Géorgie

D’un point de vue géographique, la Géorgie ne fait partie ni de l’Europe ni de l’Asie, même s’il est d’usage de la situer en Asie ; d’un point de vue culturel, l’influence n’est ni occidentale ni orientale, le pays ayant sa propre langue (caucasienne) et ses propres coutumes et traditions ; d’un point de vue politique, la Géorgie fait partie à la fois du Conseil de l’Europe et de la Communauté des Etats indépendants (CEI). C’est dire l’originalité de ce pays grand comme un peu plus de deux fois la Belgique. Légendaire Colchide d’où Jason a ramené la Toison d’Or, la Géorgie bénéficie d’un potentiel touristique extraordinaire. Civilisation plus que millénaire, hautes montagnes et glaciers du Caucase, torrents tumultueux, côtes subtropicales, influences de la mer Noire et de la Caspienne, la Géorgie est un pays d’une richesse et d’une variété qui ne manqueront pas de vous surprendre.
 Voyages et randonnées en Géorgie

Repères

Population

4,3 millions d’habitants.

 Superficie

69 700 km2.

 Capitale

Tbilissi.

 Villes principales

Koutaïssi, Batoumi, Soukhoumi, Roustavi, Zougdidi.

 Point culminant

mont Chkhara (5 068 m).

 Langues

géorgien (off.), russe, arménien, azéri, ossète, abkhaze.

 Religions

orthodoxes (83,9 %), musulmans (9,9 %), chrétiens de rite arménien (3,9 %), catholiques (0,8 %).

 Décalage horaire

par rapport à la France, deux heures de plus d’avril à octobre, trois heures de plus de novembre à mars. UTC/GMT : + 4 h.

Géographie

Pays montagneux, la Géorgie est baignée à l’ouest par la mer Noire et bordée au nord par le Grand Caucase – qui marque la limite entre l’Europe et l’Asie – et au sud par le Petit Caucase. Elle a pour voisins la Turquie, au sud-ouest, l’Arménie, au sud-est, et l’Azerbaïdjan, à l’est. Le long de la frontière nord s’étend la Fédération de Russie avec, d’ouest en est, le territoire de Krasnodar et les républiques de Karatchaïevo-Tcherkessie, de Kabardino-Balkarie, d’Ossétie du Nord, d’Ingouchie, de Tchétchénie et du Daghestan.
Le pays est parcouru par de nombreuses rivières : Kodori, Ingouri et Rioni se jettent dans la mer Noire, la Koura (Mtkvari) dans la mer Caspienne. 36 % de la superficie se trouvent à une altitude supérieure à 1 500 mètres. Le nord est montagneux, avec deux sommets dépassant 5 000 mètres, le mont Chkhara et le mont Kazbek.
Située sur la faille caucasienne, la Géorgie est sujette aux tremblements de terre, le dernier tremblement sensible ayant affecté la ville de Tbilissi date de 2002.

Climat

Le climat est subtropical à l’ouest et méditerranéen à l’est. La chaîne du Grand Caucase modère ces variations en servant de barrière contre l’air froid venant du nord. L’air chaud et humide de la mer Noire se déplace facilement dans les plaines côtières de l’ouest. Le climat varie en fonction de la distance à la mer Noire et de l’altitude.
- Le long de la côte de la mer Noire, de l’Abkhazie à la frontière turque, et dans la région de Kolkhida (basses terres intérieures de la côte), les caractéristiques dominantes du climat subtropical sont une humidité élevée et de fortes précipitations (1000 à 2000 mm par an).
- Les plaines de l’est sont abritées des influences de la mer Noire par les montagnes qui offrent un climat plus continental. La température en été est en moyenne de 20 à 24 °C, les températures hivernales de 2 à 4 °C. L’humidité est plus faible, et la pluviométrie moyenne 500 à 800 mm par an.
- Un climat alpin est présent dans les montagnes du Grand Caucase, ainsi que dans la région semi-aride du plateau Iori, dans le sud-est. A haute altitude, les précipitations sont parfois deux fois plus importantes que dans les plaines orientales et de la neige et de la glace sont présentes toute l’année.

Économie

La Géorgie est passée progressivement d’une économie collectivisée peu efficace à une économie de marché. Les réformes importantes qui ont été engagées ont permis de redresser le pays grâce à un important dynamisme économique. La croissance géorgienne est soutenue par l’essor de la production industrielle et de la construction, auxquelles les réalisations de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan et du gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzerum ont grandement contribué. Le secteur tertiaire s’est fortement développé : les services représentent désormais 66 % du PIB, l’industrie, 24 %, tandis que l’agriculture, encore dominante au début des années 2000, ne constitue désormais que 10 % de l’activité.
La qualité des terres arables compense souvent leur pénurie. Le versant sud du Grand Caucase est un monde pastoral traditionnel, avec transhumance de bovins dans l’ouest et d’ovins dans la partie orientale. Des cultures vivrières (céréales, pommes de terre, fruits et légumes) et fourragères occupent les bas versants ; on y pratique également la sériciculture. Dotées d’un climat de type méditerranéen, les plaines orientales sont une riche zone agricole, aux vergers et vignobles réputés (vins de Kakhétie).
Quelques minerais (zinc, tungstène, molybdène, fer, cuivre), un peu de charbon, de la houille blanche et des sources thermales constituent les rares ressources énergétiques et minérales du pays. Celui-ci tire profit de sa position centrale dans le Caucase et de son ouverture sur le monde grâce à son large débouché maritime.

Société

La population géorgienne est composée pour majorité de Géorgiens (80 %), d’Azéris (6,5 %), d’Arméniens (8 %), les Russes ne représentant que 1,5 % des habitants. Ossètes, Grecs, Tchétchènes, Tatares, Abkhazes, Assyriens et Turcs constituent les autres minorités. L’unité de la nation s’est construite progressivement sans effacer les particularismes locaux, d’ordre linguistique et culturel, qui s’appuient sur les anciens royaumes et principautés et qui continuent d’influencer la vie politique. On distingue ainsi les Mingréliens et les Imérétiens, à l’ouest, les Svanes, au nord, les Géorgiens proprement dits, à l’est et au centre, eux-mêmes subdivisés en une dizaine de groupes (Karthliens, Kakhétiens, Gouriens, Khevsours, Psavs, Touchs, etc.). Les Ossètes constituent 3,2 % de la population totale, mais 70 % de celle de la région autonome d’Ossétie du Sud ; ils parlent une langue indo-européenne et sont majoritairement chrétiens orthodoxes. Les Arméniens constituent la principale minorité ; leur présence est ancienne à Tbilissi et dans les villes du littoral. La majorité des Azéris résident à la frontière de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan.
52 % des Géorgiens vivent en zone urbaine. Il existe une importante diaspora, estimée à plus de 3 millions de personnes, dont la majorité est établie en Turquie, en Russie et en Iran.
Le maintien de traditions et de valeurs patriarcales (hospitalité, sens de l’honneur, vertu des femmes, respect des anciens), une faible proportion de mariages mixtes figurent parmi les caractéristiques de la vie géorgienne.

L'histoire du pays

Des vestiges d’habitats remontant au IIIe millénaire avant notre ère ont été mis au jour autour de Tbilissi. Les Scythes ravagent la région au VIe siècle avant J.-C., invasion suivie d’une annexion iranienne. Durant la seconde moitié du IVe siècle avant J.-C., Alexandre le Grand atteint les frontières de la Géorgie actuelle. Au IIIe siècle avant J. -C., la Géorgie est divisée en deux : une partie occidentale, de culture grecque (la Colchide) et une partie orientale indépendante (l’Ibérie). Alors que la Colchide tombe aux mains de ses puissants voisins (royaume du Pont, puis Empire romain), l’Ibérie se développe au point de rivaliser avec l’Arménie pour le contrôle du Caucase. Une christianisation précoce (début du IVe siècle), une Eglise orthodoxe autocéphale et un alphabet propre cimentent l’identité nationale, avant l’unification au XIe siècle de la Colchide et de la Karthli-Kakhétie en un royaume de Sakartvelo – nom par lequel les Géorgiens désignent leur pays aujourd'hui. Du XIe au début du XIIIe siècle, la Géorgie devient l’Etat le plus puissant et le plus prospère du Caucase. Cet âge d’or est interrompu par les invasions mongoles de Gengis Khan (1222) et Timur Lang (entre 1386 et 1403). Dévasté, désintégré en plusieurs royaumes et principautés, le pays est écartelé entre Ottomans et Persans jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. La population alimente le commerce d’esclaves turcs ou est déportée en Iran, l’islam commence à s’implanter dans les provinces frontalières. Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, après avoir cherché en vain une alliance avec l’Occident chrétien, le roi  place son pays sous protectorat russe, ce qui n’évite pas à Tbilissi son dernier sac par les troupes iraniennes.
En 1801, la Russie annexe le royaume, puis toutes les terres géorgiennes, non sans se heurter aux nombreuses révoltes paysannes et nobiliaires, sévèrement réprimées ou neutralisées. L’autocéphalie de l’Eglise géorgienne, abolie en 1811, n’est rétablie formellement qu’en 1917, et reconnue par le Patriarcat œcuménique qu’en 1988. Comme l’ensemble de la région, la Géorgie est découpée en plusieurs gouvernements qui ne tiennent pas compte des frontières ethniques, et intégrée à la vice-royauté du Caucase (1844), dont Tbilissi est le siège. La société, essentiellement rurale, supporte mal la prolétarisation liée au développement industriel, et la noblesse terrienne, paupérisée par la confiscation de ses terres au profit de l’Empire russe et par l’abolition du servage (1864-1871), manifeste son antagonisme envers la bourgeoisie citadine, incarnée par les Arméniens. En 1918, dans le contexte de la révolution russe et de l’éclatement de l’Empire tsariste, Tbilissi devient capitale de l’éphémère Fédération indépendante de Transcaucasie, avant la scission en trois républiques séparées. La Géorgie, première à proclamer son indépendance en mai 1918, est envahie par l’Armée rouge en 1921.
Après une dernière grande insurrection armée en 1924, brutalement réprimée, l’histoire de la Géorgie entre dans la chronologie de l’URSS. Si elle supprime la souveraineté du pays, la soviétisation a pour effet de réunir les terres : port de Batoumi, Abkhazie et Ossétie du Sud lui sont aussi rattachés. La Géorgie devient une république socialiste soviétique en 1936. Elle n’est pas épargnée par les purges staliniennes qui déciment l’intelligentsia. Ministre de l’Intérieur, puis chef du PC de 1972 à 1985, Edouard Chevardnadze s’emploie, en vain, à venir à bout de la corruption de cette république, parmi les plus prospères d’URSS, et à mettre au pas les dissidents, défenseurs de la langue et de l’Eglise nationales. La perestroïka réactive le nationalisme culturel géorgien, dès 1985-1986. Sous l’égide du catholicos Ilia II (élu en 1977), cela se manifeste par un fort renouveau orthodoxe, souvent accompagné d’intolérance envers les autres cultes. Un mouvement écologiste fait aussi son apparition : mobilisation contre le projet de tunnel sous le Caucase ou pour la sauvegarde de la mer Noire. Les Géorgiens sont bientôt confrontés aux aspirations équivalentes de leurs minorités, en particulier aux revendications à l’émancipation des Abkhazes et des Ossètes. En 1989, la répression d’une manifestation pacifique à Tbilissi par l’armée soviétique radicalise la population. Le bloc indépendantiste de la Table ronde, présidé par un ancien dissident, défenseur des droits de l’homme, Zviad Gamsakhourdia, remporte les premières élections législatives libres de 1990. En 1991, après le référendum, l’Etat indépendant et démocratique est restauré, avec tous ses symboles (drapeau, hymne...). Zviad Gamsakhourdia est triomphalement élu à la première élection présidentielle au suffrage universel. L’émiettement politique, la multiplication des milices paramilitaires, l’aggravation des tensions en Abkhazie et en Ossétie face à l’ultranationalisme de Zviad Gamsakhourdia et le désenchantement des Géorgiens devant ses méthodes dictatoriales aboutissent à une crise grave. Après plusieurs mois de guerre civile, Zviad Gamsakhourdia est contraint à la fuite (1992).
De retour en 1992, en homme providentiel apte à sortir la Géorgie du chaos et de l’isolement, Edouard Chevarnadze obtient la reconnaissance internationale de son pays et son admission à l’ONU. Mais la ruine économique et la menace de désintégration du pays après l’échec de sa guerre contre les indépendantistes abkhazes (1992-1993) le contraignent à revenir dans la sphère d’influence russe ; le climat politique reste tendu. Edouard Chevardnadze est réélu à la présidence de la République en 1995, après l’adoption d’une constitution instaurant un régime présidentiel fort. La Constitution inclut, dans le territoire “unifié, indivisible et inviolable” de l’Etat géorgien, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud. L’économie connaît, à partir de 1995, des signes d’amélioration, mais l’importance démesurée de l’économie parallèle (60 % du PIB), de l’évasion fiscale et de la corruption constituent des freins majeurs au redressement économique. La Géorgie, qui affirme sa vocation européenne et a signé des accords de partenariat avec l’Union européenne, se rapproche aussi du Proche-Orient (Turquie, Israël, Iran).
Edouard Chevardnadze réélu en 2000, met fin à l’anarchie, désarme les principales milices et tente de jeter les bases d’une vie politique pluraliste. Une corruption généralisée et l’impunité dont bénéficient divers dignitaires et milieux d’affaires contribuent à discréditer le pouvoir. A l’issue de manifestations massives et de la prise d’assaut du Parlement par les opposants rose au poing, Chevardnadze, lâché par l’armée, doit démissionner (novembre 2003). Les présidentielles de janvier 2004 plébiscitent Mikheil Saakachvili, jeune juriste polyglotte, qui a fait ses études en Ukraine, aux Etats-Unis et en France, candidat unique de l’opposition ; son élection atteste de l’enthousiasme pour cette “révolution des roses” pacifique. Mikheil Saakachvili s’engage dans une réforme de la police et la modernisation de l’armée avec l’appui des Etats-Unis. Il poursuit des réformes économiques d’orientation très libérale avec le souci de créer un environnement propice aux investissements étrangers. La croissance rapide n’enraye pas le fort taux de chômage et reste fragile du fait de l’inflation, de la dépendance énergétique, de la structure de l’économie, essentiellement agricole (la moitié de la population active) dépendante de ses exportations vers le marché russe qui varient au gré des tensions politiques. La lutte contre la corruption obtient des résultats reconnus, mais variables selon les niveaux. L’opposition dénonce les inégalités accrues. L’image de démocrate de Mikheil Saakachvili est ternie par son autoritarisme, des pressions contre les médias et les opposants, la présidentialisation du régime. Mikheil Saakachvili est réélu en 2008. Une de ses  priorités est de rétablir l’autorité de l’Etat central sur l’ensemble du territoire. S’il réussit dans certaines régions, il échoue en Ossétie du Sud et en Abkhazie. Mikheil Saakachvili se rapproche de l’Occident tout en améliorant ses relations avec la Russie.
En octobre 2012, la coalition de l’opposition, le Rêve géorgien, dirigée par Bidzina Ivanichvili, remporte les élections législatives, mettant ainsi fin à neuf années de règne du président Saakachvili. Une cohabitation à couteaux tirés commence entre ce dernier et le nouveau Premier ministre. En octobre 2013, la très large victoire de Gueorgui Margvelachvili, allié du Premier ministre, clôt l’ère Saakachvili.

Bon à savoir

Informations pratiques

Le mariage
Le vrai mariage géorgien est une belle fête, observant toutes les coutumes du peuple géorgien. Les invités peuvent être plusieurs centaines ! il est impossible de refuser l'invitation à un mariage. La création de la famille comprend trois étapes: machanklobe - la recherche en mariage, nichnob - les fiançailles et kortsili - le mariage. Et bien qu'aujourd'hui les parents participent de moins en moins au choix de la fiancée ou du fiancé, le rôle de la famille lors de la célébration du mariage est très important. Le mariage doit absolument être approuvé par les parents.

Les langues

Les langues caucasiennes forment un groupe à part entière, indépendant de tout autre groupe linguistique comme celui des langues indo-européennes, turco mongol ou sémitique, qui se divise en trois sous-groupes :
- les langues du Sud, ou kartvéliennes (ou géorgiennes) ;
- les langues du Nord-Ouest, ou nakho-daghestanaises (les langues et dialectes daghestanais et tchétchènes) ;
- les langues du Nord-Est, ou abkhazo-adygiennes.
Le géorgien possède son propre alphabet, unique au monde, le mkhedruli, qui comporte 33 lettres (28 consonnes et cinq voyelles) et s’écrit de gauche à droite.
 
Les patronymes
De nombreux noms de famille se terminent par chvili (enfant de) ou dze (fils de), ainsi Mikheil Saakachvili ou Edouard Chevardnaze, respectivement ancien président de la Géorgie et son prédécesseur.

Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
 
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
 
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, et de rendre plus agréables vos échanges avec les Géorgiens rencontrés. Alors n’hésitez pas à utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : gamarjoba (réponse : gagimarjot).
Au revoir: nakhvamdis.
Oui : k’i ou diax (plus respectueux) ; non : ara.
Merci : madloba.
Excusez-moi : bodishi.
Je n’ai pas compris : ver gavige.
D’accord : tanakhma var.
Sentier : bilik’i.
Français(e) : prangi.
Déjeuner : sadili.
Cher (coûteux) : dzviri.
Pas cher (bon marché) : iapi.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !

Bibliographie

Sites Internet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Géorgie_pays.

Guides et essais
Géorgie, Le Petit Futé.
Arménie, Géorgie, Karabagh, Patrick Kaplanian, éditions de l’Adret.

Récit
Voyage au Caucase, Alexandre Dumas, éditions Hermann.

Tourisme responsable

Une histoire de passion

Difficile de ne pas tomber sous le charme de cette destination où la douceur et la simplicité des Géorgiens se reflètent dans la personnalité d'Alexander et de Natia. Sur les flancs du Grand Caucase, suivant les chemins de transhumance ancestraux dominés par des montagnes fabuleuses, en passant par les cols d’altitude à plus de 3 000 mètres, leurs passions s'expriment alors pleinement.

Le respect des us et coutumes

Fiers de leur pays aux traditions préservées, malgré les invasions, les Géorgiens sont profondément croyants et très pratiquants. Leur hospitalité légendaire se caractérise principalement par leur accueil lors de banquets, les supra. Une invitation chez un Géorgien se solde toujours par un repas, il serait très discourtois de ne pas y faire honneur, tout comme de refuser les nombreux toasts portés par le tamada, le maître de table. La famille est un repère fondamental qui passe avant tout le reste. Hommes et femmes, indifféremment, s’embrassent pour se saluer, mais une fois seulement, sur la joue gauche.

Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.

Ces précautions favorisent les échanges.

La préservation de l'environnement

— La faune
La Géorgie abritait autrefois une importante population de loups, d’ours bruns et de lynx, aujourd’hui très diminuée. Ecureuils, cerfs et renards cohabitent dans les forêts mixtes de feuillus. Chamois, bouquetins et mouflons peuplent le haut des alpages, tandis qu’un peu partout, vit une faune ornithologique particulièrement riche. On peut observer le faucon pèlerin, le vautour fauve, le busard mais aussi le vautour noir d’Eurasie ou l’aigle royal. Le littoral accueille quant à lui des colonies de pélicans et de cigognes.
— La flore
La Géorgie compte de nombreux parcs et réserves naturelles abritant des espèces végétales d’une grande diversité. Parmi eux, le parc national de Borjomi-Kharagauli et le site protégé d’Eroutchétie. Le climat et le relief étant différents d’une région à l’autre, la flore s’est adaptée et varie en fonction du milieu : forêts de feuillus – châtaigniers, chênes, hêtres et érables ; forêts mixtes et de conifères en altitude ; flore tropicale sur le littoral de la mer Noire. On trouve également de nombreuses espèces de champignons (plus de 6 330 recensées).
 
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.

Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.

Des voyages 100 % carbone absorbé

Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...