
Mongolie
Au rythme lent de la caravane, déplacez-vous à l’égal de ces nomades qui ont conservé intacte leur fierté... Goûtez à l’ivresse des espaces vierges et à cette idée de liberté. Dans le respect des différences de culture, des rencontres inoubliables vous attendent !

Repères
Population |
2,9 millions d’habitants. |
Superficie |
1 566 500 km2. |
Capitale |
Oulan-Bator. |
Villes principales |
Darkhan, Erdenet. |
Point culminant |
Nayramadlin Orgil, appelé également Gora Kuytun, Kujten-Uul, Tavanbogd ou Youyi Feng (4 374 m). |
Langue |
mongol (khalkh). |
Religions |
bouddhisme, islam. |
Décalage horaire |
par rapport à la France et suivant la région, cinq heures
de plus d’avril à octobre, six heures de plus de novembre à mars (ouest), six
heures de plus d’avril à octobre, sept heures de plus de novembre à mars
(centre et est). UTC/GMT : + 8 h. |
Géographie
Sans accès à la mer et située sur le plus large plateau continental du monde, entre la Russie et la Chine, la Mongolie s’étire sur 2 400 kilomètres d’ouest
en est et sur près de 1 300 kilomètres du nord au sud. Elle est divisée entre les plaines de l’Est et les montagnes de l’Altaï. Le nord du pays est montagneux, le désert de Gobi occupant le sud et l’est.
La Mongolie possède trois grandes chaînes montagneuses. La plus haute, les monts Altaï, traverse l’ouest et le sud-ouest du pays selon un axe orienté du nord-ouest au sud-est. Les monts Khangaï, de formation plus ancienne et d’altitude moindre, couverts de forêts et de pâturages alpins, occupent une grande partie du centre et du nord. Les monts Khentii, au nord-est d’Oulan-Bator, près de la frontière russe, sont encore plus bas.
Climat
La Mongolie possède un climat continental et extrême, avec des amplitudes thermiques importantes. Dans une même journée, il arrive de voir défiler les quatre saisons : vent, pluie, soleil, froid peuvent se succéder très rapidement, donnant au ciel changeant une beauté éblouissante.
- Vers la mi-juin, la nature se transforme : les paysages gris et brûlés par le soleil, intense entre octobre et mai, deviennent plus verts en l’espace de quelques jours. C’est l’explosion de la floraison.
- Juillet et août sont propices à un voyage en Mongolie : c’est à cette époque que les paysages sont les plus beaux car ce sont des mois pluvieux. Les pâturages sont exceptionnellement verts. Les averses, courtes et de faible intensité, ne gênent pas les treks.
- Septembre est le mois idéal, bénéficiant de paysages encore verts et de pluies moins fréquentes. Couleurs exceptionnelles, luminosité excellente, températures agréables et moins de touristes... que des avantages !
Économie
Activité traditionnelle, l’élevage fait vivre encore la moitié de la
population. Le régime communiste avait collectivisé le cheptel et
cherché à sédentariser les hommes, mais 500 000 éleveurs semi-nomades
déplacent encore leurs yourtes au rythme
des saisons. Le cheptel fournit nourriture, vêtements, matériaux de
construction (feutre) et combustible (bouse). Chevaux, yacks et moutons
dominent dans le Nord et l’Ouest ; chameaux, moutons et chèvres dans les
steppes du Sud. Le pays est le premier producteur mondial de cachemire. Les cultures irriguées (blé, fourrage) n’occupent que
1 % des sols, à proximité d’Oulan-Bator et dans les cuvettes lacustres. Les ressources naturelles sont constituées par les minéraux (cuivre,
molybdène, fluorine, tungstène), les pierres précieuses et
semi-précieuses, dont l’or. On trouve également du charbon, ainsi que du
pétrole, mais celui-ci est mal exploité par
manque d’infrastructures. Les réserves
d’uranium sont gigantesques, notamment dans le désert de
Gobi.
Société
Bien que la majorité de la population soit d’origine mongole, il existe une forte minorité de Kazakhs, Touvas, Bouriates et Toungouses. Près des deux tiers de la population ont moins de 30 ans et 25 % moins de 15 ans. L’essentiel du pays est désertique,
alors que 25 % des habitants se concentrent dans la capitale,
Oulan-Bator.
La yourte, habitation des nomades, fait partie intégrante du paysage mongol. Même à Oulan-Bator, plus de 200 000 personnes continuent de vivre sous la yourte. Les distances de la transhumance varient en fonction des régions : si le fourrage n’est pas trop loin du campement d’hiver, comme dans la steppe, la famille se déplace sur moins d’une centaine de kilomètres. Mais dans le désert et la taïga, il n’est pas rare que les caravanes parcourent plus de 1 000 kilomètres avec bien souvent plus d’une tonne de paquetage.
La religion traditionnelle est le bouddhisme
tantrique, dont le chef spirituel est le dalaï-lama tibétain.
L'histoire du pays
Dans le désert de Gobi, la présence humaine remonte à plus de 500 000 ans ! Après avoir domestiqué les chevaux,
les yacks et les chameaux, les Mongols adoptent, pendant des milliers d’années, un mode de vie nomade. Bien qu’à partir du VIIe siècle après J.-C. le pays soit dominé par les Ouïgours, jusqu’à la victoire des Kirghiz en 840, les Mongols sont organisés en clans rivaux jusqu’à l'arrivée d’un jeune Mongol (Gengis Khan) qui s’impose et parvient à unir la plupart des tribus. A sa mort en 1227, l’Empire mongol s’étend de Pékin à la mer Caspienne. Son petit-fils achève la conquête de la Chine, l’Empire mongol est, à la fin du XIIIe siècle, l’un des plus vastes de tous les temps.
Mais en 1368, les Mongols sont chassés de Pékin par le premier empereur de la dynastie Ming. Suivent trois siècles de lutte entre les Mongols orientaux, héritiers de Gengis Khan et les Mongols occidentaux soumis aux Ming. Au début du XVIIe siècle, les Mandchous, ethnie du nord-est de la Chine, fondent la dynastie Qing, se rallient aux Mongols orientaux et soumettent les Ming.
En 1911, les Mongols
proclament leur indépendance et mettent en place un gouvernement
provisoire sous l’autorité de Bodg Khaan, le huitième “Bouddha vivant”. A sa mort, en 1924, la République populaire de Mongolie est proclamée. Une organisation de type soviétique, avec à sa
tête le Grand Khural (Soviet suprême), est mise en place. Le parti qui porte le nom de parti populaire révolutionnaire mongol
(PPRM) monopolise le pouvoir. Dès 1921, les droits des princes sur les
terres et les serfs sont abolis. Les
derniers monastères bouddhiques sont fermés en 1937-1938. Khorlogyn Tchoibalsan, Premier ministre, domine la vie
politique jusqu’en 1952. Conformément aux décisions prises à Yalta, un plébiscite est organisé et la République populaire de Mongolie devient indépendante en 1945. Yumjagyn
Tsedenbal, qui succède à Tchoibalsan, accentue la
collectivisation, y compris celle du cheptel. La Mongolie est résolument
alignée sur Moscou.
A partir des années 1990, les esprits changent. La Mongolie redécouvre son passé (vogue de Gengis Khan), sa religion (visites répétées du dalaï lama,
réouverture de 130 lamaseries) et son écriture, que le cyrillique
tendait à remplacer. La lumière se fait sur les atrocités de la période
précédente, qui a décimé près de 3 % de la population, notamment le massacre des moines bouddhistes en 1937-1939. La Russie met fin à son aide, procède au
rapatriement de ses coopérants et de ses militaires et exige le remboursement de 6 milliards de dollars de dette.
L’économie est asphyxiée et désorganisée.
En 1996, la victoire de la coalition d’union démocratique aux élections législatives de juin met fin à 75 ans de règne communiste. Mais la fin des subventions aux produits de première nécessité et
l’enrichissement des parvenus provoquent des réactions. La Mongolie connaît une grave crise
politique entre le PPRM et l’Alliance démocratique, des gouvernements de coalition se succèdent. Lors des élections législatives de 2008, le PRPM annonce sa victoire, contestée par le Parti
démocratique, ce qui déclenche de violentes émeutes et force le
gouvernement à déclarer l’état d’urgence dans tout le pays. L’armée
reprend le contrôle et la victoire du PRPM est confirmée.
En 2014, Chimed Saikhanbileg (Parti du peuple mongol) forme un gouvernement de grande
coalition avec le PDM et la coalition Justice/parti de la volonté
civique/parti vert.
- Vers la mi-juin, la nature se transforme : les paysages gris et brûlés par le soleil, intense entre octobre et mai, deviennent plus verts en l’espace de quelques jours. C’est l’explosion de la floraison.
- Juillet et août sont propices à un voyage en Mongolie : c’est à cette époque que les paysages sont les plus beaux car ce sont des mois pluvieux. Les pâturages sont exceptionnellement verts. Les averses, courtes et de faible intensité, ne gênent pas les treks.
- Septembre est le mois idéal, bénéficiant de paysages encore verts et de pluies moins fréquentes. Couleurs exceptionnelles, luminosité excellente, températures agréables et moins de touristes... que des avantages !
Économie
Activité traditionnelle, l’élevage fait vivre encore la moitié de la
population. Le régime communiste avait collectivisé le cheptel et
cherché à sédentariser les hommes, mais 500 000 éleveurs semi-nomades
déplacent encore leurs yourtes au rythme
des saisons. Le cheptel fournit nourriture, vêtements, matériaux de
construction (feutre) et combustible (bouse). Chevaux, yacks et moutons
dominent dans le Nord et l’Ouest ; chameaux, moutons et chèvres dans les
steppes du Sud. Le pays est le premier producteur mondial de cachemire. Les cultures irriguées (blé, fourrage) n’occupent que
1 % des sols, à proximité d’Oulan-Bator et dans les cuvettes lacustres. Les ressources naturelles sont constituées par les minéraux (cuivre,
molybdène, fluorine, tungstène), les pierres précieuses et
semi-précieuses, dont l’or. On trouve également du charbon, ainsi que du
pétrole, mais celui-ci est mal exploité par
manque d’infrastructures. Les réserves
d’uranium sont gigantesques, notamment dans le désert de
Gobi.
Société
Bien que la majorité de la population soit d’origine mongole, il existe une forte minorité de Kazakhs, Touvas, Bouriates et Toungouses. Près des deux tiers de la population ont moins de 30 ans et 25 % moins de 15 ans. L’essentiel du pays est désertique,
alors que 25 % des habitants se concentrent dans la capitale,
Oulan-Bator.
La yourte, habitation des nomades, fait partie intégrante du paysage mongol. Même à Oulan-Bator, plus de 200 000 personnes continuent de vivre sous la yourte. Les distances de la transhumance varient en fonction des régions : si le fourrage n’est pas trop loin du campement d’hiver, comme dans la steppe, la famille se déplace sur moins d’une centaine de kilomètres. Mais dans le désert et la taïga, il n’est pas rare que les caravanes parcourent plus de 1 000 kilomètres avec bien souvent plus d’une tonne de paquetage.
La religion traditionnelle est le bouddhisme
tantrique, dont le chef spirituel est le dalaï-lama tibétain.
L'histoire du pays
Dans le désert de Gobi, la présence humaine remonte à plus de 500 000 ans ! Après avoir domestiqué les chevaux,
les yacks et les chameaux, les Mongols adoptent, pendant des milliers d’années, un mode de vie nomade. Bien qu’à partir du VIIe siècle après J.-C. le pays soit dominé par les Ouïgours, jusqu’à la victoire des Kirghiz en 840, les Mongols sont organisés en clans rivaux jusqu’à l'arrivée d’un jeune Mongol (Gengis Khan) qui s’impose et parvient à unir la plupart des tribus. A sa mort en 1227, l’Empire mongol s’étend de Pékin à la mer Caspienne. Son petit-fils achève la conquête de la Chine, l’Empire mongol est, à la fin du XIIIe siècle, l’un des plus vastes de tous les temps.
Mais en 1368, les Mongols sont chassés de Pékin par le premier empereur de la dynastie Ming. Suivent trois siècles de lutte entre les Mongols orientaux, héritiers de Gengis Khan et les Mongols occidentaux soumis aux Ming. Au début du XVIIe siècle, les Mandchous, ethnie du nord-est de la Chine, fondent la dynastie Qing, se rallient aux Mongols orientaux et soumettent les Ming.
En 1911, les Mongols
proclament leur indépendance et mettent en place un gouvernement
provisoire sous l’autorité de Bodg Khaan, le huitième “Bouddha vivant”. A sa mort, en 1924, la République populaire de Mongolie est proclamée. Une organisation de type soviétique, avec à sa
tête le Grand Khural (Soviet suprême), est mise en place. Le parti qui porte le nom de parti populaire révolutionnaire mongol
(PPRM) monopolise le pouvoir. Dès 1921, les droits des princes sur les
terres et les serfs sont abolis. Les
derniers monastères bouddhiques sont fermés en 1937-1938. Khorlogyn Tchoibalsan, Premier ministre, domine la vie
politique jusqu’en 1952. Conformément aux décisions prises à Yalta, un plébiscite est organisé et la République populaire de Mongolie devient indépendante en 1945. Yumjagyn
Tsedenbal, qui succède à Tchoibalsan, accentue la
collectivisation, y compris celle du cheptel. La Mongolie est résolument
alignée sur Moscou.
A partir des années 1990, les esprits changent. La Mongolie redécouvre son passé (vogue de Gengis Khan), sa religion (visites répétées du dalaï lama,
réouverture de 130 lamaseries) et son écriture, que le cyrillique
tendait à remplacer. La lumière se fait sur les atrocités de la période
précédente, qui a décimé près de 3 % de la population, notamment le massacre des moines bouddhistes en 1937-1939. La Russie met fin à son aide, procède au
rapatriement de ses coopérants et de ses militaires et exige le remboursement de 6 milliards de dollars de dette.
L’économie est asphyxiée et désorganisée.
En 1996, la victoire de la coalition d’union démocratique aux élections législatives de juin met fin à 75 ans de règne communiste. Mais la fin des subventions aux produits de première nécessité et
l’enrichissement des parvenus provoquent des réactions. La Mongolie connaît une grave crise
politique entre le PPRM et l’Alliance démocratique, des gouvernements de coalition se succèdent. Lors des élections législatives de 2008, le PRPM annonce sa victoire, contestée par le Parti
démocratique, ce qui déclenche de violentes émeutes et force le
gouvernement à déclarer l’état d’urgence dans tout le pays. L’armée
reprend le contrôle et la victoire du PRPM est confirmée.
En 2014, Chimed Saikhanbileg (Parti du peuple mongol) forme un gouvernement de grande
coalition avec le PDM et la coalition Justice/parti de la volonté
civique/parti vert.
La yourte, habitation des nomades, fait partie intégrante du paysage mongol. Même à Oulan-Bator, plus de 200 000 personnes continuent de vivre sous la yourte. Les distances de la transhumance varient en fonction des régions : si le fourrage n’est pas trop loin du campement d’hiver, comme dans la steppe, la famille se déplace sur moins d’une centaine de kilomètres. Mais dans le désert et la taïga, il n’est pas rare que les caravanes parcourent plus de 1 000 kilomètres avec bien souvent plus d’une tonne de paquetage.
La religion traditionnelle est le bouddhisme tantrique, dont le chef spirituel est le dalaï-lama tibétain.
L'histoire du pays
Dans le désert de Gobi, la présence humaine remonte à plus de 500 000 ans ! Après avoir domestiqué les chevaux,
les yacks et les chameaux, les Mongols adoptent, pendant des milliers d’années, un mode de vie nomade. Bien qu’à partir du VIIe siècle après J.-C. le pays soit dominé par les Ouïgours, jusqu’à la victoire des Kirghiz en 840, les Mongols sont organisés en clans rivaux jusqu’à l'arrivée d’un jeune Mongol (Gengis Khan) qui s’impose et parvient à unir la plupart des tribus. A sa mort en 1227, l’Empire mongol s’étend de Pékin à la mer Caspienne. Son petit-fils achève la conquête de la Chine, l’Empire mongol est, à la fin du XIIIe siècle, l’un des plus vastes de tous les temps.
Mais en 1368, les Mongols sont chassés de Pékin par le premier empereur de la dynastie Ming. Suivent trois siècles de lutte entre les Mongols orientaux, héritiers de Gengis Khan et les Mongols occidentaux soumis aux Ming. Au début du XVIIe siècle, les Mandchous, ethnie du nord-est de la Chine, fondent la dynastie Qing, se rallient aux Mongols orientaux et soumettent les Ming.
En 1911, les Mongols
proclament leur indépendance et mettent en place un gouvernement
provisoire sous l’autorité de Bodg Khaan, le huitième “Bouddha vivant”. A sa mort, en 1924, la République populaire de Mongolie est proclamée. Une organisation de type soviétique, avec à sa
tête le Grand Khural (Soviet suprême), est mise en place. Le parti qui porte le nom de parti populaire révolutionnaire mongol
(PPRM) monopolise le pouvoir. Dès 1921, les droits des princes sur les
terres et les serfs sont abolis. Les
derniers monastères bouddhiques sont fermés en 1937-1938. Khorlogyn Tchoibalsan, Premier ministre, domine la vie
politique jusqu’en 1952. Conformément aux décisions prises à Yalta, un plébiscite est organisé et la République populaire de Mongolie devient indépendante en 1945. Yumjagyn
Tsedenbal, qui succède à Tchoibalsan, accentue la
collectivisation, y compris celle du cheptel. La Mongolie est résolument
alignée sur Moscou.
A partir des années 1990, les esprits changent. La Mongolie redécouvre son passé (vogue de Gengis Khan), sa religion (visites répétées du dalaï lama,
réouverture de 130 lamaseries) et son écriture, que le cyrillique
tendait à remplacer. La lumière se fait sur les atrocités de la période
précédente, qui a décimé près de 3 % de la population, notamment le massacre des moines bouddhistes en 1937-1939. La Russie met fin à son aide, procède au
rapatriement de ses coopérants et de ses militaires et exige le remboursement de 6 milliards de dollars de dette.
L’économie est asphyxiée et désorganisée.
En 1996, la victoire de la coalition d’union démocratique aux élections législatives de juin met fin à 75 ans de règne communiste. Mais la fin des subventions aux produits de première nécessité et
l’enrichissement des parvenus provoquent des réactions. La Mongolie connaît une grave crise
politique entre le PPRM et l’Alliance démocratique, des gouvernements de coalition se succèdent. Lors des élections législatives de 2008, le PRPM annonce sa victoire, contestée par le Parti
démocratique, ce qui déclenche de violentes émeutes et force le
gouvernement à déclarer l’état d’urgence dans tout le pays. L’armée
reprend le contrôle et la victoire du PRPM est confirmée.
En 2014, Chimed Saikhanbileg (Parti du peuple mongol) forme un gouvernement de grande
coalition avec le PDM et la coalition Justice/parti de la volonté
civique/parti vert.
En 1911, les Mongols proclament leur indépendance et mettent en place un gouvernement provisoire sous l’autorité de Bodg Khaan, le huitième “Bouddha vivant”. A sa mort, en 1924, la République populaire de Mongolie est proclamée. Une organisation de type soviétique, avec à sa tête le Grand Khural (Soviet suprême), est mise en place. Le parti qui porte le nom de parti populaire révolutionnaire mongol (PPRM) monopolise le pouvoir. Dès 1921, les droits des princes sur les terres et les serfs sont abolis. Les derniers monastères bouddhiques sont fermés en 1937-1938. Khorlogyn Tchoibalsan, Premier ministre, domine la vie politique jusqu’en 1952. Conformément aux décisions prises à Yalta, un plébiscite est organisé et la République populaire de Mongolie devient indépendante en 1945. Yumjagyn Tsedenbal, qui succède à Tchoibalsan, accentue la collectivisation, y compris celle du cheptel. La Mongolie est résolument alignée sur Moscou.
A partir des années 1990, les esprits changent. La Mongolie redécouvre son passé (vogue de Gengis Khan), sa religion (visites répétées du dalaï lama, réouverture de 130 lamaseries) et son écriture, que le cyrillique tendait à remplacer. La lumière se fait sur les atrocités de la période précédente, qui a décimé près de 3 % de la population, notamment le massacre des moines bouddhistes en 1937-1939. La Russie met fin à son aide, procède au rapatriement de ses coopérants et de ses militaires et exige le remboursement de 6 milliards de dollars de dette. L’économie est asphyxiée et désorganisée.
En 1996, la victoire de la coalition d’union démocratique aux élections législatives de juin met fin à 75 ans de règne communiste. Mais la fin des subventions aux produits de première nécessité et l’enrichissement des parvenus provoquent des réactions. La Mongolie connaît une grave crise politique entre le PPRM et l’Alliance démocratique, des gouvernements de coalition se succèdent. Lors des élections législatives de 2008, le PRPM annonce sa victoire, contestée par le Parti démocratique, ce qui déclenche de violentes émeutes et force le gouvernement à déclarer l’état d’urgence dans tout le pays. L’armée reprend le contrôle et la victoire du PRPM est confirmée.
En 2014, Chimed Saikhanbileg (Parti du peuple mongol) forme un gouvernement de grande coalition avec le PDM et la coalition Justice/parti de la volonté civique/parti vert.
Bon à savoirInformations pratiques
Spécial festival du Naadam
Le Naadam – qui signifie “jeux” en mongol – est la fête nationale de la
Mongolie. Cette grande célébration populaire et festive se tient chaque
année les 11 et 12 juillet à Oulan-Bator. Les meilleurs archers,
cavaliers et lutteurs de Mongolie se donnent rendez-vous pour des joutes
épiques, hautes en couleur. La course de chevaux, moment le plus
attendu par les Mongols, donne lieu à un spectacle effréné. Les nomades
entraînent leurs montures toute l’année pour cette rencontre.
La musique mongole
La musique est un élément important de la société traditionnelle
mongole, et les Mongols pensent qu’elle appelle la bonne fortune. Les
chants sont chantés n’importe où, pour passer le temps, bercer les
bébés, porter chance lors des célébrations nationales ou encore
encourager les enfants à étudier. La musique est également jouée avec de
nombreux instruments traditionnels, soit en accompagnement de chansons
ou de danses, soit en tant que telle.
Xoomeï, le chant diphonique mongol
Le chant diphonique, appelé aussi chant harmonique ou chant de gorge,
est une technique de chant permettant à une seule personne de produire
deux sons simultanés d’une seule voix. Un premier son, appelé “bourdon”,
provient du fond de la gorge. Il est grave et constant et compose le
fond du chant. Un second son plus aigu, appelé “harmonique”, forme la
mélodie. Le chant ainsi obtenu rappelle celui d’une guimbarde ou d’un
didgeridoo.
Fait-il froid sous une yourte ?
La yourte répond admirablement aux exigences des steppes et des montagnes de Mongolie. Grâce à son armature souple et précontrainte, elle peut résister aux plus violentes tempêtes. Ses murs en treillis et son toit de perches légères n’exigent pas de grosses pièces de bois, difficiles à transporter. Quant à son revêtement de feutre, employé parfois en multiples épaisseurs, il constitue une excellente isolation contre le froid.
L’artisanat mongol est-il riche ?
L’artisanat mongol n’est pas très développé. Les beaux objets traditionnels (bottes, arcs) sont coûteux et peuvent s’acheter dans les magasins d’Etat.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 HZ. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante. Toutefois, les véhicules étant équipés d’un allume-cigare, vous pouvez apporter un adaptateur de chargeur de batterie.
Quelques mots utiles
La langue officielle est le mongol, qui appartient à la famille ouralo-altaïque avec le finnois, le turc, le kazakh, l’ouzbek et le coréen. L’alphabet cyrillique remplace l’écriture mongole depuis 1944. Le russe est compris presque partout, parfois l’allemand. Apprendre quelques mots clés en mongol vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec la population rencontrée. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour (comment allez-vous) : sain bainuu.
Bien, merci : sain ta sain bainuu.
Au revoir : bayartai.
Merci : bayarlalaa.
Oui : tiim. Non : ügüi.
Comment vous appelez-vous ? : tanii ner khen be ?
Mon nom est… : minii ner…
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer… Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Guides
Mongolie, Patrick Kaplanian et Gaëlle Touboulic, guides Peuple du Monde, 2009
Mongolie, Gaëlle Lacaze et Catherine Borel, Olizane, 2009
Mongolie, Michael Kohn et Dean Starnes, Lonely Planet , 2011
Récits
L'Empire du vent, Stanley Stewart et Béatrice Vierne, Hoëbeke, 2004
Sous les yourtes de Mongolie, Marc Alaux, Transboréal, 2010
Le Réveil des Tartares, Michel Jan, Payot poches, 2002
Aylal, une année en Mongolie, Linda Gardelle, Gaïa, 2004
Bêtes, hommes et dieux : A travers la mongolie interdite (1920-1921), Ferdynand Ossendowski et Robert Renard, Phébus, 2011
Littérature
Dojnaa, Galsan Tschinag, Dominique Petit et Françoise Toraille, Picquier Poches, 2006
L'enfant élu, Galsan Tschinag et Isabelle Liber, Métailié, 2008
Ciel bleu, une enfance dans le Haut-Altaï, Galsan Tschinag, Métailié, 2004
Mongolia, Bernardo Carvalho, Métailié, 2004
Le conquérant du monde : Vie de Gengis-Khan, René Grousset, Albin Michel, 2008
Le Totem du loup : superbe roman sur les liens entre l'homme et la nature, Jiang Rong, Bourin 2008
Yeruldegger : Patrick Manoukian (Ian Manook), 2013. Un roman policier qui montre une autre réalité de la Mongolie
Ouvrages illustrés
Une année chez les cavaliers nomades de Mongolie, Antoine de Changy et Célina Antomarchi-Lamé, Presses de la Renaissance, 2010
Mongolie, nomades et libres, Fabienne Tisserand et Frédéric Hermann, éditions Dakota, 2004
Mongolie, espaces infinis, Etienne Dehau, Ed. Georges Naef, 2004
Cartes
Mongolia, 1/2 500 000, ITM
Mongolia, 1/ 2 000 000 Gizi Map 2011
Le Naadam – qui signifie “jeux” en mongol – est la fête nationale de la Mongolie. Cette grande célébration populaire et festive se tient chaque année les 11 et 12 juillet à Oulan-Bator. Les meilleurs archers, cavaliers et lutteurs de Mongolie se donnent rendez-vous pour des joutes épiques, hautes en couleur. La course de chevaux, moment le plus attendu par les Mongols, donne lieu à un spectacle effréné. Les nomades entraînent leurs montures toute l’année pour cette rencontre.
La musique mongole
La musique est un élément important de la société traditionnelle mongole, et les Mongols pensent qu’elle appelle la bonne fortune. Les chants sont chantés n’importe où, pour passer le temps, bercer les bébés, porter chance lors des célébrations nationales ou encore encourager les enfants à étudier. La musique est également jouée avec de nombreux instruments traditionnels, soit en accompagnement de chansons ou de danses, soit en tant que telle.
Xoomeï, le chant diphonique mongol
Le chant diphonique, appelé aussi chant harmonique ou chant de gorge, est une technique de chant permettant à une seule personne de produire deux sons simultanés d’une seule voix. Un premier son, appelé “bourdon”, provient du fond de la gorge. Il est grave et constant et compose le fond du chant. Un second son plus aigu, appelé “harmonique”, forme la mélodie. Le chant ainsi obtenu rappelle celui d’une guimbarde ou d’un didgeridoo.
Fait-il froid sous une yourte ?
La yourte répond admirablement aux exigences des steppes et des montagnes de Mongolie. Grâce à son armature souple et précontrainte, elle peut résister aux plus violentes tempêtes. Ses murs en treillis et son toit de perches légères n’exigent pas de grosses pièces de bois, difficiles à transporter. Quant à son revêtement de feutre, employé parfois en multiples épaisseurs, il constitue une excellente isolation contre le froid.
L’artisanat mongol est-il riche ?
L’artisanat mongol n’est pas très développé. Les beaux objets traditionnels (bottes, arcs) sont coûteux et peuvent s’acheter dans les magasins d’Etat.
Electricité
Tension électrique : 220 V, 50 HZ. Prévoyez un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante. Toutefois, les véhicules étant équipés d’un allume-cigare, vous pouvez apporter un adaptateur de chargeur de batterie.
Quelques mots utiles
La langue officielle est le mongol, qui appartient à la famille ouralo-altaïque avec le finnois, le turc, le kazakh, l’ouzbek et le coréen. L’alphabet cyrillique remplace l’écriture mongole depuis 1944. Le russe est compris presque partout, parfois l’allemand. Apprendre quelques mots clés en mongol vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec la population rencontrée. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour (comment allez-vous) : sain bainuu.
Bien, merci : sain ta sain bainuu.
Au revoir : bayartai.
Merci : bayarlalaa.
Oui : tiim. Non : ügüi.
Comment vous appelez-vous ? : tanii ner khen be ?
Mon nom est… : minii ner…
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer… Votre voyage n’en sera que plus riche ! Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Bibliographie
Guides
Mongolie, Patrick Kaplanian et Gaëlle Touboulic, guides Peuple du Monde, 2009
Mongolie, Gaëlle Lacaze et Catherine Borel, Olizane, 2009
Mongolie, Michael Kohn et Dean Starnes, Lonely Planet , 2011
Récits
L'Empire du vent, Stanley Stewart et Béatrice Vierne, Hoëbeke, 2004
Sous les yourtes de Mongolie, Marc Alaux, Transboréal, 2010
Le Réveil des Tartares, Michel Jan, Payot poches, 2002
Aylal, une année en Mongolie, Linda Gardelle, Gaïa, 2004
Bêtes, hommes et dieux : A travers la mongolie interdite (1920-1921), Ferdynand Ossendowski et Robert Renard, Phébus, 2011
Littérature
Dojnaa, Galsan Tschinag, Dominique Petit et Françoise Toraille, Picquier Poches, 2006
L'enfant élu, Galsan Tschinag et Isabelle Liber, Métailié, 2008
Ciel bleu, une enfance dans le Haut-Altaï, Galsan Tschinag, Métailié, 2004
Mongolia, Bernardo Carvalho, Métailié, 2004
Le conquérant du monde : Vie de Gengis-Khan, René Grousset, Albin Michel, 2008
Le Totem du loup : superbe roman sur les liens entre l'homme et la nature, Jiang Rong, Bourin 2008
Yeruldegger : Patrick Manoukian (Ian Manook), 2013. Un roman policier qui montre une autre réalité de la Mongolie
Ouvrages illustrés
Une année chez les cavaliers nomades de Mongolie, Antoine de Changy et Célina Antomarchi-Lamé, Presses de la Renaissance, 2010
Mongolie, nomades et libres, Fabienne Tisserand et Frédéric Hermann, éditions Dakota, 2004
Mongolie, espaces infinis, Etienne Dehau, Ed. Georges Naef, 2004
Cartes
Mongolia, 1/2 500 000, ITM
Mongolia, 1/ 2 000 000 Gizi Map 2011
Guides
Mongolie, Patrick Kaplanian et Gaëlle Touboulic, guides Peuple du Monde, 2009
Mongolie, Gaëlle Lacaze et Catherine Borel, Olizane, 2009
Mongolie, Michael Kohn et Dean Starnes, Lonely Planet , 2011
L'Empire du vent, Stanley Stewart et Béatrice Vierne, Hoëbeke, 2004
Sous les yourtes de Mongolie, Marc Alaux, Transboréal, 2010
Le Réveil des Tartares, Michel Jan, Payot poches, 2002
Aylal, une année en Mongolie, Linda Gardelle, Gaïa, 2004
Bêtes, hommes et dieux : A travers la mongolie interdite (1920-1921), Ferdynand Ossendowski et Robert Renard, Phébus, 2011
Littérature
Dojnaa, Galsan Tschinag, Dominique Petit et Françoise Toraille, Picquier Poches, 2006
L'enfant élu, Galsan Tschinag et Isabelle Liber, Métailié, 2008
Ciel bleu, une enfance dans le Haut-Altaï, Galsan Tschinag, Métailié, 2004
Mongolia, Bernardo Carvalho, Métailié, 2004
Le conquérant du monde : Vie de Gengis-Khan, René Grousset, Albin Michel, 2008
Le Totem du loup : superbe roman sur les liens entre l'homme et la nature, Jiang Rong, Bourin 2008
Yeruldegger : Patrick Manoukian (Ian Manook), 2013. Un roman policier qui montre une autre réalité de la Mongolie
Ouvrages illustrés
Une année chez les cavaliers nomades de Mongolie, Antoine de Changy et Célina Antomarchi-Lamé, Presses de la Renaissance, 2010
Mongolie, nomades et libres, Fabienne Tisserand et Frédéric Hermann, éditions Dakota, 2004
Mongolie, espaces infinis, Etienne Dehau, Ed. Georges Naef, 2004
Cartes
Mongolia, 1/2 500 000, ITM
Mongolia, 1/ 2 000 000 Gizi Map 2011
Tourisme responsable Une histoire de passion
Cavalier émérite, nomade des temps modernes, Sylvain Recouras, notre partenaire en Mongolie, à découvert la Mongolie en 2003, au sortir de ses études universitaires. L’immense potentiel de ce pays encore jeune a séduit son esprit d’entrepreneur. Installé à Oulan-Bator depuis plusieurs années, il sillonne le pays à la recherche de territoires encore peu exploités. Sa connaissance de la culture française s’avère un atout maître dans la relation avec les Mongols. Avec sa compagne mongole, ils se complètent parfaitement pour établir un trait d’union entre les deux cultures.
Le respect des us et coutumes
Malgré l’urbanisation, les traditions issues des steppes perdurent ; dans les villes, nombreux sont les Mongols qui continuent à vivre dans une yourte. Les nomades mongols et kazakhs, aux traditions et religions différentes, se déplacent au gré des saisons sur les immenses pâturages, maintenant un mode de vie ancestral parfaitement adapté à leur environnement ; pour ces peuples de cavaliers, la propriété du sol n’existe pas et les déplacements, qu’ils effectuent en camion, en caravanes de chameaux ou de chariots tirés par des yacks, obéissent à des concepts élaborés par des siècles d’adaptation.
Les éleveurs savent parfaitement tirer parti des cycles naturels de la végétation. Yourtes des éleveurs kazakhs et mongols, tipis des pasteurs sibériens tsaatans, ethnie du Nord, les ethnies se distinguent d’abord par leurs habitations mobiles et transportables, mais aussi par leurs coutumes sociales et familiales, souvent très différentes des habitudes sédentaires.
Leur rapport avec la religion, qu’ils soient bouddhistes (Mongols) ou musulmans (Kazakhs), est fortement teinté de pratiques chamanistes. En règle générale, les Mongols sont accueillants et très hospitaliers, mais réservés, ils respectent un code éthique important qui coupe la spontanéité. Chaque fois que vous rencontrez des nomades ou pénétrez dans une yourte, vous briserez, sans le savoir, plusieurs habitudes traditionnelles, religieuses ou superstitieuses. Mais les Mongols sont de nature patiente et tolérante et pardonnent facilement les petits faux-pas.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y
pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos
chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux
lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais ni argent, ni sucreries, ni stylos, spécialement
aux enfants, afin de ne pas les inciter à la mendicité. Préférez les
dons à des associations, écoles, dispensaires ou autres organisations
reconnues.
Ces précautions favorisent
les échanges.
Les conseils de Sylvain, notre partenaire en Mongolie
Chez les nomades :
— déposez vos bâtons avant d’entrer dans une yourte, ne posez jamais votre pied sur le seuil de la porte, ne restez pas debout dans
l’entrée de la yourte ;
— invité à entrer dans la yourte, vous empruntez le côté
gauche, saluez le chef de famille, et vous vous asseyez,
car rester debout peut passer pour un acte de défiance. N'enjambez
jamais nourriture ou autres objets. Ne tendez pas vos jambes vers le
fourneau ou le foyer ;
— ne refusez pas une invitation à
entrer dans une yourte, un
plat ou une boisson ; ne prenez pas un objet ou de la nourriture de
la main gauche ;
— sous la yourte, gardez votre chapeau sur la tête ;
— quand vous prenez congé, inclinez vous légèrement et portez vos mains jointes à votre cœur ou votre front.
— la culture des petits cadeaux : les cadeaux font partie de la vie
quotidienne ; lorsqu'un Mongol se rend chez des amis, ou qu'il part dans
la steppe et sait qu'il va dormir dans une famille, il prend
toujours avec lui des petits cadeaux. Les Mongols s’offrent souvent
entre eux une bouteille de vodka... Cependant, l’alcoolisme est un
problème de santé publique et il vaut mieux éviter ce genre
de cadeau. Il n’est donc pas dommageable, au contraire, que les
voyageurs participent à ce rituel et offrent des présents à
leurs hôtes ; toutefois, il est important de faire ce geste dans
l’esprit dans lequel les Mongols le font et de suivre donc quelques
petites règles :
* quand vous arrivez chez des gens,
vous allez toujours vous voir proposer le thé au lait, suivi de produits
laitiers (crème de beurre, aruul, etc.) et d’alcool (airag ou vodka),
* le
cadeau symbolique et collectif à un groupe se donne quand vous quittez vos hôtes, en signe
d’offrande avec les deux mains tendues (de la même manière que vos hôtes vous
auront présentés le thé au lait) ; en
général, nous mettons en commun nos cadeaux dans un petit sac laissé
à la maîtresse de maison ; ne vous étonnez pas si votre hôte
ne regarde pas son cadeau devant vous et le met de côté, cette attitude fait partie des traditions mongoles ;
* n’offrez jamais vos cadeaux directement aux enfants ; le rapport parent/enfant étant très fort, il faut éviter autant que possible
de s’immiscer dans cette relation ; laisser le cadeau à la maman qui gère
comme elle le souhaite le présent est donc la meilleure manière de
faire.
La préservation de l'environnement
— La flore
La Mongolie est située à la jonction de la taïga sibérienne, de la steppe d’Asie centrale, des zones désertiques du Gobi et des hauts sommets de l’Altaï, des monts Saïan et du Khangaï. Elle possède donc une flore et une faune caractéristiques de ces quatre milieux écologiques différents. Beaucoup de spécimens de la flore n’ont pas été encore répertoriés. Sur 150 plantes endémiques, plus de 100 figurent au nombre des espèces rares ou menacées.
La moitié du territoire est recouverte de prairies. Certaines zones de la Mongolie centrale sont réputées pour leurs fleurs sauvages, comme l’edelweiss ou le rhododendron. Le Nord est le domaine de la forêt sibérienne. Dans le désert de Gobi, le saxaoul, arbuste d’Asie centrale, est essentiel pour lutter contre l’érosion et l’appauvrissement des sols, deux problèmes auxquels est confrontée cette région. Les dunes de sable ne correspondent malgré tout qu’à 3 % de la surface de ce désert, univers de pierres et de broussailles.
— La faune
Le mammifère le plus répandu est la marmotte qui troue la steppe de millions de terriers. Renards, lapins, écureuils, gerboises et autres blaireaux creusent également la terre ou le sable. Les loups présents sur tout le territoire représentent un danger réel pour les animaux. Quelques espèces sont menacés, tels l'ours brun et l'unique ours du Gobi, les lynx, cerfs, élans, antilopes Saïga, gazelles à queue noire, ânes et chameaux sauvages, mouflons et moutons Argali du Gobi. Le takhi ou cheval de Przewalski, éteint depuis 40 ans a été réintroduit avec succès à partir d'élevages européens. Le rarissime léopard des neiges, bien que très formellement protégé, reste très recherché pour sa fourrure. La Mongolie est un paradis pour les amateurs d'oiseaux : vautours, aigles, faucons, milans, pies, grues, corbeaux et alouettes sont accompagnés en été par des compagnies de cygnes, oies, pélicans, hérons et canards. A l'exception des lacs saumâtres et de la rivière Tuul polluée, toutes les étendues d'eau sont très peuplées.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
Le respect des us et coutumes
Malgré l’urbanisation, les traditions issues des steppes perdurent ; dans les villes, nombreux sont les Mongols qui continuent à vivre dans une yourte. Les nomades mongols et kazakhs, aux traditions et religions différentes, se déplacent au gré des saisons sur les immenses pâturages, maintenant un mode de vie ancestral parfaitement adapté à leur environnement ; pour ces peuples de cavaliers, la propriété du sol n’existe pas et les déplacements, qu’ils effectuent en camion, en caravanes de chameaux ou de chariots tirés par des yacks, obéissent à des concepts élaborés par des siècles d’adaptation.
Les éleveurs savent parfaitement tirer parti des cycles naturels de la végétation. Yourtes des éleveurs kazakhs et mongols, tipis des pasteurs sibériens tsaatans, ethnie du Nord, les ethnies se distinguent d’abord par leurs habitations mobiles et transportables, mais aussi par leurs coutumes sociales et familiales, souvent très différentes des habitudes sédentaires.
Leur rapport avec la religion, qu’ils soient bouddhistes (Mongols) ou musulmans (Kazakhs), est fortement teinté de pratiques chamanistes. En règle générale, les Mongols sont accueillants et très hospitaliers, mais réservés, ils respectent un code éthique important qui coupe la spontanéité. Chaque fois que vous rencontrez des nomades ou pénétrez dans une yourte, vous briserez, sans le savoir, plusieurs habitudes traditionnelles, religieuses ou superstitieuses. Mais les Mongols sont de nature patiente et tolérante et pardonnent facilement les petits faux-pas.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y
pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos
chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux
lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais ni argent, ni sucreries, ni stylos, spécialement
aux enfants, afin de ne pas les inciter à la mendicité. Préférez les
dons à des associations, écoles, dispensaires ou autres organisations
reconnues.
Ces précautions favorisent
les échanges.
Les conseils de Sylvain, notre partenaire en Mongolie
Chez les nomades :
— déposez vos bâtons avant d’entrer dans une yourte, ne posez jamais votre pied sur le seuil de la porte, ne restez pas debout dans
l’entrée de la yourte ;
— invité à entrer dans la yourte, vous empruntez le côté
gauche, saluez le chef de famille, et vous vous asseyez,
car rester debout peut passer pour un acte de défiance. N'enjambez
jamais nourriture ou autres objets. Ne tendez pas vos jambes vers le
fourneau ou le foyer ;
— ne refusez pas une invitation à
entrer dans une yourte, un
plat ou une boisson ; ne prenez pas un objet ou de la nourriture de
la main gauche ;
— sous la yourte, gardez votre chapeau sur la tête ;
— quand vous prenez congé, inclinez vous légèrement et portez vos mains jointes à votre cœur ou votre front.
— la culture des petits cadeaux : les cadeaux font partie de la vie
quotidienne ; lorsqu'un Mongol se rend chez des amis, ou qu'il part dans
la steppe et sait qu'il va dormir dans une famille, il prend
toujours avec lui des petits cadeaux. Les Mongols s’offrent souvent
entre eux une bouteille de vodka... Cependant, l’alcoolisme est un
problème de santé publique et il vaut mieux éviter ce genre
de cadeau. Il n’est donc pas dommageable, au contraire, que les
voyageurs participent à ce rituel et offrent des présents à
leurs hôtes ; toutefois, il est important de faire ce geste dans
l’esprit dans lequel les Mongols le font et de suivre donc quelques
petites règles :
* quand vous arrivez chez des gens,
vous allez toujours vous voir proposer le thé au lait, suivi de produits
laitiers (crème de beurre, aruul, etc.) et d’alcool (airag ou vodka),
* le
cadeau symbolique et collectif à un groupe se donne quand vous quittez vos hôtes, en signe
d’offrande avec les deux mains tendues (de la même manière que vos hôtes vous
auront présentés le thé au lait) ; en
général, nous mettons en commun nos cadeaux dans un petit sac laissé
à la maîtresse de maison ; ne vous étonnez pas si votre hôte
ne regarde pas son cadeau devant vous et le met de côté, cette attitude fait partie des traditions mongoles ;
* n’offrez jamais vos cadeaux directement aux enfants ; le rapport parent/enfant étant très fort, il faut éviter autant que possible
de s’immiscer dans cette relation ; laisser le cadeau à la maman qui gère
comme elle le souhaite le présent est donc la meilleure manière de
faire.
La préservation de l'environnement
— La flore
La Mongolie est située à la jonction de la taïga sibérienne, de la steppe d’Asie centrale, des zones désertiques du Gobi et des hauts sommets de l’Altaï, des monts Saïan et du Khangaï. Elle possède donc une flore et une faune caractéristiques de ces quatre milieux écologiques différents. Beaucoup de spécimens de la flore n’ont pas été encore répertoriés. Sur 150 plantes endémiques, plus de 100 figurent au nombre des espèces rares ou menacées.
La moitié du territoire est recouverte de prairies. Certaines zones de la Mongolie centrale sont réputées pour leurs fleurs sauvages, comme l’edelweiss ou le rhododendron. Le Nord est le domaine de la forêt sibérienne. Dans le désert de Gobi, le saxaoul, arbuste d’Asie centrale, est essentiel pour lutter contre l’érosion et l’appauvrissement des sols, deux problèmes auxquels est confrontée cette région. Les dunes de sable ne correspondent malgré tout qu’à 3 % de la surface de ce désert, univers de pierres et de broussailles.
— La faune
Le mammifère le plus répandu est la marmotte qui troue la steppe de millions de terriers. Renards, lapins, écureuils, gerboises et autres blaireaux creusent également la terre ou le sable. Les loups présents sur tout le territoire représentent un danger réel pour les animaux. Quelques espèces sont menacés, tels l'ours brun et l'unique ours du Gobi, les lynx, cerfs, élans, antilopes Saïga, gazelles à queue noire, ânes et chameaux sauvages, mouflons et moutons Argali du Gobi. Le takhi ou cheval de Przewalski, éteint depuis 40 ans a été réintroduit avec succès à partir d'élevages européens. Le rarissime léopard des neiges, bien que très formellement protégé, reste très recherché pour sa fourrure. La Mongolie est un paradis pour les amateurs d'oiseaux : vautours, aigles, faucons, milans, pies, grues, corbeaux et alouettes sont accompagnés en été par des compagnies de cygnes, oies, pélicans, hérons et canards. A l'exception des lacs saumâtres et de la rivière Tuul polluée, toutes les étendues d'eau sont très peuplées.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.
Des voyages 100 % carbone absorbé
Engagée dès 2006 dans l’absorption carbone des vols de ses salariés, Allibert
Trekking absorbe depuis le 1er janvier 2018 l’intégralité des
émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de ses voyageurs. Une démarche permettant de financer des actions de lutte contre la déforestation et de restauration de la mangrove. En savoir plus...
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
Ces précautions favorisent les échanges.
Chez les nomades :
— déposez vos bâtons avant d’entrer dans une yourte, ne posez jamais votre pied sur le seuil de la porte, ne restez pas debout dans l’entrée de la yourte ;
— invité à entrer dans la yourte, vous empruntez le côté gauche, saluez le chef de famille, et vous vous asseyez, car rester debout peut passer pour un acte de défiance. N'enjambez jamais nourriture ou autres objets. Ne tendez pas vos jambes vers le fourneau ou le foyer ;
— quand vous prenez congé, inclinez vous légèrement et portez vos mains jointes à votre cœur ou votre front.
* quand vous arrivez chez des gens, vous allez toujours vous voir proposer le thé au lait, suivi de produits laitiers (crème de beurre, aruul, etc.) et d’alcool (airag ou vodka),
* le cadeau symbolique et collectif à un groupe se donne quand vous quittez vos hôtes, en signe d’offrande avec les deux mains tendues (de la même manière que vos hôtes vous auront présentés le thé au lait) ; en général, nous mettons en commun nos cadeaux dans un petit sac laissé à la maîtresse de maison ; ne vous étonnez pas si votre hôte ne regarde pas son cadeau devant vous et le met de côté, cette attitude fait partie des traditions mongoles ;
* n’offrez jamais vos cadeaux directement aux enfants ; le rapport parent/enfant étant très fort, il faut éviter autant que possible de s’immiscer dans cette relation ; laisser le cadeau à la maman qui gère comme elle le souhaite le présent est donc la meilleure manière de faire.
La Mongolie est située à la jonction de la taïga sibérienne, de la steppe d’Asie centrale, des zones désertiques du Gobi et des hauts sommets de l’Altaï, des monts Saïan et du Khangaï. Elle possède donc une flore et une faune caractéristiques de ces quatre milieux écologiques différents. Beaucoup de spécimens de la flore n’ont pas été encore répertoriés. Sur 150 plantes endémiques, plus de 100 figurent au nombre des espèces rares ou menacées.
La moitié du territoire est recouverte de prairies. Certaines zones de la Mongolie centrale sont réputées pour leurs fleurs sauvages, comme l’edelweiss ou le rhododendron. Le Nord est le domaine de la forêt sibérienne. Dans le désert de Gobi, le saxaoul, arbuste d’Asie centrale, est essentiel pour lutter contre l’érosion et l’appauvrissement des sols, deux problèmes auxquels est confrontée cette région. Les dunes de sable ne correspondent malgré tout qu’à 3 % de la surface de ce désert, univers de pierres et de broussailles.
— La faune
Le mammifère le plus répandu est la marmotte qui troue la steppe de millions de terriers. Renards, lapins, écureuils, gerboises et autres blaireaux creusent également la terre ou le sable. Les loups présents sur tout le territoire représentent un danger réel pour les animaux. Quelques espèces sont menacés, tels l'ours brun et l'unique ours du Gobi, les lynx, cerfs, élans, antilopes Saïga, gazelles à queue noire, ânes et chameaux sauvages, mouflons et moutons Argali du Gobi. Le takhi ou cheval de Przewalski, éteint depuis 40 ans a été réintroduit avec succès à partir d'élevages européens. Le rarissime léopard des neiges, bien que très formellement protégé, reste très recherché pour sa fourrure. La Mongolie est un paradis pour les amateurs d'oiseaux : vautours, aigles, faucons, milans, pies, grues, corbeaux et alouettes sont accompagnés en été par des compagnies de cygnes, oies, pélicans, hérons et canards. A l'exception des lacs saumâtres et de la rivière Tuul polluée, toutes les étendues d'eau sont très peuplées.
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
Nous vous invitons par ailleurs à télécharger la charte éthique du voyageur :
https://www.allibert-trekking.com/231-agir-pour-un-tourisme-responsable.