
Malaisie

Repères
Population |
29 millions d’habitants. |
Superficie |
329 758 km2. |
Capitales |
Kuala Lumpur, Putra Jaya (capitale administrative). |
Villes principales |
Ipoh, Kuching, Johor Bahru, Klang, Kota Kinabalu, Georgetown. |
Point culminant |
Kinabalu (4 101 m). |
Parcs nationaux |
18 parcs, dont 16 à Bornéo. |
Langues |
malais (off.), anglais, chinois (dialectes), tamoul. |
Religions |
islam (religion officielle de la Fédération), bouddhisme, hindouisme, christianisme, taoïsme. |
Décalage horaire |
par rapport à la France, six heures de plus d’avril à
octobre, sept heures de plus de novembre à mars. UTC/GMT : + 8 h. |
Géographie
La Malaisie est composée de deux ensembles géographiquement distincts séparés par 800 kilomètres de mer, de superficie presque égale, mais d’importance démographique et économique très inégale :
- la Malaisie occidentale (ou péninsulaire), formée par la moitié méridionale de la péninsule de Malacca,
- la Malaisie orientale (ou insulaire), qui correspond au tiers septentrional de l’île de Bornéo, formée des deux Etats de Sabah et Sarawak.
La Malaisie occidentale est montagneuse, bien que l’altitude moyenne soit peu élevée. La capitale, Kuala Lumpur, se trouve près de la côte occidentale.
Les Etats de Sarawak et Sabah, constitués principalement de forêt tropicale, comprennent une plaine côtière de 30 à 60 kilomètres de large en partie marécageuse et les monts Kapuas, chaîne qui culmine au mont Kinabalu.
La Malaisie occidentale est bordée au nord par la Thaïlande, à l’est par la mer de Chine méridionale, au sud par Singapour et à l’ouest par l’océan Indien (détroit de Malacca). La Malaisie orientale est baignée à l’ouest et au nord par la mer de Chine méridionale, à l’est par la mer de Sulu et la mer de Célèbes, et limitée au sud par la province indonésienne de Kalimantan. L’Etat indépendant de Brunei constitue une enclave sur la côte nord de Sarawak.
Bornéo
Les Indonésiens l’appellent l’île
Kalimantan. A partir du XVIIe siècle, Bornéo est l’enjeu de luttes entre
Hollandais et Anglais, rivalité qui explique la division actuelle de
l’île, inchangée depuis les décolonisations. De forme massive, c’est la
troisième île du monde (après le Groenland et la Nouvelle-Guinée) par sa
superficie (736 000 km²).
Riche de dizaines de milliers d’espèces animales et végétales, dont une
grande partie est encore à découvrir, la forêt primaire de Bornéo est
une sorte de paradis primitif. Des conditions de vie extrêmes, chaleur,
humidité proche de la saturation et luminosité au sol presque nulle, y
ont créé un univers étrange et fascinant, où les plantes sont volontiers
carnivores, les lézards et les singes volent, et les crapauds savent se
déguiser en feuilles mortes.
Climat
Le climat est tropical : chaud et humide. Vous pouvez partir toute l’année.
La saison des pluies (d’octobre à avril) n’est pas très marquée. Seule
la côte Est de la
Malaisie péninsulaire connaît une véritable mousson, entre novembre et janvier. La meilleure période pour visiter Bornéo va de mai à septembre.
Les températures varient de 22 °C à 32 °C toute l’année. Au mont Kinabalu, il n’est pas rare que la température tombe au-dessous de zéro au lever du jour. Des vents violents peuvent accentuer la sensation de froid.
Économie
La Malaisie fait partie des “tigres” asiatiques, elle est passée en 25 ans du stade de pays en voie de développement à celui de pays développé. Les services, dont le tourisme est l’activité majeure, représentent 51 % du PIB, l’industrie, 41 %, et l’agriculture, 8 %. L’économie malaise a été fondée sur
l’exploitation des ressources naturelles : étain, fer, bauxite et, depuis 1975, pétrole et
bois. Ses cultures à vocation
commerciale sont nombreuses : caoutchouc, huile de palme,
poivre, cacao, thé, coprah, ananas. Sur la péninsule, les rizières
n’occupent que 22 % des terres cultivées, contre 64 % pour les hévéas ! Puis le pays est devenu un nouveau “dragon asiatique”, grâce au rapide essor des industries
manufacturières d’exportation (textile, électronique, télévisions,
magnétoscopes, ordinateurs, jouets, réfrigérateurs, etc.), stimulé par
l’afflux des investissements étrangers délocalisant leurs usines en Malaisie.
Ce secteur assure alors 70 % des recettes d'exportation.
Société
Le nom de Malaisie vient de “malais”, qui désigne le groupe ethnique majoritaire (62 %). Les Malais ne sont pas les uniques citoyens de la Fédération ; 25 % de Malaisiens sont d’origine chinoise et 10 % d’origine indienne, dont les ancêtres se sont établis il y a plusieurs générations. La population malaisienne est jeune et en expansion (elle a doublé entre 1970 et 2000) et se caractérise par son fort taux
d’urbanisation, qui s’élève à 56 %. La capitale, Kuala Lumpur, a été dotée de bâtiments très modernes.
L’islam est de courant sunnite et de l’école chaféite, observée principalement par la majorité malaise. La communauté chinoise pratique le christianisme, le bouddhisme, le taoïsme, la religion populaire chinoise et le culte des ancêtres. La communauté indienne est, pour la plupart, hindoue.
Les populations de Sarawak et de Sabah sont en majorité des
Dayaks, largement christianisés. Les Chinois représentent environ
30 % de la population du Sarawak et 22 % de celle du Sabah.
La question
de l’équilibre ethnique est cruciale dans la vie politique malaise ; craignant d’être mis en minorité chez eux, les Malais ont garanti
constitutionnellement leurs privilèges – l’islam est religion d’Etat, et
le malais, seule langue officielle depuis 1967 – ainsi que leur
domination politique.
L'histoire du pays
- la Malaisie occidentale (ou péninsulaire), formée par la moitié méridionale de la péninsule de Malacca,
- la Malaisie orientale (ou insulaire), qui correspond au tiers septentrional de l’île de Bornéo, formée des deux Etats de Sabah et Sarawak.
La Malaisie occidentale est montagneuse, bien que l’altitude moyenne soit peu élevée. La capitale, Kuala Lumpur, se trouve près de la côte occidentale. Les Etats de Sarawak et Sabah, constitués principalement de forêt tropicale, comprennent une plaine côtière de 30 à 60 kilomètres de large en partie marécageuse et les monts Kapuas, chaîne qui culmine au mont Kinabalu.
Bornéo
Les Indonésiens l’appellent l’île Kalimantan. A partir du XVIIe siècle, Bornéo est l’enjeu de luttes entre Hollandais et Anglais, rivalité qui explique la division actuelle de l’île, inchangée depuis les décolonisations. De forme massive, c’est la troisième île du monde (après le Groenland et la Nouvelle-Guinée) par sa superficie (736 000 km²). Riche de dizaines de milliers d’espèces animales et végétales, dont une grande partie est encore à découvrir, la forêt primaire de Bornéo est une sorte de paradis primitif. Des conditions de vie extrêmes, chaleur, humidité proche de la saturation et luminosité au sol presque nulle, y ont créé un univers étrange et fascinant, où les plantes sont volontiers carnivores, les lézards et les singes volent, et les crapauds savent se déguiser en feuilles mortes.
La saison des pluies (d’octobre à avril) n’est pas très marquée. Seule la côte Est de la Malaisie péninsulaire connaît une véritable mousson, entre novembre et janvier. La meilleure période pour visiter Bornéo va de mai à septembre.
Les températures varient de 22 °C à 32 °C toute l’année. Au mont Kinabalu, il n’est pas rare que la température tombe au-dessous de zéro au lever du jour. Des vents violents peuvent accentuer la sensation de froid.
Économie
La Malaisie fait partie des “tigres” asiatiques, elle est passée en 25 ans du stade de pays en voie de développement à celui de pays développé. Les services, dont le tourisme est l’activité majeure, représentent 51 % du PIB, l’industrie, 41 %, et l’agriculture, 8 %. L’économie malaise a été fondée sur
l’exploitation des ressources naturelles : étain, fer, bauxite et, depuis 1975, pétrole et
bois. Ses cultures à vocation
commerciale sont nombreuses : caoutchouc, huile de palme,
poivre, cacao, thé, coprah, ananas. Sur la péninsule, les rizières
n’occupent que 22 % des terres cultivées, contre 64 % pour les hévéas ! Puis le pays est devenu un nouveau “dragon asiatique”, grâce au rapide essor des industries
manufacturières d’exportation (textile, électronique, télévisions,
magnétoscopes, ordinateurs, jouets, réfrigérateurs, etc.), stimulé par
l’afflux des investissements étrangers délocalisant leurs usines en Malaisie.
Ce secteur assure alors 70 % des recettes d'exportation.
Société
Le nom de Malaisie vient de “malais”, qui désigne le groupe ethnique majoritaire (62 %). Les Malais ne sont pas les uniques citoyens de la Fédération ; 25 % de Malaisiens sont d’origine chinoise et 10 % d’origine indienne, dont les ancêtres se sont établis il y a plusieurs générations. La population malaisienne est jeune et en expansion (elle a doublé entre 1970 et 2000) et se caractérise par son fort taux
d’urbanisation, qui s’élève à 56 %. La capitale, Kuala Lumpur, a été dotée de bâtiments très modernes.
L’islam est de courant sunnite et de l’école chaféite, observée principalement par la majorité malaise. La communauté chinoise pratique le christianisme, le bouddhisme, le taoïsme, la religion populaire chinoise et le culte des ancêtres. La communauté indienne est, pour la plupart, hindoue.
Les populations de Sarawak et de Sabah sont en majorité des
Dayaks, largement christianisés. Les Chinois représentent environ
30 % de la population du Sarawak et 22 % de celle du Sabah.
La question
de l’équilibre ethnique est cruciale dans la vie politique malaise ; craignant d’être mis en minorité chez eux, les Malais ont garanti
constitutionnellement leurs privilèges – l’islam est religion d’Etat, et
le malais, seule langue officielle depuis 1967 – ainsi que leur
domination politique.
L'histoire du pays
L’islam est de courant sunnite et de l’école chaféite, observée principalement par la majorité malaise. La communauté chinoise pratique le christianisme, le bouddhisme, le taoïsme, la religion populaire chinoise et le culte des ancêtres. La communauté indienne est, pour la plupart, hindoue.
Les populations de Sarawak et de Sabah sont en majorité des Dayaks, largement christianisés. Les Chinois représentent environ 30 % de la population du Sarawak et 22 % de celle du Sabah.
La question de l’équilibre ethnique est cruciale dans la vie politique malaise ; craignant d’être mis en minorité chez eux, les Malais ont garanti constitutionnellement leurs privilèges – l’islam est religion d’Etat, et le malais, seule langue officielle depuis 1967 – ainsi que leur domination politique.
L'histoire du pays
La péninsule malaise est pendant longtemps le lieu de passage des commerçants se rendant
du golfe du Bengale au golfe de Siam et à la mer de Chine. De petits royaumes locaux se forment. L’islam pénètre en Malaisie dès le début du XIVe siècle. Malacca est fondé en 1403
par un prince d’origine javanaise qui se convertit à
l’islam et prend le titre de sultan. En 1511, les Portugais s’emparent de Malacca et s’y
maintiennent jusqu'à ce que leurs rivaux hollandais les évincent en 1641, ils en
demeureront maîtres jusqu’en 1795, date de retour des forces
anglaises. Singapour, Malacca, Penang et le
petit territoire de Dindings rassemblés sous le nom de gouvernement
des Détroits (Straits Settlements) passent en 1867 sous l’administration
de la Couronne britannique, qui y
maintient l’ordre et en assure l’exploitation économique (étain,
hévéa), grâce à la main-d’œuvre chinoise et indienne.
Désireux d’exploiter les
richesses de la Malaisie, les Japonais débarquent à Singapour en 1941. Après de durs combats, la
presqu’île est conquise, Singapour capitule. Les
Britanniques réoccupent la Malaisie dès 1945. En 1948, est créée l’Union malaise, elle préserve
les droits de Malais, impose des conditions de citoyenneté restrictive aux Chinois
et aux Indiens et donne à Singapour un statut à part. L’indépendance est proclamée en août 1957, après l'adoption d’une Constitution confirmant les privilèges des Malais et de l’islam au détriment des droits des Chinois et des Indiens.
La Grande Malaisie est proclamée en septembre 1963. Les Philippines revendiquent la souveraineté sur la partie nord de Bornéo, devenu le Sabah. L’Indonésie n’accepte pas ce qu'elle considère comme une construction
pro-occidentale et engage en 1964 et 1965 des
opérations militaires et de guérilla à la frontière du Sarawak, puis contre la péninsule malaise qui se terminent en 1966.
Sur le plan économique, le libre-échangisme de
Singapour, industrialisée et qui recherche des débouchés pour ses
produits, s’oppose à Kuala Lumpur, qui veut protéger une industrie
naissante. En août 1965, Singapour proclame son indépendance.
Dans les années 1970, soucieux de stabilité et d’ouverture politique, Abdul Razak, à la tête du gouvernement, élargit
la base de sa coalition gouvernementale, mais le climat politique reste tendu : guérilla communiste et agitation des étudiants protestant contre la misère des campagnes. Tout en lançant une lutte générale contre la
pauvreté et en renforçant le pouvoir central contre les tendances autonomistes – notamment à Sabah –, le
gouvernement réprime durement ces mouvements. La Malaisie connaissant un renouveau islamique, le
gouvernement, qui ne veut pas se laisser déborder,
adopte une politique d’islamisation contrôlée. A partir de 1981, le Premier ministre Mahathir bin Mohamad, autoritaire, centralisateur et
dynamique, se lance dans une politique d’islamisation – création de
la banque islamique de Malaisie, de l’université islamique
internationale, respect des règles religieuses, programmes
télévisés islamiques. Il veut un islam modéré et
modernisé, pour servir sa “Vision
2020” qui entend faire de la Malaisie un pays industrialisé
en vingt-cinq ans et réprime tout mouvement musulman extrémiste. Mahathir, de plus en plus critiqué, ne doit sa survie politique qu’à la reprise
économique qui se confirme grâce aux exportations de produits
électroniques, assurant les rentrées de devises. Toutefois, en 2000, une élection partielle voit l’UMNO, de plus en plus accusée de
népotisme et d’immobilisme par les contestataires et qui
dirige la coalition gouvernementale, battue par le Keadilan Rakyat (PKR, parti
de la Justice du peuple). En 2003, après vingt-deux ans au pouvoir, Mahathir
cède la place au Vice-Premier ministre, Abdullah Ahmad
Badawi, issu d’une famille d’érudits musulmans. Ce dernier hérite d’une Malaisie prospère et
modernisée, et donne la
priorité à l’agriculture et à l’éducation, et se réconcilie avec Singapour. La Malaisie
reste critique vis-à-vis de la politique américaine qui radicalise les
musulmans.
Alors que les tensions entre communautés restent vives, les élections de 2008 se soldent par une forte
progression de l’opposition. Le Keadilan Rakyat (PKR),
le parti d’Action démocratique (DAP soutenu par une partie de la
communauté chinoise) forment une alliance en avril (Pakatan Rakyat,
Alliance du Peuple), la coalition gouvernementale enregistrant son plus
mauvais résultat depuis 1995. Le Premier ministre Badawi, de plus en
plus contesté depuis l’échec de son parti, démissionne et est remplacé par le Vice-Premier ministre Najib Abdul Razak, qui affiche sa volonté d’apaiser les tensions
ethniques, de lutter contre la
corruption et
de relancer l’économie. Mais si la Malaisie renoue avec la croissance, la minorité
indienne dénonce toujours les discriminations qu’elle subit. L’opposition se
mobilise à l’occasion du scrutin très disputé de 2013, le taux de participation atteint un niveau
de 85 %. Favorisée par le découpage électoral et le scrutin majoritaire
direct à un tour, la coalition gouvernementale l’emporte. L’opposition,
à laquelle s’est ralliée la communauté
chinoise, reçoit le soutien
croissant de la classe moyenne malaise urbaine. Le Premier ministre Razak, dont la
popularité est encore élevée mais dont la base électorale s’est
sérieusement érodée, est reconduit dans ses fonctions pour un second
mandat.
Bon à savoirInformations pratiques
Les spécialités malaises
- Satay : brochettes de viande (bœuf ou poulet, assez gras) ayant mariné dans une délicieuse préparation à base d’épices et de cacahuètes avant d’être grillées. Un régal.
- Nasi goreng : riz frit accompagné de viande et de légumes.
- Ayam goreng : poulet frit.
- Rendang : bœuf au curry.
- Nasi lemak : riz cuit dans du lait de coco servi pour le petit déjeuner avec une sauce pimentée, des concombres, des anchois secs et des cacahuètes grillées.
- Soupes : sup kambing, à base d’agneau, sup ayam, à base de poulet, et sup ekor, à base de queue de bœuf.
Electricité
Tension électrique : 240 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés en malais vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, et de rendre plus agréables vos échanges. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : salamat datang.
Merci : terima khasi (prononcer “trima kassi”).
Oui : yah. Non : tidak.
Manger : makan.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Sites Internet
http://www.mount-kinabalu-borneo.com/mount-kinabalu-geology.html, pour en savoir plus sur le Kinabalu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Malaisie.
Guides
Malaisie, Singapour et Brunei, Lonely Planet.
Malaisie, Jérôme Bouchaud, Olizane.
East Malaysia, Periplus (en anglais).
Malaisie, Singapour et Brunei, Nelles.
Cartes
Malaisie, 1/900 000, Freytag & Berndt.
- Satay : brochettes de viande (bœuf ou poulet, assez gras) ayant mariné dans une délicieuse préparation à base d’épices et de cacahuètes avant d’être grillées. Un régal.
- Nasi goreng : riz frit accompagné de viande et de légumes.
- Ayam goreng : poulet frit.
- Rendang : bœuf au curry.
- Nasi lemak : riz cuit dans du lait de coco servi pour le petit déjeuner avec une sauce pimentée, des concombres, des anchois secs et des cacahuètes grillées.
- Soupes : sup kambing, à base d’agneau, sup ayam, à base de poulet, et sup ekor, à base de queue de bœuf.
Electricité
Tension électrique : 240 V, 50 Hz. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés en malais vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, et de rendre plus agréables vos échanges. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : salamat datang.
Merci : terima khasi (prononcer “trima kassi”).
Oui : yah. Non : tidak.
Manger : makan.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Sites Internet
http://www.mount-kinabalu-borneo.com/mount-kinabalu-geology.html, pour en savoir plus sur le Kinabalu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Malaisie.
Guides
Malaisie, Singapour et Brunei, Lonely Planet.
Malaisie, Jérôme Bouchaud, Olizane.
East Malaysia, Periplus (en anglais).
Malaisie, Singapour et Brunei, Nelles.
Cartes
Malaisie, 1/900 000, Freytag & Berndt.
http://www.mount-kinabalu-borneo.com/mount-kinabalu-geology.html, pour en savoir plus sur le Kinabalu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Malaisie.
Guides
Malaisie, Singapour et Brunei, Lonely Planet.
Malaisie, Jérôme Bouchaud, Olizane.
East Malaysia, Periplus (en anglais).
Malaisie, Singapour et Brunei, Nelles.
Cartes
Malaisie, 1/900 000, Freytag & Berndt.
Tourisme responsableLe respect des us et coutumes
Les Malais attachent beaucoup d’importance au comportement en société et à la tenue vestimentaire qui, pour eux, marquent le respect envers les autres. En Malaisie, l'étranger est un invité.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en
particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à
abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire
un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une
organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre
guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Claire, notre responsable pour la Malaisie
— Ne vous mettez jamais en colère, ne montrez jamais que vous perdez patience, gardez votre calme en permanence.
— Avant d'entrer dans une maison, enlevez vos chaussures ; cela est également vrai dans les
bungalows et les guest-houses. Ne mangez pas avec la main gauche, considérée comme impure.
Ne refusez jamais un plat et essayez de ne rien laisser. N'éternuez pas à table, marque d’extrême incorrection !
En revanche, il est plutôt de bon ton de faire un peu de bruit en
mangeant.
— Pour saluer, un hochement de tête et un sourire suffisent.
On ne serre pas systématiquement la main.
— Ne touchez pas quelqu’un à la tête, y compris un enfant.
— Ne critiquez pas en public les sultans et, en règle générale, évitez de juger la politique nationale.
— Dans certains Etats, jeter des ordures dans la rue peut valoir une forte amende.
La préservation de l'environnement
— La faune
D’une grande richesse, elle comprend l’éléphant, l’ours des cocotiers, le rhinocéros (en voie de disparition), le sanglier et le buffle sauvage , le seladang (gaur, le plus grand bovidé – jusqu’à une tonne – non domestiqué du monde), l’orang-outan (menacé), le gibbon et de nombreux félins dont le tigre, la panthère, le léopard tacheté et le chat doré. Nombre de ces espèces sont protégées.
— La flore
Le couvert forestier est d’une grande diversité : forêt dense ombrophile dans les plaines côtières orientales, forêt d’altitude dans les massifs montagneux, forêt marécageuse d’eau douce à palmiers nains Nipa dans les basses plaines littorales du Sarawak et du Sabah oriental. Le littoral occidental est recouvert de mangroves. La Malaisie se caractérise par la grande diversité de sa flore, avec près de 8 000 espèces à fleurs. C’est notamment le pays d’élection des orchidées : près de 800 espèces y sont recensées à ce jour.
Victime de son succès, suite à une industrialisation effrénée, la Malaisie rencontre aujourd’hui de nombreux problèmes de pollution liés aux émissions de gaz carbonique.
Le problème majeur reste la déforestation. Le déboisement des forêts tropicales (pour la construction notamment de bungalows) et les pluies drues de l’intersaison entraînent un appauvrissement des sols qui se délitent. Parallèlement, l’engorgement touristique entraîne une utilisation massive d’eau, et l’évacuation des eaux usées est très difficilement assurée.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Claire, notre responsable pour la Malaisie
— Ne vous mettez jamais en colère, ne montrez jamais que vous perdez patience, gardez votre calme en permanence.
— Avant d'entrer dans une maison, enlevez vos chaussures ; cela est également vrai dans les bungalows et les guest-houses. Ne mangez pas avec la main gauche, considérée comme impure. Ne refusez jamais un plat et essayez de ne rien laisser. N'éternuez pas à table, marque d’extrême incorrection ! En revanche, il est plutôt de bon ton de faire un peu de bruit en mangeant.
— Pour saluer, un hochement de tête et un sourire suffisent. On ne serre pas systématiquement la main.
— Ne touchez pas quelqu’un à la tête, y compris un enfant.
— Ne critiquez pas en public les sultans et, en règle générale, évitez de juger la politique nationale.
— Dans certains Etats, jeter des ordures dans la rue peut valoir une forte amende.
La préservation de l'environnement
— La faune
D’une grande richesse, elle comprend l’éléphant, l’ours des cocotiers, le rhinocéros (en voie de disparition), le sanglier et le buffle sauvage , le seladang (gaur, le plus grand bovidé – jusqu’à une tonne – non domestiqué du monde), l’orang-outan (menacé), le gibbon et de nombreux félins dont le tigre, la panthère, le léopard tacheté et le chat doré. Nombre de ces espèces sont protégées.
— La flore
Le couvert forestier est d’une grande diversité : forêt dense ombrophile dans les plaines côtières orientales, forêt d’altitude dans les massifs montagneux, forêt marécageuse d’eau douce à palmiers nains Nipa dans les basses plaines littorales du Sarawak et du Sabah oriental. Le littoral occidental est recouvert de mangroves. La Malaisie se caractérise par la grande diversité de sa flore, avec près de 8 000 espèces à fleurs. C’est notamment le pays d’élection des orchidées : près de 800 espèces y sont recensées à ce jour.
Victime de son succès, suite à une industrialisation effrénée, la Malaisie rencontre aujourd’hui de nombreux problèmes de pollution liés aux émissions de gaz carbonique.
Le problème majeur reste la déforestation. Le déboisement des forêts tropicales (pour la construction notamment de bungalows) et les pluies drues de l’intersaison entraînent un appauvrissement des sols qui se délitent. Parallèlement, l’engorgement touristique entraîne une utilisation massive d’eau, et l’évacuation des eaux usées est très difficilement assurée.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
D’une grande richesse, elle comprend l’éléphant, l’ours des cocotiers, le rhinocéros (en voie de disparition), le sanglier et le buffle sauvage , le seladang (gaur, le plus grand bovidé – jusqu’à une tonne – non domestiqué du monde), l’orang-outan (menacé), le gibbon et de nombreux félins dont le tigre, la panthère, le léopard tacheté et le chat doré. Nombre de ces espèces sont protégées.
— La flore
Le couvert forestier est d’une grande diversité : forêt dense ombrophile dans les plaines côtières orientales, forêt d’altitude dans les massifs montagneux, forêt marécageuse d’eau douce à palmiers nains Nipa dans les basses plaines littorales du Sarawak et du Sabah oriental. Le littoral occidental est recouvert de mangroves. La Malaisie se caractérise par la grande diversité de sa flore, avec près de 8 000 espèces à fleurs. C’est notamment le pays d’élection des orchidées : près de 800 espèces y sont recensées à ce jour.
Victime de son succès, suite à une industrialisation effrénée, la Malaisie rencontre aujourd’hui de nombreux problèmes de pollution liés aux émissions de gaz carbonique.
Le problème majeur reste la déforestation. Le déboisement des forêts tropicales (pour la construction notamment de bungalows) et les pluies drues de l’intersaison entraînent un appauvrissement des sols qui se délitent. Parallèlement, l’engorgement touristique entraîne une utilisation massive d’eau, et l’évacuation des eaux usées est très difficilement assurée.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.