à la riziculture a permis,
grâce à l’utilisation systématique de nouvelles variétés et à une
politique hydraulique ambitieuse, d’atteindre 90 % de l’autosuffisance
en riz. Le secteur industriel (traitement du caoutchouc, industrie du thé, de la noix de coco, du
tabac, textile et confection) représente près de 30 % du produit intérieur brut. L’énergie hydroélectrique, tributaire de
la météorologie, contribue pour un tiers de l’énergie totale utilisée.
Le tourisme fournit 4 % des entrées de devises. Le secteur tertiaire prend la plus grande place avec 57 % de la production totale.
Société
L’insularité et la
position géographique — sur de très anciennes routes
commerciales maritimes — sont à l’origine de la diversité et de la
complexité du pays. Les Cinghalais,
peuple indo-aryen venu peut-être du Bengale, observent la
religion bouddhiste et forment les trois quarts de la population. Les autres Sri-Lankais, constitués de Tamouls d’origine dravidienne
et à majorité de religion hindouiste, se sont établis de longue date dans
le nord du pays ; dans l’est habitent des musulmans, qui se disent
également tamouls. Les influences coloniales (portugaises, hollandaises
et britanniques) ont introduit le christianisme ; l’islam du Kerala
indien est pratiqué par 6 % de la population.
La répartition de la population est très disparate : dense dans la région de Colombo et de Jaffna, tandis que le reste de l’île a moins de 100 habitants par km2.
L’évolution démographique est différente de
celle du reste de l’Asie du Sud. L’ambitieuse politique sociale mise en
place dès l’indépendance a permis le ralentissement rapide de la
croissance de la population ; et la qualité du réseau de soins, le bon
niveau d’éducation (seulement 10 % d’analphabètes) ont incité les Sri-Lankais à réduire leur fécondité. Les Sri-Lankais restent un peuple plutôt rural, avec 21 % seulement de la population vivant en milieu urbain.
L'histoire du pays
C’est vers le Ve siècle avant J.-C. qu’arrivent des émigrants du nord de l’Inde. Selon la légende, les Sinhalas (de simha,
“lion”), qui donneront leur nom à l’île, ont à leur tête le prince
Vijaya. Ils repoussent les premiers habitants, les Veddas, et pratiquent
la riziculture irriguée. Peu après apparaissent les premiers Tamouls, venus du sud de l’Inde. Cinghalais et Tamouls vont se livrer des guerres incessantes. Au IIIe siècle avant J.-C., le roi Tissa, depuis sa capitale d’Anuradhapura, introduit le bouddhisme et établit son contrôle sur
toute l’île. La monarchie favorise la religion, développe le pays,
construit monuments, temples, systèmes d’irrigation.
Anuradhapura est la capitale du monde cinghalais pendant un millénaire. En 1070, le prince cinghalais Vijayabahu établit la capitale à Polonnaruwa, stratégiquement mieux située. Son
successeur restaure l’unité
religieuse et entreprend un vaste programme de construction. Mais sa
politique de grandeur et les aventures militaires dans lesquelles il se
lance ruinent le royaume. Après le XIIIe siècle, le
système hydraulique se dégradant, la pression tamoule devenant plus
pesante, la population cinghalaise reflue vers le sud, de capitale en
capitale ; la dernière sera Kandy.
En 1505, les premiers Portugais débarquent à
Colombo. Ils se heurtent à la résistance des rois de Kandy,
qui les chassent en 1656 avec l’aide des Hollandais. Mais
ces derniers s’y installent à leur tour. En 1796, les Hollandais sont évincés par les Anglais, qui installent une administration,
tracent routes et voies ferrées, établissent une économie de
plantations, développent la culture du théier. Une bourgeoisie locale, rapidement atteinte par les idées
nationalistes, se développe. Londres accorde en 1931
l’autonomie interne à Ceylan, qui accède à l’indépendance en février 1948.
Le premier gouvernement est constitué par les conservateurs du parti
national uni (UNP), dont les chefs se succèdent au pouvoir.
En 1951, Solomon W. R. D. Bandaranaike
quitte l’UNP et fonde le parti de la Liberté du Sri Lanka (SLFP), plus
nationaliste et à gauche. Il fait campagne pour le bouddhisme, la langue
cinghalaise, les nationalisations
et remporte les élections de 1956. Très vite de violents incidents raciaux
éclatent. L’UNP
sort vainqueur des élections de 1960, mais, incapable d’obtenir une majorité stable, le SLFP revient au pouvoir avec Sirimavo Bandaranaike, qui devient la première femme Premier ministre au
monde. Elle renforce le contrôle de l’économie, développe le système de
protection sociale, mais doit faire face à une situation économique
difficile, à la montée du chômage et la poussée démographique, à
l’opposition de l’UNP, à l’hostilité des Tamouls. En 1970, la répression brutale de l’insurrection fomentée par le Front de libération du peuple, un
mouvement de jeunes extrémistes, fait des milliers
de morts et de prisonniers. Sirimavo Bandaranaike prend des mesures
radicales (nationalisation des plantations, extension du secteur
d’Etat), mais les difficultés économiques s’accentuent. Corruption,
pénurie de biens de consommation et chômage s’intensifient, tandis que
l’état d’urgence suscite une opposition profonde.
En 1972, Ceylan abandonne son statut de dominion et
devient la République démocratique socialiste du Sri Lanka. Les élections de juillet 1977 sont un triomphe pour Junius Richard Jayawardene (UNP), qui instaure un régime présidentiel. Le
Front de libération tamoul uni (TULF) prend de l’ampleur. Jayawardene oriente l’économie vers le libéralisme, fait des concessions aux Tamouls. Les attentats se poursuivent dans la région tamoule du Nord. A partir de 1983, le pays
sombre dans la violence interethnique entre Cinghalais et Tamouls.
Les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE), qui disposent d’appuis dans l’Etat indien voisin du Tamil Nadu,
mènent des actions de guérilla
efficaces et sèment la terreur parmi les populations cinghalaises. L’armée cinghalaise se montrant incapable d’écraser les
Tigres tamouls, le gouvernement de Colombo appelle le “grand frère” indien à
la rescousse. Ne remportant aucune victoire, les forces armées indiennes se
retirent en mars 1990. Le nouveau président de l’UNP, Ranasinghe Premadasa,
élu à la présidence en 1988, tente de régler
la question tamoule. Mais les combats reprennent. Le déchaînement meurtrier atteint son paroxysme avec l’assassinat du président Ranasinghe Premadasa, en mai 1993, par un séparatiste tamoul. En 1994 commence un cycle d’opérations militaires de grande envergure contre les séparatistes, qui répondent par des attentats, jusqu’en 1999, où l’état d’urgence s’étend à l’ensemble du pays. Alors que l’armée cinghalaise essuie une série de revers face
aux Tigres tamouls, un processus de négociations se met en
place, en février 2000.
L’UNP
remporte les élections anticipées de décembre 2001, et son leader,
Ranil Wickremesinghe, qui a fait sa campagne sur le thème de la paix et
de la reprise économique, devient Premier ministre. Il entame,
début 2002, des négociations avec les séparatistes tamouls, qui
aboutissent à la signature d’un accord de cessez-le-feu permanent. Un attentat-suicide au cœur de la capitale, en juillet 2004, rompt
la trêve en vigueur depuis plus de deux ans.
Le 26 décembre 2004, un
tsunami déferle sur les côtes sri-lankaises, faisant plus de 30 000
morts et plus d’un demi-million de personnes déplacées et sans abri. Les attentats se multiplient et de violents
affrontements dans le nord et le nord-est opposent le LTTE à l’armée,
qui reprend le contrôle de la région de Trincomalee.
Armée et séparatistes se livrent à de nombreuses
exactions et
cherchent à dresser les différentes communautés — Cinghalais
bouddhistes, chrétiens, musulmans, Tamouls bouddhistes — les unes contre
les autres.
L’armée s’empare, en janvier 2009, des bastions stratégiques
des Tigres. En mai, le gouvernement annonce la mort de leur chef, Velupillai Prabhakaran. La guerre civile
prend ainsi fin, après avoir fait plus de 70 000 morts et entraîné, dans
ses dernières phases, le déplacement de quelque 400 000 personnes.
Deux ans après la fin de la guerre, célébrée avec
faste par le pouvoir en place, plus de 370 000 personnes déplacées sont
retournées dans le Nord, mais la province reste sous l’administration du
gouverneur, le général Chandrasiri. Si
l’état d’urgence est officiellement levé fin août 2011, plusieurs décrets
présidentiels donnent aux forces de l’ordre des pouvoirs considérables
au nom de la lutte antiterroriste, particulièrement dans la province du
Nord.
A la suite de résultats décevants pour sa coalition à plusieurs
élections provinciales en 2014, le président Mahinda Rajapakse décide de convoquer une
élection présidentielle anticipée en janvier 2015, en misant sur la
faiblesse et les divisions de l’opposition. Il
est cependant pris de court par les contestations dans son propre camp, et c’est son ancien
allié Maithripala Sirisena, candidat de la coalition de l’opposition, qui est élu.
La répartition de la population est très disparate : dense dans la région de Colombo et de Jaffna, tandis que le reste de l’île a moins de 100 habitants par km2. L’évolution démographique est différente de celle du reste de l’Asie du Sud. L’ambitieuse politique sociale mise en place dès l’indépendance a permis le ralentissement rapide de la croissance de la population ; et la qualité du réseau de soins, le bon niveau d’éducation (seulement 10 % d’analphabètes) ont incité les Sri-Lankais à réduire leur fécondité. Les Sri-Lankais restent un peuple plutôt rural, avec 21 % seulement de la population vivant en milieu urbain.
L'histoire du pays
C’est vers le Ve siècle avant J.-C. qu’arrivent des émigrants du nord de l’Inde. Selon la légende, les Sinhalas (de simha,
“lion”), qui donneront leur nom à l’île, ont à leur tête le prince
Vijaya. Ils repoussent les premiers habitants, les Veddas, et pratiquent
la riziculture irriguée. Peu après apparaissent les premiers Tamouls, venus du sud de l’Inde. Cinghalais et Tamouls vont se livrer des guerres incessantes. Au IIIe siècle avant J.-C., le roi Tissa, depuis sa capitale d’Anuradhapura, introduit le bouddhisme et établit son contrôle sur
toute l’île. La monarchie favorise la religion, développe le pays,
construit monuments, temples, systèmes d’irrigation.
Anuradhapura est la capitale du monde cinghalais pendant un millénaire. En 1070, le prince cinghalais Vijayabahu établit la capitale à Polonnaruwa, stratégiquement mieux située. Son
successeur restaure l’unité
religieuse et entreprend un vaste programme de construction. Mais sa
politique de grandeur et les aventures militaires dans lesquelles il se
lance ruinent le royaume. Après le XIIIe siècle, le
système hydraulique se dégradant, la pression tamoule devenant plus
pesante, la population cinghalaise reflue vers le sud, de capitale en
capitale ; la dernière sera Kandy.
En 1505, les premiers Portugais débarquent à
Colombo. Ils se heurtent à la résistance des rois de Kandy,
qui les chassent en 1656 avec l’aide des Hollandais. Mais
ces derniers s’y installent à leur tour. En 1796, les Hollandais sont évincés par les Anglais, qui installent une administration,
tracent routes et voies ferrées, établissent une économie de
plantations, développent la culture du théier. Une bourgeoisie locale, rapidement atteinte par les idées
nationalistes, se développe. Londres accorde en 1931
l’autonomie interne à Ceylan, qui accède à l’indépendance en février 1948.
Le premier gouvernement est constitué par les conservateurs du parti
national uni (UNP), dont les chefs se succèdent au pouvoir.
En 1951, Solomon W. R. D. Bandaranaike
quitte l’UNP et fonde le parti de la Liberté du Sri Lanka (SLFP), plus
nationaliste et à gauche. Il fait campagne pour le bouddhisme, la langue
cinghalaise, les nationalisations
et remporte les élections de 1956. Très vite de violents incidents raciaux
éclatent. L’UNP
sort vainqueur des élections de 1960, mais, incapable d’obtenir une majorité stable, le SLFP revient au pouvoir avec Sirimavo Bandaranaike, qui devient la première femme Premier ministre au
monde. Elle renforce le contrôle de l’économie, développe le système de
protection sociale, mais doit faire face à une situation économique
difficile, à la montée du chômage et la poussée démographique, à
l’opposition de l’UNP, à l’hostilité des Tamouls. En 1970, la répression brutale de l’insurrection fomentée par le Front de libération du peuple, un
mouvement de jeunes extrémistes, fait des milliers
de morts et de prisonniers. Sirimavo Bandaranaike prend des mesures
radicales (nationalisation des plantations, extension du secteur
d’Etat), mais les difficultés économiques s’accentuent. Corruption,
pénurie de biens de consommation et chômage s’intensifient, tandis que
l’état d’urgence suscite une opposition profonde.
En 1972, Ceylan abandonne son statut de dominion et
devient la République démocratique socialiste du Sri Lanka. Les élections de juillet 1977 sont un triomphe pour Junius Richard Jayawardene (UNP), qui instaure un régime présidentiel. Le
Front de libération tamoul uni (TULF) prend de l’ampleur. Jayawardene oriente l’économie vers le libéralisme, fait des concessions aux Tamouls. Les attentats se poursuivent dans la région tamoule du Nord. A partir de 1983, le pays
sombre dans la violence interethnique entre Cinghalais et Tamouls.
Les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE), qui disposent d’appuis dans l’Etat indien voisin du Tamil Nadu,
mènent des actions de guérilla
efficaces et sèment la terreur parmi les populations cinghalaises. L’armée cinghalaise se montrant incapable d’écraser les
Tigres tamouls, le gouvernement de Colombo appelle le “grand frère” indien à
la rescousse. Ne remportant aucune victoire, les forces armées indiennes se
retirent en mars 1990. Le nouveau président de l’UNP, Ranasinghe Premadasa,
élu à la présidence en 1988, tente de régler
la question tamoule. Mais les combats reprennent. Le déchaînement meurtrier atteint son paroxysme avec l’assassinat du président Ranasinghe Premadasa, en mai 1993, par un séparatiste tamoul. En 1994 commence un cycle d’opérations militaires de grande envergure contre les séparatistes, qui répondent par des attentats, jusqu’en 1999, où l’état d’urgence s’étend à l’ensemble du pays. Alors que l’armée cinghalaise essuie une série de revers face
aux Tigres tamouls, un processus de négociations se met en
place, en février 2000.
L’UNP
remporte les élections anticipées de décembre 2001, et son leader,
Ranil Wickremesinghe, qui a fait sa campagne sur le thème de la paix et
de la reprise économique, devient Premier ministre. Il entame,
début 2002, des négociations avec les séparatistes tamouls, qui
aboutissent à la signature d’un accord de cessez-le-feu permanent. Un attentat-suicide au cœur de la capitale, en juillet 2004, rompt
la trêve en vigueur depuis plus de deux ans.
Le 26 décembre 2004, un
tsunami déferle sur les côtes sri-lankaises, faisant plus de 30 000
morts et plus d’un demi-million de personnes déplacées et sans abri. Les attentats se multiplient et de violents
affrontements dans le nord et le nord-est opposent le LTTE à l’armée,
qui reprend le contrôle de la région de Trincomalee.
Armée et séparatistes se livrent à de nombreuses
exactions et
cherchent à dresser les différentes communautés — Cinghalais
bouddhistes, chrétiens, musulmans, Tamouls bouddhistes — les unes contre
les autres.
L’armée s’empare, en janvier 2009, des bastions stratégiques
des Tigres. En mai, le gouvernement annonce la mort de leur chef, Velupillai Prabhakaran. La guerre civile
prend ainsi fin, après avoir fait plus de 70 000 morts et entraîné, dans
ses dernières phases, le déplacement de quelque 400 000 personnes.
Deux ans après la fin de la guerre, célébrée avec
faste par le pouvoir en place, plus de 370 000 personnes déplacées sont
retournées dans le Nord, mais la province reste sous l’administration du
gouverneur, le général Chandrasiri. Si
l’état d’urgence est officiellement levé fin août 2011, plusieurs décrets
présidentiels donnent aux forces de l’ordre des pouvoirs considérables
au nom de la lutte antiterroriste, particulièrement dans la province du
Nord.
A la suite de résultats décevants pour sa coalition à plusieurs
élections provinciales en 2014, le président Mahinda Rajapakse décide de convoquer une
élection présidentielle anticipée en janvier 2015, en misant sur la
faiblesse et les divisions de l’opposition. Il
est cependant pris de court par les contestations dans son propre camp, et c’est son ancien
allié Maithripala Sirisena, candidat de la coalition de l’opposition, qui est élu.
En 1505, les premiers Portugais débarquent à Colombo. Ils se heurtent à la résistance des rois de Kandy, qui les chassent en 1656 avec l’aide des Hollandais. Mais ces derniers s’y installent à leur tour. En 1796, les Hollandais sont évincés par les Anglais, qui installent une administration, tracent routes et voies ferrées, établissent une économie de plantations, développent la culture du théier. Une bourgeoisie locale, rapidement atteinte par les idées nationalistes, se développe. Londres accorde en 1931 l’autonomie interne à Ceylan, qui accède à l’indépendance en février 1948. Le premier gouvernement est constitué par les conservateurs du parti national uni (UNP), dont les chefs se succèdent au pouvoir.
En 1951, Solomon W. R. D. Bandaranaike quitte l’UNP et fonde le parti de la Liberté du Sri Lanka (SLFP), plus nationaliste et à gauche. Il fait campagne pour le bouddhisme, la langue cinghalaise, les nationalisations et remporte les élections de 1956. Très vite de violents incidents raciaux éclatent. L’UNP sort vainqueur des élections de 1960, mais, incapable d’obtenir une majorité stable, le SLFP revient au pouvoir avec Sirimavo Bandaranaike, qui devient la première femme Premier ministre au monde. Elle renforce le contrôle de l’économie, développe le système de protection sociale, mais doit faire face à une situation économique difficile, à la montée du chômage et la poussée démographique, à l’opposition de l’UNP, à l’hostilité des Tamouls. En 1970, la répression brutale de l’insurrection fomentée par le Front de libération du peuple, un mouvement de jeunes extrémistes, fait des milliers de morts et de prisonniers. Sirimavo Bandaranaike prend des mesures radicales (nationalisation des plantations, extension du secteur d’Etat), mais les difficultés économiques s’accentuent. Corruption, pénurie de biens de consommation et chômage s’intensifient, tandis que l’état d’urgence suscite une opposition profonde.
En 1972, Ceylan abandonne son statut de dominion et devient la République démocratique socialiste du Sri Lanka. Les élections de juillet 1977 sont un triomphe pour Junius Richard Jayawardene (UNP), qui instaure un régime présidentiel. Le Front de libération tamoul uni (TULF) prend de l’ampleur. Jayawardene oriente l’économie vers le libéralisme, fait des concessions aux Tamouls. Les attentats se poursuivent dans la région tamoule du Nord. A partir de 1983, le pays sombre dans la violence interethnique entre Cinghalais et Tamouls.
Les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE), qui disposent d’appuis dans l’Etat indien voisin du Tamil Nadu, mènent des actions de guérilla efficaces et sèment la terreur parmi les populations cinghalaises. L’armée cinghalaise se montrant incapable d’écraser les Tigres tamouls, le gouvernement de Colombo appelle le “grand frère” indien à la rescousse. Ne remportant aucune victoire, les forces armées indiennes se retirent en mars 1990. Le nouveau président de l’UNP, Ranasinghe Premadasa, élu à la présidence en 1988, tente de régler la question tamoule. Mais les combats reprennent. Le déchaînement meurtrier atteint son paroxysme avec l’assassinat du président Ranasinghe Premadasa, en mai 1993, par un séparatiste tamoul. En 1994 commence un cycle d’opérations militaires de grande envergure contre les séparatistes, qui répondent par des attentats, jusqu’en 1999, où l’état d’urgence s’étend à l’ensemble du pays. Alors que l’armée cinghalaise essuie une série de revers face aux Tigres tamouls, un processus de négociations se met en place, en février 2000. L’UNP remporte les élections anticipées de décembre 2001, et son leader, Ranil Wickremesinghe, qui a fait sa campagne sur le thème de la paix et de la reprise économique, devient Premier ministre. Il entame, début 2002, des négociations avec les séparatistes tamouls, qui aboutissent à la signature d’un accord de cessez-le-feu permanent. Un attentat-suicide au cœur de la capitale, en juillet 2004, rompt la trêve en vigueur depuis plus de deux ans.
Le 26 décembre 2004, un tsunami déferle sur les côtes sri-lankaises, faisant plus de 30 000 morts et plus d’un demi-million de personnes déplacées et sans abri. Les attentats se multiplient et de violents affrontements dans le nord et le nord-est opposent le LTTE à l’armée, qui reprend le contrôle de la région de Trincomalee. Armée et séparatistes se livrent à de nombreuses exactions et cherchent à dresser les différentes communautés — Cinghalais bouddhistes, chrétiens, musulmans, Tamouls bouddhistes — les unes contre les autres. L’armée s’empare, en janvier 2009, des bastions stratégiques des Tigres. En mai, le gouvernement annonce la mort de leur chef, Velupillai Prabhakaran. La guerre civile prend ainsi fin, après avoir fait plus de 70 000 morts et entraîné, dans ses dernières phases, le déplacement de quelque 400 000 personnes.
Deux ans après la fin de la guerre, célébrée avec faste par le pouvoir en place, plus de 370 000 personnes déplacées sont retournées dans le Nord, mais la province reste sous l’administration du gouverneur, le général Chandrasiri. Si l’état d’urgence est officiellement levé fin août 2011, plusieurs décrets présidentiels donnent aux forces de l’ordre des pouvoirs considérables au nom de la lutte antiterroriste, particulièrement dans la province du Nord. A la suite de résultats décevants pour sa coalition à plusieurs élections provinciales en 2014, le président Mahinda Rajapakse décide de convoquer une élection présidentielle anticipée en janvier 2015, en misant sur la faiblesse et les divisions de l’opposition. Il est cependant pris de court par les contestations dans son propre camp, et c’est son ancien allié Maithripala Sirisena, candidat de la coalition de l’opposition, qui est élu.
Bon à savoirInformations pratiques
Ayubowan !
Mains jointes comme pour une prière, dites Ayubowan à votre interlocuteur. Littéralement, "je vous souhaite longue vie."
La cuisine
La base de la nourriture est le riz, accompagné de curry. Dans les restaurants populaires, le riz au curry est servi à volonté pour quelques dizaines de roupies. Le curry sri lankais ou rice and curry est un riz accompagné d’une dizaine (parfois plus, parfois moins selon le niveau de l’établissement) de petits plats aux saveurs variées.
Les moines
Les moines se promenant dans la rue sont une image insolite pour
celui qui débarque au Sri Lanka. Leur robe brun safran et le grand
parasol jaune qui protège leur crâne rasé du soleil tropical ne manquent
pas d’attirer le regard. Ils suivent leur voie spirituelle en quête de
la vérité.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 60 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante car il n’est pas possible de recharger les batteries pendant les treks.
Quelques mots utiles
Le cinghalais permet de se faire comprendre partout, c’est l’une des langues officielles du pays. Apprendre quelques mots clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec eux. Alors n’hésitez pas à faire l’effort et à utiliser les expressions suivantes.
Bonjour: ayubowan.
Bonne nuit : suba ratriak.
merci : istouti.
Merci beaucoup : bohoma istouti.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer. Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Sites Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sri_Lanka.
http://www.routard.com/guide/code_dest/srilanka.htm.
http://wikitravel.org/fr/Sri_Lanka.
http://www.petitfute.com/voyage/sri-lanka.
Guides
Sri Lanka, Brett Atkinson, Stuart Butler, Ethan Gelber et Michael Kohn, Lonely Planet, 2009
Sri Lanka, Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette et Collectif, Petit Futé, 2011
Guide du routard Sri Lanka 2012/2013, Hachette, 2012
Récits
Dans l'Inde : De Ceylan au Népal, Désirée Sylvain Lévi, Ed Kailash, 2008
Noces à Ceylan, Thierry Vernet et Richard Aeschlimann, 2010
La Féerie cinghalaise, Francis de Croisset, Ed Kailash, 2000
Le poisson-scorpion, Nicolas Bouvier, Folio Gallimard, 1996
Beach Boy : Illusion tropicale, Marie-Noëlle Seignolles, Ed Kailash, 2006
Cartes
Sri Lanka, 1 / 500 000 Nelles Maps, Nelles, 2010.
Mains jointes comme pour une prière, dites Ayubowan à votre interlocuteur. Littéralement, "je vous souhaite longue vie."
La base de la nourriture est le riz, accompagné de curry. Dans les restaurants populaires, le riz au curry est servi à volonté pour quelques dizaines de roupies. Le curry sri lankais ou rice and curry est un riz accompagné d’une dizaine (parfois plus, parfois moins selon le niveau de l’établissement) de petits plats aux saveurs variées.
Les moines se promenant dans la rue sont une image insolite pour celui qui débarque au Sri Lanka. Leur robe brun safran et le grand parasol jaune qui protège leur crâne rasé du soleil tropical ne manquent pas d’attirer le regard. Ils suivent leur voie spirituelle en quête de la vérité.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 60 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Prévoir une autonomie suffisante car il n’est pas possible de recharger les batteries pendant les treks.
Quelques mots utiles
Le cinghalais permet de se faire comprendre partout, c’est l’une des langues officielles du pays. Apprendre quelques mots clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec eux. Alors n’hésitez pas à faire l’effort et à utiliser les expressions suivantes.
Bonjour: ayubowan.
Bonne nuit : suba ratriak.
merci : istouti.
Merci beaucoup : bohoma istouti.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer. Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Sites Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sri_Lanka.
http://www.routard.com/guide/code_dest/srilanka.htm.
http://wikitravel.org/fr/Sri_Lanka.
http://www.petitfute.com/voyage/sri-lanka.
Guides
Sri Lanka, Brett Atkinson, Stuart Butler, Ethan Gelber et Michael Kohn, Lonely Planet, 2009
Sri Lanka, Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette et Collectif, Petit Futé, 2011
Guide du routard Sri Lanka 2012/2013, Hachette, 2012
Récits
Dans l'Inde : De Ceylan au Népal, Désirée Sylvain Lévi, Ed Kailash, 2008
Noces à Ceylan, Thierry Vernet et Richard Aeschlimann, 2010
La Féerie cinghalaise, Francis de Croisset, Ed Kailash, 2000
Le poisson-scorpion, Nicolas Bouvier, Folio Gallimard, 1996
Beach Boy : Illusion tropicale, Marie-Noëlle Seignolles, Ed Kailash, 2006
Cartes
Sri Lanka, 1 / 500 000 Nelles Maps, Nelles, 2010.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sri_Lanka.
http://www.routard.com/guide/code_dest/srilanka.htm.
http://wikitravel.org/fr/Sri_Lanka.
http://www.petitfute.com/voyage/sri-lanka.
Guides
Sri Lanka, Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette et Collectif, Petit Futé, 2011
Guide du routard Sri Lanka 2012/2013, Hachette, 2012
Dans l'Inde : De Ceylan au Népal, Désirée Sylvain Lévi, Ed Kailash, 2008
Noces à Ceylan, Thierry Vernet et Richard Aeschlimann, 2010
La Féerie cinghalaise, Francis de Croisset, Ed Kailash, 2000
Le poisson-scorpion, Nicolas Bouvier, Folio Gallimard, 1996
Beach Boy : Illusion tropicale, Marie-Noëlle Seignolles, Ed Kailash, 2006
Sri Lanka, 1 / 500 000 Nelles Maps, Nelles, 2010.
Tourisme responsableLe respect des us et coutumes
Vous serez chaleureusement accueilli par la population réputée à juste titre pour son sourire et son sens de l'hospitalité. Les Sri Lankais recherchent le contact avec les étrangers et le "you are from ?" "Vous venez d'où ?" est la première question qu'ils vous soumettent et que vous risquez d'entendre tout au long de votre séjour. Sans doute l'histoire mouvementée émaillée de périodes de colonisation est-elle un élément d'explication à cette exceptionnelle ouverture d'esprit. En dehors des villes, on se salue lorsque l'on se croise ; un simple "Hello" peut suffire, mais vous ferez plaisir aux Sri Lankais en prononçant la formule de salutation usuelle, "Ayubowan" !
La religion tient une place considérable dans la vie des Sri Lankais et semble être l'une de leur principale occupation.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules et les jambes ( jusqu'aux genoux ).
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Claire, notre responsable pour le Sri Lanka
— Avant d'entrer dans une maison, quittez vos chaussures !
— Evitez certains contacts corporels comme serrer la main pour saluer.
La préservation de l'environnement
— La faune
La faune terrestre est relativement bien préservée, pour des raisons essentiellement culturelles et religieuses. Les singes de différentes espèces fréquentent en toute impunité les temples. Les éléphants sauvages sont nombreux et en bonne santé. L’autre animal mythique du pays est le léopard que l’on appelle souvent panthère, mais vous aurez très peu de chance d’en apercevoir, car ce félin, qui ne sort que la nuit, est aussi discret que rapide. En revanche, daims et cervidés divers, chacals et porcs-épics sont nombreux dans les réserves naturelles. Vous serez sans doute très impressionné la première fois que vous apercevrez un varan du Bengale, énorme lézard qui peut mesurer plus d’un mètre de long. On peut aussi voir des crocodiles dans les eaux saumâtres de la mangrove. Les tortues marines, principalement caouanne et luth, sont nombreuses et bien protégées.
— La flore
Au nord, dans la zone sèche, le sol est aride, formant un paysage de fourrés, de broussailles d’épineux ou de savanes à herbes hautes. Le Sud offre des paysages radicalement différents : cultures en étages propices aux champs de thé, riziculture dans les vallées et sur les bandes côtières où croissent sans peine cocotiers et essences rares comme l’ébène, le teck et toute une gamme de plantes médicinales utilisées dans la médecine ayurvédique.
Enfin, les jardins d’épices, les Spice gardens, qui jalonnent les routes aux environs de Kandy, vous donneront l’occasion d’observer sur pied le poivre, la vanille, le girofle, la muscade et la plupart des épices utilisées en cuisine.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules et les jambes ( jusqu'aux genoux ).
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Claire, notre responsable pour le Sri Lanka
— Avant d'entrer dans une maison, quittez vos chaussures !
— Evitez certains contacts corporels comme serrer la main pour saluer.
La préservation de l'environnement
— La faune
La faune terrestre est relativement bien préservée, pour des raisons essentiellement culturelles et religieuses. Les singes de différentes espèces fréquentent en toute impunité les temples. Les éléphants sauvages sont nombreux et en bonne santé. L’autre animal mythique du pays est le léopard que l’on appelle souvent panthère, mais vous aurez très peu de chance d’en apercevoir, car ce félin, qui ne sort que la nuit, est aussi discret que rapide. En revanche, daims et cervidés divers, chacals et porcs-épics sont nombreux dans les réserves naturelles. Vous serez sans doute très impressionné la première fois que vous apercevrez un varan du Bengale, énorme lézard qui peut mesurer plus d’un mètre de long. On peut aussi voir des crocodiles dans les eaux saumâtres de la mangrove. Les tortues marines, principalement caouanne et luth, sont nombreuses et bien protégées.
— La flore
Au nord, dans la zone sèche, le sol est aride, formant un paysage de fourrés, de broussailles d’épineux ou de savanes à herbes hautes. Le Sud offre des paysages radicalement différents : cultures en étages propices aux champs de thé, riziculture dans les vallées et sur les bandes côtières où croissent sans peine cocotiers et essences rares comme l’ébène, le teck et toute une gamme de plantes médicinales utilisées dans la médecine ayurvédique.
Enfin, les jardins d’épices, les Spice gardens, qui jalonnent les routes aux environs de Kandy, vous donneront l’occasion d’observer sur pied le poivre, la vanille, le girofle, la muscade et la plupart des épices utilisées en cuisine.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
La faune terrestre est relativement bien préservée, pour des raisons essentiellement culturelles et religieuses. Les singes de différentes espèces fréquentent en toute impunité les temples. Les éléphants sauvages sont nombreux et en bonne santé. L’autre animal mythique du pays est le léopard que l’on appelle souvent panthère, mais vous aurez très peu de chance d’en apercevoir, car ce félin, qui ne sort que la nuit, est aussi discret que rapide. En revanche, daims et cervidés divers, chacals et porcs-épics sont nombreux dans les réserves naturelles. Vous serez sans doute très impressionné la première fois que vous apercevrez un varan du Bengale, énorme lézard qui peut mesurer plus d’un mètre de long. On peut aussi voir des crocodiles dans les eaux saumâtres de la mangrove. Les tortues marines, principalement caouanne et luth, sont nombreuses et bien protégées.
— La flore
Au nord, dans la zone sèche, le sol est aride, formant un paysage de fourrés, de broussailles d’épineux ou de savanes à herbes hautes. Le Sud offre des paysages radicalement différents : cultures en étages propices aux champs de thé, riziculture dans les vallées et sur les bandes côtières où croissent sans peine cocotiers et essences rares comme l’ébène, le teck et toute une gamme de plantes médicinales utilisées dans la médecine ayurvédique.
Enfin, les jardins d’épices, les Spice gardens, qui jalonnent les routes aux environs de Kandy, vous donneront l’occasion d’observer sur pied le poivre, la vanille, le girofle, la muscade et la plupart des épices utilisées en cuisine.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
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